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(09/06/2010 10:42:50)
Les outils collaboratifs présentent toujours des risques selon les cadres dirigeants
Ainsi, pour 38% des répondants, pouvoir solliciter un autre salarié pour aider sur un sujet peut déresponsabiliser celui qui est normalement en charge d'une mission. Celui-ci aurait ainsi tendance à se reposer sur les aides extérieures. Beaucoup semblent également se méfier de la perte de temps occasionnée par l'usage des outils. Enfin, briser les vieilles habitudes hiérarchiques formelles par l'usage d'outils par nature transverses n'est pas humainement simple partout.
Crédit photo : D.R.
Cisco veut prendre pied dans les réseaux sociaux en entreprise
« Le social est une voie pour réaliser des contrats quotidiennement » explique Murali Sitaram, vice-président et responsable de la plate-forme de collaboration entreprise de Cisco. Il est en charge du développement de Quad, une solution collaborative online en entreprise chargée de centraliser les messages mis à jour sur un réseau social, la messagerie instantanée, les documents partagés, la communication vidéo, le microblogging et les communautés.
« Nous avons beaucoup emprunté au monde web 2.0 » souligne Murali Sitaram, en notant que Cisco travaille sur Quad depuis 3 ans. L'objectif de l'équipementier est de prendre pied sur le marché de la collaboration au sein de l'entreprise, en concurrençant la solution Sharepoint de Microsoft et le service Wave de Google. Quad a été lancé en version bêta à l'automne dernier.
« L'approche de Cisco pour apporter au sein de l'entreprise des outils de réseaux sociaux, qui représentent plus qu'un simple clone interne de Facebook interne est intéressante » déclare Dan Olds, un analyste de Gabriel Consulting Group et d'ajouter « l'intégration de ce volet social au sein des applications métiers de l'entreprise, peut-être un argument de vente vis-à-vis des clients ».
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L'analyste poursuit «les entreprises sont fascinées par les avantages potentiels associés aux réseaux sociaux. Elles souhaitent que leurs employés s'engagent plus résolument dans l'interaction avec les autres. Les réseaux sociaux sont certainement les meilleurs outils pour cela, mais la plupart des entreprises s'interrogent sur le volet trop social et peut-être pas assez business. »
Une catalogue de services sur une même plate-forme
Quad met en place un mélange de différents outils en une seule plate-forme. Par exemple, cet outil permet aux utilisateurs de microblog à l'intérieur de la plate-forme d'intégrer les posts extérieurs de personnes. Toutefois, Murali Sitaram a souligné que d'un simple clic, les microblogs en interne peuvent également s'ouvrir et s'afficher sur Twitter. Et pour les entreprises qui ne veulent pas que leurs employés publient des mises à jour sur certains sujets sensibles en dehors de l'entreprise, ils peuvent définir des règles qui vont limiter cette capacité.
La plate-forme comprend également un agenda, de même que l'intégration de messages vocaux, un flux d'information de type Facebook (avec la mise à jour des nouveaux amis), les communautés du groupe de travail, ainsi qu'une capacité de stockage. Les fonctionnalités live, sauvegarde de vidéos enregistrées sont également comprises dans la solution.
Enfin, les collègues peuvent avec la mise à jour des informations de Murali Sitaram sur son réseau social, les blogs, le partage de documents, avoir une idée de qui il est et quel est son rôle au sein de l'entreprise.
Réseaux sociaux : désormais une nécessité pour les entreprises
Les réseaux sociaux sont en pleine croissance. Facebook rassemble 16 millions d'utilisateurs français, Twitter plusieurs centaines de milliers et DailyMotion compte au total 9,5 millions de visiteurs uniques par mois. Face à l'émergence des médias sociaux et à l'évolution du mode de communication, les entreprises doivent s'adapter. Car ces nouveaux médias peuvent s'avérer être positifs comme dévastateurs. Les internautes échangent, mais parfois ils se plaignent. Alors qu'elles adoptaient précédemment une politique marketing unidirectionnelle, aujourd'hui les entreprises interagissent avec les internautes. Comme le précise Nicolas Sosnowiez, Directeur du développement chez Adrider, une société de conseil en matière de réseaux sociaux, « les entreprises ont changé leur façon d'appréhender les médias ». Elles disposent aujourd'hui d'outils pouvant être puissants, les réseaux sociaux, leur permettant de mieux échanger avec leur clientèle cible et de mieux la définir.
En effet, sur les réseaux sociaux tous les utilisateurs peuvent être classés par catégorie. Par exemple, sur Facebook, les internautes ont la possibilité de devenir fan d'une personne, d'une société, d'un groupe ou encore d'un produit. Toutes ces données sont répertoriées sur le profil de l'utilisateur, facilitant ainsi à l'entreprise la recherche de ses nouveaux prospects. Un groupe de prêt-à-porter pourra visiter les pages Facebook créées sur le thème de la mode et ainsi obtenir des « fans », des passionnés de mode pour ensuite échanger avec eux sur le sujet. Les réseaux sociaux sont un moyen rapide d'alimenter des bases de données marketing.
Quatre catégories d'internautes
Outre les loisirs de chacun, Nicolas Sosnowiez considère l'âge comme une donnée essentielle à prendre en compte dans la politique de communication de l'entreprise. Il distingue quatre catégories d'internautes. La première, qu'il nomme « la génération Y », n'a pas connu le monde sans Internet. Elle est toujours connectée et utilise tous les nouveaux moyens de communications, à savoir les blogs, les réseaux sociaux et la messagerie instantanée. Pour elle, Internet ne se limite pas aux moteurs de recherche, auxquels ils ont de moins en moins recours. « Dès qu'ils ont une question, ils se connectent à Facebook et la posent à leurs amis ».
La deuxième a vécu la création de la toile. Ce sont les acteurs qui aujourd'hui produisent les nouvelles technologies. Mais contrairement à la « génération Y », ils sont face à un problème d'identité numérique, ils veulent apparaître le moins possible sur ces nouveaux médias. Or, comme l'ajoute Nicolas Sosnowiez, « même si l'on ne veut pas être sur Facebook, on y est forcément car on parle de nous, on poste des photos de nous ».
Crédit photo : D.R.
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Ce constat est valable pour les personnes mais aussi pour les entreprises. A la recherche de conseils et de recommandations sur des produits, cette deuxième génération regroupe des gens assez réceptifs. Pour la troisième génération, n'ayant pas grandi avec les nouvelles technologies, elle est nettement plus prudente et plus méfiante vis-à-vis du réseau. « Pour eux, Internet n'est pas un média », insiste Nicolas Sosnowiez. Ils n'ont aucune confiance dans le web et ne se connectent que pour des aspects pratiques, telle que la consultation de leur compte bancaire. Malgré tout, « ils sont très sensibles à la publicité » réagit-il.
Enfin, parmi les deux dernières générations, il distingue les plus âgés, cherchant à pallier à la solitude, et les enfants en bas âge, qui ne savent pas lire et pourtant connaissent déjà les ordinateurs. Chaque catégorie n'a donc pas la même sensibilité face à la communication sur les réseaux sociaux. Aussi, l'entreprise doit s'adapter, et tenir compte à la fois de l'âge, des loisirs et des passions, qui remplacent les CSP (catégories sociaux-professionnelles) d'antan.
Selon Nicolas Sosnowiez, « les internautes deviennent des 'consom'acteurs' ». Certains sont présents sur plusieurs réseaux sociaux, et n'ont pas les mêmes attentes qu'ils soient sur Facebook, sur Twitter ou sur DailyMotion. Là encore, l'entreprise doit avoir une communication différenciée. A ce titre, il leur recommande d'atteindre les «leaders d'opinion», faire en sorte qu'ils parlent d'eux pour atteindre toute leur audience (en langage Twitter « les followers »). Certains utilisateurs ont effectivement développé une influence sur les autres membres de la communauté. Sur ces réseaux sociaux, l'entreprise écoute, analyse, comprend pour ensuite agir en engageant la conversation et en communiquant sur ses produits. La même analyse que pour les blogueurs il y a quelques années, Internet ne se réinvente pas vraiment. (...)
Yahoo s'associe à Facebook
De plus en plus tourné vers les réseaux sociaux - un partenariat similaire a déjà avec Twitter - Yahoo souhaite profiter de l'engouement pour ces sites afin de rester "au coeur de la vie numérique des internautes". Ainsi, en intégrant les flux de Facebook, le portail Internet compte bien fidéliser ses utilisateurs et leur éviter d'aller consulter leurs actualités sur le site du réseau social. Concrètement, les membres de Facebook peuvent dès à présent recevoir leur flux d'information sur leur page d'accueil Yahoo, mais également sur la messagerie, et d'autres services du portail. Inversement, ceux qui publient et partagent du contenu sur les sites de Yahoo (Questions/Réponses, Musique, Flickr, etc.) peuvent partager leurs contributions sur Facebook. "Des actus au sport en passant par le divertissement, les sites de Yahoo proposent de nombreuses expériences à partager avec leur amis" déclare Ethan Beard, directeur de Facebook developper network.
Yahoo annonce également une actualisation de Profils, qui devient désormais Pulse. Ce tableau de bord des utilisateurs du portail permet de gérer son compte, la protection de ses informations personnelles et configurer l'intégration des réseaux sociaux, dont Facebook. D'autres réseaux suivront courant 2010, précise la société californienne. Yahoo revendique une audience de 600 millions d'internautes dans le monde. Facebook, pour sa part, a dépassé le cap des 400 millions de membres en février dernier.
Apple ouvre une vitrine HTML5
Cette plate-forme de démonstration vise clairement aussi à faire taire les critiques faisant suite à la décision d'Apple d'exclure le support Flash de ses appareils mobiles. Cette vitrine comprend sept démos différentes, chacune destinée à illustrer une capacité spécifique des navigateurs web à venir, y compris la vidéo et la lecture audio, la typographie, la manipulation d'image, les panoramas VR et les présentations à 360 º.
En plus du lien qui dirige le lecteur vers la lettre ouverte de Steve Jobs « Réflexions sur Flash » qui a créé la polémique, le visiteur peut lire que « les standards ne sont pas des add-ons pour le web. Ils sont le web. »
L'espace dédié affirme et précise que «bientôt d'autres navigateurs tireront aussi profit de ces standards pour le Web. » On ne pouvait s'attendre à autre chose de la part d'Apple, dont l'histoire est marquée par l'abandon de technologies anciennes (System 9, NuBus, PowerPC ou Port série) et sa tendance à promouvoir celles à venir. On se souvient à ce propos de la célèbre déclaration faite par le PDG d'Apple à l'occasion du lancement du premier iPhone lors de la Macworld Conference 2007. Citant Wayne Gretzky, le plus grand joueur de hockey sur glace de tous les temps, Steve Jobs avait déclaré : « Je patine à l'endroit où le palet sera, pas là où il a été. » Cette fois, à l'occasion du D8, celui-ci a dit: « Flash semble être de son temps mais est en déclin, et le HTML5 figure ce qui arrive. »
Pourtant, le fait demeure que, si le HTML5 peut être l'avenir du web, la norme est à l'heure actuelle incomplète et peu susceptible d'être «officiellement désignée » avant 2022, même si de nombreux navigateurs seront en mesure de soutenir le nouveau standard d'une manière significative bien avant cette date. Et la volonté d'Apple de le supporter exclusivement pourrait bien accélérer le rythme avec lequel les autres navigateurs l'adopteront. La cohérence entre les navigateurs web n'affecte pas pour autant les sites Internet basés sur Flash, pour la raison évidente qu'Adobe contrôle exclusivement le développement et l'évolution de sa plateforme - un motif de critique contre Flash perçu comme fermé et trop propriétaire.
En outre, il reste encore de nombreuses questions en suspens sur certaines technologies qui constitueront la norme : par exemple, la Fondation Mozilla, qui développe le navigateur web Firefox, a jusqu'ici refusé de soutenir la vidéo au format H.264/MPEG-4 en raison de son caractère propriétaire et des questions de licence qui l'entourent. Si cette décision devenait définitive, le support du HTML5 signifierait au final de devoir diffuser les vidéos dans de multiples formats incompatibles. Reste que, la vitrine HTML5 d'Apple montre que l'entreprise fait un pari important sur les capacités de son navigateur web phare. A en juger par les démos, le futur des applications HTML5 semble en effet très prometteur. A noter que ces démonstrations ne fonctionnent que sur les versions les plus récentes du navigateur Safari, et les appareils du type iPhone, iPod touch et iPad. Ceux qui utilisent d'autres navigateurs - y compris ceux basés sur WebKit, dont le moteur de rendu HTML sous-jacent est identique à celui utilisé par le navigateur d'Apple - sont dirigés vers une page de téléchargement de Safari.
(...)(04/06/2010 17:04:17)Visa rajoute une protection pour les achats sur Internet
La solution baptisée CodeSure Visa comprend une puce bloquée par un code PIN (numéro d'identification personnel). Celle-ci se déverrouille avec un code à 4 chiffres, comme lors de paiement chez un commerçant ou un distributeur de billets.
Cependant, les transactions en ligne sont plus sensibles, car les sites n'utilisent pas le système de code PIN. Ils préfèrent se baser sur les trois chiffres gravés derrière la carte bleue. Mais Un hacker qui a obtenu des détails tels que numéro de la carte, date d'expiration et code de sécurité à trois chiffres (par exemple en autorisant son navigateur à garder en mémoire ses informations sensibles pour éviter les retaper) peut être en mesure de faire un achat en ligne.
Visa et Mastercard ont demandé aux sites marchands des mesures complémentaires, comme le système 3DS. Ce dernier implique que l'acheteur entre un mot de passe ou des parties d'un mot de passe dans un navigateur qui s'affiche lors de la validation de la transaction.
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Mais les groupements bancaires considèrent que les mots de passe sont statiques et donc vulnérables.
Une carte à puce et à clavier
L'afficheur alphanumérique et le clavier sur la carte Visa CodeSure est une étape supplémentaire dans la protection des achats en ligne. Concrètement, au cours d'une transaction, le client devra cliquer sur « Vérifier par Visa » et entrer son code PIN sur le clavier. Si le code est correct, la carte génère un code d'accès électronique unique qui peut être entré dans le cadre « Vérifié par Visa ». Ce code d'authentification unique n'est valable que pour une période de temps très court. S'il devait être intercepté par un pirate, il devrait être utilisé rapidement avant expiration.
D'autres services sont envisagés avec cette technologie, comme les services bancaires en ligne, selon Visa. La banque donnerait un nombre, appelé un code numérique dynamique, que le client entrerait sur la carte. Si ce nombre est authentifié, il est confirmé que la demande provient bien de la banque du client. Ce dernier, après saisie de son code PIN, générera un code d'accès unique pour la transaction. Ce processus s'appelle une authentification mutuelle. Les mêmes étapes pourraient être utilisées lors d'une transaction téléphonique en utilisant une carte CodeSure. A noter que sur celle-ci, l'autonomie de la puce est estimée à trois ans, ce qui est beaucoup au regard de la taille de la carte (...)(04/06/2010 15:49:22)Google App Engine : datastore vacille sous la demande
Deux semaines après avoir annoncé une version commerciale de Google App Engine, la plateforme de conception et d'hébergement d'applications basée sur les serveurs de Google, la société californienne reconnait que les performances de sa base de données datastore ont été déficientes, de façon chronique, pendant plusieurs semaines. Cela concerne la version standard principalement destinée aux développeurs d'application pour le grand public.
Pour compenser la récente série de pannes, de ralentissements et d'erreurs, Google remboursera, jusqu'à nouvel avis, le temps CPU relatif avec effet rétroactif jusqu'au mois de mai inclus. « Les problèmes du datastore, qui ont eu des répercussions sur d'autres composant de l'App Engine, résultent de la forte croissance de la plateforme qui a dépassé la capacité du serveur », a fait savoir Google dans un blog. « Il y a de nombreuses raisons aux problèmes survenus au cours des dernières semaines, mais leur origine provient sans conteste de la croissance du service dont la fréquentation a augmenté de 25% tous les deux mois pendant les six derniers mois », peut-on encore lire sur le blog. Google se démène pour faire en sorte que l'infrastructure du service permette de supprimer ce problème, « mais les performances devraient rester précaires pendant les deux prochaines semaines, » a indiqué l'entreprise.
La situation est ironique parce que Google App Engine se présente comme une plateforme de développement d'applications et d'hébergement cloud créée pour permettre aux développeurs de se concentrer sur la création d'applications sans avoir à se préoccuper des questions informatiques diverses, au nombre desquelles figurent le problème des serveurs. [[page]] Comme pour les autres fournisseurs de cloud, l'argument de vente de l'App Engine est que le vendeur (en l'occurrence Google) se dit mieux équipé pour gérer les contraintes liées à l'infrastructure informatique que la plupart, sinon tous ses clients potentiels, et qu'il faut donc lui faire confiance pour prendre en charge des tâches comme le provisionnement matériel et la maintenance logicielle. En d'autres termes, l'argument essentiel des fournisseurs de plates-formes et de services cloud consiste à promettre aux clients qu'ils n'auront pas à se préoccuper des pannes d'infrastructure, et certainement pas à souffrir de problèmes chroniques pouvant durer des semaines, comme c'est ici le cas.
Ces dysfonctionnements surviennent à un moment particulièrement mal choisi, puisqu'ils interviennent après l'effet d'annonce réalisé lors de la conférence des développeurs Google I/O de la mi-mai, avec la disponibilité prochaine d'une version Google App Engine pour les entreprises. Actuellement en « preview » avec des fonctionnalités limitées, Google espère diffuser sa version « pro » plus largement d'ici à la fin de l'année. Destinée à des développeurs d'entreprise pour leur permettre de créer des applications en interne, App Engine Business offre des caractéristiques qui intéressent assurément les départements informatiques, comme l'administration depuis une console, une garantie de disponibilité de service à 99,9 % et un support technique. De toute évidence, Google aura besoin de maitriser ses problèmes de performances de plate-forme afin de gagner la confiance de clients potentiels dans les départements informatiques des entreprises et vendre son App Engine Business.
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