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(18/06/2010 16:32:52)
Amazon valide son brevet sur les réseaux sociaux
Le site de commerce détient donc officiellement un brevet concernant « un système informatique en réseau fournissant divers services pour aider les utilisateurs à trouver et établir des relations de contact avec d'autres utilisateurs. » Le plus surprenant est que cet annonce est passée inaperçue et pourtant elle reprend ce qui a fait le succès d'acteurs comme Facebook.
Ainsi le brevet, non visible par le public, prévoit que « les utilisateurs puissent identifier d'autres personnes en fonction de leurs affiliations à des écoles par exemple ou d'autres organisations ». Il comprend également « un mécanisme pour qu'une personne sélectionne ses contacts ou autorise des gens extérieurs à avoir accès à ses informations personnelles. » Ces derniers points signifient que la recherche d'amis sur Facebook est couverte par le brevet d'Amazon.
Pour autant, l'existence de ce droit de propriété ne signifie pas la fin des réseaux sociaux. MySpace a été lancé en 2003, 6 mois avant Facebook. Certains ont même soupçonné Mark Zuckerberg d'avoir volé l'idée du réseau social à ses petits camarades de Harvard et résolu le litige avec un chèque. Le dépôt d'Amazon a eu lieu le 27 mai 2008, par Brian D. Robertson et Warren W. Adams du Massachusetts. Pour mémoire, ils avaient fondé le service Planet All acquis par Amazon en 1998 et fermé en2000.
Cette annonce intervient alors que plusieurs sociétés souhaitent lancer des réseaux sociaux y compris dans le monde de l'entreprise, Cisco avec Quad ou SalesForce.com avec Chatter. Avec ce brevet, Amazon peut-être aussi tenté par l'aventure de réseautage, il en a maintenant tout les droits.
Crédit Photo: DR
(...)(18/06/2010 14:31:37)Le modèle publicitaire de Twitter s'affine
Pour accroitre ses revenus, Twitter affiche sur le côté droit de ses pages, dans la timeline des utilisateurs; là où ils peuvent voir le top 10 des sujets ou les meilleures tendances - en un mot les thèmes qui suscitent le plus de tweets - une rubrique de liens sponsorisés supplémentaire signalée par une bannière jaune, les Promoted Tweets.
En cliquant sur le sujet « promu », l'utilisateur est entrainé vers les derniers tweets échangés à propos du film. Un tweet « tendance » sponsorisé par un annonceur s'affiche aussi en haut de la page de résultats. «Les Promoted Trends sont un nouveau concept publicitaire. C'est une extension de notre plate-forme Promoted Tweets, » indique l'entreprise sur son site Web. « Avec ces liens sponsorisés, les utilisateurs auront accès à des évènements, des tendances et des campagnes que nos partenaires veulent mettre en avant. Ces Promoted Trends apparaîtront dans un premier temps au bas de la liste des Trending Topics sur Twitter et seront clairement identifiables. À mesure que les échanges sur tel ou tel sujet augmenteront, le Trends se déplacera dans la liste. » L'éditeur indique également que si un sujet ne fait pas déjà l'objet de tweets, il ne peut pas figurer dans la liste des « tendances. » Twitter ne dit combien pas pendant combien de temps elle testera cette fonctionnalité, précisant seulement que « cela dépendra de son succès » auprès des utilisateurs.
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Pour Ezra Gottheil, analyste chez Technology Business Research, les publicités sont un choix judicieux, car elles procurent à Twitter une source de revenus sans modifier l'expérience utilisateur. « Les gens vont tolérer la publicité tant qu'elle leur permettra de faire ce qu'ils veulent,» a-t-il estimé. « Comme avec Google, les utilisateurs savent que quelqu'un doit payer. Mais ils préfèrent que cela se passe sans contrainte. Et les publicités qui ne se mettent pas en travers des pages sont généralement bien accueillies. » Les « Promoted Trends » étaient attendus, depuis que Twitter a annoncé au printemps dernier son intention d'instaurer des tweets sponsorisés pour permettre aux annonceurs d'apparaître en haut des pages de résultats s'affichant après une recherche par mots clés.
En octobre dernier, le PDG de Twitter, Evan William, avait déclaré lors d'une conférence tenue pendant le Sommet Web 2.0 de San Francisco, que son entreprise - critiquée pour sa croissance « désordonnée» (entendez, sans être portée par un business plan) - souhaitait se concentrer sur le développement du site plutôt que construire un business model. Cependant, en avril, Twitter s'est finalement décidé à rentrer dans le monde réel afin de se préparer au lancement de son modèle publicitaire, le premier du genre.
(...)(18/06/2010 09:30:02)Très Haut Débit Hauts de Seine rectifié par la justice
(Source EuroTMT) Premier coup dur pour le projet de délégation de service public des Hauts-de-Seine en matière de très haut débit. Le Tribunal administratif de Versailles, saisi par des conseillers généraux appartenant à l'opposition ainsi que par les opérateurs Colt et Free, a en effet décidé que « la délibération du 21 décembre 2007 par laquelle le département des Hauts-de-Seine a approuvé le choix du groupement Numéricâble/LD Collectivités/Eiffage en tant qu'attributaire de la délégation de service public pour assurer l'établissement et l'exploitation d'un réseau départemental de communications électroniques à très haut débit, a approuvé la conclusion d'une convention de délégation de service public et a autorisé le président du conseil général à signer cette convention, est annulée ainsi que la décision de signer cette convention prise par le président du conseil général ».
Pour autant, le projet THD 92 est loin d'être enterré, comme le reconnaissaient d'ailleurs les opposants. Le Tribunal administratif n'a en effet pas suivi l'avis du rapporteur public qui demandait l'annulation de la délégation de service public. Le tribunal donne en fait quatre mois au conseil général pour modifier la clause 49 du contrat qui prévoit une indemnité de 70 millions d'euros en faveur du consortium attributaire de la DSP (Délégation de Service Public) dans le cas où le département casserait le contrat.
Si cette modification n'intervenait pas dans le délai fixé, le Conseil Général pourrait alors demander l'annulation de la DSP. « On a plutôt perdu » reconnaissait ainsi l'un des acteurs du dossier. « C'est un jugement mitigé dans la mesure où il donne au Conseil Général une porte de sortie » ajoutait Patrice Leclerc, un conseiller général communiste à l'origine de la requête déposée auprès du tribunal administratif. Une décision qui permettait aussi à Numéricâble d'estimer avoir obtenu gain de cause, car le jugement ne remet pas en cause l'existence de la délégation de service public, Sequalum l'attributaire du marché, clamant, pour sa part, avoir gagné la partie.
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Pour les promoteurs du projet, tout l'intérêt est d'affirmer que la modification de la clause demandée par le Tribunal constitue une procédure courante en matière de marché public qui ne remet pas en cause le projet. Pour autant, la décision prise par le Tribunal administratif est loin de clore le dossier, et les opposants au projet n'entendent pas pour autant déposer les armes.
Un appel envisagé
Un appel est en effet considéré comme possible, le tribunal n'ayant pas suivi l'avis du rapporteur. Comme le souligne Emmanuel Tricaud, le directeur des affaires réglementaires de Colt, le Tribunal a estimé que l'annulation de cette clause ne nécessitait pas l'annulation de la DSP, alors que le rapporteur avait justifié l'annulation de la DSP pour plusieurs motifs, dont la rédaction de l'article 49. De plus, une autre procédure est toujours en cours. Après Colt, France Télécom a aussi déposé un recours devant la Cour européenne de justice concernant cette fois la décision de la commission européenne de valider le projet du département.
Et selon nos informations, France Télécom justifierait son recours par le fait que la Commission européenne n'aurait pas pris en compte la position des opérateurs. Si le Conseil général des Hauts-de-Seine et Numéricâble n'ont pas perdu la première manche, ils n'ont pas encore totalement gagné la partie.
Vendu à Rakuten, PriceMinister est obligé d'afficher ses pertes financières (MAJ)
Surprise ce jeudi 17 juin, lorsque PriceMinister annonce sa vente au groupe japonais Rakuten, un inconnu dans le ciel français et européen de l'Internet. Fondé en 1998, Rakuten est pourtant un monstre au Japon, présent dans le e-commerce, le voyage, les services en ligne. Il affiche un chiffre d'affaires de 3,2 milliards de dollars en 2009 avec 64 millions de membres et 6 000 collaborateurs. Il y a un mois, Rakuten achetait le site américain Buy.com pour 250 millions de dollars. Buy.com aurait 14 millions d'utilisateurs. L'intention est claire, Rakuten souhaite devenir un groupe mondial présent sur les trois grands continents développés.
Pour acheter PriceMinister, Rakuten débourse cette fois 200 millions d'euros et s'offre la totalité du capital. Le français annonce 23 millions de visiteurs chaque mois, 11 millions de visiteurs uniques selon son nouvel actionnaire. Ce rachat permet d'ailleurs d'en savoir beaucoup plus sur PriceMinister. Rakuten est introduit à la bourse de Tokyo depuis 2000. Price Minister en revanche a différé son introduction prévue en 2008, et comme il ne dépose pas ses comptes au greffe, ses chiffres financiers sont inconnus. Grâce à Rakuten, on connaît enfin ces fameux chiffres de Price Minister, qui sont inclus dans le communiqué annonçant le rachat. Pour son exercice fiscal 2009, la société PriceMinister a réalisé 39,97 millions d'euros de chiffres d'affaires (CA), contre 38,10 en 2008 (ce qui représente moins de 5% de progression, alors qu'un communiqué du 25.11.09 parlait de 25% de progression en 2009, en tenant compte des « amortissements de goodwill liés aux acquisitions réalisées en 2007 »). La perte est passée à 105 000 euros en 2009, en 2008 elle se montait à 9,43 millions d'euros, mais, selon le PDG de PriceMinister, l'entreprise est rentable depuis de nombreuses années, avec une trésorerie de 25 millions d'euros, et un chiffre d'affaires prévu de 50 M€ pour l'exercice 2010.
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A titre de comparaison, CDiscount affiche un CA de 1 milliard d'euros en 2009 et rueducommerce de 350 millions d'euros (avec un résultat net positif de 400 000 euros), mais les métiers en sont pas les mêmes. Le premier est une plate-forme de vente en ligne avec du stock et la logistique associée, le second n'est qu'un intermédiaire en vendeurs et acheteurs. PriceMinister insiste sur sa place de n°1 en termes d'audience selon Médiamétrie Nielsen NetRatings. La notoriété et le nombre de visiteurs ne se traduisent pas en résultats commerciaux et financiers, même si Pierre Kosciusko-Morizet, le PDG, bénéficie d'une couverture médiatique disproportionnée par rapport à ses concurrents.
Les fondateurs de PriceMinister, Pierre Kosciusko-Morizet, Pierre Krings, directeur général, Justin Ziegler, directeur marketing et Olivier Mathiot, directeur technique se sont engagés à rester cinq ans aux commandes de la société. Ils détenaient, ensemble, 33,3% du capital de PriceMinister, le reste revenant à Atlas Venture Fund pour 25% et Kernel pour 8,7%.
Hotline facturée : Free condamné en appel
L'association de consommateurs avait engagé en 2005, aux côtés de trois abonnés, une procédure contre Free pour faire sanctionner l'absence de fourniture d'accès au réseau Internet et la facturation du service d'assistance technique téléphonique jugé « inefficace, voire inexistant ».
La Cour d'appel de Paris, dans un arrêt du 11 juin 2010, a confirmé le précédent jugement rendu en juin 2007 par le Tribunal de grande instance de Paris. Ce dernier avait considéré que Free était seul responsable vis-à-vis de ses clients de la bonne exécution des obligations résultant du contrat, que celles-ci soient à remplir par lui-même ou par un autre prestataire, et que la société devait prendre à sa charge le coût des communications à sa hotline lorsque le client appelle pour résoudre un problème d'accès à Internet.
Pour l'existence d'une class action
« Au-delà de la réaffirmation de l'obligation de résultat des FAI et de la gratuité de la hotline, cette décision de la Cour d'appel démontre une nouvelle fois la nécessité de créer en France une action de groupe », a commenté l'UFC dans un communiqué. L'association indique que son action a permis aux trois consommateurs présents à la procédure d'obtenir réparation de leur préjudice. Elle regrette qu'un nombre important d'internautes concernés par ce genre de problème puissent être tentés de renoncer à une action en justice, « compte tenu du faible préjudice éprouvé par chacun d'eux individuellement ».
La Cnil épingle Google dans son rapport 2010
Dans une ambiance tendue, Alex Türk, président de la Cnil et sénateur (UMP) du Nord, a présenté devant la presse le 30e rapport d'activité de la commission. Depuis le vote en 2004 de la réforme de la loi Informatique et libertés, la Cnil a perdu une grande partie de ses pouvoirs. Même si ses moyens augmentent régulièrement (14,7 millions de budget en 2010 contre 13 en 2009), elle n'émet plus que de simples avis consultatifs sur les projets de loi du gouvernement et se limitent à des contrôles a posteriori des fichiers publics (Police, Justice, Gendarmerie, Santé...) Alex Türk reste pourtant droit dans ses bottes, « tous les fichiers de Police sont soumis à notre contrôle sinon le Stic [le fichier dit d'antécédents judiciaires] n'aurait jamais été contrôlé... ». Et aujourd'hui la bataille se déplace sur le champ européen avec un projet d'accord qui confierait à Europole la centralisation du contrôle d'accès au Stic réclamé par les autorités américaines. « Nous ne mettons pas en cause le travail d'Europole, qui est un grand professionnel de la Police, mais pas de la protection des données personnelles. Nous avions également compris qu'il y aurait un représentant européen aux États-Unis pour surveiller l'utilisation des accès au Swift [le système d'échange d'informations interbancaires], mais ce point a disparu dans le projet d'accord ! Le Parlement européen a refusé de soutenir le projet (...) Au lieu de répondre au coup par coup aux demandes des autorités américaines, les États-Unis pourraient accéder à de grands blocs de données pour rechercher les informations qui les intéressent.
Jusqu'à 40 000 euros d'amendes
Pour revenir à l'année 2009, la Cnil publie dans son rapport annuel les noms des entreprises sanctionnées financièrement (DirectAnnonces 40 000 €, SPC Huissiers 20 000 €...). Comme le précise Yann Padova, secrétaire général de la Cnil, « 120 à 150 mises en demeure ont été envoyées en 2009, avec à la clef 5 à 10 sanctions, et depuis le 1er janvier 2010, nous sommes déjà à 45 mises en demeures ». On peut notamment citer l'avertissement adressé récemment à Acadomia, l'interruption en urgence d'un système de vidéosurveillance permanente des salariés mise en oeuvre dans une société de transport routier sans informations appropriées à l'égard se son personnel ou , pour la première fois, l'interdiction pour trois mois d'un système biométrique mis en oeuvre dans une société en l'absence d'impératif fort de sécurité. « Nous commençons par une mise en demeure en cas d'infraction à la législation mais si la mise en conformité est rapide, nous arrêtons généralement la procédure », précise Alex Türk.
Illustration Alex Türk, président de la Cnil; crédit D.R.
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Une procédure qui ne concerne pas encore Google avec son service Street View. Depuis quelques mois l'Union européenne et le G29 sont en discussion serrée avec la firme de Mountain View au sujet de la collecte d'informations réalisée par les bornes WiFi des Google cars. « Nous n'émettons pas d'opposition de principe au service Street View, mais il doit être possible de réaliser la même chose en respectant les données personnelles ». Le phénomène a commencé en 2008 et depuis le phénomène perdure, précise le président. « Fin mai, nous avons procédé à un nouveau contrôle et mis en demeure Google pour obtenir des informations techniques. Google nous a rapatrié des informations stockées aux États-Unis qui sont en cours d'analyse à la Cnil. Ce que je peux dire pour le moment, c'est que la capture de données inclue des mots de passe et des adresses IP ainsi que des morceaux de messages électroniques contenant parfois des informations bancaires ». Dans le domaine de l'informatique et des libertés, Alex Türk considère qu'il va falloir changer de point de vue et appliquer des sanctions quand les limites ont été franchies. « La simple rectification des fautes n'est pas suffisante. » La procédure concernant Google n'est donc pas prête de s'enterrer.
Accorder le droit à l'oubli sur Internet
Alex Türk a également esquissé les deux principales problématiques de la Cnil en 2010, à savoir la montée en puissance du droit à l'oubli, et dans une vision plus large du droit à l'incognito, et un regard particulier à porter sur les nanotechnologies. « Avec la miniaturisation des composants, les usages vont être bouleversés avec une arrivée massive de ces solutions dans 5 à 10 ans. C'est donc aujourd'hui qu'il faut réfléchir au problème. » Et quant à la protection de la vie privée sur Facebook, le président a engagé une action au niveau européen pour mettre en place un système de protection commun. « Je me pose des questions sur la philosophie même de ce système. La radicalisation de l'exposition de la vie privée et le respect des libertés individuelles ne doivent pas disparaitre au profit du développement des nouvelles technologies.
Pour conclure, La Cnil revient sur ses observations relatives à la loi Loppsi 2, dont le texte a été remanié au Sénat le 2 juin dernier. Notamment un renforcement du contrôle de la vidéosurveillance dont les déclarations de systèmes sont passés de 2 588 en 2008 à 3 054 en 2009. Un amendement adopté en commission des lois devrait ainsi confier à la CNIL un pouvoir de contrôle national sur ces dispositifs.
Pour télécharger le rapport 2010.
Akamai se renforce dans le mobile avec Velocitude
Cette acquisition est considérée comme stratégique pour Akamai avec le développement de l'Internet mobile. Les techonologies de Velocitude vont être intégré dans les solutions d'Akamai pour aider à la délivrance de contenu vidéo ou de fonctionnalité de e-commerce auprès des smartphones.
En dépit du développement de l'internet mobile, l'expérience utilisateur, notamment de la vidéo sur un navigateur web est déceptive (absence de fluidité, pixellisation des images, etc). Cela oblige les fournisseurs de contenus à adapter ou à redimensionner les films ou les images pour les mobiles. Cet effort a un coût et les solutions de Velocitude peuvent automatiser cette migration du contenu vers les plateformes mobiles. Le montant de l'opération n'a pas été dévoilé.
Le monde de l'optique passe à la vitesse supérieure
Du 14 au 17 juin, le salon Optical Networking a été l'occasion de faire un point sur une technologie cruciale pour les opérateurs, les fournisseurs de services et les grandes entreprises, les équipements fibre optique. Pour Jia Ying Wang, ingénieur en chef chez ZTE « la croissance de trafic IP de nos clients est de plus de 100% par an, il est donc nécessaire de leur apporter des équipements qui répondent à ce besoin ». Et pour le fabricant chinois, cette réponse a un nom, la série ZXOne 8000. Elle se décline en trois produits, le 8200 capable de gérer jusqu'à 800 Gbits de flux, le 8300 d'une capacité de 1,6 Tb et enfin le 8500 qui supporte 3,2 Tb. Tous ces équipements s'adressent soit au coeur de réseaux ou à l'agrégation de réseaux métropolitains (8200 et 8300), soit au backbone (grande architecture des opérateurs pour le 8500).
Jia Ying Wang souligne que cette série répond « à des problématiques de réduction de consommation d'énergie estimée à 40%, les clients sont devenus très attentifs sur ces économies ». Intégrant l'ensemble des standards ODU 0/1/2/3 et flex, une commutation intelligente (en gérant toutes les couches du niveau transport à la commutation) pour gérer le multiplexage de plus en plus compliqué, ces différents produits s'adaptent facilement aux montées en charge du trafic.
Passer au 100 Gbit/s et après ?
Face à ces pics inéluctables, renforcés par l'expansion de la data mobile, les différents acteurs de l'optique s'interrogent sur la capacité de transmission des données. Il y a quelques années, le Gbit/s était devenu une étape obligatoire pour répondre à cette demande. Puis est arrivé le 10 Gbit/s qui s'est imposé progressivement. Aujourd'hui, la machine s'emballe comme l'a expliqué John d'Ambrosia, président du groupe de travail sur la norme 802.3ba à l'IEEE (norme en cours de développement et appartenant au groupe de normes 802.3 (Ethernet). Celle-ci spécifie la couche PHY et MAC pour des débits allant jusqu'à 40 Gbits/s sur paires torsadées ou 100 Gbits/s sur fibre optique) « quand nous avons commencé à travailler en 2007 sur le 40 et 100 Gbit/s, il n'y avait pas Facebook et ses 450 millions de personnes qui s'échangent des photos et des vidéos ».
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L'organisme travaille donc pour livrer une standardisation la plus efficace possible (fabrication des modules 4x 25 Gbit/s Ethernet plutôt que 10 x 10 Gbit/s, amélioration de la consommation électrique, augmentation des distances pour le signal en fonction du câblage supporté).
A la question est-ce que la demande est là pour cette connectivité, Jia Ying Wang reste philosophe « aujourd'hui nos clients nous demandent d'aller vers le 40 Gbit/s Ethernet, mais nous sommes prêts à les accompagner vers plus de débit ». Les autres équipementiers interrogés sur le salon partagent sensiblement ce point de vue et propose tous des produits adéquats. Ainsi Alcatel-Lucent montrait son commutateur optique PSS 1830 capable de gérer le 100 Gbit/s sur une seule longueur d'onde. Idem du côté d'Infinera qui vient de démontrer avec l'opérateur nippon NTT une transmission en 100 Gbit/s via une plate-forme DTN de l'équipementier.
John d'Ambrosia a rappelé qu'il fallait se pencher sur la question du futur avec l'arrivée de très haut débit mobile, la 4G, sans toutefois prononcer le terme Terabit/s Ethernet, que d'aucun envisage pour 2015, c'est-à-dire demain.
Interruptions de service et pannes persistantes chez Twitter
Après de multiples incidents mettant Twitter.com et sa plate-forme d'applications tierces hors service la semaine dernière, l'entreprise a annoncé qu'elle avait identifié les motifs de panne et pris des mesures concrètes pour résoudre le problème. Plus précisément, Twitter a évoqué des erreurs de planification, de suivi et de configuration de son réseau interne. En réponse, la société indique avoir doublé sa capacité réseau, accentué sa surveillance et amélioré l'équilibrage de charge.
« En réalisant le suivi de notre réseau interne en conformité avec le reste des systèmes de Twitter, nous serons en mesure d'augmenter notre capacité très en amont par rapport au nombre d'utilisateurs. De même, en doublant notre capacité réseau interne et en procédant à un rééquilibrage de charge, nous sommes, dès maintenant mais aussi pour l'avenir, mieux préparés à diffuser les tweets », a précisé Jean-Paul Cozzatti, membre de l'équipe d'ingénierie de Twitter sur le blog officiel de l'entreprise. Toutefois, les problèmes ont persisté tout au long du week-end et jusqu'à lundi matin, comme l'ont attesté le statut affiché sur le blog officiel de Twitter.
Une panne de 3 heures et 3 minutes
Selon le site de Pingdom, qui évalue les performances sur le web, depuis le début du mois de juin - et nous n'en sommes à peine qu'à la moitié - Twitter a accusé 3 heures et 3 minutes de panne. C'est déjà le pire, en termes de temps d'interruption, subi par Twitter depuis octobre de l'année dernière.
Lancé en mars 2006, Twitter a souffert en 2007 de pannes, longues et fréquentes, qui se sont poursuivies pendant la première moitié de l'année 2008. Le site du réseau social a par la suite régulièrement amélioré sa disponibilité, grâce au renforcement et à la réorganisation de ses systèmes. 2009 a affiché de très bons mois mais aussi de plus mauvais. En août 2009, notamment, le site est resté hors service pendant plus de 6 heures, selon Pingdom.[[page]]
Cette année, le record en la matière est encore détenu par janvier, avec 89 minutes d'arrêt, mais les choses ont pris une plus mauvaise tournure en juin. Il faut rappeler qu'en avril, Twitter a lancé, avec un nombre limité de partenaires, comme Starbucks et Best Buy, son programme Promoted Tweets. Celui-ci propose à des entreprises de mettre en avant certains messages courts.
Or, il s'agit d'un élément clé de la stratégie de Twitter pour générer enfin des ressources commerciales. Mais ces pannes répétées ne vont pas contribuer aux efforts menés par Twitter pour attirer les grands noms du marketing. Ces derniers attendent un certain niveau de stabilité lorsqu'ils attribuent des budgets issus de leur campagne de publicité. En particulier quand il s'agit d'annonces générées et affichées de la même manière et selon le même format que les messages Twitter ordinaires.
2 millions de messages sur le site en mai
Au cours des deux dernières années, Twitter a connu il est vrai une croissance spectaculaire en mai dernier, selon Pingdom. Les utilisateurs ont posté environ 2 millions de messages sur le site. Celui-ci est devenu l'outil préféré de ceux qui veulent offrir des informations « heure par heure » sur leur vie personnelle. Mais il est aussi choisi par les entreprises et les personnalités publiques qui cherchent à se faire connaître, à promouvoir leurs marques et leurs produits. Le réseau social a également gagné en popularité auprès des développeurs externes qui ont créé plus de 50 000 applications pour la plateforme.
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