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(25/05/2010 16:18:31)
Echange de services entre Yahoo et Nokia pour le chat, le mail et la cartographie
Pour Yahoo, l'accord semble destiné à étendre sa sphère d'influence sur téléphones mobiles, sur les marchés internationaux notamment. Un marché aujourd'hui dominé par les services de Google que ce soit sur la plateforme iPhone ou Android. « Pour nous, cette alliance répond à une demande particulièrement importante dans le monde» a déclaré Carol Bartz, PDG de Yahoo, lors d'une conférence de presse annonçant ce partenariat. « Nokia possède de loin la plus grande expérience sur ces marchés sur lesquels Yahoo doit maintenant mieux se positionner. » L'accord permettra également à Yahoo d'améliorer ses offres de cartographie en utilisant les services Navteq acquis par Nokia. « Comme vous le savez, Yahoo n'a pas concentré toute son attention à sa plate-forme de cartes, et cet accord va modifier cette situation, » a t-il déclaré. « Les cartes et les services Navteq de Nokia offriront aux utilisateurs de Yahoo une expérience beaucoup plus riche. » Nokia, numéro un des fabricants de téléphone portable dans le monde, dont une bonne part de la croissance vient de ses ventes de téléphones bon marché sur les marchés émergents, pourrait effectivement aider Yahoo à étendre sa portée mondiale.
Renforcer les faiblesse de chacun des deux partenaires
« Le service de messagerie mobile de Nokia, Ovi Mail, totalise 9 millions de clients dans le monde entier, » a déclaré Carol Bartz. « Et Yahoo Mail a 300 millions d'utilisateurs, » a répondu en écho Olli-Pekka Kallasvuo, PDG de Nokia. Ce dernier a indiqué que le partenariat permettra à Nokia d'offrir « une expérience encore meilleure à tous et partout, y compris en Amérique du Nord, » où Nokia se taille une part de marché minuscule même s'il est le plus gros vendeur de téléphones de la planète. « C'est la stratégie que nous avons choisi pour que cela change. Etant donné que nos appareils sont de plus en plus disponibles par le biais d'opérateurs aux Etats-Unis, cette alliance sera cruciale pour favoriser la croissance des services Ovi à travers le Web mobile, » a t-il déclaré. « Alors que Yahoo est en retard sur ses concurrents en terme de moteur de recherche, ses services de messagerie et de chat sont numéro un aux Etats-Unis, sur PC et téléphones mobiles, » a ajouté le patron de Nokia. Il y a quelques années, Nokia a proposé une série de services Web sous la marque Ovi, avec un succès mitigé. Même si il a attiré un certain nombre d'utilisateurs pour la messagerie, il a renoncé à son application de réseau social et cessé d'investir dans son service de partage de photos. Ce partenariat vise à améliorer ses offres de mail et de chat.
Carol Bartz, PDG de Yahoo, et Olli-Pekka Kallasvuo, PDG de Nokia. Crédits photo IDG NS
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Aucune des deux entreprises ne semble prête à abandonner son image de marque dans le cadre du partenariat. Les services de Nokia seront appelés Ovi Mail et Ovi Chat "Powered by Yahoo». Yahoo Maps affichera quant à lui un «Powered by Ovi ». Les deux partenaires ont précisé que certains des services seront opérationnels au cours de la seconde moitié de 2010, pour une disponibilité au niveau mondial prévue en 2011. Bien qu'à première vue il ne semble pas que ce partenariat risque de freiner la dynamique qui porte le système d'exploitation Google Android, l'accord entre Yahoo et Nokia peut présenter un avantage important. « Un partenariat qui réunit deux opérateurs amis offrant des services qui attireront et plairont aux utilisateurs peuvent intéresser au plus haut point les opérateurs mobiles partout dans le monde, » a déclaré le dirigeant finlandais. D'autant que les opérateurs mobiles se méfient de Google et de sa capacité à créer de la ressource marginale, que les exploitants aimeraient conserver pour eux-mêmes. Des soupçons qui se traduisent de manière évidente à travers quelques exemples : des opérateurs ont par exemple installé par défaut les moteurs de recherche Yahoo et Bing ou d'autres services sur des téléphones Android, au lieu d'y inclure les services de Google.
(...)(25/05/2010 12:39:09)Tablettes Internet : Après le succès de l'iPad, les offres se multiplient
Inattendu pour beaucoup, prévisible pour d'autres, le succès de l'iPad d'Apple ne se dément pas aux États-Unis. Et si les ventes suivent le même mouvement en Europe, on pourra dire que la société californienne aura réussi à créer à elle toute seule un nouveau segment sur le marché des ordinateurs nomades. Beaucoup plus séduisant et rapide que les netbooks, l'ardoise Internet made in Cupertino bénéfice de l'écosystème bâti pour l'iPhone et l'iPod, à savoir les plates-formes iTunes et AppStore. Soit des loisirs à la carte (audio, vidéo et livres électroniques) et des applications pour enrichir sa tablette. Bien qu'il soit parfaitement possible d'installer des logiciels développés à l'origine pour l'iPhone et l'iPod, le catalogue iPad s'étoffe de jour en jour. Les accessoires sont également de plus en plus nombreux pour équiper et protéger la tablette magique.
La stratégie d'Apple passe également par le monde de l'entreprise. Lors de la dernière convention CA World qui a réuni 7000 personnes à Las Vegas en mai dernier, nous avons pu constater que certains dirigeants de CA Technologies, dont Ajei Gopal, le vice-président de la compagnie en charge des produits et de la technologie, utilisait un iPad en lieu et place de son traditionnel PC portable. S'il a refusé de se faire photographier avec son ardoise Apple, il nous a tout de même expliqué qu'il utilisait une solution VDI pour se connecter en Wi-Fi à son notebook resté dans sa chambre d'hôtel. Ainsi, il pouvait accéder à toutes les ressources de sa machine principale avec un tablette de moins d'un kilo.
Le succès d'Apple aiguise bien sûr les appétits et les principaux acteurs du marché informatique ressortent les projets des cartons ou développent à grands pas des alternatives à l'iPad. À peine un mois après sa sortie, le marché est déjà structuré, avec d'un côté l'ardoise et l'écosystème d'Apple et de l'autre les outsiders. Passage en revue.
Pour consulter l'intégralité du dossier, cliquer sur ce lien.
(...)(25/05/2010 09:59:06)Cisco se renforce dans les réseaux optiques
C'est la seconde annonce de ce genre, publiée récemment, par Cisco, puisqu'elle fait suite à celle de l'acquisition de Moto Development Group consultant et concepteur de produits grand public, pour un montant qui, cette fois, n'a pas été divulgué.
CoreOptics apportera à l'équipementier une expérience dans le Digital Asic Design, les formats de modulation avancés, les systèmes optiques, ainsi que dans les applications et l'architecture réseau. Cisco a indiqué que la société lui permettra de fournir « une technologie de transmission à 100 Gbit/s très avancée » aux prestataires de service pour acheminer de la vidéo sur IP, transporter les services mobiles et les services cloud. Citant ses propres recherches, Cisco estime que, comparé à 2008, le trafic IP global sera multiplié par cinq d'ici à 2013, avec un taux de croissance annuel moyen de 40%. L'entreprise pense que la prochaine génération de réseaux optiques prendra en charge des formats de modulation complexes et des technologies de pointe DSP permettant une transmission efficace de grandes quantités de données sur le réseau optique existant. « De cette manière, les fournisseurs de services pourront aussi moduler leurs dépenses essentielles en adaptant l'augmentation du trafic en fonction de l'infrastructure existante » commente l'équipementier.
Basée à San José (comme son acquéreur), Californie, CoreOptics exerce l'essentiel de son activité à Nuremberg et à Gerlingen, en Allemagne, où se trouvent d'ailleurs la plupart de ses employés, lesquels, au terme de l'acquisition, intègreront le groupe Cisco Service Provider Technology et travailleront aussi bien avec les équipes d'ingénieurs en optique de Monza, en Italie, de Bangalore, en Inde, ou de Richardson, au Texas.
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En plus des 99 millions de dollars cash, Cisco offrira des primes pour retenir les salariés en échange de l'ensemble des actions de l'entreprise. L'acquisition devrait être finalisée au second semestre de cette année.
Une tradition dans l'optique
L'historique des achats de la firme de San José dans le domaine des réseaux optiques a été fluctuant. En 1999, la société a versé 7,4 milliards de dollars pour Cerent, un fabricant de matériel de transmission pour le réseau urbain et Monterey Networks, un fabricant de commutateurs optiques. En 2001, Cisco a abandonné les commutateurs de Monterey et a régulièrement perdu des parts de marché et son expertise dans le domaine des plates-formes de provisionnement optique multiservices Sonet / SDH (MSPP), un marché de 6 milliards de dollars sur lequel est positionné la plate-forme de Cerent. En 1999, elle a également acquis la division de matériels de multiplexage à Pirelli Systems et en particulier une ligne de produits ONS 15808, toujours disponible.
L'équipementier déclare que, avec ces acquisitions, il entend capturer un marché en transition et se placer en première ou en seconde position. Reste que, selon Dell'Oro Group, Cisco demeure en dixième position sur le marché du MSPP. Infonetics Research note cependant que Cisco et Fujitsu ont fait état de gains de part de marché importants au premier trimestre dans le secteur du Packet Optical Networking, sans doute le domaine où sera employée la technologie achetée à CoreOptics.
Google App Engine passe en mode entreprise
Avec ce service, le géant de Moutain View espère bien profiter de la demande croissante des entreprises pour la création et l'hébergement d'applications sur mesure dans une architecture cloud, tout en répondant à la nécessité de disposer d'une plus grande flexibilité dans le déploiement et de réduire les coûts de gestion des infrastructures et leur complexité. « Ce que nous entendons clairement et fortement de la part des moyennes et des grandes entreprises, c'est que ces clients veulent avoir la possibilité de construire leurs propres applications sur la plateforme Cloud,» a déclaré Matthew Glotzbach, directeur de la gestion produits chez Google Enterprise.
Lancé il y a deux ans, l'App Engine était principalement destiné aux développeurs d'applications Web, plutôt orientés consommateurs, qui souhaitaient avoir leurs logiciels hébergés au sein de l'infrastructure cloud du géant de l'Internet. « Même si les entreprises ont montré de l'intérêt pour le concept App Engine, beaucoup ont estimé que des caractéristiques importantes requises par les services informatiques des entreprises faisaient défaut, et nous sommes en train de combler ces lacunes » a déclaré David Glazer, directeur de l'ingénierie chez Google.
Par exemple, App Engine for Business dispose désormais d'une console d'administration centrale destinée à gérer l'ensemble des applications d'une entreprise, et profite d'un support technique et d'une garantie de service à hauteur de 99,9%. La solution professionnelle permet également aux administrateurs informatiques de définir désormais des politiques de sécurité pour l'accès aux applications métiers, et propose un système de tarification fixé à 8 dollars par utilisateur et par mois, plafonné à un maximum de 1000 dollars mensuel. Le produit est actuellement disponible pour un nombre limité de clients, mais Google espère élargir son accès plus tard cette année.
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D'ici peu, Google offrira aux développeurs la possibilité d'installer des bases de données SQL, une manière d'enrichir encore plus son système de base de données interne Big Table - sur lequel reposent déjà des outils comme Google Search, Earth, Maps, Finance, Print, Orkut, YouTube ou encore Blogger - et d'ajouter le SSL pour protéger les échanges entre applications.
Une interface avec VMware
Grâce à un partenariat avec le spécialiste de la virtualisation, Google cherche à apporter aux entreprises une capacité de portabilité, afin qu'elles puissent déployer leurs applications en disposant d'un choix étendu de paramètres compatibles Java, que ce soit dans App Engine lui-même, un cloud privé ou partagé, basé sur VMware, ou tout autre plateforme de service d'applications hébergées comme EC2 d'Amazon. « La solution proposée rend le cloud plus accueillant pour les entreprises et les applications personnalisées qu'elles souhaitent déployer » a déclaré David Glazer. «Notre collaboration avec VMware nous a permis de nous appuyer sur des normes prenant en compte la façon dont les applications s'exécutent dans le cloud, et d'apporter la fonctionnalité de portabilité du cloud au monde de l'entreprise, » a t-il ajouté. Ce partenariat inclus l'intégration de l'outil de développement rapide VMware Spring Roo dans Google Web Toolkit, et de lier le système de suivi de performances VMware Spring Insight à la technologie Speed Tracer de Google.
«Cette offre PaaS (platform-as-a-service) pourrait intéresser les entreprises en raison de la portabilité et parce qu'elle est proposée par des acteurs crédibles, » a déclaré Frank Gillett, analyste chez Forrester. « Google a encore à surmonter quelques résistances de la part de nombreuses entreprises et doit trouver les arguments pour les rassurer, mais cette annonce élargit la disponibilité et l'attrait du service PaaS et offre à ceux qui préfèrent le code Java, une alternative à Microsoft.Net Framework » a t-il ajouté.
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