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(21/04/2010 12:46:47)
Le cloud computing, un enjeu national pour l'Afdel
Les applications du cloud computing se concrétisant de plus en plus nettement, différents acteurs français de la IT expriment tour à tour l'urgence d'en maîtriser les enjeux. L'Afdel, association française des éditeurs de logiciels, vient en particulier de publier un livre blanc intitulé « Cloud computing - Une feuille de route pour la France ». Cette brochure illustrée de 80 pages doit être adressée aux pouvoirs publics et aux principales organisations professionnelles, dont le Medef et le Cigref.
L'Afdel souhaite une consultation publique sur ce sujet, afin de définir les orientations des appels à projets dans le cadre du Grand Emprunt. Rappelons que ce dernier doit consacrer 2,5 milliards d'euros aux contenus et aux usages innovants du numérique, tandis que 2 milliards contribueront à déployer des infrastructures Internet à très haut débit.
Le début d'une autre ère de l'informatique
La semaine dernière, l'association a réuni ses adhérents à Paris pour leur présenter les conclusions de son groupe de travail sur le cloud computing. En substance, l'association prend acte que celui-ci annonce « la fin d'une ère de l'informatique, celle des systèmes d'information juxtaposés, de façon parfois chaotique (...) et le début d'une autre » qui se présente sous la forme de services numériques « disponibles en tout lieu, à la demande et pour toute organisation, quelle que soit leur taille ».
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Le SaaS (software as a service) est pour l'instant le principal moteur du cloud, souligne Patrick Bertrand, président de l'Afdel, en préface du livre blanc. Il rappelle que cette évolution est évidemment poussée par le développement des usages grand public (webmail, messagerie instantanée, réseaux sociaux) : « L'informatique de demain sera donc 'user friendly' ou ne sera pas... », d'où l'importance du logiciel, notamment, qui reste la dernière interface avec l'utilisateur.
Mais, au-delà, « si l'informatique de demain devient une industrie lourde, celle de datacenters géants, nous devons en relever le défi, insiste Patrick Bertrand. La France a besoin d'une politique industrielle [...] créatrice d'emplois ». Le président de l'Afdel pointe le risque de voir les services suivre la délocalisation des emplois industriels.
Trimestriels Yahoo : Revenus stabilisés et bénéfices en hausse
Les résultats du premier trimestre 2010 pour le portail Internet sont mitigés. Le chiffre d'affaires du groupe a atteint près de 1,6 milliards de dollars, soit une légère hausse de 1%. De son côté, les bénéfices net sont en forte hausse pour atteindre 310 millions de dollars contre 118 millions au 1er trimestre 2009. Pour Carol Bartz, PDG de Yahoo « durant ce trimestre, nous avons réussi à stabiliser les revenus et à augmenter les bénéfices ». Lors d'une conférence sur les résultats, la dirigeante a souligné la croissance de 20% de la publicité en ligne sur les sites Yahoo, portée entre autres par l'intégration de formules premium pour être mieux placé. « Les gros annonceurs ont perçu l'intérêt de cette méthode et nous avons favorisé cette tendance » ajoute Carol Bartz.
Pour autant, les revenus publicitaires liés à la recherche déclinent de 11%, le directeur financier de Yahoo, Tim Morse se veut rassurant en expliquant que « le premier trimestre fiscal est toujours plus atone par rapport à l'activité du mois de décembre, mais ces revenus devront progresser au deuxième trimestre ».
Côté trésorerie, le portail Internet dispose d'un cash-flow estimé à 64 millions de dollars en retrait de 70% par rapport au 1er trimestre 2009. Sur le plan social, Yahoo a recruté 300 personnes pour comprendre 14 200 salariés.
Ce 1er trimestre 2010 a vu aussi la mise en oeuvre de l'accord signé sur 10 ans avec Microsoft. Ce dernier proposera les résultats de son moteur Bing à Yahoo. Celui-ci prendrait en charge la commercialisation de la publicité.
Pour les prévisions, Yahoo pense atteindre au second trimestre 2010, un chiffre d'affaires compris entre 1,6 et 1,68 milliards de dollars.
Illustration : Carol Bartz, PDG de Yahoo (crédit photo : Yahoo)
Plusieurs régulateurs interpellent Google sur la vie privée
Cette lettre, envoyée en France par la CNIL, mais aussi par les régulateurs allemand, canadien, espagnol, irlandais, israëlien, italien, britannique, néerlandais et néo-zélandais, a été adressée prioritairement à Eric Schmidt, PDG de Google. Ses expéditeurs orientent leurs critiques principalement sur le service Buzz du géant de l'Internet. « Nous nous inquiétons de voir que trop souvent, le droit à la vie privée des citoyens du monde est laissé de côté lors du lancement de nouvelles applications technologiques. Nous avons été troublés par votre lancement récent de l'application de réseau social Buzz, qui a été fait dans le mépris des normes et des lois fondamentales en matière de protection de la vie privée. En outre, ce n'était pas la première fois que votre entreprise omettait de tenir compte du respect de la vie privée en lançant de nouveaux services », peut-on lire sur le site de la CNIL.
Les autorités en charge de la protection des données modèrent néanmoins leur propos en reconnaissant que Google n'est pas la seule entreprise à avoir mis en place des services aux mesures de protection de la vie privée inadéquates » et d'ajouter toutefois qu'elles exhortent Google à montrer l'exemple, au « titre de chef de file du monde virtuel ».
Les régulateurs proposent des recommandations pour éviter ces travers :
-collecter et conserver un minimum d'informations nécessaires à l'objectif du service,
-fournir une information claire et sans ambiguïté sur la façon dont les renseignements sont utilisés,
-créer des paramètres par défaut de protection des données,
-veiller à ce que les données soient protégées,
-donner la possibilité aux personnes de détruire leur compte, dans un délai raisonnable.
Illustration : site de la CNIL (crédit : DR)
L'Assemblée Nationale passe au processus législatif 2.0
En 2009, l'Assemblée Nationale avait modifié son règlement afin d'instituer une étude d'impact de chaque projet ou proposition de loi. Aujourd'hui, les citoyens internautes peuvent contribuer à ces études d'impacts en les commentant. Cette possibilité est ouverte pour les lois déposées sur le bureau de l'Assemblée après le 17 mars 2010.
Déposer un commentaire sur un projet ou une proposition de loi est soumis à une procédure classique sur tous les sites web participatif. Le commentateur doit s'identifier avec nom, prénom et adresse e-mail valide et saisir un code de contrôle en retranscrivant un captcha. Le texte du commentaire est limité à 4000 signes de texte pur. Les commentaires ne sont pas rendus publics mais juste mis à la disposition du rapporteur du texte qui peut les résumer ou les incorporer dans son rapport, en annexe de l'étude d'impact. Les données nominatives collectées ne sont conservées que jusqu'à l'adoption du texte et peuvent permettre au rapporteur de demander des précisions. Une telle politique a comme effet de ne pas permettre de tenir compte des commentaires précédents (soit pour abonder, soit pour contredire).
L'Assemblée Nationale va également devoir apprendre à gérer des contributions nombreuses... à moins de juste les oublier. L'avenir seul dira si cet outil participatif et citoyen aura juste été un gadget de communication ou au contraire un véritable progrès démocratique. (...)
Neutralité du net et tarif, un couple qui se cherche
Renvoyant dos à dos les opérateurs télécoms et les acteurs de l'internet, Benjamin Bayart, le président de French Data Network, un FAI du « troisième type » étant donné que c'est une association, a en effet ravivé le débat en rappelant que la seule net neutralité qui pouvait être appliquée à internet était la règle qui avait fondé le réseau mondial. C'est à dire qu'en tout point du réseau, tous les services et tous les contenus présents sur la toile doivent être accessibles. Cette règle renvoie au principe politique de la liberté d'expression, un droit fondamental inscrit dans la déclaration des droits de l'homme, comme l'a rappelé le Conseil Constitutionnel dans sa décision censurant la première version de la loi Hadopi et qui estimait qu'Internet participait à l'exercice de ce droit fondamental.
Malheureusement, Patrick Raude, membre du collège de l'Arcep et modérateur de la table ronde, a écourté, trop rapidement, l'intervention de Benjamin Bayart et n'a pas demandé aux deux opérateurs présents de répondre à l'interpellation du président de French Data Network, c'est à dire Stéphane Richard, le directeur général de France Télécom, et Emmanuel Forest, le vice-président et directeur général délégué de Bouygues Telecom.
De fait, la liberté d'accès à internet n'est pas toujours claire à la lecture des offres commerciales des opérateurs. L'exemple le plus frappant se trouve dans la téléphonie mobile où les fameuses offres d'internet mobile illimité ne proposent, comme l'a rappelé Benjamin Bayart, ni Internet puisque les contenus et les services disponibles sont choisis par l'opérateur, ni l'illimité, étant donné que la consommation est en fait « capée » (plafonnée). Une critique qui avait déjà été émise par l'UFC Que Choisir, il y a quelques mois à la suite de plusieurs cas où des abonnés aux clés 3G de France Télécom avec abonnement illimité s'étaient retrouvés avec des factures prohibitives. La consommation étant en fait limitée non en durée mais en volume.
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Un financement vertueux
Poursuivant sa démonstration, le président de French Data Networks a aussi rappelé quelques principes de base. Tout d'abord, contrairement à ce qu'affirment trop souvent des opérateurs télécoms, certains grands acteurs d'internet participent aussi au financement des réseaux par les infrastructures. C'est notamment vrai pour les sites de vidéos en ligne qui investissent dans des réseaux de serveurs (de type serveurs de cache de contenu) placés au plus près des utilisateurs pour réduire les temps de téléchargement ou encore afin de leur permettre d'accéder à du streaming de qualité. Il a également insisté sur le fait que les opérateurs télécoms doivent, eux, se préoccuper d'investir dans la boucle locale, sachant qu'un investissement est financé par l'abonnement payé par les clients.
Si la fibre optique coûte plus chère que le xDSL, il est donc normal et logique, que les opérateurs fassent payer plus cher les abonnements. A ce titre, Benjamin Bayart estime qu'un Mo de vidéo coûte le même prix pour l'opérateur qu'un Mo de mail. Il affirme impensable que les opérateurs tarifent ces deux services différemment. S'il reconnaît que les réseaux câblés ou mobiles connaissent une situation différente de celle des réseaux filaires, leur débit étant partagé entre l'ensemble des utilisateurs et non dédié, la seule différenciation tarifaire dont il pense qu'elle peut être mise en place porte sur le volume consommé et non sur le type de services ou de contenus consultés par l'internaute.
Ce rappel permet de préciser que les pouvoirs publics doivent s'assurer que les opérateurs n'abusent pas de leur position sur l'accès. Pourtant la situation en Europe est certainement moins difficile qu'aux Etats-Unis où la très forte concentration des acteurs a abouti à la création de duopoles locaux dont un opérateur télécom et un opérateur du câble. L'association de ces deux opérateurs peut effectivement faire peser des menaces sur le libre accès à internet, surtout quand l'un de ces acteurs, dans le cas américain Comcast, devient aussi un acteur de poids sur le marché des contenus, notamment par l'acquisition de NBC Universal.
Trimestriels 2010 : Google en forme sans séduire
Les premiers résultats de Google démontrent une bonne solidité financière. Le chiffre d'affaires est en progression de 23% pour atteindre 6,77 milliards de dollars. Ces revenus hors coût d'acquisition de trafic sont évalués à 5,06 milliards de dollars. Le résultat net est en hausse de 37,4% à 1,96 milliards de dollars. Le premier trimestre 2010 a été un peu chahuté pour le géant de l'Internet. Au début de l'année, les frictions avec le gouvernement chinois ont entraîné la redirection du site chinois vers Hong-Kong. Des inquiétudes sont apparues sur la politique commerciale de Google sur ce marché très prometteur. Autre point négatif, le lancement de services comme Buzz a été entaché de quelques problèmes sur la protection des données personnelles. Les investisseurs et les analystes ont été peu sensibles aux bons résultats du 1er trimestre 2010, espérant de meilleures performances du groupe.
Dans le détail
Pour autant, les différents sites de Google ont généré 66% de son chiffre d'affaires. On notera que 53% des revenus sont réalisés hors Etats-Unis. Au 1er trimestre 2010, 15% de personnes supplémentaires ont cliqué sur le moteur de recherche par rapport à la même période un an auparavant. Lors d'une conférence téléphonique, Google a estimé qu'il était très difficile de diversifier les traditionnels liens sponsorisés et mots-clés qui sont la base de son modèle économique. Pour Susan Wojciki, vice-présidente de gestion des produits de Google, cela commence par la combinaison des photos, de la vidéo et d'autres informations complémentaires comme le magasin et les prix du produit dans le lien sponsorisé.
Sur les perspectives, la firme de Mountain View dispose d'une trésorerie estimée à 26,5 milliards de dollars et qui pourrait servir, selon Patrick Pichette, directeur financier de Google « à de solides projets de fusion-acquisition », sans préciser lesquels. Côté emploi, l'embellie est de mise avec des embauches à hauteur de 800 personnes pour atteindre un effectif de 20 621 salariés contre 19 835 au premier trimestre 2009. Enfin dernier point symbolique, pour la première fois, le CEO Eric Schmidt n'était pas présent à la conférence téléphonique sur ces résultats.
Le droit à l'oubli numérique, NKM consulte les Internautes
Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'État chargée de la Prospective et du Développement de l'économie numérique, a annoncé le lancement d'une consultation publique sur le droit à l'oubli numérique qui devrait déboucher sur la rédaction d'une charte d'engagements. Ce texte devrait instaurer un code des bonnes pratiques des acteurs du Web afin de mieux protéger les données personnelles des internautes.
Le projet de cette charte aura notamment pour objectif de « faciliter l'exercice d'un droit de suppression des informations sur une personne, pouvant être publiées par des tiers et susceptibles d'être un jour préjudiciables. » Un espace contributif sur ce sujet est disponible sur le site www.prospective numerique.gouv.fr. Pour mémoire, le Sénat avait fin mars présenté une proposition de loi sur les données personnelles, intégrant ce droit à l'oubli numérique.
Conférence Chirp : Twitter expose son modèle économique
Twitter explique enfin comment il compte gagner de l'argent. Le site de microblogging tient en ce moment à San Francisco sa conférence développeurs, baptisée Chirp [en français, « pépier »], et c'est dans ce cadre que Dick Costolo, son directeur général, a abordé la question. Le modèle économique de la société va reposer sur deux piliers. Les tweets sponsorisés, récemment dévoilés, constituent le premier d'entre eux. Les annonceurs publicitaires paieront pour que ces micro-messages apparaissent en tête des résultats de recherche pour certains mots-clés.
Le deuxième pilier du modèle résidera dans les comptes commerciaux qui ont déjà été évoqués l'an dernier par la société. Ce service permettra à une entreprise d'ouvrir un compte Twitter payant en échange d'outils d'analyse détaillée et de la possibilité de laisser plusieurs personnes publier des messages sur le même compte. Ce dispositif, actuellement testé par deux cents clients environ, sera étendu plus largement, a expliqué Dick Costolo, sans toutefois préciser quand.
Le modèle comporte des risques de dérive
C'est un modèle simple mais qui présente quelques risques. Twitter, en effet, devra prendre soin de déployer ses tweets sponsorisés de façon à ne pas décourager les fidèles du site qui ont pris l'habitude d'un service sans publicité, de même que les partenaires qui y ont construit des applications, comme TweetDeck (ces développeurs ont conçu un utilitaire qui permet de rester en lien avec ses contacts via Facebook, MySpace).
Twitter devra aussi être prudent sur la façon dont il gère les données comportementales de ses utilisateurs à partir de leur fil de tweets. Les réactions suscitées dans ce domaine à l'encontre de Facebook et Google ont déjà illustré les risques qu'il y avait à s'immiscer un peu trop librement dans la vie privée des internautes.[[page]]Les tweets sponsorisés n'apparaissent aujourd'hui que lors des recherches, rappelle Dick Costolo. Les informations géolocalisées devraient suivre, ce qui permettra par exemple à une chaîne de cafés comme Starbucks de cibler les utilisateurs de telle ou telle ville.
Mais Twitter représente aussi une mine d'informations, les tweets révélant tant de choses sur les centres d'intérêt, les goûts musicaux, etc. Le directeur général de la société reconnaît que ces données pourraient être exploitées par des annonceurs pour cibler certains groupes. « Notre objectif est de les empêcher de se comporter d'une façon qui pourrait gêner nos utilisateurs, par exemple en les spammant. C'est pourquoi nous effectuons prudemment ce déploiement ».
La deuxième journée de la conférence, baptisée Hack Day, va rassembler l'écosystème Twitter autour d'applications, de projets et de start-up qui s'appuient sur la plateforme de microblogging. On y parlera outils de marketing et d'analyse des informations livrées par les consommateurs, mais aussi outils de développement.
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