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(12/04/2010 10:00:49)
Un plan marshall pour le très haut débit aux Etats Unis
(Source EuroTMT ) Prenant acte du retard pris par son pays dans l'internet à très haut débit, la Federal Communications Commission (FCC), l'autorité de régulation du secteur des télécoms des Etats Unis a publié un important plan de rattrapage sur 10 ans. Selon les spécialistes, il devrait surtout bénéficier aux équipementiers réseaux que sont Cisco, Juniper Networks ou Motorola.
Les Etats-Unis n'occupent en effet que la quinzième place mondiale pour le nombre d'abonnés à l'internet haut débit selon les chiffres de l'OCDE, avec un ratio de 26,7 % contre 38,1 % pour les Pays-Bas, premier pays de ce classement et suivi du Danemark, de la Norvège, de la Suisse et de la Corée du Sud. Deux autres indicateurs montrent que les Etats-Unis ont du chemin à parcourir pour parvenir à la hauteur des premiers de la classe. En matière de vitesse de connexion à internet, les Etats-Unis sont au même niveau que l'Espagne ou l'Allemagne et loin derrière le Japon, la Finlande et un quatuor composé de la Corée du Sud, l'Islande, la France et la Suède. Enfin, s'agissant du prix mensuel moyen facturé pour un abonnement à un service haut débit, les Etats-Unis sont également à la traîne avec un niveau de 139,95 dollars (104 euros), contre 32,44 dollars pour le Japon, pays le plus performant dans ce domaine.
Pour remédier à cette situation, la FCC prévoit essentiellement de donner une connexion d'au moins 100 Mbit/s à 100 millions de foyers d'ici 2020. Cela suppose que les fournisseurs de services internet, au premier rang desquels AT&T, devront investir des milliards de dollars pour raccorder directement les foyers à des lignes de fibre optique.
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A titre d'exemple, le cabinet IDC a calculé que le simple fait de prolonger ces lignes du noeud optique le plus proche vers 50 millions de maisons représentera la bagatelle de 60 milliards de dollars pour les opérateurs en partie financés par des fonds publics. Et il n'est pas du tout sûr que ces derniers puissent amortir de tels investissements par une augmentation du prix de leurs abonnements. Dans l'hypothèse où les opérateurs ne mettraient en oeuvre, ne fût-ce qu'une partie des objectifs énoncés par la FCC, les fabricants d'équipements réseaux seraient évidemment les premiers à profiter de tels grands travaux. Et notamment Cisco et Juniper Networks, dont les routeurs et autres produits constituent les infrastructures indispensables du trafic IP.
Si la vitesse moyenne des connexions internet est accélérée, Cisco devrait également doper ses ventes dans les systèmes de visioconférence de haute qualité, des systèmes qui nécessitent des connexions rapides pour fonctionner de manière optimale. Cisco, dont le titre a bondi de plus de 70% sur l'année écoulée dans l'anticipation d'une hausse durable de son chiffre d'affaires, a dévoilé au début du mois de mars un routeur surpuissant. Dans le cadre de son projet haut débit, la FCC souhaite également la construction de services haut débit plus solides, y compris un réseau national pour tous ceux qui travaillent au maintien de la sécurité nationale. Les spécialistes notent que ceci profitera en premier lieu à Motorola, qui est le principal acteur d'équipements mobiles pour le secteur public.
(...)(12/04/2010 11:59:51)Microsoft Office 2010 face aux Google Apps sur le Web
Le mois prochain, le 12 mai exactement, Microsoft lancera Office 2010 sur un terrain sensiblement remodelé par la présence de Google et l'usage croissant de ses outils bureautiques en ligne, les Google Apps. Des utilisateurs aussi différents que Malakoff Médéric, Valeo, la ville de Los Angeles ou Genentech travaillent aujourd'hui avec les applications proposées sur le web par la firme de Mountain View. La livraison d'Office 2010 vise donc à contrer cette offensive, Microsoft proposant avec les Office Web Apps un nouveau mode d'usage de ses logiciels en ligne. Toutefois, s'il maintient une vaste base installée de clients sur sa suite traditionnelle, son nouvel objectif d'expansion bureautique dans le cloud se voit clairement bloqué à cause des Google Apps.
Los Angeles se retrouve à promouvoir les Google Apps
L'un des défis posés par Google porte notamment sur les conditions de contrat et les protections juridiques offerts dans les environnements cloud. Ces critères peuvent, plus que les caractéristiques fonctionnelles, jouer un rôle majeur dans le choix entre les offres. La ville de Los Angeles, client institutionnel de renom dont Google peut se prévaloir, a joué franc jeu en choisissant de divulguer les détails de son contrat. D'ici la fin du mois de juin, la ville indique clairement qu'elle compte achever la migration de ses quelque 30 000 employés vers les Google Apps. De fait, Kevin Crawford (photo ci-dessus), responsable adjoint pour les technologies de l'information de Los Angeles, est devenu en quelque sorte l'évangéliste de Google pour le secteur public. Il répond aux questions des nombreuses collectivités locales et autres administrations qui souhaitent avoir des détails sur la manière dont la ville a traité avec Google.
Pas plus de cinq minutes d'indisponibilité par mois
Cette semaine, par exemple, Kevin Crawford a été bombardé de questions à ce sujet lors de la conférence SaaScon sur le Cloud computing et le SaaS (Software-as-a-Service) qui s'est tenu à Santa Clara. Le représentant de Los Angeles a dévoilé sans ambages que le contrat comprenait la couverture illimitée des dommages en cas de violation de la confidentialité des données, le droit de réaliser des audits, les garanties que les données resteraient dans le périmètre contigu des 48 états américains et le versement de pénalités dans le cas où les services de Google seraient indisponibles pendant plus de cinq minutes par mois. « La ville garde aussi la possibilité d'annuler son contrat avec Google 'à sa discrétion' », a même précisé Kevin Crawford.
Photo : Kevin Crawford, directeur général adjoint de Los Angeles (Crédit photo : DR)[[page]]Ce genre de clauses contractuelles mises à part, Tim O'Brien, directeur de la stratégie plateforme chez Microsoft, estime que son entreprise a un avantage en matière de services cloud en raison de l'expérience acquise par Microsoft dans le marché des entreprises. « Potentiellement, notre expérience dans les logiciels d'entreprise fait que nous savons beaucoup plus de choses que n'importe quel fournisseur sur la question », a-t-il déclaré lors d'une interview pendant la conférence. Il affirme que les 15 ans d'expérience de Microsoft dans les services de type cloud [NDLR : sans doute entend-il par là, les services hébergés], commencés avec l'acquisition de Hotmail en 1998, donne à l'éditeur une compétence particulière pour cet environnement. Alors que Google, au contraire, a dans ses gènes une culture web essentiellement axé sur le grand public.
Par ailleurs, revenant sur le contrat signé par Google avec Los Angeles, Tim O'Brien se demande si les dispositions portant sur la migration rapide vers un autre fournisseur incluent bien toutes les considérations associées à ce type de transfert, ainsi que les coûts engendrés. Un problème majeur dans les services cloud est de s'assurer de la portabilité des données et des applications pour éviter de se retrouver captif d'un fournisseur. Tim O'Brien considère qu'il n'y a pas d'offres standards sur ces questions et n'en entrevoit pas dans un avenir proche. « Il n'existe pas de centre de gravité unique en matière de standards cloud aujourd'hui », considère-t-il en précisant néanmoins que Microsoft souhaite la portabilité « parce qu'elle met les vendeurs du marché au même niveau ».
Le W3C dresse un rapport d'étape sur HTML 5
« La patience est une vertu qui s'acquiert avec de la patience », tel pourrait-être le credo du W3C (World Wide Web), consortium réunissant 329 membres pour construire l'Internet de demain. En effet, Philippe le Hégaret, directeur du domaine interaction auprès de l'organisation, a présenté l'état d'avancement de HTML5. Cette plate-forme sur laquelle les navigateurs Internet (IE, Firefox, Safari ou Opera) vont pouvoir déployer de futures applications et des expériences utilisateurs plus innovantes, a été initiée au début des années 2000 par Ian Hickson, fondateur d'Opera. Après plusieurs années de travail, la plupart des éditeurs ont franchi le pas, comme Microsoft, lors de sa conférence MIX 2010 qui a approuvé l'adoption de la plate-forme au sein de Internet Explorer 9.
Si HTML 5 commence à faire parler de lui, il existe autour de lui un écosystème d'API, de code dédié et complexe. Ainsi, les feuilles de style, au format CSS se déclinent, sur les fonds d'écran, les requêtes médias, le choix des couleurs. Et les débats peuvent vite aller dans le détail, un groupe de travail s'occupe par exemple, uniquement des polices de caractères, avec comme idée d'obtenir une interopérabilité des polices sur l'ensemble des navigateurs. Pour la petite histoire, le format WoFF a été retenu, issu de la fondation Mozilla, face aux préconisations de Microsoft qui poussait les polices True Type. Mais la grande avancée de HTML 5 réside dans la balise « vidéo », qui permet d'intégrer au sein d'une page web, un lecteur vidéo, sans avoir besoin d'installer un plug-in, comme Flash par exemple. En complément de cette avancée, des fonctionnalités supplémentaires pourront être intégrées comme la rotation de la vidéo ou des outils de retouches d'images directement dans le navigateur.
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Un travail cross-media et de longue haleine
Ces travaux dépassent le cadre du simple desktop pour se déplacer vers les smartphones, avec un débat stratégique, « faut-il avoir un modèle de type App Store ou développer des applications web ? » s'interroge Dominique Hazaël-Massieux, spécialiste des initiatives Web Mobile au W3C. Sur le dernier point, le W3C travaille sur la standardisation d'API autour de la géolocalisation, de la messagerie (MMS, SMS), du calendrier, etc.
Finalement tout est bien, dans le meilleur des mondes, mais Philippe le Hégaret modère cet enthousiasme « toutes ces technologies arriveront définitivement dans 5 à 7 ans, car aujourd'hui les navigateurs sont trop vieux pour les supporter. Il existe encore beaucoup de gens qui utilisent IE6, et l'adoption d'IE9 ne se fera pas avant quelques années ». Outre le problème du nécessaire consensus au sein des groupes de travail, « nous avons un gros travail à réaliser sur les outils de tests des différents éléments, pour améliorer, affiner et produire les spécifications » souligne le responsable du W3C. Et les regards sont déjà tournés vers HTML 6, avec des travaux sur la gestion de la 3D, l'intégration du web au sein de la télévision, etc, le consortium a donc encore beaucoup de travail devant lui.
(...)(08/04/2010 10:06:25)Selon Forrester, les entreprises ne minimisent pas les risques liés aux réseaux sociaux
Des menaces bien identifiées
Selon Forrester, les menaces principales varient selon les réseaux sociaux. Facebook est ainsi surtout sujet d'une part aux applications virales malveillantes développées par des éditeurs tiers, d'autre part au hameçonnage. Pour Twitter, le risque principal est le spaming, qui y est très facile : de nombreux utilisateurs suivent tous leurs suiveurs. Lorsque ces derniers sont mal intentionnés, il leur suffit de suivre de nombreux utilisateurs normaux avant d'envoyer dans leur propre fil de gazouillis des messages porteurs de liens renvoyant vers des logiciels malicieux ou des sites à contenu inapproprié. Enfin, l'usage des groupes au sein d'un réseau social plus professionnel comme LinkedIn suppose d'employer de véritables animateurs de communauté qui devront vérifier que les personnes adhérant au groupe sont bien habilitées à le faire, ce afin qu'aucune information interne ne fuite à l'extérieur via ce canal de communication très pratique.
Pour autant, Forrester « ne conseille pas d'abandonner l'usage de ces réseaux sociaux, aujourd'hui indispensables à l'entreprise, mais recommande de les utiliser judicieusement ». Comme pour tous les outils, il convient de former le personnel à leur bon usage et de veiller à en cadrer les utilisations professionnelles. (...)
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