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(13/01/2010 12:06:49)
Google engage un bras de fer tardif avec Pékin
Google vient de découvrir que la liberté d'expression est menacée en Chine. Dans un billet de blog indigné, David Drummond, vice-président senior de Google chargé du développement et des affaires juridiques, explique que suite aux attaques ayant visé des comptes d'utilisateurs chinois de Gmail, le moteur de recherche a décidé de ne plus censurer ses résultats sur Google et, s'il ne parvient pas à s'entendre avec le gouvernement chinois, il pourrait même fermer ses bureaux. Google s'était installé en Chine en janvier 2006, après avoir promis aux autorités chinoises de se plier à leur censure. Les dirigeants de Google, qui arborent un « Don't be evil » en devise ('ne sois pas méchant'), expliquaient alors qu'il valait mieux jouer selon ces règles pour donner plus d'information et d'ouverture aux Chinois, que de ne pas y être du tout. Une attitude qui faisait régulièrement débat ; ainsi, lors d'une assemblée générale en mai 2008, interpelé sur le sujet, Sergey Brin, cofondateur de Google, répétait cet argument en ajoutant qu'il n'était pas allé en Chine pour y faire de l'argent. « Nous pourrions abandonner notre site demain sans que cela n'ait aucun effet sur nos résultats », disait-il alors. Ce changement de politique vis-à-vis de la Chine intervient après une série d'attaques menées le mois dernier contre Google et « une vingtaine d'autres grandes entreprises ». Selon l'enquête du moteur de recherches, il apparaîtrait qu' « un des objectifs principaux des pirates était d'accéder aux comptes Gmail de militants chinois des droits de l'Homme ». Soucieux de rassurer tous ses utilisateurs à travers le monde - et de réaffirmer la sécurité du modèle cloud -, David Drummond ajoute : « Nous pensons que leur but n'a pas été atteint. Ils seraient parvenus à atteindre seulement deux comptes Gmail, et n'auraient eu accès qu'aux informations liées aux comptes (comme leur date de création) et aux sujets des courriels, et non à leur contenu. » Une excuse pour s'éclipser d'un marché où Google est à la peine ? David Drummond estime que la Chine a fait d'énormes efforts en matière de développement économique, mais que dans le même temps, les restrictions de la liberté d'expression se sont renforcées, conduisant le moteur de recherches à revoir sa position. Ces attaques, dont David Drummond prend bien soin de ne pas accuser directement les autorités chinoises tout en sous-entendant ses soupçons, seraient en quelque sorte la goutte d'eau ayant fait déborder le vase. Selon le New York Times, Google compterait aujourd'hui environ 700 employés en Chine, pour un chiffre d'affaires de 300 M$. Ce n'est pas négligeable, mais Google est là-bas loin derrière son concurrent principal, le Chinois Baidu, qui aurait deux tiers du marché, contre un tiers environ pour Google. Comme d'autres entreprises l'ont expérimenté avant, il faut, pour faire du business en Chine, accepter de coopérer avec les autorités et les entreprises locales. Il serait donc étonnant que le gouvernement chinois soit impressionné par cette nouvelle politique de Google. Pour beaucoup d'analystes, il est fort probable que Pékin (Beijing) voie cela comme une excuse du moteur de recherches pour sortir d'un marché où il est à la peine, et ne bloque tout simplement l'accès à Google.cn comme il l'a fait pour Google.com. (...)
(13/01/2010 09:29:32)Intergraphic 2010 : la plateforme de mise en page EMX couvre l'impression et le Web
Après avoir créé le logiciel Edition Manager pour modifier des documents QuarkXPress à partir d'un simple navigateur Web, la société française MG Production a développé une solution de mise en page entièrement accessible en mode hébergé. L'offre Edition Manager Xtend (EMX), que l'on peut voir en ce moment sur le salon Intergraphic 2010 (12-14 janvier, Palais des Congrès, Paris), est destinée à créer des contenus qui pourront être imprimés, publiés sur le Web ou adaptés aux téléphones mobiles (par le biais d'un export en XHTML). Elle a été conçue pour affranchir ses utilisateurs du recours à des logiciels de PAO qui s'installent sur les postes de travail (tels que XPress ou InDesign). L'éditeur s'adresse tout particulièrement aux départements marketing des grandes entreprises qui sont amenés à faire collaborer un grand nombre d'utilisateurs autour de documents et contenus (brochures, fiches techniques, catalogues...) à amender, enrichir ou localiser pour différents pays. Un module de workflow sert à contrôler les multiples contributions (service juridique, traducteur...) et à suivre l'avancée des documents. Néanmoins, le coût de la solution, entre 100 et 80 euros par utilisateur et par mois pour les cent premiers utilisateurs, la met également à la portée des PME.
Un fichier PDF ou Postscript pour l'imprimeur
Si le logiciel EMX ne couvre bien sûr pas la palette d'outils d'un QuarkXPress ou d'un InDesign, Philippe Traveilly, le directeur commercial associé de MG Production, considère qu'on y trouve « 70 à 80% des fonctionnalités majeures » utilisées dans ces solutions de PAO. Si nécessaire, ajoute-t-il, certains utilisateurs (l'infographiste, par exemple) feront appel en complément à leurs outils de dessin ou de retouche photo habituels. Philippe Traveilly insiste sur la facilité d'utilisation d'EMX, capable de gérer les contraintes de l'impression offset avec, à l'arrivée, le fichier PDF ou Postscript requis par l'imprimeur (les polices de caractères Open Type sont stockées sur le serveur). Selon cet ancien professionnel de l'imprimerie, la prise en main d'EMX, sans problème pour les familiers des logiciels de PAO, ne demandera que deux heures de formation aux novices.
Parmi les clients de l'éditeur figurent déjà le constructeur automobile PSA, avec 850 utilisateurs du logiciel, et Havas, qui compte entre 130 et 140 utilisateurs. [Au Canada, MG Production est par ailleurs en cours de négociation avec un groupe international qui prévoit le déploiement de quelque 3 600 utilisateurs.]
Partenaire de Sefas, spécialiste de l'éditique
EMX s'utilise à partir d'un navigateur Internet Explorer 6.7 ou Firefox 3.5.x pour Mac ou PC. Il stocke séparément la mise en page et les contenus. L'élaboration de gabarits, conservés dans la base de données documentaire, permet à tout utilisateur de créer un document en respectant les contraintes graphiques, tant de l'impression offset que de la publication Web. Le document s'élabore dans un mode Wysiwyg offrant à l'affichage une présentation identique à celle qui sera imprimée ou publiée.
La solution EMX comporte une médiathèque intégrée qui, sous peu, permettra de gérer aussi les vidéos. Si les clients ont déjà constitué une photothèque, elle pourra être récupérée dans EMX. Les documents peuvent être liés à des données (liste de prix, ou coordonnées de clients par exemple) gérées dans le système d'information de l'entreprise. « Nous sommes partenaires de spécialistes de l'éditique comme Sefas », précise d'ailleurs Philippe Traveilly.
Les serveurs sur lesquels EMX est installé sont gérés par MG Production et hébergés dans le datacenter français d'Equinix, situé à Saint-Denis. (...)
CES 2010 : Skype HD vise la visioconférence pour entreprise
Parmi les nouveautés dévoilées la semaine dernière au Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas, on compte l'annonce par Skype de l'introduction de la vidéo haute-définition dans son module d'appel VoIP. L'entreprise envisage de rendre son application compatible avec les systèmes de visioconférence professionnels et permettre ainsi aux utilisateurs de se joindre à des conférences à HD pour un coût très abordable. Des caméras avec processeur intégré L'un des secrets de ce système susceptible de générer des économies potentielles, vient du fait que les caméras vidéo utilisées intègrent des processeurs gérant l'encodage et le décodage. Cela permet aussi de ne pas rendre certaines configurations actuelles obsolètes, et dont les processeurs et les systèmes ne pourraient supporter le traitement vidéo. Pour moins de 200 dollars d'investissement (le prix annoncé pour ces caméras), les entreprises pourraient utiliser le service haute définition de Skype sans avoir à mettre à niveau leurs ordinateurs de bureau ou leurs portables. Du conferencing audio à la téléprésence Skype envisage d'étendre son service de visioconférence, actuellement disponible uniquement entre utilisateurs du logiciel Skype, et de le rendre compatible avec les systèmes des grands noms de la vidéoconférence et ceux des fournisseurs de téléprésence. Des accords d'interopérabilité pour l'audio existent déjà avec LifeSize, aujourd'hui propriété de Logitech. Ce constructeur propose une sélection de matériels audiovisuels qui couvre les besoins individuels en matière de conférence jusqu'aux installations de salles de visioconférence complètes. C'est le seul système permettant actuellement aux utilisateurs de Skype de se joindre à des conférences audio d'entreprise. « L'interopérabilité SIP avec les systèmes traditionnels est certainement un objectif à long terme", a déclaré le porte-parole de Skype. L'idée est de créer un service de passerelle Skype dialoguera via le protocole SIP avec les PABX de l'entreprise. Une fois la connexion établie, les salariés pourront donc recevoir des appels IP Skype gratuitement via le PABX de leur entreprise. Du HD à 1080p Sur Skype, la vidéo HD s'affiche en 720p, mais la dernière version encore en bêta soutiendra le 1080p. Les partenaires de Skype, tels FaceVsion et In Store Solutions, se battent pour proposer des caméras vidéo HD bon marché compatibles avec les services de l'opérateur VoIP. Elles devraient être disponibles via la boutique en ligne de Skype dès le mois de mars, à des prix atteignant à peine les 130 dollars, pour certaines. Si toutes fonctionnent selon le codec standard H.264 AVC, utilisé par de nombreux fournisseurs de vidéoconférence, cela ne suffit pas à garantir l'interopérabilité avec tous les systèmes. « L'interopérabilité avec les codecs propriétaires demande plus d'efforts et de collaboration, » a déclaré un porte-parole de In Store Solutions, en précisant que tous les ordinateurs dotés au minimum d'un processeur de 1,8 GHz seront en mesure de supporter une conversation en vidéo HD via Skype. (...)
(11/01/2010 11:02:33)Hadopi sera prête à envoyer ses avertissements en avril
Récemment constituée, la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) enverra ses premiers avertissements "entre avril et juillet", a indiqué ce vendredi 8 janvier le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand à l'occasion de la nomination de la présidente de l'Hadopi, Marie-Françoise Marais. Instituée par la loi du 12 juin 2009 contre le téléchargement illégal sur Internet, cette autorité indépendante a pour mission de favoriser d'une part l'offre légale de téléchargement, et d'avertir d'autre part les internautes identifiés comme ayant téléchargé de manière illégale des contenus en ligne (musique, films, etc.). L'Hadopi sera chargé d'envoyer des messages d'avertissement selon le principe de la "riposte graduée". Dans un premier temps, l'internaute identifié recevra un avertissement par e-mail, puis, en cas de récidive, un second par lettre recommandée. En cas de troisième infraction, une suspension de son abonnement Internet pour une durée maximale d'un an pourra être prononcée par le juge, mais aussi une amende, voire une peine de prison. Le texte prévoit pour les contrevenants une contravention de 1.500 euros, qui sera doublée en cas de récidive. Les plus gros pirates poursuivis pour contrefaçon pourront se voir infliger une amende de 300.000 euros et une peine de trois années de prison. Avant d'entrer en action, l'Hadopi devra cependant attendre la publication de décrets supplémentaires. Ces derniers textes devraient être publiés prochainement. (...)
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