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(11/12/2009 14:23:01)
LeWeb'09 : les réseaux sociaux, meilleurs amis des entrepreneurs
Loïc Le Meur avait donné rendez-vous à la planète Web mercredi et jeudi derniers à Paris, pour une nouvelle édition de sa conférence LeWeb. Si l'objectif de l'ambitieux patron de Seesmic de faire de son événement un Davos du numérique n'est pas atteinte, loin s'en faut, il peut toutefois se targuer d'avoir corrigé nombre de défauts des éditions passées, et d'avoir réussi à mettre sur pied un événement de grande ampleur, international, au contenu riche pour un public d'environ 2 000 entrepreneurs et spécialistes du Web. Placé sous le signe du Web temps réel (autrement dit, de Twitter, avec des 'tweets' sur LeWeb s'affichant sur les écrans géants), le programme de la conférence plénière sur les deux jours a été quelque peu inégal. Ce qui au final n'a pas gêné plus que cela les participants, qui en profitaient pour faire du 'networking' (ainsi qu'on appelle désormais le fait d'échanger autour d'un café) ou aller voir les stands des nombreuses start-up exposant dans les sous-sols du Cent-Quatre. @QueenRania et @garyvee soulèvent les foules Certains intervenants réussissaient en revanche à attirer et retenir l'attention de tous. Ce fut par exemple le cas de la reine Rania de Jordanie, venue plaider la cause de l'association 1Goal, dont le but est de scolariser les enfants des populations les plus démunies. Pour cette grande utilisatrice de Twitter (sous le pseudo @QueenRania), « le Web temps réel peut apporter des changements réels à l'humanité », il suffit pour cela que les internautes et entrepreneurs du Web se mobilisent, au besoin en faisant pression sur leurs gouvernements. Autre intervenant ayant remporté un franc succès, Gary Vaynerchuk (@garyvee sur Twitter), un self-made-man survolté de 34 ans, qui a fait fortune en publiant depuis sa boutique de vins un blog vidéo où il teste et critique les vins. Auteur d'un livre où il explique aux gens que chacun peut créer un business autour de sa passion, il a affiché tout son mépris pour les grosses structures qui n'arrivent pas à prendre en compte tout le potentiel des médias sociaux et exhorté les participants de la conférence à prendre leur destin professionnel en mains. Avec Internet et les réseaux sociaux, dit-il, « tout le monde a sa chance, et la mise de départ est zéro ! » Et foin de fausses excuses, sur le financement, par exemple. « Vos grands-parents créaient de vrais business, et il n'y avait pas de capitaux-risqueurs. » Nathalie Kosciusko-Morizet (@nk_m) explique en anglais les efforts de la France dans le numérique [[page]] Pour cet émigré russe vivant aux Etats-Unis, pas de doute, pour créer une entreprise, « nous vivons le meilleur moment ». Une intervention pleine de punch, motivante, qui faisait écho aux propos du business angel Timothy Ferriss, tenus un peu plus tôt. Pour cet Américain, lui aussi grand adepte de Twitter (@tferriss), il est aujourd'hui possible avec les réseaux sociaux de « créer un phénomène global avec moins de 6 797,44 € » (soit moins de 10 000 dollars, comme il l'a lui-même fait pour l'ouvrage qui l'a rendu célèbre). Le moment le plus intéressant de la conférence reste toutefois la présentation des meilleures start-up. Et parmi les gagnantes du concours cette année, celles qui occupent les deux premières marches du podium sont françaises : Stribe, qui gagne l'or, et TigerLily, l'argent. C'est Nathalie Kosciusko-Morizet qui était invitée à remettre leurs prix aux jeunes entrepreneurs. La secrétaire d'Etat chargée de la Prospective et du Développement de l'économie numérique en a profité, au cours d'un échange en anglais avec Loïc Le Meur, pour rappeler les efforts du gouvernement français dans ce domaine. S'enorgueillissant du vote par le Sénat le matin même de la loi sur la réduction de la fracture numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet (@nk_m sur Twitter) a présenté ses projets pour le « serious gaming », regrettant que cette industrie soit surtout développée aux Etats-Unis alors que la France a des leaders dans le domaine du jeu, rappelé son Plan de relance consacré aux applications et aux usages innovants du Web, qui a notamment produit CultureClic, application mobile destinée à faire partager la culture, et a enfin insisté sur le fait que le Grand Emprunt ne serait pas simplement un emprunt, mais un investissement pour l'avenir, qui devrait servir à développer l'économie numérique tout en gardant à l'esprit les aspects sociaux. Et de confier qu'elle se voyait « davantage comme le ministre de la société numérique que de l'économie numérique ». Ceux dont l'Hadopi reste encore en travers de la gorge apprécieront. (...)
(10/12/2009 15:49:19)Fracture numérique : la loi définitivement adoptée par le Sénat en 2e lecture
En deuxième lecture, le Sénat vient d'adopter définitivement, et sans modification, la proposition de loi relative à la lutte contre la fracture numérique. Celle-ci qui avait été modifiée le 1er décembre par l'Assemblée nationale en première lecture. Les députés avaient notamment approuvé la proposition du sénateur Pintat de créer un fonds d'aménagement numérique des territoires. Géré par la Caisse des dépôts et consignations, ce fonds aura pour objet de « contribuer au financement de certains travaux de réalisation des infrastructures ». Il viendra aider les opérateurs à déployer le très haut débit dans les zones où il n'aurait pas été rentable de le faire seul. Aucun des vingt-et-un amendements déposés sur le texte n'aura donc été retenu. Ils ont tous été rejetés ou déclarés irrecevables (l'amendement n°7 avait été retiré). Parmi ceux-ci, l'amendement 12, déposé par le sénateur socialiste Michel Teston proposait par exemple, d'alimenter le fonds d'aménagement numérique par une contribution versée par les opérateurs, calculée sur le chiffre d'affaires. La proposition visait à doter le fonds d'une ressource pérenne. Les sénateurs de gauche ont majoritairement voté pour, mais l'UMP et le Groupe Union centriste ont voté contre. Le Sénat n'a donc pas adopté cet ajout. (...)
(10/12/2009 12:00:47)Face aux critiques, Facebook simplifie la gestion des données privées
Dans un message publié sur son site, Facebook appelle tous ses membres (soit 350 millions d'internautes) à revoir et mettre à jour leurs paramètres de confidentialité. Fréquemment pointé du doigt pour sa politique en matière de sécurité des données privées, le site américain annonce aussi le lancement de nouveaux outils pour permettre aux utilisateurs de personnaliser le contrôle de leurs informations. Les utilisateurs de ce service vont d'ailleurs se voir proposer plusieurs nouvelles fonctionnalités afin de personnaliser le niveau de protection des informations qu'ils diffusent sur leur page. Annoncée comme plus simple d'utilisation, l'interface de gestion des paramètres permettra de définir les informations accessibles à ses amis, aux amis de ses amis, ou à tout le monde. La personnalisation des paramètres par réseaux régionaux est supprimée. Un nouvel outil de publication et de contrôle de confidentialité sera disponible dès mercredi dans l'espace principal réservé à la publication de contenus (photos, liens, mise à jour de son statut, etc.). Cette fonctionnalité va permettre aux utilisateurs de sélectionner un paramètre de confidentialité pour chaque post au moment où ils le créent. Exemple, si l'utilisateur souhaite partager une opinion politique avec un nombre restreint d'amis, il pourra sélectionner, dans un menu déroulant, les amis ou les membres d'une liste d'amis avec lesquels ils souhaitent partager cette opinion. [[page]] Un outil de transition expliquant les changements en matière de confidentialité sera également proposé aux utilisateurs. Ils auront alors le choix entre deux propositions : soit conserver leurs anciens paramètres, soit accepter les recommandations de Facebook. Une fois que l'utilisateur a mis à jour ses paramètres, une page de confirmation lui permettra de revoir ses sélections à nouveau. A noter que les membres pourront toujours changer leurs paramètres à tout moment. "Les fonctionnalités que nous annonçons aujourd'hui ne représentent pas la ligne d'arrivée, mais la dernière évolution de notre processus itératif", a expliqué Chris Cox, Vice President produits chez Facebook. "De bonnes suggestions et retours utilisateurs nous ont aidés à en arriver là et nous attendons avec impatience les nouveaux commentaires pour nous aider à développer la prochaine innovation en termes de confidentialité et de contrôle utilisateur". (...)
(10/12/2009 10:35:38)Utiliser la voix et l'image pour ses recherches sur Google mobile
Effectuer une recherche en saisissant des mots-clés sur Google ne sera bientôt plus le seul moyen pour trouver des informations sur Internet. Pour la société de Mountain View, l'avenir de son moteur de recherche (le plus utilisé au monde) passe désormais par la voix et l'image. A Paris, la société a présenté mercredi une série de nouvelles applications appelées à révolutionner l'acte quotidien des internautes, comme la recherche à partir d'une photo prise depuis son téléphone portable. Avec l'application "Goggles" ("lunettes" en français), Google propose tout simplement de rechercher un objet ou un lieu à partir d'une image, plutôt que d'avoir à entrer des mots clés dans le traditionnel espace réservé aux requêtes. Disponible en téléchargement sur la plateforme Android Market, ce logiciel fonctionne avec un smartphone équipé du système d'exploitation Android de Google. Par exemple, l'utilisateur qui se trouve devant un monument dont il ignore l'histoire peut prendre une photo de l'édifice avec son mobile et voir Goggles afficher, quelques secondes plus tard, les résultats en rapport avec ce monument : article Wikipédia, localisation sur une carte, galerie photos, etc. Au cours d'une démonstration saisissante, Hugo Barra, responsable produits mobiles chez Google, a ainsi pris en photo le poster d'une toile dépourvue de signature ou d'annotations. Un clic plus tard, le moteur de recherche affiche la réponse à l'écran : Carrés et cercles concentriques, de Kandinsky. Analyse comparative grâce aux données stockées chez Google La reconnaissance visuelle fonctionne même avec une photo des vitraux de la Sainte-Chapelle, une affiche de cinéma (Goggles propose la fiche du film, les critiques ou les horaires des séances), ou encore la photo d'un produit. Dans ce derniers cas, Goggles indique à l'utilisateur les magasins où il peut commander cet objet aux tarifs les plus abordables. L'application, qui repose sur l'analyse et la comparaison des clichés avec les images indexées sur les serveurs de Google, peut également être utilisée pour les logos des marques, les cartes de visite et les documents textes. En revanche, elle s'avère, pour le moment, moins fiable pour les animaux, les meubles, et les vêtements. [[page]] Autres domaines dans lequel Google s'active actuellement : la reconnaissance vocale. Cette fonctionnalité, déjà expérimentée en anglais et en chinois depuis un an, est depuis lundi disponible en japonais. Début 2010, elle le sera dans plusieurs autres langues, dont le français. Ici, la recherche se fait par la voix. L'utilisateur peut ainsi parler à son téléphone pour effectuer une recherche sur Internet. Autre démonstration de M. Barra, la recherche d'une photo de Nicolas Sarkozy et Barack Obama au sommet du G8. Quelques secondes après la dictée, l'écran affiche les images des deux chefs d'Etat qui sont stockées sur les serveurs de Google. De passage à Paris, Marissa Mayer, vice-présidente de Google Search, est revenue sur les autres nouveautés du moteur de recherche et les innovations qui l'enrichiront dans l'avenir. Sur le futur Google, l'internaute pourra par exemple glisser une photo dans l'espace de recherche, mais aussi obtenir les réponses à ses requêtes en deux versions : à gauche, les résultats en version originale, et à droite, en français ou dans une autre langue. "Aujourd'hui, seulement 1% du Web existe en arabe. A l'avenir, les internautes arabophones pourront effectuer des recherches grâce à de nouveaux outils de traductions croisées" explique Marissa Mayer. Des réponses plus pertinentes grâce à la géolocalisation Autre piste : la personnalisation de la recherche. Google devrait ainsi prendre en compte la situation géographique de l'utilisateur dans les réponses qu'il lui fournit. "Si par exemple je recherche le terme "sushi" et que je me trouve à Mountain View en Californie, le moteur de recherche ne me proposera non pas une liste de restaurants japonais au hasard, mais une liste de restaurants japonais les plus proches de chez moi" explique la responsable. Enfin, la recherche en temps réel, une innovation fraîchement intégrée à Google, propose dans les résultats des recherches les messages issus de Twitter ou des profils publics de Facebook. Exemple, en recherchant "sommet de Copenhague" (en anglais pour l'instant), l'internaute peut voir apparaître les messages Twitter des participants présents actuellement à la conférence de l'ONU sur les changements climatiques. (...)
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