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(08/07/2009 15:22:14)

Le Portail des métiers de l'Internet voit le jour

Flasheur, e-marketer, net planer, etc. Autant d'intitulés de postes qui, nés avec l'avènement des TIC, restent sibyllins, voire totalement inconnus aux yeux de nombreuses entreprises, des pouvoirs publics et même de certains instituts de formation. Pour accompagner ces professions récentes, Nathalie Kosciusko-Morizet a dévoilé ce 8 juillet le Portail des métiers de l'Internet, un site Web conçu comme un vaste espace collaboratif destiné à décrypter ce que sont ces nouveaux postes, dont certains n'existaient pas il y a seulement un ou deux ans. In fine, ce portail, qui s'inscrit dans le cadre du plan France numérique 2012, a vocation à « servir de référence pour la communauté d'Internet », comme le souligne Bernard Benhamou, le délégué général aux Usages de l'Internet. Elaboré avec des professionnels de la formation et des entreprises du secteur des TIC, il permet aux internautes de consulter des fiches présentant des métiers et des formations répartis autour de douze grandes familles : gestion de projet, maîtrise d'ouvrage, éditorial, marketing et commerce, etc. La catégorie 'suivi Web', par exemple, contient des fiches présentant les métiers d'analyste de trafic et de responsable help desk. Pour chacun de ces postes, le portail propose un descriptif, plusieurs instituts dispensant des formations débouchant sur ces métiers, et des entreprises susceptibles d'embaucher des salariés les exerçant. Le portail des métiers de l'Internet ne prétend pas s'appuyer sur un contenu exhaustif. Au contraire, les internautes, entreprises et autres universités sont invités à enrichir la base de connaissances en détaillant les fiches déjà existantes, en suggérant de nouveaux métiers pas encore recensés, en présentant de nouvelles formations, etc. Au final, Nathalie Kosciusko-Morizet nourrit l'ambition de « fédérer un écosystème autour du portail et de contribuer à le rendre interopérable avec d'autres plateformes autour d'un langage commun : le référentiel ». Ainsi, la secrétaire d'Etat à l'Economie numérique prévoit-elle déjà de faire du portail des métiers de l'Internet un élément incontournable du paysage de l'emploi dans les TIC, non seulement pour les recruteurs et leurs futurs salariés, mais aussi pour les grands services publics. Selon NKM, le portail doit devenir « la référence autour de laquelle s'agrègent les services de l'éducation nationale et de recherche d'emploi ». (...)

(08/07/2009 11:26:27)

Fin de bêta pour Gmail et les Google Apps

Après 5 ans, Google a annoncé le mardi 7 juillet que son service de messagerie en ligne n'est plus à l'état de bêta. Google Agenda, Google Docs et Google Talk ont eux aussi été débarrassés de leur étiquette bêta mardi, alors que Google mettait à jour les éléments de sa suite GAPE (Google Apps Premier Edition) vers un statut 'produit fini'. Pour autant, produit fini ne veut pas dire développement terminé. « Vous continuerez à voir ces applications évoluer et se doter de nouvelles fonctionnalités, mais ces dernières seront testées de manière très approfondies avant d'être implémentées », précise Rajen Sheth, chef de produit Google Apps. C'est au niveau entreprise que ce changement pourrait avoir le plus d'impact, l'étiquette bêta en refroidissant plus d'une. « Pour beaucoup trop d'entreprises intéressées commercialement par Gmail, la mention 'bêta' était comme un néon qui clignotait 'Amateur, amateur'... fait remarquer Matt Cain, analyste Gartner. Les entreprises ne veulent pas mettre les parties les plus critiques de leur communications sur un code bêta. Supprimer cette étiquette enlève l'un des plus gros obstacles qui empêchaient encore Google de s'attaquer aux entreprises. » Gmail et Google Agenda disposent depuis 6 mois d'un support hors-ligne, d'un accès BlackBerry, de l'intégration des listes de contacts et de la synchronisation avec le logiciel Outlook. D'un point de vue sécurité, l'acquisition de Postini en 2007 répond au besoin des entreprises. Google y ajoute aujourd'hui des fonctionnalités à but professionnel, telles que la réplication de messages. Dans les semaines à venir, il sera possible de déléguer son compte mail à des assistants, et de mettre en place des politiques de conservation de mails. Ces nouvelles fonctionnalités n'auront pas de conséquences sur le prix actuel de GAPE (50 dollars par utilisateur). « Bien qu'ayant commencé un peu lentement dans le marché de l'e-mail commercial, Google apprend vite et prend de l'inertie. Dans 2 ans, ça sera un vrai, crédible et agressif concurrent pour Microsoft et IBM », estime Matt Cain. (...)

(07/07/2009 16:51:54)

Facebook vise les 500 M$ de chiffre d'affaires en 2009

Facebook, le site communautaire aux 200 millions de membres, sera-t-il un jour rentable ? Oui, selon Marc Andreessen, membre du conseil d'administration de la société depuis un an. Dans un entretien accordé à Reuters, le créateur de Mosaic (premier navigateur Internet) et de Netscape affirme que Facebook devrait réaliser un chiffre d'affaires de 500 M$ en 2009 et que dans cinq ans les revenus du site se compteront en milliards de dollars. D'après Marc Andreessen, Facebook aurait même déjà dû franchir la barre du milliard de revenus si la société s'était davantage mobilisée pour monétiser son audience. Il estime néanmoins que Facebook (au même titre que Twitter, dans lequel il a investi) a eu raison de se concentrer sur sa base utilisateurs pour l'étoffer, sans être obnubilé par l'argent comme l'a fait MySpace. Longtemps chouchouté par les internautes, le réseau social racheté en juillet 2005 par le milliardaire Rupert Murdoch (pour 580 M$) a trop mis l'accent sur la vente de publicités et a négligé le développement de sa plateforme, entrouvrant une brèche dans laquelle Facebook n'a pas manqué de s'engouffrer. Marc Andreessen vient par ailleurs de lancer un fonds d'investissement avec Ben Horrowitz, son associé depuis des années. Ce fonds est doté d'un capital de 300 M$. Il servira à financer des jeunes pousses du secteur IT, à hauteur de 300 000 $ pour les sociétés qui viennent de se lancer et de 15 M$ pour celles qui sont déjà bien positionnées. Au cours de sa carrière de mentor, Marc Andreessen a notamment investi dans les réseaux sociaux Ning, LinkedIn et Digg. Depuis le décollage de l'audience de Facebook, de nombreux investisseurs ont injecté des millions de dollars dans le site, comme Microsoft (240 M$), les fonds Accel Partners et Peter Thiel, le milliardaire chinois Li Ka-Shing (60 M$) ou encore le Russe Sky Digital Technologies (200 M$ en mai dernier). Le site communautaire a toujours refusé de communiquer le moindre résultat financier. (...)

(07/07/2009 15:43:56)

USI 2009 : Des scénarios d'avenir à l'usage des DSI

« Les prévisions sont difficiles, surtout lorsqu'elles concernent l'avenir. » La maxime de Pierre Dac a une nouvelle fois été illustrée la semaine dernière, par Antoine Gourévitch, directeur associé du Boston Consulting Group, et François Hisquin, directeur général d'Octo Technology, qui ont réfléchi avec des DSI à des « futurs possibles » de notre environnement, qui auront des impacts énormes sur la configuration des systèmes d'information... et sur la viabilité des entreprises. La seconde journée de l'Université du SI d'Octo Technology avait commencé sous les meilleurs auspices, le généticien Albert Jacquard invitant les participants à réfléchir à leur rapport aux autres, à « profiter de cette période de mutation pour mieux organiser les rencontres », et à abandonner notre culture de la compétition qui dresse les êtres humains les uns contre les autres : « A partir du moment où je veux faire quelque chose mieux que vous, je deviens incapable de vous rencontrer. » François Hisquin et Antoine Gourévitch ont pour leur part clos cette journée, dense en sessions techniques et stratégiques (cf. nos liens ci-dessous), en invitant les gens à examiner quatre scénarios d'avenir pour l'informatique, et à en distinguer aujourd'hui les signes précurseurs. Un avenir de fusions-acquisitions mettant les entreprises à la merci de trois géants Comme nous l'avait confié François Hisquin, cette dernière présentation de la journée était une gageure, car il s'agissait de rendre compte d'un atelier s'étant déroulé la veille, avec des DSI de grands groupes, tels que Generali, Axa, Thalès, Calyon, Danone, Carrefour... Toutefois, si les DSI ont en effet planché plusieurs heures sur le sujet, Octo et le BCG avaient largement préparé le terrain, mettant au point les quatre hypothèses. Dans la première hypothèse, nommée « Big is beautiful », Octo et le BCG imaginent que « le marché s'est consolidé autour de trois géants : IBM, Oracle et ATSys (fusion d'AT&T et d'Infosys) », qui se répartissent respectivement la finance, l'industrie et la high-tech. Du coup, tout est externalisé et le DSI n'est plus qu'un gestionnaire de contrats... pressuré. Exemple de clause : « Le client versera durant toute la durée du présent contrat une redevance égale à 5% de son chiffre d'affaires. Durant les 15 années suivant la rupture du présent contrat, le client versera au prestataire un dédit égal à 2% de son chiffre d'affaires. » Comme l'a souligné sur scène François Hisquin, les clients SAP, qui subissent actuellement la hausse de la maintenance, ont ri jaune à la lecture de ce scénario. AppStore et Green Detox : les scénarios les plus probables aux yeux des DSI [[page]] Le deuxième scénario, nommé « AppStore », imagine un monde déstructuré : les informaticiens peuvent faire fortune chez eux en inventant des logiciels, qu'ils proposent sur une plateforme en ligne née de la fusion de Google et d'Apple. De leur côté, les directions métier picorent les logiciels dont elles ont besoin sur cette plateforme, ou au pire composent des services à partir de ce qui y est proposé, réalisant « un système d'information à la demande ». Les offres de Google, Salesforce, et de bien d'autres en Saas (Software as a service, services applicatifs accessibles en ligne) préfigurent ce que cela pourrait devenir. Bien entendu, le poste de DSI n'est plus nécessaire dans cette configuration. Des mesures simples pour anticiper la taxation des ressources énergétiques Le troisième scénario présenté, « Green Detox », est apparemment celui qui a le plus fait réagir. Il imagine les conséquences d'une « guerre de l'eau » au Proche-Orient, ayant entraîné la décision de diviser par trois la consommation énergétique mondiale, et une politique de taxation drastique de l'IT. Dans cette hypothèse, « la recherche Google est taxée à 5$ » et tout le monde cherche le moyen d'écrire des programmes qui consomment le moins de ressources possibles. Ainsi, « SAP qui a sorti une version 'Logan' de son ERP prend des parts de marché »... De leur côté, les DSI mutualisent au maximum. Ceux qui ont planché sur le scénario l'ont apparemment jugé très plausible, puisque Antoine Gourévitch a rapporté que plusieurs ont fait part de leur décision de prendre des mesures proactives en matière de Green IT : inventorier les systèmes pour détecter ce qui est sous-utilisé, arrêter de refroidir les datacenters à moins de 20°C, placer des indicateurs sur les dépenses carbone... Le quatrième et dernier scénario, « Reboot », joue à se faire peur : « La généralisation d'un activisme anticapitaliste fait suite à la crise financière. Les virus 'Spoutnik' et 'Longue Marche' se sont combinés, ce qui a entraîné l'effacement de 30% des données des centres de calcul et empêché l'Internet de fonctionner pendant 8 semaines. » S'ensuivent faillites en série, réinternalisation des infrastructures IT pour plus de sécurité, résurgence des technologies propriétaires... Soit qu'il fasse trop peur, soit que les DSI s'estiment à l'abri, ce scénario n'a guère soulevé de commentaires. « L'incertitude doit être explorée, car elle est source d'opportunités » Si l'exercice peut paraître vain, il est en fait essentiel pour le développement à moyen et long terme des entreprises, ont fait valoir François Hisquin et Antoine Gourévitch. Pour le DG d'Octo Technology, une telle approche aurait peut-être permis à DEC de perdurer. En 1977, le dirigeant de Digital, Ken Olsen, expliquait qu'il ne voyait aucune raison pour que les gens aient un ordinateur chez eux. Comme le rappelle Luc de Brabandère, directeur associé de BCG et inventeur de la méthode, en préambule d'un document remis à tous les participants ce jour-là, « il est probable qu'aucun de ces scénarios ne se produise, car ce sont des caricatures de l'avenir ». Néanmoins, dit-il, cette incertitude doit « être considérée et explorée, car elle est source d'opportunités ». « En plus du ''probablement que'' qui mobilise vos réflexions quotidiennes, il faut faire de la place aux ''mais au fond si...'' qui vous aideront dans les décisions de demain à prendre dès aujourd'hui. » (...)

(06/07/2009 16:24:40)

La justice déboute l'INA dans son action face à Youtube

L'INA n'aura pas réussi à faire entendre ce qu'il considère comme légitime. Alors que l'Institut national de l'audiovisuel s'était tourné vers les juridictions judiciaires pour que cesse la diffusion sur Youtube de centaines de vidéos issues de son catalogue, le tribunal de grande instance de Créteil n'a pu que se déclarer incompétent pour connaître de cette affaire. En l'espèce, l'INA reprochait au service de partage de vidéos de Google d'utiliser un outil de filtrage des contenus - VideoID - largement perfectible. Et d'arguer que sa propre technologie - Signature - s'avérait bien plus efficace et devait, sur injonction du juge, être expérimentée sur Youtube. L'instrument permet aux producteurs de vidéos de signer numériquement leurs clips - c'est-à-dire d'apposer une empreinte pour revendiquer la paternité de la vidéo - afin de proscrire leur diffusion sur des canaux non autorisés. Pour légitime qu'apparaissait la demande de l'INA, elle outrepassait néanmoins les prérogatives du magistrat. Il ne lui revient pas, a-t-il expliqué au demandeur éconduit, de se prononcer sur un tel différend et il ne saurait, au regard de ses compétences, ordonner la mise en place de tel ou tel outil de filtrage. L'INA, quoique débouté, n'en a pas fini avec Youtube. Le TGI de Créteil doit encore se pencher sur le fonds de l'affaire et examiner le délit de contrefaçon dont l'INA accuse Youtube. Cette fois, ce n'est pas simplement le recours à telle ou telle technologie d'empreinte numérique qui est en jeu, mais des dommages-intérêts censés réparer le préjudice créé par l'utilisation indue de centaines de vidéos. Soit, potentiellement, plusieurs millions d'euros. (...)

(06/07/2009 12:36:15)

Le W3C renonce à spécifier les balises audio et video dans HTML 5

La prochaine révision du langage HTML, qui succèdera à la quatrième version adoptée en 1997, est loin d'être achevée que déjà ses spécifications suscitent de lourdes déceptions. Ainsi, alors qu'il semblait acquis que HTML 5 permettrait, via les balises <video> et <audio>, de lancer la lecture de clips et autres films directement à partir du navigateur et sans que l'internaute n'ait à se soucier des codecs, plug-ins et lecteurs à installer, le Worldwide Web Consortium (W3C) vient de faire machine arrière. Face à l'impossible entente entre les éditeurs de navigateurs, l'organisme en charge de la normalisation du Web renonce à détailler les spécifications entourant les instructions relatives à la lecture de vidéos et de fichiers audio. Plutôt que de déplaire à quelques-uns en imposant un format, le W3C a donc choisi de ne rien choisir, et donc de déplaire à tout le monde. Deux codecs étaient jusqu'à présent en concurrence pour être retenus par le W3C et servir de référence pour la vidéo : Ogg Theora (et sa variante Ogg Vorbis pour l'audio) et H.264. Le premier semblait tenir la corde en raison de son caractère libre, donc autorisant une implémentation sans coût pour les éditeurs de navigateurs, à l'inverse du second, propriétaire donc soumis au paiement d'une licence. Le montant de ce droit d'exploitation étant par trop onéreux, Opera et Mozilla n'entendent pas s'en acquitter. Ce dernier refuse également H.264 car la souscription d'une licence ne s'appliquerait qu'à Firefox et ne pourrait profiter aux navigateurs développés ultérieurement. Si Google, de son côté, a opté pour les deux codecs pour Chrome, il se heurte au problème que redoute Mozilla avec H.264 en ne pouvant pas transmettre cette licence aux distributeurs tiers de Chromium, la version Open Source de son navigateur Chrome. Enfin, Apple refuse mordicus de voir Ogg Theora prendre place dans son lecteur Quicktime - et dans le navigateur Safari - officiellement en raison d'un manque de support matériel. Quant à Microsoft, qui édite aussi son propre lecteur vidéo, aucun signal n'a été émis pour une éventuelle prise en considération de la balise <video> dans Internet Explorer. Au regard des éléments précédents, Ian Hickson, l'un des artisans de HTML 5, ne peut que reconnaître l'impossibilité de normaliser les balises multimedia, comme le sont les images avec la balise <img>. « Après de nombreuses discussions [...] sur les codecs <video> et <audio> dans HTML 5, je dois, avec regret, arriver à la conclusion qu'il n'existe pas de codec convenable que l'ensemble des éditeurs désire implémenter et distribuer. » (...)

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