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(16/07/2009 14:49:16)
Twitter à nouveau piraté, les informations dérobées exposées sur le Web
Décidément, Twitter n'en finit plus d'attirer les pirates. Cette fois, ce ne sont pas les comptes de ses utilisateurs qui ont été victimes d'une attaque, mais certains documents confidentiels qui se sont retrouvés à la vue de tous sur le Web. À l'origine de cet exploit, un pirate, Hacker Croll, a trouvé le mot de passe d'un employé administratif de Twitter. Il a alors pu accéder à l'ensemble des données conservées par le réseau de micro-blogging sur Google Apps, y compris des renseignements hautement sensibles comme les informations relatives aux noms de domaines appartenant à Twitter, des numéros de cartes bancaires, des contrats ou les contacts de personnalités. Plutôt que de conserver toutes ces données à l'intérieur de ses propres systèmes informatiques, Twitter s'est laissé séduire par le cloud computing, mais a négligé la sécurité. Ses employés, dont Evan Williams, le directeur exécutif, ont allègrement mélangé outils privés et outils professionnels, permettant ainsi à Hacker Croll de profiter d'une brèche dans l'un des secteurs pour accéder aux informations de l'autre. Bien qu'il n'ait rendu son exploit public que depuis quelques jours, le pirate a réalisé son coup d'éclat en mai dernier. Depuis, tous les employées de Twitter ont dû changer leurs mots de passe de sécurité. Et Biz Stone, le PDG, va une nouvelle fois renforcer la sécurité informatique de sa société. (...)
(16/07/2009 14:10:18)Les CEO sous-estiment les risques informatiques
Les CEO sont les cadres qui sous-estiment et méconnaissent le plus les risques informatiques en entreprise, selon une étude publiée par l'Institut Ponemon. Réalisée aux Etas-Unis auprès de 213 personnes, dont des chefs d'entreprises (14%), des CIO ou encore des directeurs généraux des opérations (COO), cette étude montre que 48% des PDG pensent que les piratages de réseau d'entreprise par des hackers restent du domaine anecdotique et que les violations de données sont facilement évitables. Parmi les autres sondés, 53% sont convaincus que les systèmes d'information subissent des tentatives d'intrusion au quotidien, voire toutes les heures. L'enquête révèle en outre que les dirigeants sont beaucoup moins au courant des incidents de sécurité qui affectent le système d'information. L'Institut Ponemon a relevé dans un tableau les actions jugées importantes par les personnes interrogées pour renforcer la sécurité informatique. Parmi les CEO, 63% pensent que l'éducation des salariés est primordiale, contre 72% pour les autres personnes. La divergence de réponse entre les deux catégories de personnes vient des critères utilisés pour évaluer les risques, selon Ponemon. Pour les dirigeants, la rentabilité et le retour sur investissement (difficilement quantifiable, à leurs yeux) comptent avant tout. Tant que l'entreprise n'est pas financièrement affectée par des défaillances en provenance du service informatique, la prise de conscience peine à se faire. Ils s'inquiètent surtout des vols (31%) et des pertes (24%) de matériels (portables, clés USB...) alors que seuls 3% d'entre eux considèrent le cyber crime comme une réalité. La grande majorité des personnes interrogées s'accordent cependant sur un point, celui de la responsabilité. 85% d'entre eux estiment en effet qu'ils ne sont pas directement concernés si l'entreprise est victime d'une violation de donnée. Les CEO pointent du doigt les DSI dans 53% des cas (contre 24% pour les autres sondés). (...)
(15/07/2009 17:12:00)Les sites en .tel ont un moteur de recherche, Qwista
Apex Ltd, une startup londonienne qui propose des outils de marketing en ligne, a lancé Qwista, un moteur de recherche uniquement réservé aux sites ou pages Web dont le nom de domaine se termine .tel. Qwista pioche dans sa propre base de données en se servant d'un algorithme conçu par Apex Ltd, capable d'effectuer des recherches dans n'importe quelle langue. Les résultats de recherche se présentent sous la forme de fiches avec une liste de renseignements qui varie en fonction de la requête : site Web, adresse, numéro de téléphone, mots-clés (informations commerciales), brève description ou même code d'accès pour se connecter à une page Internet officielle. Petit plus : en bas à droite on trouve un onglet vCard qui permet d'ouvrir et d'enregistrer la fiche du contact directement dans son carnet d'adresses, avec l'ensemble des renseignements qui y figurent. Qwista se targue de fournir à l'internaute des résultats plus précis et plus immédiats, sans l'obliger à visionner une dizaine de pages avant de trouver le contact qu'il cherche. Dans les faits, le moteur de recherche est assez brouillon et plutôt fastidieux. Qwista propose certes moins de pages que Google mais elles ne sont pas forcément beaucoup plus pertinentes. Beaucoup de sociétés ne sont pas référencées dans Qwista, l'extension .tel étant commercialisée seulement depuis le mois d'avril dernier. A titre comparatif, en tapant la recherche site:.tel sur Google, on obtient seulement 380 000 réponses contre 20,1 milliards pour le .com et près de 500 millions pour le .fr. (...)
(15/07/2009 12:01:04)WPC 09 : Azure gratuit jusqu'en novembre, puis à partir de quelques cents de l'heure
Azure est désormais pourvu d'une tarification. L'offre de cloud computing de Microsoft reste gratuite jusqu'en novembre, dans sa version CTP (Community technology preview). Son lancement officiel interviendra à l'occasion de la PDC 2009 (Professional developers conference) et là, il faudra sortir la calculette - et pas seulement pour comparer la conversion dollars/euros par rapport au taux de change international. La facturation sera en effet assez complexe, d'abord parce que l'offre d'informatique en ligne de Microsoft se décompose en trois grandes familles : les capacités de traitement et de stockage (Windows Azure), la base de données relationnelle en ligne (SQL Azure), et les fonctionnalités en ligne de type middleware et développement (.Net Services). Pour Windows Azure, les tarifs seront de 12 cents de l'heure pour la capacité de calcul, de 15 cents par gigaoctet et par mois de stockage et de 1 cent pour 10 000 requêtes effectuées dans la base. Pour SQL Azure, une 'Web Edition' donnera droit à 1 Go pour 9,99 $, tandis qu'une 'Business Edition' offrira 10 Go pour 99,99 $. Les .Net Services seront facturés 15 cents pour 100 000 messages échangés. A tout cela s'ajoutent les frais de bande passante, calculés sur la quantité de données entrant et sortant d'Azure sur une période de 30 jours, à raison de 10 cents par gigaoctet entrant, et 15 cents par gigaoctet sortant. Une offre spécialement étudiée pour séduire les partenaires Vu la savante complexité de cette facturation à l'usage, et partant le caractère assez imprédictible de la facture finale, Microsoft explique qu'il exposera lors du lancement commercial un mode forfaitaire. Autrement dit, un bon vieux retour à la Software Assurance, avec « des ristournes reflétant le niveau d'engagement » du client. Il est vrai qu'un des intérêts du cloud pour une entreprise, par rapport à de l'outsourcing notamment, c'est de pouvoir arrêter un engagement n'importe quand. Si le client est engagé dans une relation forfaitaire, cette incertitude - pour le fournisseur, en l'occurrence Microsoft - disparaîtra. A noter aussi que les abonnés à la formule MSDN Premium bénéficieront d'avantages pour assurer leurs développements sur Azure, et les partenaires de Microsoft auront pour leur part un rabais de 5%. Des intégrateurs pourraient ainsi avoir un certain intérêt à mutaliser leurs développements, en s'appuyant sur Azure pour la partie infrastructure, et en proposant leurs logiciels en ligne aux entreprises, en mode Saas (Software as a service). En présentant l'offre mardi, à l'occasion de la WPC (Worldwide partners conference de La Nouvelle Orléans), Bob Muglia, président de la division Serveur et outils de Microsoft, a d'ailleurs clairement expliqué que le caractère différentiateur de cette offre résidait dans la capacité de Microsoft à aider ses partenaires à bâtir leurs offres. (...)
(13/07/2009 19:23:24)WPC09 : Office Web sera disponible gratuitement pour un demi-milliard d'utilisateurs
Microsoft va présenter plus en détail Office 2010, lors de la Worldwide Partner Conference qui a débuté aujourd'hui et se déroulera jusqu'au 16 juillet à la Nouvelle-Orléans. Office 2010 devrait être disponible au cours du premier semestre de l'année prochaine. La suite bureautique bénéficie de différents apports (comme l'ajout du montage vidéo dans PowerPoint), mais c'est surtout l'arrivée d'Office Web qui soulève l'intérêt. Plutôt que de laisser Google, son principal concurrent, grappiller des parts sur le marché bureautique avec ses Google Apps, fraîchement sorties de leur version bêta et toujours gratuites, l'éditeur prend le risque de cannibaliser ses propres ventes en mettant gracieusement les applications Office Web à la disposition des internautes se servant de Windows Live, soit 400 millions d'utilisateurs actifs. Office Web sera également libre d'accès pour les professionnels dans les entreprises qui auront souscrit au programme baptisé Software Assurance, comme Microsoft l'avait laissé entendre lors de sa conférence développeurs en octobre 2008. Ce programme compte déjà 90 millions d'utilisateurs selon Chris Capossela, vice-président responsable de la ligne de produits Microsoft Office. Office Web comporte des versions épurées de Word, Excel, PowerPoint et OneNote, le tout en ligne. Ces outils sont accessibles depuis n'importe quel poste de travail, via Internet Explorer, Firefox ou Safari. Plusieurs utilisateurs peuvent en outre travailler simultanément sur le même document (Office 2007 ne permet pas la collaboration en temps réel). La suite Office génère entre 15 et 20 M$ de chiffre d'affaires de Microsoft chaque année. Malgré la gratuité d'Office Web, Microsoft estime que ce revenu n'est pas en danger car la version libre d'accès ne dispose pas de toutes les fonctionnalités de la suite. « Pour un étudiant par exemple, écrire un rapport long de plusieurs pages sur un navigateur Web n'est pas aisé - pas plus que sur WordPad, lui aussi gratuit », explique Chris Capossela. Autrement dit, les consommateurs continueront à se tourner vers la version complète et payante d'Office. Microsoft a toutefois refusé de révéler à quel tarif serait commercialisée la version payante d'Office 2010. La mouture précédente était disponible à des prix compris entre 149 et 499 $. Une fois de plus, Microsoft et Google jouent sur le même terrain. La semaine dernière, le géant de Mountain View a en effet son annoncé la sortie de Chrome, son OS gratuit, pour le début de l'année prochaine, concurrent direct de Windows. (...)
(10/07/2009 17:06:59)La justice française tente de reconnaître l'adresse IP comme une donnée personnelle
En guerre contre les sites de partage de vidéo depuis deux ans, l'humoriste Jean-Yves Lafesse vient de perdre une bataille. Le tribunal de grande instance de Paris a en effet éconduit, le 24 juin, le comédien dans sa demande de réparation après que plusieurs extraits de ses oeuvres avaient été mis en ligne sur Google Video sans son consentement. Un jugement important pour la valeur juridique de l'adresse IP. Au-delà de l'issue de cette affaire, ce sont les éléments sur lesquels se sont appuyés les magistrats qui méritent une attention particulière. En particulier, le jugement vient rappeler le régime de responsabilité s'appliquant à un hébergeur, tel que l'a prévu la loi pour la confiance dans l'économie numérique. Celle-ci dispose, comme l'ont rappelé les juges, que l'hébergeur n'a pas d'obligation générale de surveillance des contenus qu'il accueille, mais qu'il doit retirer promptement tout élément illicite dès lors qu'il lui a été signalé. Il doit en outre prendre les mesures nécessaires pour que les éléments litigieux ne réapparaissent pas et conserver des données permettant d'identifier les utilisateurs indélicats. Parmi les reproches formulés par Jean-Yves Lafesse à Google, figurait notamment le maintien en ligne des vidéos soumises au droit d'auteur et l'absence de collecte de données permettant d'identifier les auteurs des mises en ligne. Deux griefs que les juges ont balayés en se basant, pour la première récrimination, sur le fait que Lafesse n'avait pas indiqué précisément les faits litigieux. Surtout, sur le manquement à l'identification des auteurs, le tribunal a rejeté le recours de l'humoriste en soulignant que Google avait bel et bien collecté les données relatives aux internautes auteurs des mises en ligne en récoltant leurs adresses IP. Selon les magistrats, « l'adresse IP est une donnée personnelle puisqu'elle correspond à un numéro fourni par un fournisseur d'accès à Internet identifiant un ordinateur connecté au réseau [...] Au regard de la technique existante, cette adresse apparaît être le seul élément permettant de retrouver la personne physique ayant mis en ligne le contenu. » La jurisprudence française éloignée des positions européennes Ce dernier point est d'une importance majeure dans le droit français puisqu'il vient s'inscrire en contradiction avec une jurisprudence constante établissant que l'adresse IP ne saurait être considérée comme une donnée personnelle. Les jugements des 27 avril et 15 mai 2007, par exemple, ont permis à la cour d'appel de Paris de poser le principe selon lequel « l'adresse IP ne permet pas d'identifier la ou les personnes qui ont utilisé [un] ordinateur » et que « cette série de chiffres ne constitue en rien une donnée indirectement nominative relative à la personne dans la mesure où elle ne se rapporte qu'à une machine ». En janvier dernier, c'était au tour de la Cour de cassation de confirmer cette position et d'affirmer que l'adresse IP n'est pas une donnée personnelle dès lors que sa collecte n'est pas réalisée à l'aide d'un traitement automatique. En se posant en contradiction avec ces principes, pourtant édictés par des autorités judiciaires de degrés supérieurs, le TGI de Paris se rapproche des positions soutenues par les juridictions européennes. En 2007, le G29 (rassemblement des Cnil européennes) rendait ainsi un avis allant dans le sens d'une reconnaissance du caractère personnel à l'adresse IP. L'année suivante, la Cour de justice des communautés européennes, dans son arrêt Musicae, reprenait cette position et même la Commission européenne peut être considérée comme un soutien du caractère personnel de l'adresse IP dans une directive de 1995. (...)
(10/07/2009 17:04:00)Jolicloud lève 4,2 M$ pour développer son OS destiné aux netbooks
Jolicloud, une start-up qui développe un système d'exploitation personnalisable pour ordinateurs portables, vient de réaliser une première levée de fonds d'un montant de 4,2 M$ auprès d'Atomico Ventures et de Mangrove Capital Partners. Lancé il y a quelques semaines à peine par Tariq Krim, le créateur de Netvibes, Jolicloud s'adresse au marché des netbooks, un secteur également convoité par Google et son Chrome OS, présenté il y a quelques jours et prévu pour l'année prochaine. Le système d'exploitation développé par Jolicloud est construit autour d'un noyau Linux, distribué par Ubuntu. Son interface a été conçue pour les mini PC et permet d'accéder à une série d'applications Web via le cloud. Il est compatible avec les écrans tactiles. Les 4,2 M$ récoltés par la start-up lui permettront de développer son OS (disponible en version alpha 2 depuis le 26 juin), de financer son programme de développeurs et d'élargir son réseau de partenaires. L'OS devrait être commercialisé d'ici à la fin de l'année sous forme de clé USB, à un tarif encore inconnu. Niklas Zennström, confondateur du fonds d'investissement Atomico Ventures mais également Skype (service de téléphonie par Internet), de Kazaa et de Joost, Michael Jackson, associé de Mangrove Capital Partners et ancien directeur général de Skype, et Gilles Semoun (PDG de Fotopedia) rejoignent le conseil d'administration de Jolicloud. (...)
(10/07/2009 16:48:01)Silverlight 3 disponible avant son lancement officiel
Alors que le lancement de la version 3 de Silverlight doit officiellement avoir lieu dans une semaine, en même temps que la mise à jour d'Expression Blend, le client riche de Microsoft est déjà disponible au téléchargement. Avec Silverlight 3, diffusé en bêta en mars dernier, l'éditeur veut enrichir les possibilités données aux développeurs et aux designers en termes d'intégration avec les autres outils Microsoft mais aussi tiers (comme Illustrator et Photoshop). De même, est prévu un mode permettant de passer de façon transparente du connecté au non connecté. De gros efforts ont également été faits pour la vidéo, notamment pour diffuser de la HD quelles que soient les variations du débit de l'utilisateur (technologie Smooth HD, qu'on a déjà pu apprécier en Silverlight 2 avec la diffusion de Roland Garros par France Televisions). (...)
(10/07/2009 12:50:20)Commentaires et questions en pagaille sur Google Chrome OS
Est-ce de la précipitation - pour faire de l'ombre à Microsoft (dont Windows 7 doit sortir en version RTM dans quelques jours) - ou une nouvelle démonstration brillante d'orchestration du buzz ? Toujours est-il que l'annonce extrêmement prématurée d'un système d'exploitation pour PC signé Google soulève bien plus de questions que l'éditeur n'est prêt à y répondre. Pour Forrester, l'avènement du " personal cloud " Dans le billet de blog introduisant Google Chrome OS, il est dit que ce dernier sera disponible au public dans des netbooks fin 2010. Un défenseur de Microsoft dirait que si ce dernier avait annoncé un tout nouveau produit autant de temps à l'avance, il aurait rapidement été accusé de donner dans le 'vaporware', le logiciel fumeux. Malgré cette anticipation, l'offre de Google est attendue comme le Messie. De fait, comme l'explique Franck Gillett, analyste chez Forrester, l'industrie se dirige vers l'avènement du « personal cloud », une ère de l'informatique centrée non plus sur le PC, mais sur l'accès à de l'information et des services en ligne. Là où Annette Jump, analyste chez Gartner, voit Google grappiller ne serait-ce que quelques pour cent de parts de marché à Microsoft - « sur un milliard de PC en usage dans le monde, en facturant quelques dollars par machine, cela fait du chiffre d'affaires ! » - Franck Gillett estime que Google n'a aucune intention de déclencher une guerre sur le vieux front des OS pour PC. Car celle-ci, dit-il, « Microsoft l'a clairement gagnée ». D'autant, comme le souligne l'analyste de Gartner, s'il veut jouer à ce jeu-là, « Google devra faire en sorte que son OS supporte simplement tous les appareils qu'on peut connecter à un Netbook et les applications qu'on peut y installer, or c'est justement à cause de cela que XP a pris le pas sur Linux dans les netbooks. » Conquérir les postes clients après avoir déployé les services en ligne Il s'agit donc plutôt, pour l'analyste de Forrester, des premiers signes d'une nouvelle bataille, « pour les plateformes de cloud personnel, que les éditeurs bâtiront à l'aide de services en ligne et de diverses combinaisons de navigateur Web, de systèmes d'exploitation ou d'environnements d'exécution de logiciels ». Avec ses Google Apps (la bureautique), AppEngine (le serveur d'applications) et maintenant Wave (le collaboratif connecté en permanence), Google a multiplié les services en ligne. Restait à s'implanter sur le client. Ce rôle était dévolu jusqu'à présent à Chrome, son navigateur, et Android, qui équipe déjà quelques téléphones. Quelle est la part de Native Client dans Chrome OS ? [[page]] Mais une nouvelle bataille se gagne avec de nouvelles technologies. De ce point de vue, Google n'a fourni aucune explication, se bornant à dire que Chrome OS serait distinct d'Android. Les concepteurs de Chrome OS expliquent en effet qu'Android a été conçu pour s'adapter à différents types d'appareils légers, de type téléphone ou boîtier, alors que des PC, voire des mini-PC, méritent un OS digne de ce nom. Le rôle de NaCL : exécuter du code x86 dans le navigateur Fin observateur des technologies Google, Sami Jaber, consultant et fondateur de DNG Consulting, remarque que la plateforme Native Client de Google (NaCL) constituerait une bonne base pour ce Chrome OS. « Surtout, dit-il, que Google a récemment demandé à la communauté d'essayer de trouver des failles. » Google, suppose-t-il, a dû être rassuré par les résultats de ce concours, et encouragé à faire cette annonce. Mais tout cela n'est que supputation. « C'est un peu comme si Google donnait tous les éléments d'un puzzle, qu'on trouve une solution, mais qu'il ne veuille pas la commenter. » NaCL est présenté comme une technologie permettant d'exécuter du code x86 (pour l'instant, sachant que Chrome OS vise aussi les plateformes ARM) au sein même du navigateur. L'idée est donc exactement la même que celle de Chrome OS : centrer l'OS sur le navigateur, pour exécuter des applications aussi bien que pour parcourir des pages. Le développement de NaCL a probablement été guidé par les limites de l'interface riche actuellement proposée par Google, à base de Javascript, GWT. « Nous pensons que la technologie Native Client aidera un jour les développeurs Web à créer des applications Web plus riches et plus dynamiques », est-il écrit dans la page de présentation de NaCL. Intel, Freescale et TI partenaires technologiques de Google pour Chrome OS Brad Chen, responsable du développement de NaCL, se refuse pour l'instant à confirmer ou infirmer l'inclusion de cette technologie dans Chrome OS. Il se borne à indiquer : « Nous travaillons à intégrer Native Client dans Chrome. Google Chrome OS est juste une autre plateforme qui fera tourner Chrome. Ceci mis à part, il n'y a rien concernant Chrome OS qui implique des changements de plans ou de stratégie pour Native Client. » Pour Sami Jaber, vouloir recréer une technologie d'exécution de code natif au sein d'un navigateur serait « réinventer la roue ». En tout cas, Google recrute activement des développeurs pour Chrome OS dans ses différents centres de développement (mais pas à Paris), et il dit pouvoir d'ores et déjà compter sur le soutien de nombreux partenaires, fabricants de PC comme Acer, Asus, HP, Lenovo ou Toshiba. Toutefois, lorsqu'on interroge ces derniers, le soutien est plus mesuré : ils disent « évaluer » la technologie, aucun ne s'engageant sur une future machine. Google liste aussi des spécialistes des processeurs, comme Freescale et Texas Instruments. Plus Intel, dont un porte-parole vient de révéler « avoir été dans la confidence depuis un certain temps ». Mise à jour : dans sa réponse à Sami Jaber sur le forum, Brad Chen explique qu'un OS peut se diviser en trois grandes catégories : abstraction matérielle, gestion des ressources et environnement applicatif. Pour lui, NaCL se consacre uniquement à la dernière catégorie. Et il ajoute que cela lui convient parfaitement que « des systèmes d'exploitation existants, ou éventuellement Google Chrome OS, s'occupent de la fonction abstraction matérielle ». Brad Chen ne veut pas se prononcer à la place des managers de Chrome OS, mais cela commence à devenir plus clair. Surtout lorsqu'il ajoute que finalement, la gestion des ressources, dans un monde constitué d'applications Web, pourrait très bien être dévolue au navigateur Web. Chrome, par exemple. (...)
(09/07/2009 16:15:39)Hadopi II : le Sénat valide le tout répressif
Cent fois sur le métier le gouvernement remet son ouvrage. Nicolas Sarkozy avait promis qu'il irait jusqu'au bout du chantier Hadopi : la censure de la première version de la loi Hadopi par le Conseil constitutionnel le mois dernier n'a pas refroidi les ardeurs du chef de l'Etat, qui a mandaté les membres du gouvernement pour qu'un second texte soit finalement adopté. Les travaux ont donc repris, hier, au Sénat. Les locataires de la Chambre haute n'ont eu besoin que d'une poignée d'heures pour examiner et adopter le projet de loi dit Hadopi 2. Cette fois, ce n'est plus le ministère de la Culture qui présente le texte, mais la Chancellerie. Du reste, il n'est plus question, dans le titre même de la loi, de « favoriser la diffusion et la protection de la création sur Internet », comme l'indiquait la loi retoquée. Désormais, l'heure est à « la protection pénale de la propriété littéraire et artistique sur Internet ». Le ton est donné et se retrouve dans les dispositions de la loi, qui n'hésite pas à prévoir de lourdes sanctions pour les internautes s'adonnant au téléchargement d'oeuvres sans en respecter le droit d'auteur. Alors que Hadopi I ne réprimait que le manquement à l'obligation de sécurisation de la connexion à Internet, Hadopi II vise également le délit de contrefaçon. La Haute autorité se chargera de scruter les réseaux d'échanges afin d'y repérer les contrevenants, qui seront avertis puis, en cas de récidive, désignés comme auteurs d'une infraction au juge judiciaire. C'est à ce dernier qu'incombera le soin de prononcer les sanctions à l'encontre des récalcitrants, qui pourront ainsi être condamnés à une suspension de leur abonnement à Internet pendant un an au maximum, une amende de 300 000 € et jusqu'à deux ans de prison. Soucieux de condamner promptement et de ne pas surcharger les prétoires, le législateur a prévu le recours aux ordonnances pénales, une procédure simplifiée permettant au juge de prononcer une sanction sans comparution du prévenu. Et qui amenuise par conséquent l'exercice des droits de la défense. Comme nous l'indiquions il y a quelques semaines, le recours aux ordonnances pénales requiert par ailleurs que la preuve de l'infraction ne souffre aucun doute, ce qui risque d'être délicat dans le cadre du délit de contrefaçon sur Internet, dont les seuls éléments probants seront ceux communiqués par l'Hadopi sur la base de constatations éventuellement effectuées par des agents privés. Il convient également de rappeler que les ordonnances pénales ne peuvent être appliquées aux mineurs et éteignent la possibilité, pour la victime de l'infraction considérée, de demander des dommages-intérêts. Les créateurs en seront donc pour leurs frais. Enfin, le législateur n'a pas oublié l'élément phare de la première mouture d'Hadopi : le manquement à l'obligation de sécurisation de la connexion à Internet. En l'espèce, l'infraction a été rebaptisée « négligence caractérisée » mais sanctionne, comme sa devancière, le fait pour un internaute d'avoir permis, même incidemment, à un tiers d'utiliser sa connexion pour télécharger illégalement. La négligence est qualifiée de caractérisée dès lors que l'internaute, averti par l'Hadopi de l'utilisation abusive de sa ligne, n'est pas parvenu à la sécuriser. C'est-à-dire, s'il n'a pas installé sur sa machine de logiciel de filtrage prévu par Hadopi I. Les auteurs de cette infraction encourront 1500 € d'amende et un mois de suspension de leur abonnement à Internet. (...)
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