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(22/07/2009 14:31:53)
Trimestriels : Yahoo se maintient avec peine et relifte son portail
Yahoo a publié hier ses résultats pour le deuxième trimestre de l'année. Le chiffre d'affaires perd une nouvelle fois 13% pour s'établir à 1,57 Md$. Le portail explique cette baisse par le ralentissement du marché de la publicité en ligne (-13% également) ainsi que celui des services payants comme le téléchargement en ligne (-8%). Le bénéfice net en revanche retrouve de légères couleurs puisqu'il grimpe de 8% à 141 M$ alors que le portail avait démarré l'année avec un résultat net en chute de 78%. Sur le semestre en revanche, les résultats sont catastrophiques (CA en baisse de 13%, bénéfice en chute de 69%) et contrastent étrangement avec l'optimisme de Carol Bartz, PDG de Yahoo: « Compte tenu de l'environnement économique, je suis satisfaite de ses résultats », a-t-elle en effet déclaré. Yahoo indique que son bénéfice net aurait pu atteindre les 229 M$ s'il n'avait pas été touché par divers frais de restructuration engendrés par les licenciements de 700 personnes (65 M$), soit 5% des effectifs, et par la revente de Kelkoo pour le quart de son prix d'achat (moins de 100 M€) en novembre 2008. En excluant ces éléments, le chiffre d'affaires du groupe n'aurait du baisser « que » de 6%. Yahoo relooke son portail à la sauce Web 2.0 Yahoo reste sous pression pour redonner un souffle à ses sites, fortement écrasés par la concurrence de l'hégémonique Google que rien n'arrête, pas même la crise économique. Yahoo a d'ailleurs profité de la publication de ses résultats pour présenter une version relookée de son portail. La nouvelle page est personnalisable par l'internaute, sur PC comme sur mobile. Elle comporte une série de favoris sur la gauche de l'écran, comme les incontournables Facebook, eBay et autres MySpace. Pour le prochain trimestre, Yahoo table sur un CA compris entre 1,45 et 1,55 Md$. Une acquisition par une partie ou l'intégralité du portail par Microsoft reste une voie de secours pour Yahoo, selon les analystes. (...)
(21/07/2009 16:03:31)IPernity lève 1 M€ et fait son introduction sur le marché libre
La startup française IPernity (de la contraction entre IP et 'eternity') a fait hier son entrée par cotation directe sur le marché libre d'Euronext Paris après avoir levé un million d'euros le 15 juin dernier. Cette levée de fonds, réalisée auprès de 128 investisseurs particuliers, a pu se faire dans le cadre de la loi Tepa* (Travail, emploi et pouvoir d'achat). Près de 870 800 actions sont désormais cotées au tarif de 8,74 €, soit un capital de 7,6 M$ au total. Les investisseurs détiennent 12,47% des titres de la société. Une dizaine d'actions ont symboliquement été vendues, le but de l'opération n'étant pas de procéder à une augmentation de capital mais à « rassurer les 128 investisseurs privés qui nous ont fait confiance. Avec cette cotation, ils ont la garantie de pouvoir revendre leurs titres dans cinq ans, en bénéficiant de la réduction d'impôts corrélative à la loi Tepa », explique Christian Conti, DG délégué d'IPernity. Créé en 2007 par Christophe Ruelle, fondateur du moteur de recherche Echo (ancêtre de Voila.fr, revendu à France Télécom en 1999) et d'e.Stat.com (cédé à Médiamétrie), IPernity est un site de partage de contenu : photos, vidéos, textes, blogs... Pas question pour autant d'entendre parler de comparaison avec FlickR, YouTube et autres Facebook. IPernity se définit comme un « réseau social dédié au patrimoine numérique » qui mise sur le long terme. « Contrairement à YouTube, les vidéos ne sont destinées à faire du buzz de manière éphémère, mais à être stockées et partagées sur une longue période », explique Christian Conti. Quant à FlickR, Christophe Ruelle le décrit comme « un service de référence, qui a défriché les nombreuses possibilités offertes par le Web 2.0, mais surtout destiné aux passionnés de photographie, alors qu'IPernity s'adresse à un public familial. » Disponible en treize langues, IPernity compte actuellement 100 000 membres, essentiellement en Allemagne (25%), en France (22%) et aux Etats-Unis (15%). Entre 3 et 4% des inscrits ont également souscrit à l'abonnement Premium proposé par la société. D'un montant de 1,99 € par mois, cet abonnement donne accès à un espace de stockage illimité. D'ici à 2014, IPernity vise les 600 000 abonnés payants, une chiffre d'affaires de 30 M€ et une marge opérationnelle de 30%. La société (cinq salariés pour le moment) compte sur la levée de fonds pour recruter des ingénieurs ainsi que deux personnes dans le marketing. IPernity souhaite également développer de nouveaux outils et services pour ses utilisateurs, mais refuse d'apporter davantage de détails sur leur teneur. IPernity a été élu « meilleur site de partage » (parmi 50 000 sites) aux Open Web Awards organisés par le blog spécialisé Mashable.org. *Votée en 2007, la loi Tepa permet aux investisseurs privés de bénéficier d'une réduction d'impôts (à hauteur de 75%) s'ils soutiennent financièrement des PME innovantes. (...)
(21/07/2009 15:34:15)Hadopi II : l'Assemblée nationale rendra sa copie en septembre
L'Assemblée nationale devait examiner aujourd'hui le nouveau projet de loi instaurant la Haute Autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet, autrement dit Hadopi II, version remaniée d'Hapodi après la censure du Conseil constitutionnel. Les députés ne devront finalement pas digérer avant les vacances le gros pavé validé par le Sénat et agrémenté des 894 amendements déposés par l'opposition. Le président de l'Assemblée, Bernard Accoyer, a en effet décidé ce matin de reporter le vote à la rentrée prochaine. Officiellement, l'Assemblée manque de temps pour examiner correctement le texte, le bâtiment étant en travaux de réfection à partir de la semaine prochaine. Dans les faits, les députés de la majorité comme de l'opposition étaient très peu nombreux. Les débats ont donc d'abord été repoussés à cet après-midi avant d'être définitivement ajournés. « Ce projet de loi commence sous de mauvaises auspices, a ironiquement commenté le socialiste Patrick Bloche. Le Président de la République a dit qu'il irait jusqu'au bout. Visiblement sa majorité a du mal à le suivre. » La prochaine session extraordinaire est prévue pour le 14 septembre prochain. (...)
(20/07/2009 18:05:53)Avaya rachète l'activité entreprises de Nortel EMEA pour 475 M$
Et l'heureux gagnant est... Avaya. L'équipementier réseaux et télécoms a conclu un accord avec Nortel pour racheter son activité entreprises de la région EMEA, pour 475 M$. En se plaçant en janvier dernier sous le régime du Chapitre 11, Nortel n'avait pas caché qu'il chercherait à vendre certains actifs. Cela offre en effet a priori une solution de continuité pour les clients et les technologies. Avaya prend ainsi une position quasiment inexpugnable sur le marché des technologies voix (d'après Zeus Karravala du Yankee Group, Avaya serait numéro un devant Cisco, avec environ 25% de parts de marché contre 16%), et gagne au passage de nouveaux clients grands comptes et surtout des canaux de distribution, un axe majeur de sa politique ces derniers temps. (...)
(20/07/2009 14:43:39)Yahoo et Microsoft proches d'un accord selon les milieux financiers
Après 18 mois de discussions, de négociations avortées, de courriers tour à tour incendiaires et enflammés, la saga Yahoo/Microsoft pourrait toucher à sa fin, selon deux sources. D'après le site 24/7 Wall Street qui cite William Morrison, analyste chez le fonds d'investissement ThinkEquity, ainsi que le blog D/All Things Digital (tenu par Kara Swisher, journaliste au Wall Street Journal), un accord serait imminent entre les deux groupes. Les termes de la transaction restent flous. Selon le 24/7 Wall Street, Microsoft pourrait mettre 3 Md$ sur la table pour s'emparer des activités de recherche en ligne de Yahoo, autrement dit quinze fois moins que les 44,6 Md$ proposés par le géant de Redmond pour l'intégralité de Yahoo, en janvier 2008. En décembre dernier, la même Kara Swisher laissait entendre que Microsoft était prêt à débourser 20 milliards pour les activités de recherche en ligne de Yahoo. Durant des mois, Jerry Yang, à l'époque PDG de Yahoo, s'est obstiné à refuser cette offre, qu'il jugeait insuffisante et dévalorisante pour la société. Depuis, Jerry Yang a quitté son poste, remplacé par Carol Bartz qui a réitéré le non à Microsoft. Malgré leurs désaccords, les deux sociétés pourraient trouver un terrain d'entente dans leur rivalité envers Google. Non seulement l'indéboulonnable moteur de recherche écrase toute concurrence sur son passage (65% des parts de marché dans la recherche en ligne, selon ComScore), mais il affiche une santé insolente, même en période de crise, avec un bénéfice net en hausse de 19% (1,48 Md$). Prendre le contrôle de Yahoo permettrait à Microsoft de s'arroger 30% du marché de la recherche en ligne. Quant au portail dirigé par Carol Bartz, ses derniers résultats financiers lui laissent peu de marge de manoeuvre pour échapper à un rachat, éventuellement partiel. (...)
(17/07/2009 16:17:08)Deux jugements contradictoires sur Google Suggest
La justice hésite sur la réponse à apporter aux contentieux créés par Google Suggest, l'outil utilisé depuis un an par le moteur de recherche pour apporter des suggestions aux internautes lors de leurs requêtes. Deux affaires, en apparence très semblables, ont récemment abouti à des jugements très distincts. La première met en scène la société Direct Energie, qui reproche à Google l'apparition dans la liste des suggestions de l'expression « direct énergie arnaque ». En plus d'être désobligeante, celle-ci est placée en tête de la liste des requêtes recommandées alors qu'elle n'est pas celle qui totalise le plus grand nombre de recherches, ni qui arrive première dans l'ordre alphabétique. Aux yeux du demandeur, l'association de son nom commercial et du terme « arnaque » constitue « une faute civile, un trouble manifestement illicite ». Le tribunal de commerce de Paris, dans une ordonnance de référé du 7 mai, a entendu les arguments de Direct Energie et établi l'existence d'une « campagne de dénigrement », fut-elle involontaire, à laquelle participait Google. En conséquence, la juridiction a condamné le moteur de recherche à faire cesser ce « trouble manifestement illicite » en retirant l'expression incriminée de ses suggestions, sans que cela ne porte une atteinte « disproportionnée et injustifiée à la liberté d'expression ». Google perd, puis gagne : la marque des Sages L'action intentée par le Centre national de formation à distance (CNFDI) repose sur des faits similaires. Le demandeur reproche lui aussi à Google l'apparition, en première position des suggestions, de l'expression « CNFDI arnaque ». Mais, contrairement à Direct Energie qui s'était tourné devant le tribunal de commerce pour se faire entendre sur le terrain de la responsabilité civile, le centre de formation a préféré jouer la carte des infractions par voie de presse et invoquer la commission d'une injure devant le tribunal de grande instance de Paris. Avec un succès tout autre que Direct Energie. Les magistrats ont en effet estimé, le 10 juillet, que l'expression mise en cause « n'est qu'une proposition de requête qui pourrait être soumise ». En ce qu'elle ne porte pas « la volonté consciente et délibérée de proférer un terme de mépris, une invective ou un propos outrageant », elle ne saurait dès lors prendre un sens injurieux. En d'autres termes, le CNFDI ne peut demander le retrait de l'expression qu'il incrimine car Google n'a pas cherché à lui nuire en en faisant une suggestion de recherche. Par ailleurs, les juges rappellent que les moteurs de recherche participent de la liberté d'expression qui endosse une « valeur constitutionnellement et conventionnellement garantie », ce qui signifie à demi-mot qu'il faudrait une faute particulièrement grave pour contrarier le champ d'action d'un Google. La principale différence entre les deux affaires, outre les juridictions ayant eu à connaître des dossiers et l'issue plus ou moins heureuse pour la partie demanderesse, tient à la date à laquelle les magistrats se sont penchés sur les dossiers. Plus précisément, le premier cas a été examiné avant le 10 juin, c'est-à-dire le jour où le Conseil constitutionnel a torpillé la loi Hadopi en se basant, notamment, sur l'atteinte intolérable qu'elle faisait planer sur la liberté d'expression. Dans l'affaire CNFDI, le TGI de Paris paraît avoir assis sa décision sur celle des Sages, en considérant que la liberté d'expression exercée par Google ne pouvait être contrariée que par un fait sérieux. (...)
(17/07/2009 16:09:36)Trimestriels Google : bénéfice net en hausse de 19%
Google continue de surprendre en publiant des résultats trimestriels dépassant les attentes des analystes. Le chiffre d'affaires progresse certes très modestement (+3%) pour atteindre 5,52 Md$, mais le bénéfice net grimpe de 19 points par rapport à la même période de l'année dernière, à 1,48 Md$. En soustrayant les commissions et autres frais que Google paie à ses partenaires publicitaires et distributeurs, le CA s'élève à 4,07 Md$, soit 0,01 point de plus que les prévisions. Le bénéfice de l'action est passé de 4,63 $ à 5,36 $ en un an, alors que les analystes tablaient sur une valeur n'excédant pas les 5,05 $. « Ces bons résultats prouvent l'endurance de notre modèle économique et met en lumière les efforts réalisés pour diminuer les dépenses », a expliqué Eric Schmidt, PDG du groupe. Google est en effet parvenu à faire baisser ses coûts de fonctionnement en les faisant passer de 1,64 Md$ à 1,54 Md$. En mars dernier, Google a notamment supprimé 200 postes en ventes/marketing afin de rationnaliser les ressources. Eric Schmidt s'est montré confiant pour l'avenir, « nous sommes en bonne position pour [appréhender] la reprise économique », a-t-il commenté. Dans le détail, les sites mêmes de Google génèrent 66% du CA du groupe, soit 3% de plus que l'année dernière. Pour le reste, ce sont essentiellement les sites partenaires - via le programme AdSense - qui contribuent à alimenter les revenus du moteur de recherche (1,68 Md$, en hausse de 2% par rapport à 2008). Plus de la moitié du chiffre d'affaires de Google est réalisée en dehors des Etats-Unis, essentiellement en Grande-Bretagne (13%). (...)
(16/07/2009 15:07:05)La crise profite aux sites de recherche d'emploi
La fréquentation des sites de recherche d'emploi a franchi en France la barre des 11,5 millions de personnes en mai 2009, soit une augmentation de 45% sur un an, selon un rapport publié mercredi par le cabinet comScore. Ce dernier explique cette affluence par l'impact de la crise économique. Avec près de 3,9 millions de visiteurs en mai, Pole-emploi.fr arrive en tête des sites de recherche d'emploi les plus consultés. Parmi les 11,5 millions d'internautes français qui ont eu recours à ce type de services en mai 2009, 33,5% (3,9 millions de personnes) sont passés par l'organisme étatique, issu de la fusion entre l'ANPE et l'Assedic. Le groupe Vocatis arrive en deuxième position avec 1,3 million de visiteurs, suivi par Trovit France Jobs (1,1 million de visiteurs) et le portail Keljob.fr (1 million). "En conséquence de la crise financière mondiale, des millions de personnes se retrouvent sur le marché de l'emploi et ceux qui ont encore un travail se préparent au pire, explique Delphine Gatignol, responsable comScore pour la France. Les sites de recherche d'emploi représentent une ressource inestimable en cette période de crise." La fréquentation des sites de recherche d'emploi avait atteint un pic record de 12,6 millions de visiteurs en avril 2008. (...)
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