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(03/07/2009 17:46:31)

Les chutes du Niagara alimenteront le prochain datacenter Yahoo!

Yahoo! a révélé cette semaine son intention d'installer son prochain datacenter à Lockport, dans l'état de New-York. Rien de très original, si ce n'est que 90% des serveurs seraient alimentés par la puissance hydroélectrique des chutes du Niagara. Qui plus est, le datacenter devrait, comme cela se pratique de plus en plus, être complètement refroidi à l'air ambiant, profitant du microclimat local. Le design du bâtiment s'apparenterait à celui d'un poulailler (il s'appelle le 'computer coop' par analogie avec le 'chicken coop'). Inutile ainsi pour Yahoo ! d'investir dans un système de climatisation coûteux et gourmand en électricité. Selon le numéro deux de la recherche en ligne, le PUE (power usage effectiveness) de l'ensemble devrait à peine dépasser 1,1, attestant de son extrême efficacité énergétique. (...)

(03/07/2009 16:34:14)

Bing plus rapide que Google pour intégrer Twitter dans ses résultats

Google coiffé au poteau. L'incontestable et hégémonique numéro un de la recherche en ligne vient de se faire griller la politesse par Microsoft, l'outsider qui monte depuis le lancement de Bing, son nouveau moteur, et qui a commencé à y intégrer des messages issus de Twitter. Sur le blog consacré à Bing par l'éditeur de Redmond, un billet souligne la volonté de l'éditeur d'ajouter une dose de données en temps réel dans les résultats des requêtes. Twitter est certainement l'acteur du Web qui correspond le mieux à cette exigence, comme l'ont prouvé les innombrables tweets mis en ligne à l'occasion des attentats de Bombay, des événements en Iran ou de la mort de Michael Jackson. Pour l'heure, tous les tweets ne sont pas indexés, loin s'en faut. Seuls quelques membres influents du réseau de micro-blogging ont actuellement le privilège d'apparaître dans les résultats des recherches effectuées sur Bing. Il en va ainsi de l'ancien vice-président américain Al Gore ou de l'éditorialiste du Wall Street Journal Kara Swisher. Au total, quelques centaines de personnalités sont prises en compte, essentiellement en fonction du nombre d'internautes abonnés à leurs tweets et du volume de leur production. Les requêtes « @algore » ou « Al Gore tweets » ou « Al Gore Twitter » affichent ainsi une page de résultats faisant apparaître les tweets les plus récents de l'ancien candidat à la Maison Blanche. L'inclusion de Twitter dans Bing devrait permettre au moteur de Microsoft de refaire une partie de son retard sur ses devanciers, Yahoo et, loin devant, Google. Déjà, en troquant Live Search par Bing, Microsoft a légèrement redressé la tête sur ce marché, en gagnant un point de parts de marché entre avril et juin, à 8,23% aux Etats-Unis. Google, quant à lui, caracole en tête avec 79,07% du marché. Le même Google pourrait, selon l'Express, intégrer lui aussi les messages publiés sur Twitter dans les résultats des requêtes effectuées sur son service d'actualités. D'ici là, les internautes peuvent y accéder en dotant leur navigateur Firefox de l'extension Greasemonkey et en y greffant un script dédié. (...)

(03/07/2009 11:44:56)

USI 2009 : Joël de Rosnay prédit la généralisation des échanges pair à pair

Dure tâche que d'ouvrir la seconde édition de l'Université des SI (USI 2009), organisée par Octo Technology en ce début juillet, quand en juillet 2008 Michel Serres avait si brillamment éclairé la lanterne des informaticiens, qu'ils soient dirigeants (boss, dans le langage Octo) ou codeurs (geeks). C'est Joël de Rosnay qui cette année s'est attelé à la tâche, avec plus ou moins de bonheur. Le conseiller de la présidence de la Cité des sciences et de l'industrie a en effet rappelé des évolutions de la société du numérique qui sont - ou devraient être - des évidences pour le public de l'USI : la généralisation des équipements mobiles et connectés, le poids de la longue traîne (le cumul de faibles audiences dans le temps dépassant largement des pics d'audience momentanés), les comportements liés au Web 2.0 (personnalisation, collaboration...), la nécessité de surfer protégé (par des outils de sécurité) et avec prudence et discernement... Mais au-delà de ça, remettant en jeu son titre d'expert en futurologie, Joël de Rosnay s'est risqué à quelques prédictions. S'attardant sur le succès des échanges de fichiers musicaux en pair à pair, il a affirmé : « Je vous prédis que le peer-to-peer va atteindre cinq secteurs : la banque, l'assurance, le consulting, l'éducation et l'énergie. » Pour la banque, Joël de Rosnay cite l'exemple du micro-crédit, appelé à se développer, car quand « les gens se prêtent entre eux, les taux d'intérêt sont plus bas et les dossiers moins compliqués à monter ». Pour l'assurance, Joël de Rosnay explique que c'est ainsi que cela a débuté : « La Lloyds a commencé avec des armateurs qui s'assuraient entre eux. » Pour le consulting, le cofondateur d'AgoraVox mise tout naturellement sur la montée en puissance du « crowdsourcing », autrement dit l'intelligence collective pour apporter des solutions à un problème. Pour l'éducation, Joël de Rosnay envisage une « coéducation citoyenne participative », expliquant qu'une certaine candidate à la présidence de la République lui a « piqué le thème ». Enfin, pour l'énergie, il voit venir le jour où « les gens revendront à leurs voisins l'énergie qu'ils feront », ce qui entraînera l'apparition d'un nouveau métier, celui de courtier en énergie. Joël de Rosnay critique Hadopi à mots à peine couverts Cette liste de prédictions se basant sur le succès du P2P, Joël de Rosnay n'a pu s'empêcher une petite pique à l'égard du gouvernement et de la loi Création et Internet (instaurant l'Hadopi). Les nouvelles façons de faire du business, dit-il, reposent sur deux éléments majeurs, l'audience d'un site Web et le bruit fait autour. Une conviction qu'il a formalisée sous l'équation suivante : « flux + buzz = bizz ». Et d'ajouter : « Les jeunes musiciens l'ont très bien compris, mais pas les législateurs qui réfléchissent à un monde fermé. » Enfin, mettant en garde contre les dangers de manipulation des images ou des identités numériques pouvant conduire à ce qu'il appelle du « révisionnisme numérique », Joël de Rosnay a appelé à l'élaboration d'une nouvelle éthique, « l'infoéthique ». (...)

(02/07/2009 17:39:38)

La Chine ajourne son projet de filtrage généralisé du Web

Les défenseurs des libertés individuelles se frottent les mains, au moins provisoirement : la Chine vient d'ajourner son projet visant à installer un logiciel de filtrage dans tous les ordinateurs vendus sur son territoire. Le mouchard, baptisé la barrière verte, était censé entrer en service le 1er juillet afin de proscrire aux 300 millions d'internautes chinois l'accès aux contenus violents et pornographiques du Web. Selon le ministère chinois de l'Industrie et des Technologies de l'information, ce report sine die tire son origine dans les contraintes techniques que l'outil de filtrage fait peser sur les constructeurs. Cité par l'agence de presse Chine nouvelle, le ministère indique que les fabricants ont besoin davantage de temps pour installer les mouchards sur leurs machines. Au cours des dernières semaines, de nombreuses réactions au projet de l'Empire du milieu ont fusé, notamment issues du gouvernement américain. Plutôt que de dénoncer une atteinte aux libertés individuelles, c'est sur le terrain économique qu'a porté l'offensive. Le secrétaire au Commerce, Gary Locke - lui-même d'origine chinoise - et le représentant au Commerce extérieur, Ron Kirk, ont ainsi adressé une missive à la Chine dans laquelle ils mettent en avant les difficultés que l'installation du logiciel honni entraînerait pour les constructeurs d'ordinateurs. « Le fait d'obliger à installer un logiciel techniquement défaillant et de refuser aux fabricants et aux consommateurs de choisir leur logiciel de filtrage est un moyen inutile et injustifié d'atteindre cet objectif, et représente un sérieux obstacle au commerce », ont-ils expliqué. Dans la foulée, une association de 22 industriels de l'IT issus des Etats-Unis, d'Europe et du Japon, a fermement encouragé le premier ministre chinois, Wen Jiabao, à abandonner le logiciel filtrant. En Europe, les réactions ont été moins prosaïques. La Commission européenne a ainsi préfèré axer sa réflexion sur les droits de l'Homme. Selon Bruxelles, le dessein de ce filtrage, « contrairement à ce que les autorités chinoises affirment, est clairement de censurer Internet et de limiter la liberté d'expression ». Et de poursuivre en rappelant que « la Chine ne peut pas concurrencer les autres puissances du monde sur le plan économique sans faire attention à la liberté d'expression ». (...)

(02/07/2009 17:29:44)

L'Icann n'a toujours pas statué sur la protection des marques

L'Icann, l'autorité de régulation d'Internet, n'a pas encore adopté de mesures de protection des marques dans la perspective de l'ouverture, en 2010, des noms de domaines génériques - ou gTLD, generic top level domain. A l'issue de sa 35e réunion publique à Sydney, du 21 au 26 juin, les positions semblent même « s'être radicalisées » sur cette question, constate Loïc Damilaville, adjoint au directeur général de l'Afnic, l'association chargée de la gestion administrative et technique des noms de domaine en « .fr ». Un groupe de travail avait pourtant été constitué pour plancher sur un cahier des charges autour de la protection des noms de marques lors de la précédente réunion publique à Mexico (1er-6 mars). Mais « les mesures proposées n'ont pas été acceptées », rapporte Loïc Damilaville. Du côté des bureaux d'enregistrement, on n'y est apparemment guère favorable. « Certains d'entre eux estiment que les mesures de protection vont complexifier les processus ». Le document proposé par le groupe de travail n'a pas vraiment été refusé, mais aucune décision n'a été arrêtée. Et le conseil de direction de l'Icann a demandé à ses équipes de produire un nouveau cahier des charges sur ce sujet, à présenter dans trois mois, lors de la 36e réunion publique de Séoul. « C'est un peu illusoire s'il n'y a pas de consensus, mais cela permet au régulateur de rester sur les rails qu'il s'est fixé avec un premier appel à candidatures début 2010 pour les nouveaux gTLD ». Pas de jokers pour les futures extensions génériques Pour les détenteurs de marques, qui dépensent déjà des fortunes pour protéger leurs noms de domaine et limiter les effets du cybersquatting, la propagation annoncée des noms de domaines personnalisés constitue à coup sûr un risque important. Les entreprises qui détiennent des marques n'entendent pas être contraintes de déposer de façon défensive un nom de domaine dans chaque nouvelle extension susceptible d'être créée. Il pourrait en effet y avoir plusieurs centaines de nouveaux gTLD créés en dépit du tarif élevé -185 000 dollars- fixé par l'Icann pour déposer un dossier de création de nom personnalisé en 2010. Parmi les candidats figurent notamment des villes, comme .Berlin, .Paris ou .Seoul, ainsi que projets tels que .eco (soutenu par le vice-président Al Gore) ou .green. A Sydney, le régulateur a par ailleurs pris la décision d'interdire pour les nouvelles extensions personnalisées l'usage des wildcards (jokers) qui redirigent l'internaute vers une page par défaut si un nom de domaine n'existe pas. Un moyen utilisé par certaines sociétés pour capter du trafic Internet sur des noms erronés. « Il va être interdit aux registres de le faire, explique Loïc Damilaville. Plusieurs auraient pu être tentés. Pour certains porteurs de projets, c'est une mauvaise nouvelle. » La 35e réunion publique de l'Icann a aussi été l'occasion de connaître l'identité du nouveau président de l'organisation de régulation, l'Américain Rod Becktrom. Il s'agit de l'ancien directeur du Centre national de la cybersécurité aux Etats-Unis (rattaché au département de la sécurité intérieure). Un choix qui ne fait pas écho à la récente demande des autorités européennes sur la gouvernance d'Internet, mais qui s'inscrit, selon Loic Damilaville, dans le contexte des menaces sécuritaires qui augmentent et se complexifient autour du système de nommage [DNS, Domain name system]. (...)

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