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(12/06/2009 16:11:36)

Les patrons de l'IT française face à la crise #7 : Jean-Michel Planche, PDG de Witbe

PME du logiciel, Witbe édite un outil de supervision proposé en ligne, comme un service (en mode Saas, donc). Et ainsi que l'avoue sans ambages Jean-Michel Planche, PDG de Witbe, dans notre entretien vidéo, son entreprise subit la crise. « Nous sommes aujourd'hui dans le 'worst case' [pire scénario] : au lieu de faire 40% de croissance, nous ferons 10%. » Néanmoins, l'ancien fondateur et patron d'Oleane se souvient de la crise de 2003, et ne veut pas verser dans le pessimisme. Pour lui, la situation est dure, mais pas catastrophique. D'autant qu'au contraire d'Oleane, Witbe a pu se développer à l'international, et travailler avec les grands acteurs de chaque pays. Il y a encore de la place, estime Jean-Michel Planche, pour que des PME développent des logiciels en France « et pas seulement en Open Source ». Même l'environnement réglementaire trouve plutôt grâce aux yeux du patron de Witbe, qui espère juste que la France aura son « Small Business Act », une loi donnant une certaine préférence aux PME nationales lors des appels d'offre. Seule la multiplication de lois restreignant les usages d'Internet (Hadopi, Loppsi) lui fait se hérisser le poil. Jean-Michel Planche est le 7e patron de l'IT française que nous interrogeons sur ce thème. Voici la liste de nos 6 précédents entretiens : - Viviane Ribeiro, présidente de Lefebvre Software. - Rafi Haladjian, patron et cofondateur de Violet. - Bertrand Diard, CEO et cofondateur de Talend. - Jean-Louis Henriot, PDG et fondateur de Lascom. - Hervé Obed, PDG et fondateur de ProConsultant Informatique. - Jean Ferré, président de Sinequa. L'interview vidéo de Jean-Michel Planche est à voir ici. (...)

(12/06/2009 12:35:15)

Antitrust : Windows Seven sera commercialisé sans navigateur en Europe

Alors que la Commission européenne accentue la pression sur Microsoft dans son enquête sur l'inclusion d'Internet Explorer dans Windows, l'éditeur tente d'amoindrir le courroux de Bruxelles. Le groupe de Redmond, poursuivi pour l'abus de position dominante qu'il tirerait de la vente liée de son navigateur et de son OS, vient en effet d'annoncer que Seven serait commercialisé sans navigateur sur le marché européen. Après la plainte déposée en 2007 par Opera Software et le ralliement des principaux éditeurs de 'browsers' - Mozilla et Google - ainsi que d'autres grands acteurs IT, Bruxelles semblait s'orienter vers une condamnation de Microsoft obligeant le géant à fournir plusieurs navigateurs avec ses systèmes d'exploitation. Mais plutôt que d'offrir une place à ses concurrents, l'éditeur a préféré prendre les devants et supprimer toute trace de navigateur dans Windows, IE inclus. « Nous sommes décidés à lancer Windows Seven sans retard en Europe, nous devons donc composer avec les réalités légales, dont le risque d'une lourde amende », explique l'éditeur dans un billet de blog. Les utilisateurs devront donc, pour accéder à Internet, commencer par installer un navigateur à partir d'un CD, d'un FTP, ou compter sur les OEM pour effectuer cette action avant l'achat. Malgré cette initiative, Microsoft ne s'attend pas à ce que l'UE mette nécessairement un terme à son enquête. « Notre décision de proposer Windows Seven uniquement sans IE en Europe ne peut pas, bien sûr, empêcher l'existence d'approches alternatives qui émergeraient des travaux de la Commission », avance l'éditeur. En effet, Bruxelles a, sans tarder, réagi à la bonne résolution de Microsoft, dont elle « prend note avec intérêt » sans pour autant mettre un terme à sa recherche d'autres solutions. Moins de choix pour les acheteurs directs de Windows, accuse l'UE Si l'exécutif communautaire considère que l'exclusion d'IE de Windows est un élément « potentiellement positif » qui permettra aux constructeurs de PC d'installer le navigateur de leur choix dans leurs machines, il affiche toute sa circonspection lorsqu'il évoque les ventes directes de Windows. Les consommateurs qui choisiront d'acheter l'OS pour l'installer sur une machine qu'ils possèdent déjà se retrouveront en effet face à une offre restreinte. « Plutôt que d'offrir plus de choix, Microsoft semble avoir opté pour en proposer moins », résume Bruxelles. Opera, dont la plainte est à l'origine de ces poursuites, note pour sa part que cette initiative est intéressante mais constitue simplement un premier pas dans la bonne direction. Selon son avocat, qui représente aussi l'Ecis (un groupement rassemblant des géants comme Oracle, IBM, etc.) estime que la démarche de Microsoft « signe la reconnaissance de la validité de l'action entreprise par la Commission ». Mais elle n'est pas suffisante : « Microsoft doit maintenant offrir aux utilisateurs un vrai choix, et pas seulement aux acquéreurs de nouvelles machines ». Et le juriste de réclamer l'insertion dans Windows d'une liste de navigateurs dans laquelle les consommateurs pourront sélectionner le produit qu'ils souhaitent utiliser. (...)

(12/06/2009 12:32:31)

Google propose la fusion et la visualisation de tables de données en ligne

Google Fusion Tables est accessible à tous en bêta. Ce nouveau service du moteur de recherche donne la possibilité d'exporter dans le 'cloud' des tables de données, de les éditer de façon collaborative, éventuellement de les fusionner, pour enfin les publier en ligne - pour tous ou juste pour des personnes sélectionnées. Ce service de visualisation de données reprend donc les grands principes de Google Docs, avec quelques particularités toutefois. Il est ainsi possible de fusionner des tables, en réalisant des jointures entre colonnes identiques, et de choisir quelles colonnes seront affichées dans les vues qu'on crée. Les vues peuvent ensuite être affichées de façon graphique (sous forme de carte, d'histogrammes, d'échelle de temps...). Google fournit ainsi quelques tables de façon à tester les fonctions offertes. Nous avons de notre côté testé le service avec deux tables rapidement créées dans OpenOffice, contenant les noms des présidents de la Ve République, l'une comportant les lieux de naissance, l'autre les dates. L'import des fichiers XLS s'est fait sans anicroche, et la fusion également. Un clic a ensuite permis d'afficher les lieux de naissance sur une carte Google Maps, avec les noms et dates de naissance en infobulle. Un bug à signaler toutefois : bien que la colonne de dates de naissance ait bien été identifiée par Google comme un type de données 'date', nous n'avons pas pu utiliser la visualisation échelle de temps. (...)

(11/06/2009 18:14:07)

Les avocats autorisés à endosser le rôle de CIL

Les cinquièmes assises du Correspondant informatique et libertés se sont déroulées hier, mercredi 10 juin, en présence d'Alex Türk, président de la Cnil. Organisée par l'AFCDP (Association des correspondants à la protection des données personnelles), cette journée a accueilli dix pays et 150 experts de la protection de données qui ont tenté d'esquisser la silhouette du « CIL du futur ». Les avocats sont désormais autorisés à endosser le rôle de CIL. « Le contenu juridique et le caractère indépendant par nature de la mission du CIL font de l'avocat un intervenant naturel susceptible, à l'évidence, de prendre en charge une telle fonction », avait plaidé Guillaume Le Foyer de Costil, membre de la Commission des Règles et Usages, à l'Assemblée nationale en mars dernier. C'est cette position qu'a suivie le Conseil national des Barreaux en complétant son règlement intérieur national (RIN). Celui-ci est désormais doté d'un artivle 6.2.2 organisant l'activité de CIL par les avocats. La compatibilité entre les principes essentiels auxquels sont astreints les avocats et la mission du CIL est néanmoins susceptible de poser des difficultés : les avocats CIL doivent en effet concilier des principes fondamentaux comme le respect du secret professionnel avec l'obligation de signaler la commission d'infractions dans le cadre du traitement de données. La Cnil a cependant tenu a rassurer la profession en soulignant qu'aucune obligation de dénonciation ne planerait sur les avocats remplissant une mission de CIL. Les CIL peut-être bientôt obligatoires et mieux formés Ces assises étaient également l'occasion de dresser un bilan du CIL en Europe. L'Hexagone accuse encore un certain retard dans ce domaine. D'autres pays comme l'Estonie, la Hongrie, la Slovaquie ou la Suède ont opté pour le régime CIL avant la France, où ce statut existe seulement depuis 2005 (suite à la transposition d'une directive de 1995). Il reste facultatif, alors qu'en Allemagne cette fonction est obligatoire pour les organismes de plus de neuf employés depuis 32 ans. La Suède remporte la palme du pourcentage le plus important de CIL dans les entreprises, avec 1,21% contre 0,23% en France. Alex Türk a réitéré son message envers les collectivités et les banques, les encourageant à se doter d'un délégué informatique et libertés. Le président de la Cnil s'est appuyé sur le rapport « La vie privée à l'heure des mémoires numériques », rédigé par deux sénateurs. Paru il y a une semaine, ce rapport comprend quinze volets dont un portant exclusivement sur le CIL. Les deux sénateurs, Anne-Marie Escoffier et Yves Détraigne, plaident pour « rendre obligatoire les correspondants informatique et libertés dans les structures publiques et privées de plus de cinquante salariés ». La formation (juridique, organisationnelle et technique) ainsi que la professionnalisation des CIL étaient également au coeur des débats. Aux Pays-Bas comme en Suisse, le correspondant dispose de moyens humains (assistant) et matériels (locaux, équipements informatiques) et en Slovaquie leur formation est obligatoire. Le délégué général de l'AFCDP, Xavier Leclerc, a présenté une étude réalisée auprès des CIL membres de l'association qui révèle que 63% des personnes interrogées pensent qu'un contrôle des connaissances est primordial. (...)

(11/06/2009 17:34:28)

Hadopi : la majorité présidentielle minimise la censure des Sages

Quelques heures après la gifle infligée à la loi Création et Internet par le Conseil constitutionnel, les réactions fusent de toutes parts, qui tentent d'imaginer l'après-Hadopi. Le gardien de la Constitution a censuré les principales dispositions de la loi, retirant à l'Hadopi son pouvoir de sanction et fustigeant la présomption de culpabilité qu'elle introduisait. Dans son arrêt, le Conseil constitutionnel définit la mission que devra se contenter de remplir l'Hadopi : « seul un rôle préalable à une procédure judiciaire lui est confié [...] Son intervention est justifiée par l'ampleur des contrefaçons commises au moyen d'Internet et l'utilité, dans l'intérêt d'une bonne administration de la justice, de limiter le nombre d'infractions dont l'autorité judiciaire sera saisie ». Sur son blog, maître Eolas clarifie cette définition : « la machine à punir 10 000 pirates par jour devient la machine à s'assurer qu'on ne poursuive pas trop de pirates, emporté par l'enthousiasme au mépris de la charge de travail des tribunaux au budget insuffisant. On n'avait pas vu un tel succès législatif depuis la promulgation-abrogation du Contrat Première Embauche en 2006 ». En censurant la disposition permettant à l'Hadopi, une autorité administrative, de sanctionner les internautes, les Sages soulignent en effet qu'il revient à la justice judiciaire de prononcer les sanctions. Une gageure pour des tribunaux déjà engorgés que Christine Albanel pense contourner grâce à la création d'une dizaine de TGI provinciaux, spécialement chargés de traiter ce type de contentieux. On appréciera, si cette idée se concrétisait, les moyens dont peut bénéficier la justice lorsqu'il s'agit de défendre le droit d'auteur et les droits voisins... Ce projet est également évoqué par Franck Riester, le rapporteur de la loi, qui suggère la mise en place de « juges spécialisés dans le droit d'auteur et la propriété intellectuelle ». De son côté, l'Union syndicale des magistrats regarde ces projets avec circonspection. Son secrétaire général, Laurent Bédoué, confie ainsi au Figaro.fr que le recours au juge judiciaire - qu'il soit déjà en place ou créé spécialement pour l'occasion - « paraît impossible vu le nombre de juges et de greffes qui seraient nécessaires. On évoque le chiffre de 180 000 suspensions de connexion par an, donc à moins de recruter massivement, je ne vois pas comment il serait possible de passer par des juges ». Le Président de la République dispose désormais de quinze jours pour promulguer la loi, amputée de ses articles censurés. A moins que l'exécutif ne décide de renvoyer le texte au Parlement pour une nouvelle rédaction. Le chef de l'Etat devrait opter pour la première solution, afin d'adresser un double message : d'une part, il indiquerait au monde de la culture qu'il reste décidé à défendre ce qu'une partie des artistes et des industries considère comme ses intérêts ; de l'autre, il alimenterait le message colporté depuis hier par sa majorité, qui s'époumone en répétant que le Conseil constitutionnel n'a pas réellement altéré la loi. Citons notamment Christine Albanel, qui souligne que « 90% de la loi a été validé » par les Sages, Frédéric Lefebvre qui évoque une validation de la « quasi-totalité » du texte, ou Jean-François Copé qui relève une validation de « l'essentiel du dispositif ». L'attitude de la majorité reste finalement la même que celle qu'elle adoptait pendant les débats : sourde aux arguments juridiques de l'opposition lors de la discussion du texte, elle ignore superbement le démontage de son oeuvre législative par le gardien de la Loi fondamentale. (...)

(10/06/2009 18:33:01)

Hadopi : le Conseil constitutionnel censure les principales dispositions

Coup de tonnerre sur la rue de Valois. Le Conseil constitutionnel vient de censurer la principale disposition de la loi Création et Internet, dite Hadopi. Saisis par les députés de l'opposition, les Sages ont assimilé l'accès à Internet à la liberté de communication et d'expression, partageant ainsi la position adoptée à plusieurs reprises par les eurodéputés - notamment avec l'amendement 138. En conséquence, le juge suprême considère que la loi dont il est saisi, en ce qu'elle permet à un juge administratif de prononcer la suspension de l'abonnement à Internet - donc de restreindre l'exercice d'une liberté fondamentale -, n'est pas conforme à la Constitution. Le gardien de la Loi fondamentale relève également que le texte dont il était saisi comporte des éléments violant le principe de la présomption d'innocence, remplacée par une présomption de culpabilité. Cet argument de longue date des opposants à la loi présentée par la ministre de la Culture s'appuie sur le fait que « seul le titulaire du contrat d'abonnement à Internet pouvait faire l'objet des sanctions [prononcées par l'Hadopi], explique le Conseil constitutionnel. Pour s'exonérer, il lui incombait de produire des éléments de nature à établir que l'atteinte posée au droit d'auteur procède de la faute d'un tiers. » De cette analyse découle la censure, par le Conseil, de « toutes les dispositions relatives au pouvoir de sanction de la commission de protection des droits de l'Hadopi ». En clair, la Haute autorité ne pourra qu'envoyer des avertissements aux internautes s'adonnant à des téléchargements illicites. En aucun cas, en revanche, elle ne sera autorisée à prononcer des sanctions. En d'autres termes, la loi Création et Internet se trouve vidée de tous ses éléments les plus importants et ne constitue plus la moindre arme dans la lutte contre le téléchargement. Aucun recours contre une décision du Conseil constitutionnel n'étant possible, la loi Hadopi peut donc désormais être considérée comme mort-née. Cela n'empêche pas Christine Albanel d'afficher une étonnante satisfaction. La ministre « se félicite » en effet que le Conseil ait validé le dispositif de prévention - les messages d'avertissement - mis en place par la loi. En évoquant, sans la citer, la censure des Sages, elle « regrette de ne pouvoir aller jusqu'au bout de la logique de "dépénalisation" du comportement des internautes ». Christine Albanel indique qu'elle proposera prochainement à l'exécutif une nouvelle loi chargée de confier au juge judiciaire « le dernier stade de la réponse graduée ». (...)

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