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Internet

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(04/06/2009 17:44:47)
Gartner encourage les entreprises IT à potasser l'après-crise
Les entreprises IT et les DSI devraient d'ores et déjà commencer à préparer la sortie de la crise s'ils veulent éviter de se faire doubler par la concurrence, selon Gartner. Le cabinet d'études admet qu'il est impossible de faire des projections solides sur la date à laquelle le marché renouera avec la croissance, mais il estime que lorsque ce moment arrivera, il sera trop tard pour les entreprises qui ne l'auront pas anticipé. Gartner fixe le 1er juillet comme date butoir pour parachever les préparatifs de reprise économique. Gartner explique que de nombreuses sociétés ont réduit leurs effectifs et font travailler les salariés restants à plein régime. Le jour où le marché repartira, il leur sera impossible de répondre à la demande. Le cabinet encourage également les entreprises à profiter de cette période pour revoir leurs priorités. Les DSI devraient voir leur rôle renforcé, car le système d'information n'est plus vu uniquement comme une source de coût, mais également comme un moyen de réaliser des économies. Mark Raskino, analyste chez Gartner, reste optimiste : « il est peu probable que l'économie retourne à son ancien modèle, basé sur le crédit bon marché. Les entreprises devraient se retourner massivement vers les TIC pour se restructurer face à de nouvelles réalités économiques. » La récession économique mondiale a durement frappé le secteur IT. Selon Gartner, son impact serait pire que celui de l'éclatement de la bulle Internet. Les dépenses informatiques des entreprises ne devraient pas dépasser les 3,2 Md$ cette année, contre 3,3 Md$ en 2008, soit une baisse de 3,8%, contre 2,1% en 2001. C'est le matériel qui sera le plus touché, avec une chute de 15% des dépenses en 2009, (-12% pour les PC). Les services reculeront 'seulement' de 1,7%. (...)
(04/06/2009 16:09:56)Des sénateurs plaident pour reconnaître à l'adresse IP le statut de donnée personnelle
Le Sénat veut conférer un statut juridique à l'adresse IP, en lui reconnaissant la valeur de donnée personnelle. A tout le moins, c'est la position défendue par deux élus de la Chambre haute, Yves Détraigne et Anne-Marie Escoffier, signataires d'un rapport intitulé 'La vie privée à l'heure des mémoires numériques'. Tout au long des quelque 150 pages du document, les deux sénateurs exposent les atteintes aux libertés individuelles nées de la généralisation des technologies dans la vie quotidienne. « Depuis une dizaine d'années, la demande de sécurité de la société a relevé le seuil de tolérance vis-à-vis des systèmes de surveillance et de contrôle, ce qui s'est traduit par des arbitrages en défaveur du droit à la vie privée », indiquent les édiles. Selon eux, les citoyens se parent, malgré eux, d'une tendance « à l'acceptation d'une surveillance institutionnelle », d'autant plus prégnante que le progrès technologique s'accélère. La généralisation, par exemple, des GPS ou la multiplication des puces RFID rendent possible sans grande difficulté de localiser et de « raconter une portion de vie d'un individu ». De même, la banalisation de l'usage d'Internet et l'exposition, volontaire ou subie, de soi sur le Web, constituent une autre menace pour la vie privée en ce que les données exposées « acquièrent une universalité dans l'espace et le temps ». Il existe certes des garde-fous juridiques chargés de protéger la vie privée et les données personnelles, de la Cnil au G29 (groupement européen des gardiens des Cnil européennes) en passant par la directive européenne de 1995, transposée en droit français en 2004. Mais cet arsenal défensif n'est pas suffisant, aux yeux des deux sénateurs, pour « garantir le droit à la vie privée à l'heure des nouvelles mémoires numériques et renforcer ainsi la confiance des citoyens à l'égard de la société de l'information ». Pour contribuer à pallier ce manque, les élus formulent quinze propositions visant à rendre l'« homo numericus » maître de ses propres données, à renforcer les pouvoirs de la Cnil et à parfaire le cadre juridique actuel. L'IP est une donnée personnelle pour la CJCE Parmi ces recommandations, au-delà d'un nécessaire travail de sensibilisation des citoyens dès leur plus jeune âge, les sénateurs plaident pour une clarification du statut de l'adresse IP. Si la jurisprudence française semble constante en affirmant que l'adresse IP ne constitue pas une donnée personnelle - ce qui est également la position adoptée par Christine Albanel lors des débats sur la loi Hadopi - elle s'inscrit en contradiction avec les principes édictés par les institutions européennes. En 2007, le G29 a ainsi rendu un avis dans lequel il penche pour la reconnaissance du statut de donnée à caractère personnel de l'adresse IP. L'année suivante, la Cour de justice des communautés européennes (CJCE) suivait cette position dans son arrêt Musicae, puis, à son tour, la Commission réaffirmait ce principe dans une directive. Malgré cela, la Cour de cassation persistait à asseoir la position française en rappelant, dans une décision rendue en janvier dernier, que l'adresse IP ne constitue pas une donnée personnelle dès lors que sa collecte n'est pas réalisée à l'aide d'un traitement automatique. Les auteurs du rapport sénatorial penchent, pour leur part, pour une harmonisation des visions française et européenne de cette question. « Vos rapporteurs ont [...] acquis la conviction que l'adresse IP constituait un moyen d'identifier un internaute, au même titre qu'une adresse postale ou un numéro de téléphone par exemple », expliquent-ils. Ce postulat les conduit alors à estimer que l'IP doit être vue comme une donnée à caractère personnel. De fait, il leur semble « indispensable que les garanties concernant la collecte de données personnelles s'appliquent également sans ambiguïté aux données de connexion des internautes ». Dès lors, ils jugent urgent que soit complétée la loi de 1978 portant création de la Cnil afin qu'elle prenne clairement en considération le statut de l'adresse IP. (...)
(04/06/2009 16:01:11)Le cloud de Verizon Business s'appelle CaaS
Verizon Business, la division de services aux entreprises de l'opérateur telco américain, annonce CaaS (Computing as a service), son offre de cloud computing. Il la commercialise dès aujourd'hui aux Etats-Unis et en Europe. L'infrastructure sous-jacente à CaaS repose sur l'hyperviseur ESX de VMware installé sur des serveurs HP et des VM soit sous Linux RHEL, soit sous Windows Server 2003. Verizon Business met en avant l'interface Web d'administration qu'il met à disposition de ses clients. Elle se présente comme une interface graphique d'administration complète (ressource CPU, stockage et réseau) et comporte une fonction de refacturation interne. La facturation se fait, bien sûr, à l'usage et les clients peuvent piloter eux-mêmes la gestion des ressources dont ils ont besoin. Bien que CaaS soit supposé s'adresser à un vaste marché, composé à la fois de PME et de grands comptes, Verizon ne publie pas ses tarifs. (...)
(04/06/2009 15:52:55)Yahoo/Microsoft : Carol Bartz poursuit le jeu du ni oui ni non
Quelques jours après avoir déclaré que Yahoo pourrait accepter une offre de Microsoft à un prix élevé, Carol Bartz, PDG de Yahoo, a affirmé le contraire hier, lors de la conférence 2009 de la Bank of America et de Merill Lynch. « Yahoo n'a rien à faire avec Microsoft, en quoi que ce soit », a-t-elle ainsi scandé aux investisseurs. Selon elle, la société qu'elle dirige a devant elle un brillant avenir, « plus sain et plus simple » si elle n'entretient pas la moindre liaison avec le géant de Redmond. Et d'enfoncer le clou : « nous nous porterions mieux si nous n'avions jamais entendu le nom de Microsoft ». Carol Bartz a étayé son propos en expliquant que les stratégies Internet de Microsoft et de Yahoo étaient radicalement différentes. Selon elle, la société de Steve Ballmer souffre d'un complexe vis-à-vis de Google et ferait n'importe quoi pour arrêter cette « machine à fabriquer de l'argent ». Résultat, Microsoft s'éparpille, délaissant son véritable métier d'éditeur et lâche même du terrain à Google sur le marché des logiciels de bureautique et de communication. Yahoo, pour sa part, garde la trajectoire qu'il s'est fixé, à savoir Internet. La PDG estime par ailleurs qu'il serait plus judicieux que ce soit Yahoo qui rachète la division Internet de Microsoft, et pas l'inverse (tout en admettant que l'opération n'obtiendrait probablement pas l'aval des autorités de régulation anticoncurrentielle). Carol Bartz a reconnu qu'un simple partenariat entre les deux sociétés serait un bon moyen de concurrencer Google et de réduire les coûts d'exploitation de 700 M$, mais qu'un tel accord n'était pas essentiel pour Yahoo et ses 20% de parts de marché sur le secteur de la recherche en ligne (contre 64% pour Google et 5% pour Microsoft). (...)
(03/06/2009 17:29:45)La réduction des coûts chez Atos passe par le recrutement... de stagiaires
Atos Origin a présenté hier son plan Jeunes Talents 2009. La SSII prévoit d'embaucher 3 500 personnes, dont 700 en France, d'ici à la fin de l'année. Pour la moitié, Atos recherche des jeunes diplômés, y compris des personnes qui font leur entrée dans la vie active. Le plan comprend un deuxième volet, qui concerne les offres de stage. Atos en propose 800 (dont 500 en France), soit deux fois plus que l'année dernière. Elles sont accessibles aux étudiants de première et deuxième année d'école de commerce et d'ingénieur ou en licence. « Avec ces stages, nous voulons non seulement apporter une première expérience professionnelle aux jeunes, mais également les conforter dans l'idée qu'ils ont fait le bon choix en choisissant une filière informatique », justifie Jean-Marie Simon, DRH du groupe. Pour Mondher Hamida, secrétaire général du Specis Unsa (syndicat professionnel d'études, de conseil, d'ingénierie, d'informatique et de services), « il n'y a rien de nouveau dans cette annonce, Atos a toujours fait appel à de jeunes diplômés et à des stagiaires et ce pour une simple raison, bénéficier de compétences dans les nouvelles technologies (Web 2.0, J2EE, Java, .Net...) à moindre coût ». Ce qui est nouveau en revanche, selon le syndicaliste, c'est la volonté d'Atos de communiquer à ce sujet et de dynamiser des synergies auparavant éparpillées dans les différentes branches du groupe. « Le mot d'ordre est clair, il s'agit d'améliorer la marge de la société avant la fin du mois, et ce quels que soient les moyens employés, poursuit le Mondher Hamida. Syndicats comme salariés observent avec inquiétude ces mouvements qui laissent présager une grosse opération financière au courant de l'été. » De leur côté, les salariés d'Atos ne relâchent pas la mobilisation. Les organisations syndicales CFDT, CFE-CGT, CGT et Specis Unsa se sont récemment regroupées sous une même bannière, baptisée « SOS Atos ». L'intersyndicale fustige la politique de réduction des coûts entamée il y a quelques mois par la SSII. Selon elle, « la nouvelle direction voudrait faire payer [aux salariés] toute la facture : ses erreurs et la crise ». Le plan, qui s'est accéléré avec l'arrivée de Thierry Breton à la tête de la SSII en novembre dernier, prévoit un gel des salaires, une multiplication des licenciements, une gestion partiale des congés, une nouvelle annulation du plan de formation, des modifications du remboursement des frais de déplacement ainsi que le regroupement de plusieurs sites parisiens au sein d'une même entité. Mondher Hamida dénonce au passage certaines pratiques d'Atos, qui n'hésiterait pas à placer des ingénieurs en inter-contrat « un peu n'importe où, comme des pions, quitte à faire office de livreurs de matériel dans les mairies. » Pour manifester leur mécontentement, les salariés d'Atos ont organisé une première journée de manifestation le 26 mai dernier. Selon les syndicats, à moyen terme, c'est la désertification pure et simple qui menace Atos. (...)
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