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(22/11/2011 14:30:18)
Les spammeurs migrent vers les réseaux sociaux
Le fabricant de solutions de sécurité internet (pare-feux) Cyberoam a mené une étude sur les propriétaires de comptes compromis. Ce type d'attaque survient souvent après une connexion depuis un réseau WiFi public, en raison de l'utilisation d'un mot de passe trop simple ou après avoir cliqué sur un lien envoyé par un ami sur Facebook. Les chiffres sont éloquents : 23% des utilisateurs n'ont pris aucune mesure pour remédier à la situation, pensant qu'il s'agissait d'un incident isolé. Cette tendance s'est accentuée après le démantèlement au début de l'année par Microsoft du botnet Rustock, responsable de près du tiers du spam au niveau mondial.
Adopter une hygiène sécuritaire
Les responsables de Cyberoam incitent les utilisateurs à la plus grande prudence et à respecter des règles de bon sens lorsqu'ils se connectent à internet depuis un réseau public. Il est conseillé aux internautes d'utiliser un gestionnaire de mots de passe (qui en génère de nouveaux et les synchronisent), de ne pas cocher la case "Mémoriser le mot de passe" lorsque l'on se connecte à sa messagerie ou son compte Facebook et surtout de ne pas cliquer sur les liens accompagnés de phrases accrocheuses.
(...)(18/11/2011 10:41:57)L'Ifop constate les limites du marketing via les médias sociaux
L'Observatoire des réseaux sociaux réalisé par l'Ifop permet de suivre l'évolution de l'ensemble des médias sociaux (et pas des seuls réseaux sociaux au sens strict) et de leur perception en France. La sixième livraison vient d'être publiée. La pénétration de ces outils dans la population atteint visiblement son maximum et, surtout, le « marketing social » y montre ses limites.
Notoriété et usage décorrélés
En effet, 77% des internautes français sont aujourd'hui membre d'au moins un réseau social, chiffre qui ne varie plus guère depuis trois ans. Cette stabilité montre la limite de la pénétration de ce type d'outil dans la population. En moyenne, un internaute est membre de 2,8 outils sociaux, en légère baisse (-0,1%) par rapport à l'an dernier.
La notoriété de tel ou tel média social dépasse souvent largement son usage. Ainsi, Facebook reste largement en tête avec 95% (+1% par rapport à l'an dernier) de notoriété, juste devant YouTube (92%, stable) et Twitter (85%, +5%). Google+ fait une entrée remarquée avec 64%. Le premier français est Copains d'Avant (82%, -2%) suivi de Dailymotion (79%, +2%). Le premier réseau social en notoriété est Viadeo (27%, +3%) mais est talonné par Linkedin, plus international (25%, +11%).
Mais, côté usage, le classement change : Facebook reste premier avec seulement 49% d'usagers (+6%), devant deux outils en perte de vitesse, Windows Live (40%, -12%) et Copains d'Avant (37%, -6%). Twitter plafonne à 8% d'utilisateurs malgré la croissance exceptionnelle de sa notoriété. Viadeo, pour sa part, reste talonné par Linkedin, avec respectivement 9% (-1%) et 8% (+3%). Google+ fait fort en entrant dans le classement avec 12% d'utilisateurs.
Le marketing social reste une chimère
Si les réseaux sociaux sont très présents, malgré tout, dans les usages des internautes, il en est tout autrement des interactions avec les entreprises et les marques via ces outils. Seuls 16% des utilisateurs y sont ainsi en relation avec au moins une marque. Ces interactions restent de plus très limitées, la plupart des personnes réalisant ce type de relations (65%) n'y recherchent que des bons plans et des réductions. Connaître les nouveautés (58% des répondants) et suivre l'actualité de la firme (56%) tiennent plus de la communication descendante marque-consommateur. Si 92% des répondants suivant des entreprises ou des marques consultent effectivement les informations en émanant, seuls 11% les commentent et 10% les relaient à leurs proches.
Le marketing social reste donc largement une chimère. Mais, malgré tout, il convient de s'intéresser aux réseaux sociaux lorsque l'on est une entreprise : ces outils sont en effet un lieu potentiel de forte nuisance. 6% seulement y ont critiqué au moins une marque. Mais 25% sont près à relayer des appels au boycott.
Les députées européens veulent un Internet libre et ouvert
Les députés européens ont adopté jeudi 17 novembre une résolution demandant à la Commissaire européenne Neelie Kroes de préserver l'Internet libre et ouvert en régulant son accès contre toute forme de restriction ou de censure de la part des opérateurs télécom. Cette résolution intervient alors que les ministres de l'Union Européenne envisagent d'adopter des conclusions sur la neutralité du Net le 13 décembre prochain.
L'origine de cette résolution est un rapport du député allemand Herbert Reul demandant à la Commission de s'assurer que la réglementation des télécommunications relative à la neutralité du net soit correctement appliquée. Les députés insistent sur la nécessité de permettre aux consommateurs de faire des choix éclairés et de pouvoir opter pour l'opérateur qui réponde le mieux à leurs attentes en matière de vitesse et de quantité de téléchargements et de services.
Le principe de neutralité du Net doit garantir à tous les utilisateurs un accès à tout contenu, application ou service, avec une égalité de traitement du trafic, sans la moindre discrimination.
Google convertit les animations Flash en HTML5 avec Swiffy
Après la conversion d'Adobe à l'HTML5 pour la partie Flash sur mobile, c'est au tour de Google d'aider les développeurs utilisant Flash Professionnal de traduire leurs animations via l'extension Swiffy. Il s'agit d'un projet lancé en juillet dernier pour convertir les fichiers SWF dans les formats standards du web.
« Un de nos principaux objectifs pour Swiffy est de vous permettre de continuer à utiliser Flash dans votre environnement de développement, même lorsque vous concevez des animations pour des systèmes qui ne supportent pas Flash», a écrit sur un blog Esteban de la Canal, ingénieur logiciel chez Google. « C'est simple, il suffit d'un seul clic (ou raccourci clavier) », explique-t-il. Cette solution est disponible pour Mac et Windows. Une version de démonstration est disponible sur cette page. On peut télécharger un fichier SWF d'une taille maximale de 1 Mo et le convertir.
La firme de Mountain View précise que seul les formats SWF 8 et Action Script 2.0 sont acceptés et que le rendu ne peut être visible que dans les navigateurs, comme Chrome ou Safari, prenant en charge HTML5. Adobe signale aussi la disponibilité de Swiffy, en n'omettant pas les limites de l'exercice et les formats non supportés, sur le blog de Tareq Aljabert, ingénieur Flash.
Adobe donne Flex à la Fondation Apache
Dans un mouvement qui l'éloigne un peu plus de sa plateforme Flash, Adobe a soumis le code de son framework Flex à la Fondation Apache afin qu'il soit géré comme un projet indépendant. Le kit de développement (SDK) de Flex comporte un compilateur et un ensemble de bibliothèques. Il avait été mis au point par Adobe pour l'élaboration d'applications Internet riches (RIA) fonctionnant avec le même code, sur Flash, dans un navigateur web et sur un poste de travail, puis sur des terminaux mobiles. En 2008, l'éditeur l'a placé sous licence Open Source.
Même si l'éditeur assure qu'il va continuer à supporter le framework, ainsi que la technologie sous-jacente Flash, il reconnaît aussi qu'à l'avenir les développeurs d'applications web vont plutôt utiliser HTML5 que Flash. « A long terme, nous croyons que HTML5 sera la meilleure technologie pour concevoir des applications d'entreprise », a indiqué la société dans un récent billet de blog. « Nous savons aussi qu'actuellement, Flex apporte des bénéfices sur les projets à grande échelle, typiquement ceux qui comportent une déclinaison sur les postes de travail ».
Apache doit indiquer s'il accepte Flex
La Fondation Apache (Apache Software Fondation, ASF) doit maintenant voter pour dire si elle prend en charge Adobe Flex. Elle n'a pas fait de commentaires sur sa possible décision d'accepter de gérer le développement de la technologie. Toutefois, si elle y consent, il ne devrait pas s'écouler beaucoup de temps avant que Flex ne devienne un projet Apache. En 2010, lorsque Google avait soumis Wave comme projet potentiel, l'ASF avait accepté la technologie dans le mois.
Même si la Fondation accueille Flex, la feuille de route sera gérée par une organisation indépendante opérant sous statuts Apache (http://www.apache.org/foundation/how-it-works.html). Adobe a indiqué par ailleurs qu'il conserverait des ingénieurs dévolus à plein temps au déboggage et au développement du SDK.
En même temps que Flex, Adobe a également soumis d'autres composants associés à l'ASF, notamment BlazeDS, un système de messagerie pour transférer les données entre une application Flex et un serveur Java EE (Java Enterprise Edition), ainsi qu'un compilateur expérimental pour Flash, dénommé Facon, et différents outils de test.
Une tâche trop lourde pour Adobe
Il y a une semaine, Adobe a annoncé qu'il allait cesser de développer Flash pour les nouveaux terminaux mobiles, préférant se concentrer sur des outils HTML5. Ce standard, toujours en développement, fournira de nombreuses fonctions multimédia apportées par Flash et ne nécessitera pas de plug-in séparé. Pour les observateurs, ce retrait de la plateforme mobile Flash constituait une première étape de l'abandon de Flash en faveur d'HTML5. L'analyste Jack Gold, du cabinet J.Gold Associates LLC, a notamment fait remarquer que maintenir Flash à travers un nombre toujours plus important de plateformes constituait pour Adobe une tâche considérable. Au contraire, le standard HTML5, peut fonctionner sur tous les navigateurs mobiles qui le supportent et n'exigera pas d'ajustements spécifiques pour chaque plateforme matérielle sous-jacente.
Illustration : le SDK Flex (crédit : Adobe)
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