Flux RSS
Internet
5069 documents trouvés, affichage des résultats 2561 à 2570.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(12/12/2008 17:05:32)
Passe d'arme entre opérateurs sur le déploiement de la fibre
Le ton monte entre l'Arcep et France Télécom sur le dossier de la fibre optique. Comme le soulignait en début de semaine Luc Chatel, le secrétaire d'Etat à la Consommation, le déploiement du très haut débit piétine en raison des divergences techniques opposant les opérateurs. Orange et SFR, signataires d'un accord en septembre, misent sur la technologie de fibre unique pour relier les logements, alors qu'Iliad table sur une approche multifibre. Le président sortant de l'Arcep ne veut pas de la fibre unique Interrogé par nos confrères du magazine Challenges, le président de l'Arcep a jeté de l'huile sur un feu déjà violent. Paul Champsaur, qui cèdera son fauteuil le 1er janvier prochain, estime ainsi que France Télécom « veut imposer sa solution : la pose d'une fibre unique à laquelle se raccorderaient les concurrents. » Or, ce choix, explique-t-il, empêcherait une concurrence saine entre les acteurs, en handicapant ceux qui ont fait d'autres choix technologiques. Et Paul Champsaur de citer Iliad - à qui il attribue ainsi implicitement le statut de victime de l'opérateur historique. Le président de l'autorité de régulation poursuit sa diatribe en stigmatisant le « blocage [...] des discussions sur le câblage terminal » résultant du comportement de France Télécom. Un blocage « entretenu [qui] freine le branchement effectif des domiciles. » France Télécom : c'est pas nous, c'est Free Réaction immédiate du mis en cause. Dans un communiqué, France Télécom souligne qu'« une offre d'accès [à son] génie civil, sans équivalent en Europe, est opérationnelle depuis plusieurs mois. » Selon l'opérateur, il n'existe qu'un coupable dans ce dossier : Iliad. « Free a refusé jusqu'à présent les propositions d'accord qui lui ont été faites, en exigeant le déploiement systématique de la solution multifibre non encore expérimentée », tempête France Télécom. Le blocage du groupe de Xavier Niel découlerait, explique le communiqué, sur l'impossible conclusion d'un « accord général sur la mutualisation du fibrage vertical, préalable indispensable au déploiement à grande échelle de la fibre. » La conclusion à en tirer est alors évidente, selon Orange : « Rien ne peut justifier d'imposer aujourd'hui aux acteurs du marché la solution [...] exigée par Free. » Le gouvernement propose une concialiation Face à des opérateurs incapables de s'entendre, la solution pourrait venir du gouvernement. Eric Besson, le secrétaire d'Etat à l'Economie numérique vient en effet de convier les acteurs de la fibre à un comité de pilotage, qui débutera mardi prochain et poursuivra ses travaux jusqu'au 31 mars 2009. Selon les Echos, rapportant une source restée anonyme, « chaque opérateur s'engage à participer à l'une et/ou à l'autre des deux expérimentations de déploiement », c'est-à-dire le mutifibre ou le monofibre. Une phase, pilotée par l'Arcep, à l'issue de laquelle sera retenu l'un ou l'autre de ces modèles, voire les deux. (...)
(12/12/2008 16:28:17)Le site de l'Insee bloqué par les statisticiens en colère
Bloqué depuis hier matin, 11 décembre, le site Internet de l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) était toujours inaccessible cet après-midi. Il ne s'agit pas d'une panne informatique mais d'une action de blocage lancée à l'initiative des agents du service de statistique. Ces derniers sont mobilisés contre un projet gouvernemental de délocalisation d'une partie de la production des statistiques sociales, faisant suite à un rapport Cotis-Duport remis au Premier ministre par le Directeur général de l'Insee et le vice-président du Conseil national de l'information statistique. En stoppant l'accès à un portail qui compte quelque 50 000 visiteurs par jour, les statisticiens veulent alerter sur les menaces qui pèsent aujourd'hui sur les missions du service statistique public. Conséquence de cette action : la publication des statistiques de l'emploi salarié du troisième trimestre 2008, a été repoussée au 16 décembre. (...)
(11/12/2008 18:40:27)Le cloud d'Amazon EC2 arrive en Europe
Amazon propose désormais son service Elastic Compute Cloud (EC2) directement depuis le continent européen via un datacenter irlandais. Les utilisateurs d'EC2 sur le Vieux Continent -qui avaient déjà accès au service américain à distance- pourront désormais exécuter leurs instances applicatives plus près de chez eux, avec des temps de latence par conséquent moins importants. Ils disposeront par exemple de plusieurs zones de disponibilité pour la redondance, d'adresses IP et d'espaces de stockage. Aujourd'hui réservé à Linux, EC2 sera disponible dans quelques mois sur Windows Server avec SQL Server de Microsoft. C'est aussi le cas depuis peu aux Etats-Unis. Avec S3 pour le stockage et CloudFront (en bêta) pour la distribution de contenu déjà disponibles en Europe, les clients Amazon Web Services (AWS) peuvent rendre leur environnement de cloud complètement local. Les prix d'EC2 varient entre 0,11 $ et 0,88 $ par heure d'utilisation, en fonction du type de tâche (standard, consommatrice en CPU, transfert de données) et leur taille (petite, moyenne, importante). Le CTO d'Amazon définit son cloud EC2 comme une 'infrastructure as a service' A l'occasion de sa venue sur la manifestation Le Web'08 qui s'est tenue à Paris les 9 et 10 décembre, Werner Vogels, VP et CTO (Chief Technology Officer) de Amazon.com a rappelé que la plateforme qui a donné EC2 avait d'abord été mise au point pour les besoins internes de la société. « Nos ingénieurs on développé une infrastructure spécifique pour nos opérations de vente en ligne, a-t-il ainsi raconté. Nous avons réalisé que nous avions une technologie d'infrastructure de bas niveau véritablement unique. Nous disposons d'un environnement évolutif, stable et sécurisé que nous avons donc décidé d'ouvrir, pour certains services, vers l'extérieur. » Le CTO a également rappelé combien la fiabilité de l'informatique dans un métier comme celui d'Amazon était essentielle, et que des résultats inférieurs à 100% en la matière n'étaient pas acceptables. Précision utile dans la jungle toujours plus dense des offres de cloud, Werner Vogels a rappelé que sa société se situait au premier niveau de ce système : 'l'infrastructure as a service'. « Nous allons néanmoins proposer, début 2009, quelques services un peu au dessus de la couche basse : un outil de répartition de charge et un module de contrôle du système. » Red Hat, Oracle, Sun et Microsoft ont porté leurs offres sur EC2 [[page]]Le CTO d'Amazon rappelle que les partenariats technologiques ont été essentiels dans le lancement de EC2. « Il a vraiment fallu faire monter tous les partenaires indispensables à notre bord : Red Hat, Oracle, Sun et Microsoft. Tous ont porté leurs environnements : Windows, RHEL, OpenSolaris, SQLServer, Oracle, MySQL, Oracle Fusion, Jboss, etc. Les éditeurs ont aussi créé des modèles de licence idoine. Pour ceux qui ont des applications issues d'autres environnements, nous avons choisi un modèle de machines virtuelles. Il est donc simple de migrer depuis son propre datacenter vers le cloud. Enfin, pour le CTO, les entreprises ont désormais dépassé leurs craintes en matière de sécurité et se posent deux questions. Pour commencer, elles souhaitent comprendre comment migrer leurs applications sur le cloud. « Quel travail d'ingénierie devront-elles mettre en oeuvre ? Avec quel degré de difficulté ? Comment Amazon peut-il m'aider ? ». Ensuite, ces entreprises veulent savoir comment tirer profit au mieux de ce modèle, en particulier pour réduire leurs coûts. (...)
(11/12/2008 16:33:21)58% des Français connectés à Internet depuis leur domicile, selon le Credoc
Les 224 pages de la neuvième édition du rapport "diffusion des technologies de l'information et de la communication dans la société française" (*), rédigé par le Credoc, regorgent d'informations sur la numérisation de la société française. C'est au travers des télécoms qu'apparaissent les évolutions les plus nettes. Grâce à sa gratuité, la VoIP (voix sur IP) progresse très rapidement. En juin 2008, 37% de l'ensemble des adultes, et en particulier plus de la moitié des moins de 40 ans, téléphonent via un boîtier ADSL. Ils n'étaient que 7% en 2005. Si l'on ne s'attache qu'aux Français qui disposent d'un accès ADSL, le taux culmine à 66%. Par contrecoup, cet engouement, auquel s'ajoute le développement des services multimédia (télévision, VoD...) via les boîtiers ADSL, stimule la demande sur le réseau de téléphonie fixe. Après une baisse de 8 points depuis 2000, le taux d'équipement augmente à nouveau pour atteindre 85%. Ce chiffre explique l'intérêt des opérateurs pour remplacer le réseau actuel en cuivre par de la fibre optique. Nette progression des achats et démarches administratives en ligne 29% des Français équipés d'un téléphone fixe n'ont pas pour opérateur unique France Télécom. Le dégroupage total a fortement augmenté en 2008 (+11 points contre + 9 points en 2007). Le record est détenu par Paris avec un taux de 33%. 64% des Français majeurs sont équipés d'un téléphone fixe et d'un autre mobile. 67% déclarent avoir un micro-ordinateur à leur domicile et 58% le connectent à Internet (dont 56% en haut débit). Ce taux de 58% de Français connectés à Internet depuis leur domicile est à rapprocher du taux de 41% constaté sur leur lieu de travail. La généralisation de l'accès à Internet se traduit par une nette progression des achats et des démarches administratives et fiscales en ligne (58% des internautes). Le fossé numérique n'est pas réduit [[page]] Le dynamisme qu'induisent ces chiffres ne doit pas faire oublier que la France est à la traîne des pays européens leaders (Scandinavie, Pays-Bas) et derrière l'Angleterre et l'Allemagne. Proche de la saturation, le marché de la téléphonie mobile progresse de 3% pour atteindre 78% des Français. Sans surprise en raison des tarifs pratiqués, l'utilisation des GSM pour autre chose que la voix et les SMS reste encore et toujours très marginale. Le Credoc relève que, depuis 2006, le fossé numérique ne s'est pas réduit. L'inégalité entre les Français en matière numérique reste la plus marquée en matière d'accès à Internet et d'équipements micro. (*) Cette étude a été commandée par l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) et le Conseil Général des Technologies de l'Information (CGTI). (...)
(11/12/2008 15:45:09)LeWeb'08 récompense Viewdle, start-up ukrainienne spécialisée dans l'indexation vidéo
La conférence LeWeb'08 s'est terminée hier avec, en particulier, la clôture de son concours de start-up. Chritine Lagarde, ministre de l'Économie, de l'industrie et de l'emploi a remis son prix au vainqueur, l'entreprise ukrainienne Viewdle, née en 2006. A partir de technologies issues de la recherche militaire, celle-ci a mis au point un environnement d'analyse sémantique de vidéos. Le résultat est assez étonnant. Durant sa démonstration, Laurent Gil, président de Viewdle, a proposé de retrouver sur le Web un discours de Sarah Palin, dans lequel elle évoque le prix des carburants. Le logiciel a identifié une vidéo d'une heure dans laquelle l'ancienne colistière de John McCain évoquait ce sujet, mais surtout, il a repéré l'endroit exact où elle en parlait, évitant ainsi le visionnage de l'heure entière. Viewdle est un système d'indexation et de référencement de vidéo qui s'appuie sur l'analyse visuelle et la reconnaissance faciale ainsi que sur la recherche au sein même des vidéos : l'outil analyse le vrai contenu de la vidéo, image par image, et ne se contente pas de consulter les métadonnées. Le moteur d'indexation gère jusqu'à 55 images par seconde. « On cherche qui est dans la vidéo, de quoi les personnes parlent, et à quel moment elles en ont parlé, explique Laurent Gilles. » Viewdle compte 26 ingénieurs dont 6 (PhD) en mathématique. Les deux autres lauréats récompensés par LeWeb'08 sont le Tchèque Webnode et le Néerlandais Zoover. Wednode, deuxième prix, propose un environnement de création de site Web à la fois riche et extrêmement simple d'utilisation, pour tout un chacun. Le troisième, Zoover, est un site communautaire destiné à recevoir le point de vue des internautes sur leurs voyages. (...)
(11/12/2008 13:10:35)Yahoo supprime 1 500 postes et affronte la pression de ses actionnaires
Yahoo a confirmé hier, mercredi 9 décembre, qu'il comptait supprimer 1 500 postes dans le monde avant la fin de l'année. L'objectif est de réaliser des économies de 400 M$ par an, dans un contexte économique difficile (départ de plusieurs dirigeants, résultats financiers en berne...). Du côté de la direction, la pression augmente pour forcer la société à considérer la dernière proposition de Microsoft. Un nouvel actionnaire, Ivory Investment Management (qui détient 1,5% du capital de Yahoo), incite le site à accepter cette offre. Il y a quelques jours, Curtis Macnguyen, qui dirige ce fonds, a en effet adressé un courrier au conseil d'administration de Yahoo en l'encourageant vivement à ne plus reculer devant les avances de Microsoft. Steve Ballmer, PDG de Microsoft, a lui-même a déclaré il y a quelques jours qu'un accord entre les deux sociétés dans le secteur de la recherche en ligne avait toujours beaucoup de sens. Certains actionnaires de Yahoo, Carl Icahn en tête, n'entendent sans doute pas leur voir passer une nouvelle fois sous le nez une offre qui pourrait valoriser l'action à 25$ environ, soit plus du double de sa valeur actuelle. Yahoo a vu sa situation se détériorer au fur et à mesure de l'obstination de son dirigeant Jerry Yang à refuser l'offre de rachat par Microsoft formulée en février dernier, pour un montant de 44,6 Md$. Ce même Jerry Yang s'est vu plus ou moins contraint d'abandonner son poste de PDG de la société en novembre dernier. Yahoo se retrouve désormais sans capitaine à bord, et les actionnaires ne se privent pas pour guider le navire vers Microsoft. (...)
(11/12/2008 12:31:57)Face au retard dans le déploiement de la fibre, les Régions réclament un New Deal
La France est en retard sur les autres grandes nations industrialisées dans le déploiement du très haut débit. Ce constat est signé par l'Association des régions de France (ARF) qui estime que « la nécessité d'accélérer et de généraliser le très haut débit n'est plus une question. C'est un objectif. » Selon l'association des collectivités, l'Etat ne joue pas le rôle qui devrait être le sien, et reste insuffisamment impliqué dans le développement de la fibre. Et, si le Plan France Numérique 2012 souligne l'importance économique de ce type de réseaux, il reste, selon l'ARF, « terriblement décevant car il ne prend pas parti sur la couverture numérique des territoires et sur la nécessaire répartition des rôles entre opérateurs et puissance publique. » Au New Deal, l'Etat préfère les discussions Face à ces carences, et pour que soit garanti le raccordement rapide du plus grand nombre de foyers, l'ARF considère qu'un 'New deal' doit être mis en place. Seul un plan de grande ampleur peut en effet « contribuer à un effort d'investissement dont l'utilité est incontestable pour l'avenir de notre pays. » Il faudrait pour cela, selon les Régions, consacrer une enveloppe de 30 Md€ à la fibre : 20 Md€ pourraient être issus des recettes d'exploitation mutualisées et 10 Md€ proviendraient d'aides publiques nationales et locales. Un tel investissement permettrait, selon l'ARF, de relier 90% des ménages à la fibre en 2020. De telles dépenses ne sont toutefois pas à l'ordre du jour de l'Etat, qui préfère se concentrer sur le problème de la collaboration entre les opérateurs. Un nécessaire travail en commun qui reste, pour l'heure, insuffisant aux yeux de Luc Chatel, le secrétaire d'Etat à la consommation. Après que le Credoc a publié une étude révélant que plus du tiers des Français jugent leur connexion à Internet pas assez rapide, Luc Chatel a indiqué confier à l'Arcep le soin d'« accélérer les discussions entre les opérateurs » pour que 4 millions de foyers bénéficient du très haut débit en 2012. (...)
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |