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(30/10/2008 16:09:18)
Numérisation : Google dédommage les auteurs américains de 125 M$
Google vient de mettre un point final au différend qui l'opposait à deux puissantes associations américaines d'auteurs et éditeurs. Au coeur du litige, le service de numérisation et d'indexation de livres issus de bibliothèques universitaires d'outre-Atlantique, proposé par le géant du Web jusqu'alors au mépris des droits d'auteur. Pour éteindre l'action engagée par l'Authors Guild et l'Association of American Publishers, Google s'est fendu d'un chèque de 125 M$. La résolution de ce conflit initié en 2005 constitue « le plus grand accord de l'histoire de l'édition américaine », a estimé Paul Aiken, le directeur général de l'Authors Guide, convaincu de l'intérêt qu'il représentera « pour l'ensemble des parties, dont les lecteurs, en rendant l'accès aux ouvrages plus facile. » Un différend éteint uniquement aux Etats-Unis L'accord prévoit que Google débourse 125 M$, essentiellement pour la création d'un organisme, le Book Rights Registry - auquel les auteurs et éditeurs choisiront de s'inscrire pour toucher une partie des revenus générés par le service du pantagruélique moteur de recherche. Les ayants droit pourront choisir de mettre en ligne de larges portions de leurs ouvrages - et plus seulement de courts extraits - et les internautes auront la possibilité d'acquérir les livres présentés. En outre, le groupe de Mountain View intègrera des publicités dans sa plateforme d'ouvrages numérisés, accroissant d'autant les revenus susceptibles d'être reversés aux auteurs et éditeurs. Grâce à la signature de cet accord, Google devrait être en mesure d'enrichir sensiblement la quantité d'ouvrages présentés dans son service 'Recherche de livres'. Le différend qui vient de s'éteindre ne concerne cependant que les ayants droit américains. En France, Google est poursuivi pour des faits similaires par le Syndicat national de l'édition et les éditions de la Martinière depuis 2006. (...)
(29/10/2008 12:12:14)PDC 2008 : Microsoft montre enfin Seven et propose une version d'Office en ligne
A l'occasion de sa conférence PDC 2008, Microsoft a dévoilé hier une toute première mouture du très attendu Windows 7 (prévu pour fin 2009). Cette version est une pré-bêta technique destinée aux développeurs pour mettre au point les services qui tourneront sur le système. La nouveauté la plus spectaculaire réside dans une interface utilisateurs Windows Touch. « Windows Touch offre la possibilité de manipuler tous les objets graphiques instanciés par Windows avec tous les doigts des deux mains, détaille Bernard Ourghanlian, directeur technique et sécurité de Microsoft France. Cela permettra à plusieurs personnes de manipuler les éléments sur un même écran. » En termes d'ergonomie, Windows Touch obligera Microsoft à modifier son menu « démarrer », à revoir la barre des tâches, à agrandir les icônes, etc. L'éditeur devrait fournir rapidement un kit de développement pour adapter ou écrire des applications « touch ready », ainsi que des outils pour que les constructeurs préparent des PC ou des mobiles utilisant cette interface. Un accès direct au système d'information de l'entreprise depuis n'importe où [[page]] Microsoft prévoie aussi pour les utilisateurs professionnels un « Direct Access » qui permettra une connexion directe via IPv6 entre le poste de travail, où qu'il se trouve, et le système d'information de l'entreprise, sans démarrage de VPN. Dans la même veine, mais pour une utilisation à la maison, Seven intègrera une fonction « home group » facilitant le partage des documents multimedia entre tous les PC et périphériques mobiles de la famille. Microsoft garantit une totale compatibilité sur Seven des pilotes de périphériques et des applications validés sur Vista. Ceux qui ont souffert avec ce dernier pousseront sans doute un soupir de soulagement... Sans plus de précisions, l'éditeur assure aussi des gains de performances , notamment au moment du chargement, ainsi que de nombreux nouveaux dispositifs d'économie d'énergie. Word et Excel en versions allégées et en ligne En complément, l'éditeur proposera en même temps qu'Office 14, fin 2009 au plus tôt, des versions en ligne de Word, Excel, Powerpoint et OneNote (des versions préliminaires seront disponibles fin 2008). Sur le même principe qu'Outlook Web Access, ces outils Office Live Workspace permettront à un utilisateur de travailler sur ses documents depuis n'importe quel lieu, avec une version allégée de sa bureautique néanmoins très proche d'Office en matière d'ergonomie. Les applications Office Web seront accessibles aussi bien depuis Internet Explorer 8, que Firefox ou Safari, comme tient à le préciser Microsoft. Le grand public y accèdera par le biais d'Office Live. Les entreprises disposant un contrat de licences en volume assorti d'une « software assurance » y auront accès directement. Microsoft a prévu deux autres modèles économiques : un accès gratuit financé par la publicité ou un modèle par abonnement. Une bêta de Live Mesh pour Windows et Windows Mobile est déjà disponible en ligne, pour permettre la synchronisation des documents quels qu'ils soient entre différents PC et périphériques de toutes sortes. ENfin, heureux « pré-bêta testeurs » de Windows 7, les participants à la PDC 2008 ont aussi reçu une version pré-bêta de Windows Server 2008 R2 (migration à chaud de machines virtuelles, économie d'énergie, etc.) (...)
(29/10/2008 11:35:24)Hadopi : Nouvelle salve du Sénat contre la riposte graduée
Le projet de loi dit Création et Internet pourrait être sensiblement modifié par les sénateurs, qui en commencent l'examen aujourd'hui, 29 octobre. La Commission des affaires économiques a en effet déposé une série d'amendements qui, après ceux de la Commission des affaires économiques, suggèrent un remaniement du texte sur certains de ses aspects les plus fondamentaux. Le projet de loi initial, concocté par Christine Albanel, la ministre de la Culture, vise à sanctionner le téléchargement illégal par des peines graduées pouvant aller jusqu'à la suspension de l'abonnement des internautes récalcitrants. Or, c'est sur cette sanction ultime qu'entendent revenir la Commission des affaires économiques du Sénat en la remplaçant par une simple amende. Une solution « plus adaptée pour répondre au préjudice économique que représente le piratage », expliquent les élus du Palais du Luxembourg. Et qui contribuerait à rendre « la riposte graduée plus efficiente et plus juste » en s'appliquant « sans discrimination » et en conservant « aux Français l'accès à la 'commodité' essentielle qu'est le haut débit ». Les Sénateurs reprochent notamment au projet de loi de rompre l'égalité entre les citoyens en exposant ceux habitant en zone dégroupée de se retrouver sans ligne téléphonique en cas de suspension de leur abonnement. L'amende serait, selon les propositions des édiles, reversée aux ayants-droit et pourrait être alourdie si l'oeuvre téléchargée est disponible en téléchargement légal. La série d'amendements introduit également la possibilité, pour les internautes sanctionnés, de bénéficier d'un recours suspensif. « Une logique répressive », selon Christine Albanel [[page]] Interrogée par nos confrères de France 3, Christine Albanel a opposé à « la logique essentiellement pédagogique » de son projet de loi « la logique plus répressive » introduite par les amendements du Sénat. Pour la ministre, la suspension de l'abonnement n'est pas une hérésie et s'avère finalement peu pénalisante : les internautes sanctionnés ont en effet toujours la possibilité d'aller se connecter « dans un cybercafé, chez un voisin, chez votre mère... » La semaine derrière, la Commission des affaires culturelles du Sénat avait lancé une première salve contre le projet de loi pour la diffusion et la protection de la création sur Internet. Dans leur volonté de « rééquilibrer » le texte, les membres de cette Commission ont déposé une cinquantaine d'amendements dont certains, déjà, prennent la suspension de l'abonnement pour cible. Ils proposent ainsi une sanction alternative, comme la réduction du débit, ou un aménagement consistant à laisser en place l'accès à la messagerie ou au Web. Les Sénateurs commencent aujourd'hui, 29 octobre, l'examen du projet de loi. Un texte pour lequel le gouvernement a décrété l'urgence : les deux chambres ne procèderont qu'à une lecture (l'Assemblée se penchera sur le dossier début 2009), avant qu'une Commission mixte paritaire n'établisse un texte de compromis en cas de désaccord. (...)
(29/10/2008 10:10:37)L'Icann lance le chantier des noms de domaine personnalisés
L'Icann pourrait modifier profondément le paysage du Web en autorisant la création de noms de domaine personnalisés. L'Internet corporation for assigned names and numbers vient ainsi d'ouvrir une consultation sur une batterie de mesures visant à élargir le spectre des TLD (top level domains) au-delà des seuls .com, .org, etc. Pour cela, l'organisme propose à quiconque de demander la création d'un nom de domaine personnalisé, sous certaines conditions dont celle de débourser au moins 185 000 $, une somme justifiée par les coûts de traitement des dossiers. Aujourd'hui, il existe 21 noms de domaines génériques, comme les .biz ou les .info, tous formés de caractères issus de l'alphabet latin. Dans le document qu'il a mis en ligne la semaine dernière, l'Icann pave la voie à l'apparition de noms de domaine écrits en chinois ou en arabe. Ces propositions de TLD internationalisés et élargis - on pourrait voir des .apple ou.paris - avaient déjà été évoquées en juin lors de la réunion annuelle du bureau de l'Icann, à Paris Des enchères pour départager les candidats Les débats avaient alors soulevé quelques objections, notamment celle de voir apparaître des noms de domaine offensants ou violant les droits d'une personne morale ou privée. Dans le document mis en ligne, l'Icann entend dissiper ces craintes en permettant à des tiers de s'opposer à des demandes de TLD, et compte sur la somme demandée pour éloigner les plaisantins. Et, en cas de nom de domaine réclamé par plusieurs candidats, un système d'enchères sera mis en place, qui pourra faire gonfler copieusement la facture finale. La logique de création des noms de domaine suivie par l'Icann avait été largement remise en cause en 2006 et 2007, quand l'organisme avait rejeté par deux fois la mise en place d'un .xxx pour les sites pornographiques. Le refus d'une telle extension avait été fermement réclamé par des groupements religieux et les sites pour adultes, ces derniers craignant la ghettoïsation du X en ligne. (...)
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