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Internet
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(03/11/2008 14:56:25)
Google invoque le terme "SLA" pour ses Google Apps
Google lance un embryon d'engagement de niveau de services (SLA, Service Level Agreeement) pour l'ensemble des Google Apps Premier edition : Google Docs, Calendar, Google Site et Gtalk. Gmail fait déjà l'objet d'une promesse de SLA. Concrètement, Google s'engage à verser des indemnités si ses services payants n'atteignent pas une fiabilité de 99,9%. Autrement dit, si les interruptions de service excèdent 45 minutes par mois calendaire. Google exclut de ce décompte toutes celles qui dureraient moins de 10 minutes ainsi qu'un maximum de douze heures par an pour des opérations de maintenance annoncée cinq jours à l'avance. La société n'intègre pas la notion de performances dans ses engagements. Par ailleurs, c'est au client de poser une réclamation. Elle sera évaluée non pas à l'aune de sa perception des interruptions de services, mais à celle mesurée par Google sur ses serveurs. Enfin, une compensation financière est exclue. Google dédommagera ses clients en leur offrant des journées supplémentaires de service en fin de contrat. Un engagement qui suit plusieurs coupures de service L'annonce de ces engagements de SLA intervient une dizaine de jours après plusieurs coupures de service. Elles ont affecté la page d'accueil de Google Apps ainsi que le service de courriel en ligne Gmail. Des utilisateurs de Gmail, dont certains abonnés au contrat "Premier", ont dû attendre jusqu'à une trentaine d'heures avant de pouvoir à nouveau accéder à leur compte. En août, Gmail avait déjà subi trois interruptions de plusieurs heures, y compris pour les clients "Premier". Matthew Glozbach, directeur de Google Enterprise fait appel à une étude du Radicati Group pour démontrer que le niveau de fiabilité de Gmail est meilleur que celui des serveurs mails en entreprise. Selon lui, lissées sur un an, les interruptions de service de Gmail représentent 10 à 15 minutes par mois. Les serveurs de courriels en entreprise, qu'ils soient sous GroupWise (Novell), Lotus (IBM) ou Exchange (Microsoft), seraient en rideau 30 à 60 minutes par an. (...)
(03/11/2008 12:25:16)Google et Yahoo pourraient renoncer à leur accord
La semaine qui débute pourrait sonner le glas des désirs d'association qu'ont manifesté Yahoo et Google depuis le printemps dernier. Les deux géants du Web pourraient en effet renoncer à leur accord. La faute, selon le Wall Street Journal, au DoJ (Departement of Justice) : l'équivalent américain de la Chancellerie, qui se penche depuis plusieurs mois sur les modalités de ce partenariat au travers duquel Google insèrerait des liens sponsorisés dans les pages de résultats de Yahoo, imposerait des conditions décourageantes aux deux acteurs. Dans un souci d'empêcher une association qui se traduirait par une mainmise sur la publicité en ligne contraire aux principes de la concurrence, le DoJ obligerait les deux protagonistes à dévoiler et faire valider par la justice américaine les moindres détails de leur contrat. Des conditions inacceptables, notamment pour Google, qui pourraient conduire les deux entreprises à tirer un trait sur leur projet. En abandonnant ce partenariat, Yahoo tirerait un trait sur une source de revenus estimée à quelque 800 M$ par an. Une manne pour une société qui, épuisée d'avoir lutté pour résister aux velléités d'acquisition de Microsoft pendant plusieurs mois, n'a pu que publier des résultats financiers en berne lors du dernier trimestre. Et s'apprête à supprimer plusieurs centaines de postes. (...)
(31/10/2008 13:01:42)Hadopi : le Sénat conserve le principe de la suspension de l'abonnement à Internet
Le Sénat voulait rééquilibrer le projet de loi dit Création et Internet : à l'issue des débats, les élus de la chambre haute ont adopté un texte finalement très proche de celui présenté par la ministre de la Culture, Christine Albanel. Exit donc l'idée de sanctionner les actes de téléchargement illégal par une amende, le principe de la suspension de l'abonnement a en effet été largement adopté par les édiles. En résumé, la loi prévoit la création d'une Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi), composée d'un collège de neuf membres et d'une commission chargée de prendre des mesures réprimant le téléchargement illégal. Les internautes récalcitrants recevront un avertissement par courriel, suivi, si récidive dans les six mois, d'une seconde recommandation, éventuellement sous forme de lettre recommandée. Enfin, en cas de nouveau manquement dans l'année suivant le premier avis, la commission de l'Hadopi pourra suspendre l'abonnement à Internet pour une durée allant d'un mois à un an. C'est ce mécanisme qu'on désigne sous l'appellation de riposte graduée. Les accords de l'Elysée, un canevas fidèlement respecté Sur la question de la suspension de l'abonnement, les amendements déposés en préalable aux débats laissaient penser que les Sénateurs auraient pu préférer la mise en place d'une amende administrative, présentée par ses partisans comme moins discriminatoire qu'une coupure de l'accès à Internet. Cette hypothèse aura finalement fait long feu, les élus choisissant de se ranger massivement derrière les accords de l'Elysée, signés en décembre 2007 par de nombreux représentants de l'industrie culturelle, et prévoyant la mise en place de la riposte graduée ainsi que le développement de l'offre de téléchargement légal. Et de fait, ce texte sans portée juridique a servi de phare aux Sénateurs, gauche et droite confondues. « L'amende est injuste : soit elle est insignifiante, donc inefficace ; soit elle est sensible et l'on crée une inégalité selon la situation de fortune », a souligné Christine Albanel, présente lors des débats pour défendre son texte. Au final, 297 élus ont rejeté l'idée d'une sanction pécuniaire, contre 15 seulement qui se sont prononcés en faveur de cette mesure. Les FAI jugent la suspension de l'abonnement inapplicable [[page]] Parmi les objections à la suspension de l'abonnement, figurait notamment le risque de priver les internautes sanctionnés de téléphone et de télévision. Une crainte balayée par la ministre : « je redis qu'il est possible d'interrompre le seul accès à Internet dans le cadre des offres triple play ». Une certitude que ne partagent toutefois pas les FAI, comme nous l'a expliqué Dahlia Kownator, la déléguée générale de l'AFA (Association des fournisseurs d'accès et de services Internet) : « Certains FAI ne sont pas sûrs du tout de pouvoir mettre en oeuvre cette distinction entre accès au Web, téléphonie et télévision. Cela impliquerait de revoir toute l'architecture des réseaux. D'autres fournisseurs d'accès affirment que cela est possible sous réserve de développements longs et coûteux, de l'ordre de plusieurs dizaines de millions d'euros. Les FAI de l'AFA [DartyBox, SFR, Orange, Numericable, Telecom Italia (racheté par Free), NDLR] soulignent donc que la suspension de l'abonnement pose des problèmes techniques, qui contribueront par ailleurs à des traitements différents selon les internautes : au sein d'un même parc d'abonnés, ceux habitant dans une zone pourront être suspendus alors que d'autres, résidant ailleurs, resteront à l'abri. » Parmi les autres points de la loi examinée par les Sénateurs, la question du sursis à exécution en cas de recours revêtait également une grande importance. Mais, là encore, les Sénateurs ont suivi l'avis de Christine Albanel, qui estimait que « le caractère systématiquement suspensif affaiblirait l'autorité de l'Hadopi ». Même position pour le rapporteur du projet de loi au Sénat, Michel Thiollière : « si le recours est suspensif, quelle valeur pédagogique aura la procédure suivie ? » (...)
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