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(18/06/2008 18:07:02)

La loi Hadopi adoubée par le conseil des ministres

Le conseil des ministres a examiné ce matin le projet de loi Création et Internet, qui vise à combattre le téléchargement illégal sur le Web. Un texte qui répond, selon Christine Albanel, la ministre de la Culture, à une urgence née du « pillage grandissant des oeuvres sur les réseaux numériques ». Nicolas Sarkozy lui-même a adoubé le catalogue des mesures en expliquant qu'il « n'y a aucune raison qu'Internet soit une zone de non-droit ». Si Christine Albanel se réjouissait, la semaine dernière, de la validation par le Conseil d'Etat de l'ensemble des options proposées par le gouvernement, nos confrères des Echos révélaient dans la foulée que le juge administratif avait en réalité retoqué certaines dispositions. La riposte graduée validée De fait, il apparaît que certaines des réserves exprimées par le Conseil d'Etat semblent avoir été entendues par le gouvernement. Ainsi, le mécanisme de la riposte graduée, qui vise à sanctionner les auteurs de téléchargements illicites en suspendant leur abonnement à Internet pendant un an au maximum, est-il désormais explicitement détaillé dans le projet de loi. Le Juge suprême déplorait que le texte initial ne détaillât pas les différentes étapes de la riposte graduée, suggérant implicitement que la suspension de l'abonnement pouvait être prononcée sans qu'un avertissement n'ait nécessairement été adressé auparavant. Le projet de loi prévoit en outre que les internautes sanctionnés pourront voir la durée de suspension de leur abonnement réduite s'ils acceptent une transaction avec la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi). En d'autres termes, une pénalité pourra être allégée à l'issue d'une négociation menée en dehors de toute sphère juridique. Cette privatisation du règlement des conflits ne constituera pas une grande surprise pour qui suit les prises de position exprimées depuis plusieurs mois par la ministre de la Culture, notamment sur le sujet de la riposte graduée. Néanmoins, et c'est là la deuxième admonestation exprimée par le Conseil d'Etat et suivie par le projet de loi, les sanctions prononcées par l'Hadopi pourront « faire l'objet d'un recours contentieux devant le juge judiciaire », et pas devant le tribunal administratif comme le prévoyait initialement le texte. Des questions encore sans réponse La présentation du projet tel qu'il a été examiné en conseil des ministres ne fait en revanche pas référence à d'autres points soulevés par le Conseil d'Etat, certains d'entre eux étant pourtant particulièrement importants. C'est notamment le cas du laps de temps qui séparera l'adoption de la loi et son entrée en vigueur. Le juge administratif se range aux côtés de l'Arcep pour exiger un délai d'application, arguant de ce que les nouvelles mesures feraient peser des obligations sur les FAI, pas nécessairement préparés à cela. Enfin, le Conseil d'Etat ne veut pas confier à l'Hadopi le pouvoir de mettre en place des mesures de filtrage, contrairement à ce que prévoyait initialement le projet de loi. Les commentaires du gouvernement à l'issue du conseil des ministres ne permettent cependant pas de savoir si cette réserve a été suivie. Un texte clairement inspiré par les industries culturelles Soucieuse de ne pas axer son discours sur le seul combat mené contre les internautes s'adonnant au téléchargement illégal, la ministre de la Culture a tenu à rappeler que son projet s'accompagne de promesses tenues par les industries culturelles. Celles-ci s'engagent notamment à « améliorer l'offre légale en mettant plus rapidement les films à disposition sur Internet [et à] retirer les dispositifs techniques de protection bloquant des productions musicales françaises ». Sanctions pour les internautes, simples engagements du côté des industriels, les mauvaises langues souligneront que la balance répressive penche essentiellement du côté des particuliers. Normal, rétorqueront d'autres mauvais esprits, le texte s'appuie sur les accords de l'Elysée, élaborés avec 47 organisations représentant les industries de la culture. (...)

(18/06/2008 12:14:34)

La lutte contre la guerre informatique déclarée priorité du gouvernement

« La guerre informatique est devenue une réalité » a mentionné le Chef de l'Etat hier, lors de la présentation du nouveau Livre blanc sur la Défense. Celui-ci redéfinit la stratégie nationale en termes de sécurité pour les quinze prochaines années. Le document de référence inclut une dizaine de volets, dont la sécurité informatique. Il prévoit une hausse du niveau technologique des trois armes du pays et une meilleure protection des systèmes informatiques. Les attaques informatiques sont ainsi considérées par Nicolas Sarkozy comme critiques, au même titre que les menaces terroristes, nucléaires et biologiques. Les cyberattaques identifiées dans le Livre blanc peuvent provenir de divers types d'acteurs (hackers, groupes terroristes, Etats...), utiliser diverses armes (virus, 'chevaux de Troie', blocages malveillants...) et viser plusieurs objectifs (terrorisme, espionnage militaire ou économique...). Le document pointe l'importance de la défense cybernétique, de la guerre de l'information dans un univers d'informatique quantique et le développement des nouveaux systèmes de renseignements satellitaires. Création d'une agence de la sécurité des systèmes d'information [[page]] Pour faire face aux menaces visant les systèmes informatiques vulnérables, le gouvernement décide de créer une agence de la sécurité des systèmes d'information. Elle sera constituée à partir de l'actuelle direction centrale de la sécurité des systèmes d'information créée en 2001. Son rôle consistera à « détecter et réagir au plus tôt, en cas d'attaque informatique ». Cette officine aura aussi vocation à développer « une offre industrielle de produits de très haute sécurité pour la protection des secrets de l'Etat ». Des produits cryptographiques seront notamment mis à la disposition des administrations concernées. L'état-major des armées et les services spécialisés devront piloter toutes ces « capacités » de lutte informatique (surveillance et détection des attaques entre autres). Cette nouvelle stratégie qualifiée d'offensive et défensive consistera à « riposter » en cas d'attaque, ne serait-ce que pour « neutraliser » les systèmes d'information et de commandement des adversaires. Enfin, cette agence devra informer le grand public par le biais du portail gouvernemental securite-informatique.gouv.fr. (...)

(18/06/2008 12:05:54)

LinkedIn lève 53 M$ pour partir à la conquête de l'Europe

LinkedIn, le réseau social pour les professionnels, vient de conclure une quatrième levée de fonds d'un montant de 53 M$ auprès de quatre investisseurs, dont un nouvel arrivé, Bain Capital Venture (qui a déjà investi dans DoubleClick par exemple). L'un de ses associés, Jeffrey Glass, rejoint d'ailleurs le conseil d'administration de LinkedIn. Les trois autres fonds d'investissements sont Sequoia Capital, Greylocks Partners et Bessemer Venture Partners. Cet apport financier porte le montant total des levées de fonds réalisées par LinkedIn à 80 M$ en quatre ans, et valorise la société américaine à 1 Md$. Grâce à cette somme, LinkedIn souhaite développer des partenariats et asseoir sa présence en Europe, concurrençant ainsi frontalement des sites communautaires professionnels comme le Français Viadeo ou l'Allemand Xing. LinkedIn compte par ailleurs sur la robustesse de son modèle économique pour concrétiser ses ambitions. En effet, contrairement à des réseaux sociaux extrêmement populaires comme Facebook (dans lequel Microsoft a investi 240 M$ en octobre dernier, valorisant ainsi la société à 15 Md$) ou MySpace, la viabilité du site professionnel ne repose pas uniquement sur les gains publicitaires ou le taux d'audience, mais également sur une série de prestations payantes proposées à ses adhérents : recherche d'emploi personnalisée, abonnements premiums et services aux entreprises. Cette diversité de services et de sources de revenus devrait permettre à LinkedIn de dégager un chiffre d'affaires de 100 M$ en 2008. « LinkedIn est rentable depuis 18 mois, souligne Kevin Eyres, directeur général Europe de l'entreprise. Notre objectif est de créer de la valeur ajoutée pour notre base d'adhérents. Les fonds que nous venons de récolter nous permettront de déployer notre stratégie et de devenir l'outil business de référence, sans subir de pression financière », ajoute-t-il. LinkedIn revendique 23 millions de membres dans le monde, ainsi qu'une croissance des inscriptions de l'ordre de 108% chaque année. (...)

(18/06/2008 09:27:13)

Adobe ajoute à LiveCycle la gestion de contenus d'Alfresco

Dans une mise à jour, prévue pour juillet, Adobe apporte de nouveaux composants à LiveCycle Enterprise Suite (ES). Cette suite de logiciels sert à créer des workflows documentaires complets circulant de façon sécurisée dans l'entreprise et au-delà du pare-feu. L'un des apports notables de cet « Upgrade 1 » réside dans l'ajout de services de gestion de contenus issus de l'offre Open Source de l'éditeur Alfresco. Ils permettront de créer et de gérer des contenus qui seront insérés dans les processus de circulation de documents générés avec LiveCycle ES. Rappelons qu'en décembre dernier, Adobe avait mis en Open Source certains outils d'échange de messages utilisés dans la brique Data Services de LiveCycle ES. Le développement rapide d'applications et l'intégration de données 2D et 3D L'Upgrade 1 dispose aussi de composants destinés au développement rapide d'applications Internet exploitant des contenus. Il apporte par ailleurs une intéressante fonction de conversion de fichiers 2D et 3D au format PDF. Un moyen de visionner ces données graphiques avec le lecteur gratuit Adobe Reader sans disposer de l'application ayant servi à les créer (plus de 40 formats sont supportés au total). L'an dernier, Adobe avait inclus le support de la technologie Flex dans sa suite LiveCycle ES. Un apport destiné à développer des interfaces plus attractives -en exploitant la technologie Flash- et surtout plus interactives pour les applications destinées à récupérer des données auprès de multiples destinataires. (...)

(17/06/2008 15:25:13)

Benjamin Bejbaum quitte ses fonctions opérationnelles chez Dailymotion

Benjamin Bejbaum, co-fondateur de Dailymotion, le site français de partage de vidéos, quitte officiellement ses fonctions opérationnelles de dirigeant. C'est Mark Zaleski, déjà membre du conseil d'administration, qui reprend les commandes du navire et endosse la casquette de PDG. Benjamin Bejbaum garde ses actions et occupera un siège au sein du conseil d'administration de Dailymotion. Cette annonce n'est pas véritablement une surprise, l'ex-PDG n'ayant pas caché qu'il souhaitait prendre des distances, tout en mettant sur pied une équipe dirigeante qu'il estime aujourd'hui « performante ». Benjamin Bejbaum n'est pas le premier dirigeant à abandonner son poste dans la sphère du Web 2.0, bousculée ces derniers mois par le jeu des chaises musicales. Fin mai dernier, c'est Tariq Krim qui quittait ses fonctions de CEO chez Netvibes, cédant la place à Freddy Mini, jusqu'alors chargé de développer les activités de la société aux Etats-Unis. A propos de ce départ, Freddy Mini avait précisé que Tariq Krim se consacrerait désormais à la partie « vision, futur ». Chez Webwag (un aggrégateur de flux RSS français), Franck Poisson (ancien DG France de Google), a également cédé son poste à Stéphane Labrunie, qui en a profité pour réaliser au passage une levée de fonds. Maurice Levy, PDG de Publicis (premier groupe français de publicité), dédramatise toutefois l'impact de ces départs sur les entreprises du Web 2.0 : « il s'agit d'un cycle de vie tout à fait naturel dans l'entreprise. Le fondateur crée une société, s'assure de la bonne marche de son lancement et de son évolution, puis passe la main à une personne au profil plus commercial, capable de la gérer ». Pour lui, création et gestion d'entreprise correspondent à deux métiers distincts, quel que soit le marché sur lequel elle est positionnée. La seule différence entre une entreprise classique et une start-up du Web 2.0, c'est la vitesse de renouvellement des profils. « Ce qui prenait en moyenne 10 ans dans une entreprise traditionnelle se boucle en l'espace de deux ans dans le monde d'Internet, ce qui est beaucoup plus rapide que le transfert de budgets et la mise en place d'un modèle économique viable, précise-t-il. Maurice Levy se veut toutefois rassurant : « Dans les années à venir, nous assisterons à une concentration des sociétés, mais également à une synchronisation entre la vitesse de leur évolution et celle des soutiens financiers ». (...)

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