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Internet
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(10/04/2006 12:04:24)
Nokia prévoit de développer son offre mobile pour les entreprises
Nokia a annoncé cette semaine la mise à jour de son logiciel de gestion de terminaux mobiles, qui permet à un administrateur de contrôler et de configurer à distance des téléphones et smartphones. Le nouveau logiciel qui s'appuie sur la suite d'administration acquise lors du rachat d'Intellisync (Intellisync Device Management suite) s'appuie pour la première fois sur les protocoles ouverts OMA-DM (Open Management Alliance Device Management) destinés à simplifier la gestion des terminaux nomades. Le lancement du logiciel n'est qu'une première étape pour Nokia sur le marché des entreprises. Dans les mois qui viennent, la société devrait largement renouveler son parc de terminaux professionnels avec le lancement de nouveaux terminaux de la série E, embarquant des capacités de messagerie mobile multi-standards (RIM, Microsoft, POP/IMAP...) ainsi que le support des technologies de ToIP SIP. Elle devrait aussi approfondir ses partenariat avec Cisco et Avaya pour permettre l'intégration de ses terminaux dans les architectures de téléphonie sur IP des entreprises. Enfin, Nokia devrait aussi lancer de nouveaux produits basés sur les technologies d'IntelliSync. (...)
(07/04/2006 10:17:28)Internet : France télécom franchit la barre des 2 millions de livebox
Moins de 6 mois après avoir franchi la barre des 1 millions d'abonnés équipés de Livebox, Wanadoo vient de livrer sa deux millionième LiveBox. Le terminal de triple play de France Télécom est à ce jour le plus vendu en France et il continue à s'améliorer et à s'enrichir de nouveaux services. A compter du mois d'avril, les abonnés à l'offre de téléphonie de l'opérateur devraient ainsi bénéficier d'un service de « Messagerie Unifiée » VoIP par courrier électronique. Ce service permettra l'accès à la messagerie vocale de la ligne VoIP France Télécom depuis la rubrique « Messagerie » du portail wanadoo.fr, ce qui permettra aux abonnés du service de relever leur boite vocale partout dans le monde. Wanadoo annonce également que dès la fin avril, l'activation d'une ligne VoIP se fera au maximum 36h après l'inscription (contre 5 jours en moyenne aujourd'hui). A terme, l'opérateur proposera aussi la voix en haute qualité (avec une bande passante audio élargie) à ses clients. (...)
(03/04/2006 17:54:41)L'agglomation parisienne va se doter d'un réseau internet sur courants porteurs
Le Syndicat intercommunal de la Périphérie de Paris pour l'électricité et les réseaux de communications (SIPPEREC) vient de lancer l'un des principaux projets mondiaux de raccordement de foyers à l'internet par le réseau électrique. Dans ce cadre, le syndicat a sélectionné la société ardéchoise MECELEC pour jouer le rôle de délégataire de service public. La société aura en charge le raccordement de plus de 7000 transformateurs électriques desservant près de 130 000 immeubles dans la couronne parisienne. Selon son Président, Bruno Estienne, MECELEC devait investir près de 90 ME dans le déploiement d'une architecture CPL massive qui raccordera à terme près de 1,5 millions de foyers. Les travaux devraient s'étaler entre 2007 et 2011 avec l'ouverture des premiers services aux particuliers au premier trimestre 2007. le réseau devrait aussi être utilisé par les villes raccordées pour le transport de flux de visio-surveillance urbaine. Pour Bruno Estienne, "C'est probablement le plus gros déploiement au monde à ce jour. La première partie du projet, courant 2006, devrait permettre de valider le choix de la technologie retenue, avec vraisemblablement un débat entre une technologie européenne de type DS 2 ou une technologie américaine de type HomePlug AV.(...) Le débit à l'abonné sera fonction de la technologie retenue. En l'état actuel de la technologie, nous avons tablé des débits de l'ordre du mégabit par abonné. Mais d'ici au mois de janvier 2007, les technologies devraient avoir évolué pour permettre 4 à 5 fois ce débit". Curieusement, MECELEC n'a pas le profil d'un opérateur mais plutôt celui d'un équipementier, spécialisé dans la boucle locale électrique. La société se présente d'ailleurs comme le spécialiste de l'interface "réseau-client", là où le réseau cesse d'être public pour devenir privé, à la limite entre la rue et la maison, entre l'extérieur et l'intérieur. De l'aveu même de son président, "MECELEC n'est pas un opérateur télécom et c'est un métier qu'il ne connaît pas très bien, même si la société a beaucoup appris au cours des 2 dernières années avec le Sipperec". En fait la société entend créer une structure ad hoc pour gérer le projet Sipperec. C'est cette structure qui construira l'infrastructure et la mettra à disposition des fournisseurs d'accès à Internet pour qu'ils fournissent leurs services aux abonnés finaux. Les premiers services devraient débuter au premier trimestre 2007 et l'intégralité de la couronne parisienne sera raccordée au plus tard à la fin 2011. (...)
(27/03/2006 17:45:54)Rétention des données de connexion : parution du décret d'application
La loi adoptée le 23 janvier, censée doter le pays d'une batterie de mesures visant à lutter contre les terrorisme, vient de voir son décret d'application publié au Journal officiel. Celui-ci complète le code des postes et des communications électroniques et prévoit "pour les besoins de la recherche, de la constatation et de la poursuite des infractions pénales" que les FAI, les opérateurs de téléphonie, les cyber-cafés et, plus largement, tous les organismes permettant au public une connexion gratuite ou payante, seront tenus de conserver pendant un an les données relatives aux communications des leurs usagers. Dans le détail, il s'agira d'assurer la rétention de toute donnée permettant d'identifier l'utilisateur et le destinataire d'une communication téléphonique ou électronique. Les prestataires devront également conserver les caractéristiques techniques - adresse IP - ainsi que la date, l'heure et la durée de chaque communication. Ils seront tenus, en outre, de déterminer les services complémentaires demandés ou utilisés. En échange de l'effort de stockage de données imposé aux opérateurs, le décret prévoit que les surcoûts "identifiables et spécifiques (...) requis par les autorités judiciaires (...) sont compensés" suivant un arrêté du ministre de l'économie. Ce que le locataire de Bercy n'a pas encore fait. "Ce décret, déplore l'association Iris (Imaginons un réseau Internet solidaire), représente l'aboutissement d'uns stratégie de contrôle toujours plus large de la population, dont la lutte contre le terrorisme ne constitue qu'un alibi. La rétention des données révèle l'intimité des personnes, cartographie leurs activités, et identifie les réseaux de relations tissées entre elles". (...)
(27/03/2006 12:41:07)Wimax, la stratégie de Bolloré
R&T : Pourquoi ce soudain intérêt pour le monde des télécoms ? Jean-Christophe Thiery : Voici bientôt cinq ans que le groupe Bolloré s'est lancé dans la communication et les médias. Ce pôle s'est, depuis, considérablement développé. Nous avons, notamment, investi dans Euro Média et la SFP, qui forment le premier groupe français de prestations techniques pour l'audiovisuel et le cinéma ; puis nous avons lancé, avec succès, Direct 8, une chaîne généraliste gratuite de la TNT, totalement en direct. Dans le secteur de la publicité, le groupe est désormais le premier actionnaire d'Havas, présidé par Vincent Bolloré, et d'Aegis. Poursuivant cette logique de diversification ciblée, nous avons réfléchi à la convergence entre les médias et le monde des télécommunications. L'appel à candidature de l'Arcep sur les licences Wimax nous permet de concrétiser notre intérêt pour le secteur des télécoms. Nous sommes candidats aux licences Wimax parce que nous avons un projet ambitieux et cohérent. Nous avons déployé beaucoup d'efforts pour concevoir un réseau de nouvelle génération et optimiser les déploiements nécessaires à une couverture de chaque région. R&T : Quels sont les atouts de la technologie Wimax ? J.-C. T : Tout d'abord, nous avons la certitude que les besoins des consommateurs en haut débit, fixe ou nomade, vont aller crescendo. C'est évident ! Cette demande est nationale et touche tous les citoyens. La technologie Wimax répond totalement à ces besoins. Elle permet de couvrir de larges territoires à des débits élevés et à moindre coût. Le Wimax est, de plus, riche en promesses, notamment avec les évolutions du 802.16e. R&T : Serez-vous un acteur Wimax exclusivement ? J.-C. T : Notre objectif est de nous positionner sur les débits, les tarifs et le contenu. Nous voulons offrir le meilleur service et les contenus les plus pertinents, à des prix attractifs pour nos abonnés. Nous proposerons des offres spécifiques à des communautés (sportives, étudiantes...), et nous nous attacherons à offrir une facture unique incluant les services voix, data, vidéo et, bien évidemment, les services en nomadisme... Nos offres seront acheminées par la technologie Wimax, mais, si besoin, nous n'excluons pas l'usage d'autres technologies, y compris filaires. Le fil directeur de Bolloré Télécom restera, avant toute chose, l'innovation. Nous avons réuni des compétences très pointues pour que les usages du haut débit se généralisent. R&T : Quelles sont vos expertises métiers déclinables sur le Wimax ? J.-C. T : Le groupe Bolloré est très impliqué dans les secteurs du transport, de la logistique, de la gestion d'infrastructures portuaires, domaines dans lesquels le Wimax peut offrir de multiples services innovants. Dans le secteur de la publicité et dans les médias, on peut imaginer que le Wimax nous permettra de diffuser nos contenus vidéo et audio ou encore de gérer l'affichage urbain à distance, permettant ainsi de fournir l'information géographiquement ciblée, de manière dynamique. R&T : Etes-vous confiant sur l'attribution des licences par l'Arcep ? J.-C. T : L'Arcep a retenu des critères objectifs pour retenir les meilleures candidatures. Sur au moins deux des trois critères de sélection, la candidature de Bolloré Télécom me semble intéressante. Tout d'abord, le groupe Bolloré est, depuis près de deux cents ans, un groupe français, indépendant, avec des capacités financières importantes ; cette position lui permet d'investir dans des projets ambitieux dans une perspective de long terme. Notre implication dans le secteur des télécoms sera bénéfique à la concurrence, ce qui constitue un objectif majeur de l'Arcep, comme elle l'a prouvé sur le marché du dégroupage. Par ailleurs, nous avons pris des engagements très concrets pour réduire la fracture numérique en France. Par exemple, nous nous sommes engagés à déployer nos infrastructures Wimax aussi bien dans les zones denses que les zones blanches, ce qui permettra à 99 % de la population et des entreprises françaises d'accéder au haut débit. Nous couvrirons notamment la moitié des zones rurales françaises avant la fin 2008. Ensuite, nous réservons une cagnotte pour couvrir les éventuels trous et zones d'ombre dans la couverture. R&T: Vous êtes-vous fixés une limite en deçà de laquelle vous jetterez l'éponge ? J.-C. T : Chaque région représente un réel intérêt. Par ailleurs, nous faisons confiance à l'Arcep pour composer un ensemble cohérent. R&T: Resterez-vous seul ? J.-C. T : D'ores et déjà, Bolloré Télécom regroupe les talents et les compétences de trois partenaires, dont Hub Télécom, qui est un opérateur télécoms retenu, et Antalis TV, qui est un diffuseur technique performant. Notre démarche est guidée par le pragmatisme, et nous sommes ouverts à tout autre partenariat, notamment avec toutes les collectivités territoriales qui le souhaiteraient. (...)
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