Flux RSS
Internet
5069 documents trouvés, affichage des résultats 761 à 770.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(30/03/2011 13:44:46)
eBay rachète GSI Commerce pour 2,4 milliards de dollars
L'an dernier, eBay a eu du mal à faire grossir le chiffre d'affaires de son activité principale et c'est avec sa branche PayPal, spécialisée dans les services de paiement en ligne, qu'il a réalisé l'essentiel de sa progression. Les produits et la technologie qu'il s'apprête à racheter avec GSI Commerce correspondent aux opportunités de croissance qu'il a identifiées, a indiqué son PDG John Donahoe.
Plus particulièrement, GSI Commerce a construit des relations durables avec ses quelque 180 clients implantés dans la distribution de détail, ce qui devrait aider eBay à gagner du terrain sur ce segment de marché, au-delà des vendeurs individuels et des commerçants de petite et moyenne taille. Notamment face à un concurrent tel qu'Amazon qui s'est traditionnellement concentré sur les partenariats avec de grands acteurs du retail, bien établis. « Ce qui intéresse eBay, c'est de développer des capacités pour concurrencer Amazon.com », estime Leslie Hand, analyste du cabinet IDC. Or, on trouve parmi les clients de GSI Commerce des groupes comme Adidas, Calvin Klein, Levi's, Godiva, Radio Shack ou encore Toys R Us.
Par ailleurs, GSI Commerce va aider eBay à fournir de nouveaux services de e-commerce dans les secteurs à forte croissance, explique John Donahoe, c'est-à-dire la mobilité, les réseaux sociaux et la convergence qui s'opère entre les ventes et le marketing réalisés en boutique et en ligne.
Un rachat pour retenir ses clients
Dans un premier temps, la société rachetée va continuer à fonctionner de façon séparée, mais ensuite, elle s'insérera progressivement dans la place de marché d'eBay et avec PayPal. Les grands commerçants présents sur le site d'enchères pourraient être intéressés par les outils et services de GSI Commerce, tandis que les clients de ce dernier pourraient vouloir écouler leurs surplus de stocks sur eBay ou recourir à PayPal. Pour Gene Alvarez, analyste au cabinet Gartner, le principal bénéfice pour eBay serait d'être ainsi capable de retenir ses clients les plus importants, tentés par la mise en place de leurs propres sites de vente en ligne, stoppant du même coup leur partage de revenus avec eBay. Avec les solutions de GSI Commerce, la société de John Donahoe pourrait garder la main sur eux en les aidant à gérer leur propre boutique en ligne (design web, hébergement, gestion des commandes, mise à disposition des produits), leur marketing et les équipes de leur centre d'appels.
« A chaque fois qu'un marchand qui prend de l'ampleur quitte le site d'eBay pour ouvrir le sien, eBay doit le remplacer. On peut espérer qu'il sera bientôt capable de faire évoluer ce client vers les outils de GSI afin de le garder, tandis que de nouveaux clients, plus petits, continueront à lui arriver à l'autre bout de la chaîne », dessine Gene Alvarez.
Néanmoins, eBay devra aussi prendre en compte la tendance qui veut que les grands retailers réduisent leur recours aux prestataires de services e-commerce tels que GSI Commerce pour réaliser tout ou partie de ces fonctionnalités en interne, au fur et à mesure que progressent leurs performances dans le e-commerce, souligne Leslie Hand, d'IDC. Selon elle, la bonne option consisterait à s'adresser à des marchands qui n'ont pas les ressources pour faire monter en puissance leur chaîne de e-commerce de bout en bout. Ceux-là trouveront un avantage financier à confier l'ensemble de ces fonctions ou une partie d'entre elles à eBay et GSI Commerce.
GSI Commerce a généré 1,4 Md$ en 2010
Une nouvelle holding dirigée par le fondateur de GSI, Michael Rubin, absorbera les parties de la société qui n'intéressent pas eBay, soit 100% de l'activité des produits sports sous licence et 70% de Rue La La et ShopRunner. Elle recevra un prêt de ce dernier, d'un montant de 467 M$, par lequel elle détiendra 30% dans Rue La La et ShopRunner.
GSI Commerce a réalisé en 2010 un chiffre d'affaires de 1,4 milliard de dollars. La partie de son activité qu'eBay souhaite acquérir a généré environ 900 millions de dollars, des revenus qu'eBay voudrait porter à 1,2 milliard de dollars en 2013.
Jusqu'au 6 mai 2011, GSI Commerce peut recevoir des propositions de rachat concurrentes et les faire connaître à eBay pour lui donner la possibilité de surenchérir. L'offre d'eBay représente un bonus de 51% sur le cours de l'action GSI Commerce à la clôture des marchés de vendredi dernier et un bonus de 47% par rapport au cours des trente derniers jours. « Il sera intéressant de voir si un autre acheteur se présente. La situation pourrait devenir plus compliquée pour eBay si le prix était tiré vers le haut, parce que son offre actuelle se situe à un niveau raisonnable », fait remarquer Leslie Hand, d'IDC. (...)
Ruée sur le Developer Garage monté par Facebook à la Cantine
Lieu sympathique s'il en est, dans l'univers IT parisien, que la Cantine du Passage des Panoramas, mais un peu exigu ce matin pour recevoir le public attiré par le Developer Garage organisé par Facebook à Paris et retransmis comme il se doit en direct sur le réseau social. Une matinée lancée par Julien Codorniou, directeur des partenariats de la société de Mark Zuckerberg pour la France et le Bénélux, depuis le mois de février. Il y a encore peu, il occupait des fonctions équivalentes chez Microsoft France, après avoir passé près de deux ans au siège de Redmond pour piloter le lancement mondial du programme BizSpark visant à repérer les start-up à fort potentiel. Désormais, sa mission consiste à nouer des partenariats stratégiques entre Facebook et les grands acteurs de l'e-commerce, des médias, de la mobilité et du jeu. A ce poste, il se voit aussi confier le développement européen de l'écosystème de la société.
Gagner de l'argent avec Facebook
Ce matin, après un rapide retour sur la plateforme Facebook et ses concepts devant un auditoire déjà très averti, plusieurs responsables, ingénieurs et designers sont revenus sur les notions de Social Design et Social Channels (social plugins, open graph protocol, distribution via Dialogs...), avant d'aborder des points plus précis tels que l'authentification dans Canvas, le SSO, Graph API ou Insights API, ainsi que la fatidique question pour laquelle tout le monde, sans doute, avait fait le déplacement : « Comment gagner de l'argent avec Facebook ». Au passage, Douglas Purdy, responsable des relations avec les développeurs, a informé qu'il recrutait pour étoffer ses équipes, engagées notamment dans le support technique au développement : « Nous voyons vraiment Facebook comme la prochaine plateforme ». On n'en attendait pas moins de lui.
(...)(29/03/2011 16:36:42)MySQL.com victime d'une injection SQL
Le site web MySQL.com réservé aux clients d'oracle a apparemment été compromis au cours du week-end par des pirates qui ont publié les noms d'utilisateurs et dans certains cas leurs mots de passe.
Les deux hackers d'origine roumaine se font appeler « TinKode » et « Ne0h». La méthode utilisée pour le piratage est une attaque par injection SQL, sans fournir de détail plus précis. Les noms de domaines touchés ont été recensés : www.mysql.com, www.mysql.fr, www.mysql.de, www.mysql.it et www-jp.mysql.com. Selon un post sur la liste de diffusion Full Disclosure, MySQL.com repose sur une variété de bases de données internes qui sont sur un serveur web Apache. Les informations affichées sur le post inclus une série d'empreintes (hash) de mots de passe, dont certains ont été cassés.
Attention au mot de passe trop simple
Parmi les informations d'identification publiées par le site Pastebin, on découvre par exemple le blog de deux anciens employés de MySQL. Il y a l'ancien responsable produit, Robin Schumacher, et l'ancien vice-président des relations communautaires, Kaj Arno. Le premier est actuellement directeur de la stratégie produit chez EnterpriseDB, tandis que le second est maintenant vice-président exécutif pour les produits à SkySQL. On notera que le mot de passe choisi par Robin Schumacher, 6661, est très simple et ne correspond pas aux règles élémentaires de sécurité.
Oracle, qui a pris le contrôle de MySQL avec l'acquisition de Sun Microsystems en avril 2009, n'a pas fait de commentaires. Sucuri, une entreprise de sécurité qui surveille les sites web des attaques de pirates, a conseillé aux utilisateurs ayant un compte sur MySQL.com, de changer leurs mots de passe dès que possible et surtout de ne pas utiliser le même mot de passe sur plusieurs sites.
Les cybercriminels vendent des kits d'attaques as a service
Ces kits vendus sont composés d'une variété de techniques de piratage, ou séquences de codes, capables de tirer parti des failles logicielles afin de les infecter par des programmes malveillants. Des chercheurs de Seculert ont trouvé au moins deux kits - Incognito 2.0 et Bomba - livrés avec leur propre solution d'hébergement et leur interface de gestion. « Le nouveau business model rend la tâche facile aux cybercriminels qui pouvaient avoir certaines difficultés à sécuriser leur hébergement ou à trouver des FAI prêts à héberger leurs serveurs malveillants, » dit Aviv Raff, CTO et cofondateur de Seculert. L'entreprise offre un service cloud spécialisé chargé d'alerter les clients sur les logiciels malveillants en circulation, les exploits et autres cyber-menaces.
Les offres globales sont destinées aux criminels qui souhaitent atteindre un grand nombre d'ordinateurs tournant sous Microsoft Windows. Une fois les ordinateurs piratés, les machines peuvent être utilisées pour voler des données personnelles, envoyer des spams, mener des attaques par déni de service ou à d'autres choses encore. C'est aussi moins cher. Les clients ne payent que le temps pendant lequel leurs attaques sont actives. « Autrement dit, si pour une raison ou une autre le FAI décide de fermer les serveurs pirates, ils n'ont rien à payer, » explique le CTO de Seculert. Celui-ci a estimé que ce type d'hébergement et de service coûtait entre 100 et 200 dollars par mois. «Tout est géré par le prestataire de services, » indique Aviv Raff. « Le client ne paye que pour le temps pendant lequel ses attaques sont hébergées. Nous ne connaissons pas les tarifs exacts, mais comme pour n'importe quel autre service cloud, il est clair que cette offre revient beaucoup moins cher que l'achat séparé d'un kit et de son hébergement, » a t-il dit.
Les clients doivent fournir leurs propres malware constituant les exploits à diffuser. Ils doivent également prendre en charge le piratage des sites web à partir desquels ils veulent rediriger leurs victimes vers le serveur malveillant hébergé par les opérateurs d'Incognito. Quand une victime potentielle visite l'un des sites web infecté, une balise iframe active le transfert de contenu à partir des serveurs Incognito d'où sont menées plusieurs attaques contre les machines en vue de réussir une ou plusieurs intrusions.
Les réseaux sociaux et l'actualité comme planche d'appel
Jusqu'à présent, Seculert a dénombré qu'environ 8 000 sites légitimes avaient été piratés et touchés par des exploits hébergés par Incognito. « Certaines victimes sont infectées quand elles vont visiter ces sites selon un mode de navigation normale, » explique Aviv Raff. Les pirates ont également mené des campagnes de spam pour tenter d'attirer les internautes vers ces sites infectés. Comme l'a récemment remarqué Seculert, un de ces messages prétendait venir de Twitter, manifestant son soutien au Japon et invitant les gens à cliquer sur un lien pour voir une vidéo des réacteurs de la centrale de Fukushima endommagée par le tsunami. En réalité, le lien de ce faux message ne débouchait sur aucune vidéo. Au lieu de cela, un cheval de Troie était téléchargé et installé sur l'ordinateur, dans le cas où celui-ci présentait une vulnérabilité logicielle.
« Incognito 2.0 fournit une interface de gestion basée sur le web qui permet aux clients de vérifier combien d'ordinateurs ont été infectés et quel type d'exploit a été utilisé, » ajoute le CTO de Seculert qui a posté des captures d'écran sur son blog. Incognito 2,0 semble en pleine croissance : les chercheurs de Seculert ont pu établir après analyse de son infrastructure, qu'au moins 30 clients utilisaient la plate-forme pour installer toute sorte de malware, depuis le Trojan Zeus de piratage des comptes bancaires, jusqu'aux faux logiciels antivirus et aux chevaux de Troie génériques qui provoquent le téléchargement et l'installation d'autres logiciels malveillants sur un ordinateur infecté. Sur une quinzaine de jours en janvier, au moins 150 000 machines ont été touchées : environ 70 % de ces ordinateurs ont été infectés avec un exploit utilisant une vulnérabilité dans l'environnement d'exécution Java, et 20 % en profitant d'une faille dans Adobe Reader.
Orange étend sa relation client sur les réseaux sociaux
Après avoir revu sa rubrique assistance sur son site et activé son compte Twitter (@Orange_conseil), Orange proposera dès le 29 mars de venir en aide à ses clients via Facebook. Un espace forum muni d'un moteur de recherche fera son apparition sur la page de l'opérateur permettant aux abonnés de poser leurs questions. Les réponses seront certifiées par des experts homologués par Orange.
Au-delà de sa mission d'assister, de conseiller, l'opérateur tente d'installer une relation privilégiée avec ses clients. A partir du 29 mars, Orange lancera trois sites sportifs dédiés au football, au rugby et aux sports de glisse, Le 12ème homme, Ensemble avec le XV et Ride Session.
L'actualité des nouvelles technologies sera abordée et vulgarisée par le site communautaire Lecollectif.fr qui s'ouvrira le 5 avril prochain. Il précédera la nouvelle formule de la Web TV Orange-innovation.tv. Fin prêt pour fin avril, le site ambitionne d'informer "au quotidien sur les dernières innovations du secteur avec chaque semaine un JT et talk show".
(...)(29/03/2011 10:04:17)Deux enquêtes se penchent sur la présence des TPE-PME sur Internet
L'étude de Kelkoo montre que la moitié, 54%, des 1 200 000 PME françaises (**) ont une présence sur Internet. Une TPE sur 2 (52%) et 4 PME sur 5 (79%) ont leur propre site. Elles en retirent d'abord une augmentation de leur chiffre d'affaires, dans 78% des cas, un développement des ventes à l'international, 72% des réponses, la vente de nouveaux produits, 71%, enfin l'amélioration de la relation clients (66%).
Satisfaites par cette présence sur le Net (à 80%), les entreprises interrogées souhaitent néanmoins optimiser leur présence, 85% des sociétés le disent. Leur chiffre d'affaires sur le Net est souvent encore faible, leur site est encore un site vitrine. 54% estiment que le site manque d'utilité par rapport à son activité, 25% n'ont pas le temps de s'en occuper. 10% seulement redoutent le coût, 9% craignent leur manque d'expertise sur le sujet.
Comme dans d'autres études, on peut vérifier que les PME (20 à 249 salariés) sont plus présentes que les TPE (1 à 19) : 79% pour les premières, 52% pour les secondes. Pour ces dernières, le manque de pratiques de leurs dirigeants semble un frein important, ils estiment souvent que leur secteur ne justifie pas une présence sur le Net.
(*) Enquête menée par téléphone du 13 au 17 décembre 2010, par LH2, sur un échantillon redressé de 302 chefs d'entreprise de 1 à 249 salariés.
(**) Définition de l'Insee : une PME est une entreprise de 1 à 249 salariés. (...)
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |