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Internet
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(22/12/2010 11:59:44)
La FCC adopte les règles sur la neutralité du Net
Après plusieurs années de débat, la FCC a donc voté un texte concernant la neutralité du net. Les principes étaient plus ou moins connus et peuvent se classer ainsi, interdiction du filtrage et du blocage de contenu, d'application, de service ou de terminal par les opérateurs. Seuls les sites légaux sont concernés, les applications ne font pas partie du périmètre. On note aussi la possibilité pour les opérateurs de proposer une tarification à l'usage selon le niveau de service et d'utilisation de bande passante. Les entreprises pourront ainsi offrir des services spécialisés en dehors de l'Internet public pour décongestionner les réseaux.
Sur ces derniers, la FCC fait une distinction entre haut débit mobile et filaire. Les opérateurs de téléphonie mobile disposeront de moins de contraintes sur le blocage de contenu. Pour le président de la FCC, il s'agit de protéger les évolutions d'un marché non mature et en plein développement.
Les consommateurs inquiets
Selon les critiques, les règles adoptées prévoient moins de protections pour les abonnés haut débit mobile, pouvant conduire à une fracture de l'Internet. Le texte défendu par le président de la FCC Julius Genachowski, ne ferait pas distinction entre haut débit mobile et filaire entraînant une « discrimination injustifiée » sur le trafic web. Le plan de Julius Genachowski a été approuvé après plus de sept ans de débat sur la neutralité du net. Il a défendu ces règles comme étant « forte et équilibrée ».
Illustration : Julius Genachowski, Président de la FCC
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« A l'heure actuelle, la liberté et l'ouverture de l'Internet ne sont pas protégés, dit-il. Et d'ajouter, « cela signifie pas de règles inscrites dans les codes pour protéger les valeurs de base d'Internet. Aucun processus de surveillance pour garantir un Internet ouvert avec des modèles technologiques et commerciales qui évoluent. Aucun recours pour les chercheurs, les consommateurs lésés par des pratiques abusives. Et pas de visibilité pour les fournisseurs de services Internet, pour pouvoir gérer efficacement les investissements dans les réseaux haut débit. »
Les politiques critiques
Des critiques se sont élevés aussi sur le plan juridique, par Robert McDowell, membre de la commission, qui conteste ce plan. Il estime que « ce vote est une tentative de contourner une décision rendue en avril dernier par une cour d'appel de Washington annulant une décision informelle de la FCC d'appliquer certains principes de neutralité du net ». Il prédit d'ailleurs que « les règles adoptées mardi seront attaquées pendant des années devant les tribunaux ». Le National Journal a indiqué que Verizon réfléchissait à saisir la justice sur ces nouvelles règles. Un porte-parole de l'opérateur n'était pas immédiatement disponible pour commenter.
Robert McDowell a fait valoir que l'Internet fonctionne et que la nouvelle réglementation nuirait à l'investissement dans le haut débit. Par ailleurs, l'action de la FCC rentrerait en conflit avec le Congrès, où environ 300 parlementaires ont soulevé des préoccupations au sujet de ces règles. Il indique n'avoir recensé qu'un nombre limité d'exemples de violations de la neutralité du net ces dernières années et la FCC a résolu ces cas en faveur des consommateurs.
Julius Genachowski est en désaccord avec ces propos, en estimant que les investisseurs ont besoin de règles uniformes pour l'avenir. « Certains nous disent de ne pas essayer de réparer ce qui n'est pas cassé, et que les règles pour protéger la liberté sur Internet décourageraient l'innovation et l'investissement. Nous avons entendu des entrepreneurs autant, les ingénieurs, les capital-risqueurs, les PDG et les autres personnes qui travaillent quotidiennement à inventer et à distribuer des produits Internet et donc à maintenir le leadership américain en matière d'innovation Leur message est clair: la prochaine décennie d'innovation dans ce secteur comporte des risques sans règles raisonnables. »
(...)(22/12/2010 10:06:05)
La FFF connecte ses sites distants en VPN et fibre
La Fédération Française de Football (FFF) dispose de 135 sites à travers le territoire national : 2 liés au siège en Ile-de-France (le social et le service communication hébergé dans une agence), 31 ligues et 102 districts. Elle cherchait un nouveau système de connexion datas entre ses sites, un accès Internet partagé et une solution de sécurité managée.
L'amélioration de la bande passante était l'un des critères majeurs de la FFF. En effet, les échanges entre sites sont très nombreux (mails...) et peuvent comporter des éléments très volumineux (supports d'information et de communication, vidéoconférences...).
A l'issue d'une mise en compétition, la FFF a choisi l'offre de VPN/IP associé à du FTTO [Fiber To The Office] proposée par Completel devant celles de deux partenaires officiels de l'organisation sportive. Le FTTO ne concerne que les deux sites parisiens et une dizaine de ligues.
Le contrat, dont le montant n'a pas été dévoilé, a été conclu pour trois ansF
Des chercheurs montent un botnet pour comprendre son fonctionnement (MAJ)
Les botnets sont complexes et les grands systèmes distribués consistant en plusieurs milliers, voire parfois en plusieurs millions d'ordinateurs, sont souvent exploités par les cybercriminels pour mener des actions nuisibles : cela va de l'envoi massif de spam, au lancement d'attaques par déni de service DDoS, en passant par l'installation de logiciels espions. « Pratiquement tous les utilisateurs d'Internet ont subi les effets néfastes des botnets. Par exemple quand ils reçoivent des quantités massives de spams, quand leurs informations confidentielles sont volées, ou quand ils perdent l'accès à des services Internet critiques, » écrivent les chercheurs pour résumer leurs résultats.
Afin de mieux comprendre ce que les chercheurs qualifient comme « l'une des menaces les plus inquiétantes de la sécurité informatique,» l'expérience a recréé, en l'isolant, une version du botnet Waledac. Ce dernier, démantelé par Microsoft cette année, comportait à un moment donné entre 70.000 à 90.000 ordinateurs infectés et était responsable de l'envoi de 1,5 milliards de spams par jour. Pour les besoins de la recherche, environ 3 000 copies de Windows XP ont été chargées sur un cluster de 98 serveurs hébergé dans les locaux de l'Ecole Polytechnique de Montréal. Les noeuds ont été infectés par le ver Waledac, introduit depuis un DVD, et non par connexion avec d'autres machines.
Trouver un remède
Les chercheurs ont pris soin de toujours maintenir le réseau infecté hors connexion de tout autre réseau. Les machines du réseau créé pour l'expérience pouvaient communiquer les unes avec les autres de la même façon que les ordinateurs le font dans un système informatique distribué, avec un serveur de commande et de contrôle pour envoyer des instructions à certaines machines chargées elles-mêmes de les relayer à d'autres machines. La méthode qu'utilise un botnet pour ajouter toujours plus d'ordinateurs zombies à son réseau.
L'objectif était de recueillir des informations sur le réseau de zombies pour comprendre aussi bien que possible son architecture et ses modes de fonctionnement. L'équipe de chercheurs s'est particulièrement intéressée aux protocoles de communication et aux formats des messages, au processus d'authentification pour accéder au botnet, mais aussi à son architecture de commande et de contrôle. Les chercheurs ont également lancé ce qu'ils appellent une attaque « sybil » contre le botnet, en ajoutant des bots pour voir quel impact cela pouvait avoir sur le réseau de zombies. Ils ont constaté que leur attaque avait réussi grâce aux caractéristiques particulières du protocole P2P maison que le réseau a utilisé pour envoyer ses ordres et effectuer son contrôle. « Parce que l'adresse IP d'un bot ne doit pas être unique (les robots sont principalement identifiés par leur ID 16-bits), il est possible de générer un grand nombre de « sibyls » - avec des identifiants uniques, mais avec la même adresse IP, tout en utilisant peu de machines, ce qui rend cette attaque relativement facile à monter, » indiquent les chercheurs dans leurs résultats. Selon les chercheurs, « en une heure, l'attaque a réussi à stopper le botnet, l'empêchant de continuer à envoyer des emails. »
La reconnaissance des visages arrive sur Facebook
Déjà évoqué en juillet dernier, le dispositif de reconnaissance des visages utilise une technologie similaire à celle que proposent certains appareils photo numériques. Cette technologie de reconnaissance automatique des visages permettrait de rendre l'étiquetage des photos (ou "tagging") plus rapide et plus simple. A chaque nouvelle photo ajoutée, le système ajoutera le nom de la personne présente sur le cliché, en fonction des photos déjà étiquetées sur le réseau.
"Si vous, ou un ami, téléchargez de nouvelles photos, notre logiciel de reconnaissance faciale permet de comparer ces photos aux autres images dans lesquelles vous êtes marqué. Nous rassemblons les photos similaires et, dans la mesure du possible, suggérons le nom de la personne dans les photos" explique l'ingénieur Justin Mitchell dans un billet publié sur le blog officiel de Facebook.
Les utilisateurs qui ne souhaitent pas que leurs noms soient automatiquement suggérés pourront désactiver cette option. Cet outil sera déployé dans les semaines à venir aux Etats-Unis, puis probablement par la suite dans les autres pays. Selon Facebook, 100 millions de photos sont publiées chaque jour sur son site. 99% des membres actifs de Facebook y ont déposé au moins une photo.
Microsoft tient compte des avis Facebook dans les résultats de Bing
Lors d'une conférence de presse qui s'est tenue à San Francisco, Microsoft a montré comment les « amis » Facebook allaient pouvoir influencer les résultats de recherche des utilisateurs de Bing. L'importante mise à jour du moteur, qui sera disponible dans les semaines qui viennent, inclut également des améliorations dans la recherche locale, la recherche d'images et les cartes. « L'approche sociale va changer fondamentalement la manière dont les gens effectuent leurs requêtes, la façon dont les résultats leur sont proposés et peut-être même les réponses à leurs questions », a déclaré Satya Nadella, vice-président senior R&D de la division Online Services de Microsoft. « Le plus important déjà, c'est de comprendre comment les utilisateurs vont découvrir des résultats à partir d'une statistique sociale ».
Les résultats de recherche annotés avec la fonction « J'aime » de Facebook par des personnes d'un réseau social utilisateur seront mis en place progressivement et complètement disponibles à la fin de l'année », a déclaré Paul Yiu, responsable de programme chez Bing. Celui-ci a fait la démonstration des nouvelles fonctionnalités, en effectuant une recherche sur un équipement de sport et s'apercevant que l'un de ses amis a aimé un article portant sur les mérites respectifs de chaque type de matériels.
Bing dans le Top 10 des applications iPhone
« Au cours des 19 derniers mois, la part de marché de Bing a augmenté [pour atteindre 11,8 % en novembre selon Comscore], et la fréquentation du moteur de recherche n'a cessé de croître », a indiqué Satya Nadella, en précisant que cela représentait 90 millions d'utilisateurs « dont plus de 72% sont de gros utilisateurs ». Simultanément, l'application Bing pour iPhone a été téléchargée plus de 5,5 millions de fois, a t-il ajouté. « Nous sommes dans le top 10 des applications iPhone sur 2010 ». Une place où le moteur côtoie un jeu aussi populaire qu'Angry Birds.
En Octobre, Microsoft a modifié l'approche de son infrastructure d'apprentissage, passant des réseaux neuronaux aux arbres de décision. « Cela devrait aider à affiner les algorithmes pour les recherches spécialisées », a expliqué Satya Nadella. Microsoft a également consacré une bonne partie de ses investissements de recherche dans le placement visuel. « La technologie qui gère le placement des données représente un facteur de différenciation important », a rappelé le responsable de programme de Bing.
Parmi les fonctionnalités mises en service mercredi 15 décembre figure une nouvelle interface pour la recherche d'images dont les résultats sont disposés en carreaux », a souligné Derrick Connell, directeur général du groupe chargé de la gestion de Bing. « Le volume des recherches visuelles a doublé ou triplé au cours des six derniers mois », a t-il expliqué. La nouvelle interface propose également des onglets intelligents : par exemple, une recherche sur « Casablanca » peut renvoyer des résultats de robes de mariage ou de fleurs de lys Casablanca, regroupés par onglet en fonction du thème. Derrick Connell a aussi révélé un certain nombre de petites améliorations dans certains domaine, par exemple la recherche de destinations et le divertissement. 
Cliquer ici pour agrandir l'image
Ainsi, des utilisateurs qui cherchent des informations sur un match de basket-ball pourront désormais acheter leurs billets en ligne depuis Bing, choisir leur place sur un plan du stade, et visualiser le point de vue depuis cette place (cf illustration ci-dessus).
Google retransmet en temps réel les mises à jour de Facebook
Depuis le lancement de Bing il y a 18 mois, Microsoft a effectivement gagné du terrain (+0,3% entre octobre et novembre 2010), mais Google reste encore loin devant avec 66,3 % de requêtes en octobre pour le site américain, selon ComScore. Et le gain de Bing s'est fait aussi au détriment de Yahoo, son partenaire. Depuis le mois d'août, Microsoft et Yahoo ont associé leurs efforts, ce dernier utilisant Bing pour les requêtes réalisées sur son site.
Pour les géants de la recherche, il ne se passe pas une semaine ou presque sans qu'ils n'ajoutent de nouvelles fonctionnalités pour garder la main sur leurs utilisateurs. La semaine dernière, Google a lancé un service qui retransmet en temps réel les mises à jour de résultats sur Facebook, Twitter et autres sources. Mais les entreprises se battent aussi sur le terrain juridique. Cette semaine, Microsoft s'est associé à un groupe qui veut empêcher le rachat d'ITA Software par Google. Cette entreprise de Boston, spécialisée dans les bases de données d'informations sur les vols des compagnies aériennes (horaires, disponibilités, prix), fournit une technologie utilisée par Microsoft et d'autres concurrents de Google. Le groupe fait valoir que cette transaction de 700 millions de dollars donnerait à Google trop de contrôle sur ce marché. (...)
Free échange augmentation tarifaire contre hausse de croissance
(Source EuroTMT) Après avoir expliqué depuis 2002 et le lancement de son premier forfait DSL que son tarif de 29,99 euros était immuable malgré l'enrichissement progressif de son offre, Free vient de faire sa « révolution » et a annoncé une hausse de 5,99 euros par mois du prix de son forfait triple-play.
Cette hausse ne s'applique toutefois que dans un seul cas : si l'abonné choisit la formule du dégroupage total. S'il est en dégroupage partiel ou non dégroupé, les tarifs n'augmentent pas. Selon l'opérateur, 88 % de ses abonnés sont en dégroupage partiel ou total. Pour justifier ce coup de pouce, supérieur à celui pratiqué par ses concurrents (SFR a augmenté le prix de son forfait de 5 euros pour sa nouvelle box « Evolution »), Xavier Niel, le fondateur et principal actionnaire d'Iliad, a indiqué qu'il venait compenser le coût du dégroupage total. Selon Thomas Reynaud, le directeur financier d'Iliad, les coûts globaux liés au dégroupage total d'une ligne s'élèvent en effet à 12 euros par abonné et par mois (contre 4 euros pour le dégroupage partiel). Cette explication est un peu courte. Iliad devait déjà supporter ces coûts, et cela ne l'empêchait pas d'enregistrer d'excellentes performances financières (une marge d'Ebitda de 38,6 % à fin juin 2010, digne des opérateurs mobiles français).
Des justifications autres
Pourtant, Free aurait eu d'autres arguments à avancer pour justifier cette hausse de son tarif. A commencer par l'intégration - réellement nouvelle dans le paysage - de tous les appels fixe vers mobile en France métropolitaine dans son forfait ! Sans attendre l'ouverture commerciale de son réseau mobile, Free avait besoin de réagir face au succès des forfaits quadruple-play lancés par ses concurrents (à commencer par Bouygues Telecom). Il a donc décidé de rendre gratuit les appels vers les mobiles (quel que soit l'opérateur du destinataire).
Cette initiative sur les mobiles a été rendue possible par la baisse significative du tarif de la terminaison d'appel mobile et elle va, sans doute, constituer un fort argument commercial en faveur de Free. Interrogé en marge de la présentation de la nouvelle offre, Thomas Reynaud n'a toutefois pas voulu répondre à la question sur les appels fixes domestiques qui sont actuellement exclus du forfait et pour lesquels le FAI a reçu une mise en demeure de l'Arcep.
Innover pour séduire
Reste que cette box Internet et son nouveau décodeur TV, dessinés par la star du design Philippe Starck, intègrent de réelles innovations. C'est surtout au niveau du décodeur qu'elles sont plus spectaculaires : il est doté d'un nouveau processeur fourni par Intel (Atom), ce qui lui permet notamment de proposer un navigateur Internet et un lecteur Blu-ray 3D (compatibles avec les autres technologies vidéo et audio), ainsi qu'une télécommande simplifiée.
Autre plus : le décodeur comprend une plateforme de jeux vidéo permettant de jouer en ligne sur les jeux proposés par Gameloft. Reste maintenant le plus dur : convaincre la base d'abonnés de s'équiper avec la nouvelle offre (dont le coût de production est de 300 euros selon Thomas Reynaud) et relancer commercialement le FAI, qui souhaite remonter sa part de marché trimestrielle entre 20 et 25 %. Sur les neuf premiers mois de l'année, elle est tombée à 18 % (11,1 % au dernier trimestre).
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