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Linux
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(28/04/2009 15:56:13)
Minix, un OS Open Source stable désormais financé par l'UE
Pourquoi est-on habitué à ce que les télévisions ou les téléphones fonctionnent sans souci des années durant, et à ce qu'il faille régulièrement réinitialiser des ordinateurs ? C'est avec cette question en tête que le professeur Andy Tanenbaum, qui enseigne au département des sciences informatiques de la Vrije Universiteit d'Amsterdam, a démarré la version 3 de Minix et obtenu pour ce faire une subvention de l'Union européenne de 2,4 M€. Pour Andy Tanenbaum, tout vient de l'instabilité du système d'exploitation. Windows, bien sûr, mais Linux n'est pas épargné, de par sa conception identique : des dizaines de pilotes logiciels - soit des bouts de code écrits par des centaines de développeurs - pour les périphériques sont chargés au sein du noyau, ce qui ouvre la porte à toutes sortes de problèmes. « C'est l'équivalent électronique de la personne qui accepterait d'emporter la valise d'un parfait inconnu à bord d'un avion », écrit Andy Tanenbaum dans son projet de recherche, R3S3 (Research on really reliable and secure system software). Le scientifique pointe en outre la complexité due à la taille, en nombre de lignes de code, des systèmes d'exploitation actuels. Non seulement leur taille les rend impossibles à appréhender pour un programmeur, mais en outre, statistiquement, ils accumulent les bugs potentiels. Andy Tanenbaum cite des études d'après lesquelles les logiciels disponibles aujourd'hui présentent des taux de 1 à 20 bugs pour 1 000 lignes de code. Or, Windows XP compte environ 50 millions de lignes de code, Windows Vista 70 millions... Un micro-noyau de 5 000 lignes de code, beaucoup plus facile à déboguer Pour éliminer ces deux principaux problèmes, Andy Tanenbaum propose un OS reposant sur un micro-noyau, et exécutant des processus utilisateurs dans un mode sécurisé. Ainsi, ces processus pourraient redémarrer sans impacter la stabilité du système. Et la taille du micro-noyau rendrait la détection de bugs aisée. « Le micro-noyau [de Minix 3] fait environ 5 000 lignes de code, soit moins de 0,1% de la taille du noyau de Windows, ou moins de 0,2% de la taille du noyau de Linux. Statistiquement, cela signifie que le noyau comporte entre 5 et 100 bugs, qui peuvent être détectés. Et puis 5 000 lignes de code, c'est un listing de 100 pages, quelque chose qu'un développeur peut lire et comprendre en l'espace d'une semaine. » Minix est loin d'être nouveau dans le domaine des systèmes d'exploitation. L'OS a même été au coeur d'une controverse sur le fait que Linux aurait embarqué du code Minix (Linus Torvalds et Andy Tanenbaum ont depuis expliqué qu'il n'en était rien). La version 3 date même de 2005. Mais alors que ce système Unix proposé sous licence BSD avait surtout jusqu'à présent vocation à être un objet pédagogique, il est devenu en novembre dernier un projet de recherche financé par l'Union européenne. Le département des sciences informatiques de la Vrije Universiteit se réunissait aujourd'hui pour célébrer le lancement officiel du projet, d'une durée de 5 ans. En parallèle, Andy Tanenbaum a aussi obtenu que des étudiants de son équipe obtiennent un financement de la part de Google, dans le cadre du Google Summer of Code. A terme, les concepteurs de Minix 3 aimeraient le voir s'imposer dans les PC à bas prix, et dans tout système électronique dont on attend qu'ils ne tombent jamais en panne. « Le travail sera fini, explique Andy Tanenbaum, quand l'utilisateur moyen n'aura jamais connu aucun plantage dans sa vie, et que les boutons 'reset' des ordinateurs seront tombés dans les oubliettes de l'histoire, comme les disquettes souples 5 pouces un quart. » (...)
(20/04/2009 16:05:46)Oracle-Sun : un sacré coup à l'Open Source, pour Forrester
Henry Peyret, analyste principal chez Forrester, l'avoue d'emblée : « Je n'avais pas du tout pensé à l'hypothèse d'un rachat de Sun par Oracle. » D'ailleurs, sur le papier, la synergie n'est pas évidente : Oracle n'a aucune expérience dans le matériel, il y a beaucoup de recouvrement dans le logiciel, aucun des deux acteurs n'a de branche services, et la stratégie de Sun dans l'Open Source était plutôt de constituer une offre concurrente à celle d'Oracle. Et quant aux objectifs financiers fixés par Oracle (plus de 1,5 Md$ de marge brute supplémentaire la première année), Henry Peyret dit en rester pantois, vu les performances économiques actuelles de Sun. Interview. LeMondeInformatique.fr : Quel est votre sentiment après l'annonce de cette acquisition ? Henry Peyret : D'abord je pense que cela fera énormément de mal à l'Open Source. Oracle a fait de l'Open Source pour soutenir Linux, mais sur les autres segments, les offres Open Source sont fortement concurrentes. J'étais encore chez Oracle la semaine dernière, pour parler de leur stratégie middleware. J'ai évoqué la tendance au 'lean software', portée notamment par l'Open Source, qui va vers plus de simplicité - les clients choisissant uniquement les composants dont ils ont besoin - et des coûts réduits. Or Oracle n'en parle absolument pas, leur stratégie est de vendre uniquement du bundle, toujours plus cher. Il va falloir qu'Oracle précise rapidement ses intentions sur l'Open Source. Pensez-vous qu'il y ait une chance qu'Oracle annonce finalement son intention de se séparer de l'activité hardware ? Je dirais qu'il y a une chance qu'Oracle se sépare des activités de type processeurs et lames, et reprenne à son compte la stratégie de Sun avec ses containers [une offre de datacenters autonomes livrés dans des containers, NDLR]. Si Oracle continue cette démarche tout en y ajoutant de la base de données et de l'ERP [progiciel de gestion intégré], on pourrait quasiment arriver à un système d'information sur étagère, ce serait très impressionnant. Il pourrait livrer à un client une boîte Oracle Applications pour 1000 utilisateurs comprenant tout ce qu'il faut : ERP, middleware, serveurs, climatisation, etc. Oracle pourrait aussi devenir un acteur majeur du cloud ? Oui, bien sûr. Toutefois, il lui manquera ce qui a manqué à Sun : la partie services. Jonathan Schwartz avait une bonne stratégie, Sun aurait pu avoir du succès s'il avait racheté une société de services, comme HP ou IBM ; c'est lui qui aurait dû racheter EDS. Oracle devrait le faire aussi. Racheter gros. S'il achetait Capgemini, par exemple, il deviendrait plus puissant qu'IBM, avec en outre la crédibilité conférée par l'offre d'ERP. Cette omniprésence du rouge Oracle ne va-t-elle pas créer un effet dissuasif, comme ce fut le cas avec le bleu IBM ? Oh, si, mais l'effet dissuasif existait déjà. Parmi les anciens clients de BEA, beaucoup regardent du côté de l'Open Source.
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Novell soutient les processeurs ARM du bout d'OpenSuse
Ira, ira pas ? Novell affirmait le mois dernier qu'il n'y avait plus de portage en cours de Suse sur processeur ARM pour netbook. Avant d'ajouter, la semaine dernière, un bémol : sa communauté OpenSuse Project supporte le packaging de plusieurs distributions pour processeur ARM. Elle utilise pour cela les outils 5e de l'éditeur allemand Datasoft pour assurer le portage sur différentes architectures, dont ARM, de distributions comme Ubuntu, Debian, Fedora et... OpenSuse. Novell, dont la distribution Suse avait été choisie début 2008 par nombre de fabricants des premiers netbooks, garde donc un fer au feu dans le monde ARM/Linux, malgré les liens qui l'attachent à Microsoft. Même si la première génération de netbooks à base de Linux a été balayée par Microsoft et Intel fin 2008, la guerre n'est pas finie. Faute d'un OS à la fois léger et performant, Microsoft maintient artificiellement en vie Windows XP : Vista épuise déjà un portable équipé d'un processeur Core d'Intel et Windows Mobile 6 manque de fonctions. Un rapport performance/autonomie inégalée Face à ce couple XP/Atom handicapé par la différence d'âge, le dynamisme de celui constitué par ARM/Linux attire toujours. Au coeur de la dernière génération de téléphones mobiles multimédia (iPhone, HTC, Android G1), les processeurs ARM brillent par leur rapport performance/autonomie inégalé. Cadencée jusqu'à 1 GHz, la génération qui arrive promet de meilleures performances. Texas Instruments et Qualcomm, qui fournissent la quasi-totalité des fabricants de téléphones multimédia, mais aussi Marvell (Xscale), Freescale (ex-Motorola) et Nvidia ont entre les mains des puces dont la puissance taquine celle de l'Atom tout en étant beaucoup moins voraces. ARM a conçu les processeurs Cortex A8 et A9 (architecture ARMv7) sur lesquels repose la série OMAP 3xxx de Texas Instruments (tablette multimedia Archos 5, téléphone multimedia Palm Pre), le jeu de composants Tegra APX de Nvidia et le Qualcomm Snapdragon (QSD8250). Ce sont ceux que l'on trouve dans l'étonnant Toshiba TG01. Un téléphone multimédia sous Windows Mobile 6.1. L'architecture ARMv7 d'ARM, qui se concentre sur la conception de ses processeurs et laisse à ses clients OEM le soin de les fabriquer, intègre des évolutions d'envergure, dont le multiprocessing. De plus en plus étroit, le fossé entre téléphone multimédia et tablette Internet / netbook va être franchi d'ici la fin de l'année. Et ce sont les adeptes d'ARM qui sauteront le pas. Archos promet ainsi pour le troisième trimestre sa première tablette Internet basée sur un processeur ARM et l'Android de Google qui utilise un noyau Linux. D'autres prototypes circulent du côté des fabricants asiatiques. Chez Asus, on parle d'un produit à moins de 200$, prix impossible à obtenir en choisissant le duo Windows XP/Atom. La semaine dernière, l'annonce par Intel du transfert de sa communauté Moblin (Mobile Linux - Fedora) au sein de la Linux Foundation indique que sa relation avec Microsoft n'est pas exclusive. Quant à Adobe, très actif sur les logiciels liés à Internet, il optimise Flash pour les processeurs ARM. (...)
(07/04/2009 18:15:04)Windows XP finit 2008 installé sur 96% des netbooks
De moins de 10% au premier semestre 2008, la part de Windows XP sur les netbooks américains atteint désormais 96%. Ce gain de part de marché au détriment des distributions Linux se solde sur l'année par une base installée équipée à 75% de Windows XP, constate le cabinet d'études NDP. Sur cette période, les netbooks ont aussi évolué. Des premiers modèles, très frustres, avec moins de 1 Mo de mémoire, une capacité de stockage de 1 à 4 Mo sur mémoire flash et un écran de 7 pouces de diagonale, on est passé à des machines équipées de processeurs Atom d'Intel, d'un Go de RAM, de plus de 100 Go de stockage et d'écrans qui dépassent les 10 pouces. Pour 2009, les jeux sont loin d'être joués. Le camp Linux prépare une offensive avec des systèmes à moins de 200 €. Outre le prix, ces machines équipées de processeurs ARM devraient partager avec les téléphones mobiles des caractéristiques comme le démarrage instantané et une autonomie qui se calculerait plus en jours qu'en heures. Ce n'est un secret pour personne, HP et Asustek préparent des systèmes de ce type animés par Android, le système d'exploitation de Google qui utilise un noyau Linux. Ont-ils le choix alors que Microsoft clame partout que Windows XP est en fin de vie et que Vista épuise déjà les ressources des portables standards ? (...)
(24/03/2009 17:17:39)TomTom se place sous le parapluie de l'OIN
La plainte de Microsoft envers TomTom pour violation de sa propriété intellectuelle dans son implémentation de Linux aura au moins eu un effet bénéfique pour la communauté Open Source : le fabricant de GPS a spontanément décidé d'adhérer à l'Open Invention Network (OIN), un organisme dont le but est d'accumuler les brevets liés à l'Open Source en général et à Linux en particulier afin d'en protéger les utilisateurs. Quiconque adhère à l'OIN s'engage en effet à ne jamais attaquer Linux, et obtient en contrepartie une licence gratuite pour tous les brevets détenus par l'OIN. Soutenu par des entreprises comme IBM, Novell, Red Hat ou Sony, l'OIN dit détenir plus de 275 brevets (enregistrés ou en cours d'examen). Outre ce portefeuille, l'OIN peut fournir une aide juridique appréciable à tout membre qui serait attaqué en justice. Le patron de la propriété intellectuelle de TomTom, qui déclare dans un communiqué que cette adhésion « encouragera le développement de Linux », omet pudiquement de préciser ce point, alors que TomTom est engagé dans une bataille juridique avec Microsoft. (...)
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