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(05/05/2008 09:30:53)
Microsoft retire son offre sur Yahoo
L'offre d'achat « amicale » de Microsoft sur Yahoo n'est plus. Microsoft a retiré le 3 mai son offre, qu'il avait surélevée dans un dernier sursaut à 33 dollars par action - valorisant Yahoo à près de 50 milliards de dollars. Dans une lettre ouverte à Jerry Yang, le patron de Yahoo, Steve Ballmer, patron de Microsoft, remercie les dirigeants de Yahoo pour l'attention qu'ils ont portée à son offre (l'un des buts d'une offre d'achat est d'ailleurs justement de distraire le conseil d'administration), et les met en garde contre une alliance avec Google - pour le propre bien de Yahoo. Cela renforcerait encore le poids du numéro un des moteurs de recherche, avance Steve Ballmer, au détriment de Yahoo, qui y perdrait du business mais aussi des « ingénieurs talentueux » qui ne verraient plus d'intérêt à travailler dans ce cas pour Yahoo. En outre, cela créerait des soucis du point de vue des autorités de régulation de la concurrence, dont « aucun acheteur » ne voudrait hériter. Façon de préciser, sans avoir l'air d'y toucher, que Yahoo n'a aucun avenir en tant que société indépendante. Les analystes boursiers s'attendent d'ailleurs à ce que les actionnaires manifestent aujourd'hui leur mécontentement d'avoir vu cette offre à près de 50 milliards retoquée par le management de Yahoo. Google grand vainqueur du dénouement actuel Cette lettre de Steve Ballmer à Jerry Yang marque la fin de la première saison du feuilleton Microsoft-Yahoo. Mais, à l'image des Feux de l'amour dont cette saga se révèle digne, ce n'est peut-être pas la fin de l'histoire. L'OPA lancée par le géant de Redmond sur le pionner de la recherche en ligne - pour la modique somme de 44,6 Md$ - date déjà de janvier dernier. [[page]] Depuis le lancement de cette offre d'achat, Yahoo a déployé toute une panoplie de subterfuges pour échapper à son potentiel acquéreur, en faisant par exemple appel à ses actionnaires (dont il a en partie reçu le soutien), en blindant les conditions de départ de ses salariés en cas de réussite de l'OPA ou encore en se rapprochant d'AOL et même de Google. Yahoo a en effet décidé de prolonger le partenariat qui le lie au grand rival de Microsoft, en continuant de tester le service de publicité en ligne AdSense. Google peut d'ailleurs se frotter les mains. Après l'annonce de l'OPA, le moteur de recherche s'était en effet offusqué de l'éventualité d'un rapprochement entre Microsoft et Yahoo. Ironie du sort, c'est Microsoft lui-même qui avait fait mine de rassurer Google. Et depuis le 9 avril dernier, Yahoo a noué un partenariat avec ce même Google. Le moteur de recherche pantagruélique a de quoi se gargariser : il reste numéro incontesté de son marché, et Yahoo apparaît affaibli aux yeux du marché. Jerry Yang décidé à obtenir plus de Microsoft Les discussions ont pourtant failli prendre une bonne tournure entre Microsoft et Yahoo. Des dirigeants des deux sociétés se sont en effet rencontrés à deux reprises au courant du mois de mars. Les préliminaires n'ont toutefois rien donné. Au début du mois d'avril, Steve Ballmer, PDG de Microsoft, a décidé d'accélérer la cadence en lançant un ultimatum : si Yahoo s'obstine dans son refus, Microsoft s'adressera directement aux actionnaires du portail, s'engageant ainsi dans un véritable « proxy fight » (bataille de mandats). Ce mécanisme stratégique consiste à obtenir les procurations des actionnaires de l'entreprise cible afin de peser davantage lors des votes en assemblée générale, en modifiant la composition du conseil d'administration. Outré, Jerry Yang, PDG de Yahoo, a répondu du tac au tac à Steve Ballmer, en lui adressant une lettre dans laquelle il précisait qu'il ne bougerait pas d'un pouce : « Nous ne sommes pas opposés à une transaction avec Microsoft, mais uniquement si elle se fait dans l'intérêt de nos actionnaires. » Un message clair : Microsoft sous-estime la valeur de Yahoo, et s'il veut mettre la main sur la société, il devra débourser quelques milliards de dollars de plus. [[page]] Et comme pour mieux étayer cette affirmation de « sous-évaluation de la société », Yahoo a publié mardi 22 avril des résultats trimestriels déroutant les prédictions des analystes : chiffre d'affaires en hausse de 9%, à 1,818 Md$, bénéfice qui bondit de 142 à 542 M$. Dans un premier temps, Microsoft a décidé de rester de marbre, et de ne pas relever son offre. Lors d'une conférence à Milan, Steve Ballmer a expliqué que le tarif proposé ne changerait pas. Et pour mieux enfoncer le clou, Microsoft a reçu l'appui de Ruppert Murdoch, le patron du géant des médias News Corp. Pour les analystes, le mariage Microsoft-Yahoo devait se faire L'ultimatum de Microsoft a donc expiré le samedi 26 avril, sans aboutir. Les deux parties n'ont pas trouvé d'entente et se sont murées dans le silence. Dans un dernier sursaut, Microsoft a toutefois renchéri le prix de l'action à 33 $, le 1er mai dernier (selon le Wall Street Journal). Deux jours après, le géant de Redmond jetait l'éponge. Il y a un an, des analystes estimaient qu'un rapprochement entre Microsoft et Yahoo ne pouvait être que bénéfique au marché. Plus récemment, ce sont 22 analystes sur 25 (interrogés par Reuters) qui affirmaient que tôt ou tard, le mariage se ferait. Les derniers événements semblent leur donner tort. Toutefois, l'expérience des multiples rachats d'Oracle montre que même après une première saison d'un feuilleton aussi riche en rebondissements, les saisons suivantes aboutissent au même dénouement : départ des dirigeants intransigeants et acceptation de l'offre par le nouveau management au nom des actionnaires. (...)
(05/05/2008 09:09:23)Le passeport biométrique instaure un fichier des empreintes
Le décret n° 2008-426 du 30 avril 2008 a été publié au journal officiel le dimanche 4 mai. Il officialise la création d'un passeport biométrique - qui entrera en circulation au plus tard fin juin 2009 - contenant dans une puce la photo de la personne et ses empreintes digitales. Ce décret modifie celui du 30 décembre 2005 relatif aux passeports électroniques. Photo et huit empreintes recueillies en mairie Le nouveau décret stipule que « lors du dépôt de la demande de passeport, il est procédé au recueil de l'image numérisée du visage et des empreintes digitales de huit doigts du demandeur ». Les empreintes digitales des enfants de moins de six ans ne sont pas recueillies. Afin de procéder à cette saisie, les mairies seront équipées d'équipements ad hoc (photo et empreintes digitales), qui font l'objet actuellement d'un appel d'offres. Les premiers passeports biométriques sont attendus pour cet automne. Une base nationale des empreintes, après Stic et Ardoise Il reste de nombreuses questions à résoudre. La principale concerne la constitution d'une base de données nationale des empreintes digitales et la possibilité de relier les empreintes d'une personne à son identité. Ce type de base de données est défendue par le ministère de l'Intérieur afin de détecter les falsifications et les usurpations d'identités. Le décret indique, au sujet des passeports, qu'« afin de [...] prévenir et détecter leur falsification et leur contrefaçon, le ministre de l'Intérieur est autorisé à créer un système de traitement automatisé de données à caractère personnel dénommé TES. » Cela laisse sans réponse plusieurs questions, portant sur la nature exacte des données qui seront contenues dans cette base TES, sur leur usage et sur leur confidentialité. On notera que la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie vient justement de suspendre la mise en oeuvre du fichier Ardoise qui explorait des aspects très privés, et que la Cnil a déjà mis en garde le gouvernement à l'occasion d'un examen du fonctionnement du Stic. (...)
(02/05/2008 18:00:20)Les datacenters véritables gâchis énergétiques
McKinsey et l'Uptime Institute appellent de tous leurs voeux une refonte profonde des datacenters actuels et à venir. Si rien n'est fait, ils continueront d'être d'énormes sources de gaspillage électrique. Les consultants de McKinsey et ceux du cabinet de conseil spécialiste en datacenters, Uptime Institute, tirent la sonnette d'alarme : rien n'est fait ou trop peu est trop mal fait pour réduire la facture énergétique des datacenters. Le sujet est pourtant crucial. Entre 2000 et 2006, la consommation électrique de ces centres a doublé dans le monde et, d'ici 2010, rien qu'aux Etats-Unis, il faudrait consacrer dix nouvelles centrales électriques pour répondre à l'augmentation de leur consommation. Le plus préoccupant, c'est que l'essentiel de cette consommation est gâché en raison d'erreurs de conception et d'un manque d'optimisation. Pour les deux sociétés, on trouve les raisons de cette gabegie dès la conception. L'optimisation de la consommation passe la plupart du temps après des considérations de taille, de refroidissement et d'évolutivité. Et surtout, ce gâchis passe inaperçu ! Les DSI sont rarement responsables des factures électriques... A cette dilution de la responsabilité, s'ajoute l'absence de prise en compte de paramètres écologiques, la médiocrité de la conception des systèmes de refroidissement, une gestion inefficaces des ressources informatiques et une conception et un déploiement des applicatifs qui n'a rien à leur envier. L'utilisation moyenne d'un serveur ne dépasse pas 6% Mc Kinzey fonde cette condamnation sur des données, elles aussi, sans appel. Avec Uptime, ils estiment que l'utilisation moyenne d'un serveur ne dépasse pas les 6% et que pour 30% des machines installées, la sollicitation n'excèderait même jamais les 3%. Au final, un datacenter est utilisé à 56% de son potentiel. L'issue se trouve, bien sûr dans la consolidation et la virtualisation pour les infrastructures déjà en service. Pour celles qui viendront, il faut réfléchir pour optimiser leur conception et leurs systèmes de refroidissement. Dans ce domaine, partant d'une complète indifférence, les progrès devraient être fulgurants. Uptime et McKinsey militent pour la mise en place de l'indicateur "Corporate Average Data Efficiency (CADE)" qui mesure l'énergie consommée par le datacenter (informatique, batiment, système de refroidissement, etc.) afin de pouvoir contrôler et comparer avec précision les progrès réalisés. Il y a urgence, si rien n'est fait, les émissions de gaz à effet de serre des datacenters vont quadrupler d'ici 2020. (...)
(02/05/2008 18:04:17)IBM ouvrira une place de marché applicative pour les PME
IBM poursuit ses grandes manoeuvres en direction des PME. Le fournisseur a annoncé jeudi 1er mai qu'il préparait pour cette cible d'entreprises une place de marché proposant un catalogue d'applications développées par des éditeurs indépendants. Ce projet, appelé Blue Business Platform (ou encore Global Applications Marketplace), est destiné à faciliter la recherche de solutions informatiques pour des structures de moins de 500 salariés, segment encore largement inexploré pour IBM. L'initiative implique évidemment les partenaires de Big Blue qui déploieront ensuite les logiciels auprès des clients. Son succès dépendra beaucoup de l'adhésion des éditeurs puisque ces derniers devront intégrer un jeu d'API pour que leurs solutions figurent sur cette place de marché. En présentant ce projet, IBM l'a comparé à Amazon.com en précisant que la description des produits pourra s'accompagner d'avis d'utilisateurs. Par ailleurs, en osant une autre comparaison, à l'instar d'iTunes qui s'adresse aux utilisateurs de matériels Apple, la Blue Business Platform vise uniquement les utilisateurs de matériels IBM. D'autres éditeurs ont déjà ouvert des places de marché en ligne. Précurseur en ce domaine, Salesforce dispose d'un catalogue de plus en plus étoffé. Et Microsoft a créé sa propre place, Small Business Center. IBM devra aussi compter avec Intel qui vient de présenter un projet similaire. Sur la place Intel Business Exchange, on également annoncée jeudi,pourra de la même façon explorer un catalogue d'applications, fonctionnant cette fois-ci dans les environnements Intel. Une place de marché où, entre autres, on trouvera à la fois des solutions développées par Salesforce.com et Microsoft. (...)
(02/05/2008 17:19:56)IBM et Google font cloud computing commun
A l'occasion du IBM Business Partner Leadership Conference qui se termine aujourd'hui à Los angeles, c'est ensemble sur scène, qu'Eric Schmidt et Sam Palmisano, respectivement PDG de Google et d'IBM ont annoncé la mise en commun de leurs ressources de "cloud computing". Dans un premier temps, ce sont les universités américaines qui bénéficieront de ce partenariat entre Google, qui apporte son expertise en matière d'informatique distribuée et parallèle, tout comme IBM, qui ajoute son savoir-faire en matière d'infrastructures et de support. Selon Eric Schmidt, Google considère désormais IBM comme un bras de levier pour rentrer sur le marché des entreprises. Les deux nouveaux alliés se regardent avec les yeux de Chimène. Ils voient dans la mise en commun de leur offre de puissance informatique et de logiciels en ligne un beau gisement de croissance. IBM et Google considèrent d'autant plus le cloud computing comme un terrain vierge qu'il apparaît plus compliqué pour Microsoft. Contrairement à eux, ce dernier doit déployer sa stratégie "logiciel et services" sans cannibaliser les ventes d'Office, par exemple. (...)
(02/05/2008 16:55:47)Microsoft débauche un pilier de Photoshop et de Lightroom
Après avoir passé 17 ans chez Adobe, Mark Hamburg vient de se faire recruter chez Microsoft. Bien qu'il soit considéré comme un des principaux développeurs de Photoshop et, dernièrement de Lightroom, il ne travaillera pas sur des projets concurrents de Microsoft. On lui prête plutôt une mission sur l'amélioration de l'interface de Windows. Outre Atlantique, on parle de "user experience". (...)
(02/05/2008 16:44:23)Trimestriels Sun : 34 M$ de pertes, sur fond de licenciements
Sun Microsystems commence bien mal l'année. Le fabricant de serveurs a perdu 34 millions de dollars au cours du troisième trimestre de son exercice 2008. Sur cette période, son chiffre d'affaires, a reculé de 0,5% à 3,27 milliards de dollars. Le californien ferait-il les frais de l'acquisition de MySQL en février dernier, qui lui a coûté pas moins de 1Md $ ? Pour Jonathan Schwartz, PDG de Sun, il semblerait que non. A l'instar du français Ilog, il met plutôt ces mauvaises performances sur le compte du ralentissement économique qui frappe actuellement les Etats-Unis. Les mauvais résultats réalisés sur le marché US auraient même éclipsé le succès de l'entreprise dans des marchés émergents, comme l'Inde ou le Brésil, a indiqué le PDG. Selon lui, outre-Atlantique, les activités systèmes et stockage n'ont pas atteint leurs objectifs respectifs, fixés à quelque 100 M$ : «Aux Etats-Unis, le ralentissement économique a nettement impacté les commandes des pouvoirs publics, et de nos clients, distributeurs et entreprises de télécoms. », a-t il indiqué. Du coup, Sun a confirmé un plan de licenciements. Ceux-ci concerneront de 1 500 à 2 500 salariés (7,5% de sa masse salariale), principalement aux Etats-Unis, qui seront effectifs d'ici la fin de l'année. En coupant dans sa masse salariale à partir du quatrième trimestre 2008, le constructeur économisera entre 100 à 150 M $ par an. L'été dernier, il avait fait savoir qu'il envisageait de déployer un plan de restructuration d'ici à mi 2008, estimé à plusieurs milliers de postes supprimés. Les efforts de réduction des coûts engagés par Sun lui avaient permis de renouer avec les bénéfices lors de son exercice fiscal 2007 , clos le 30 juin et d'afficher plusieurs trimestres bénéficiaires en 2008. (...)
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