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(20/09/2011 07:57:33)
Tribune de Georges Jacovlev : Faut-il distinguer maitrise d'ouvrage et maitrise d'oeuvre ?
Un ami, qui intervient comme consultant dans une grande banque française me confirme, lors d'une rencontre récente, que, dans toutes les banques dans lesquelles il est intervenu, la distinction entre maîtrise d'ouvrage (MOA) et maîtrise d'oeuvre (MOE ) n'existe pas. Pire, elle est conçue comme sacrilège, car elle risque, selon ce que pensent les managers de la banque, d'inciter les clients de l'informatique à formuler leurs expressions de besoins « dans leur coin », sans réfléchir en commun avec la MOE pour trouver la solution qui intègre les exigences des uns et des autres. D'ailleurs, me dit mon interlocuteur, cette façon commune de penser est totalement en phase avec ce que disent les Anglo-saxons, qui ne connaissent que la notion de « bonnes pratiques », mais pas du tout la distinction entre MOA et MOE. D'ailleurs, l'anglais ne dispose pas d'un mot spécifique pour traduire l'idée de MOA.
Cette non-distinction me rappelle la difficulté que nous autres consultants en systèmes de management rencontrons quand nous voulons expliquer la différence entre processus et procédure. Alors que c'est très simple : un processus répond à la question « quoi faire ? », il fait donc apparaître des valeurs ajoutées, alors que la procédure répond à la question « comment le faire ? » Ce qui fait que la présentation graphique d'un processus est une succession de boîtes, à la manière d'un diagramme PERT, alors que le graphe d'une procédure présente des boîtes et des losanges, lesquels marquent les choix à faire.
Même si ce débat est déjà ancien, c'est l'arrivée de la version 2000 de la norme ISO 9001 qui permet de clore définitivement le débat. En effet, la grande nouveauté de cette version de la norme est qu'elle présente une vision systémique de l'entreprise alors que la version précédente, qui date de 1994, en présentait une vision cartésienne. Cette grande nouveauté, c'est la référence aux processus de l'entreprise. Cette norme, donc, explique qu'il y a deux visions complémentaires de l'entreprise : la vision selon sa structure, qui est souvent représentée sous forme d'organigrammes, et la vision transversale, selon les processus de celle-ci, qu'on regroupe traditionnellement en trois catégories : les processus de pilotage, les processus de réalisation et les processus support. Ces deux visions sont orthogonales, ce qui signifie qu'en général elles ne peuvent pas se superposer. L'exception se trouve dans le cas où l'entreprise choisit une structure décalquée sur le découpage en processus, ce qui peut être le symptôme d'une méconnaissance de l'approche processus.
Pour poursuivre la lecture de la tribune de Georges Jacovlev, expert en architecture fonctionnelle des systèmes d'information, rendez-vous dans notre espace Blog experts. (...)(19/09/2011 16:36:08)
Google va dévoiler le langage Dart à la conférence Goto en octobre
C'est au Danemark, dans le cadre de la conférence développeurs Goto, organisée à Aarhus du 10 au 12 octobre prochain, que Google a prévu de présenter Dart, un nouveau langage de programmation interprété, structuré pour le web. Sur l'agenda, on peut vérifier que le keynote d'ouverture est en effet confié à deux collaborateurs de Google, Lars Bak et Gilad Bracha. Spécialiste des machines virtuelles, le premier s'est vu confier, depuis son arrivée chez Google à l'automne 2006, la mise en oeuvre de V8, le moteur d'accélération JavaScript utilisé dans Chrome. Précédemment, chez Sun Microsystems, il avait fait partie de l'équipe de HotSpot (JVM) au sein de laquelle il avait développé une machine virtuelle Java ME pour les terminaux mobiles. Gilad Bracha est lui aussi passé par Sun. Co-auteur des spécifications de Java, il fait des recherches dans le domaine des langages orientés objet. Il est le créateur de Newpeak, un langage qui s'inspire de Self et Smalltalk. Avant de rejoindre Sun, il a travaillé sur Strongtalk, nous apprend encore sa biographie.
La petite histoire dit qu'il y a un peu moins d'un an, un mail interne à Google aurait filtré au dehors. Il laissait entendre que la société préparait un concurrent à Javascript avec l'objectif de corriger des faiblesses de ce dernier, a récemment signalé le site The Register en soulignant que l'on ne sait pas vraiment si le message en question est authentique. Les failles évoquées entraveraient le développement d'applications web complexes auxquelles Google se consacre. Selon le mail, Javascript serait devenu un « labyrinthe confus » de frameworks dotés de différentes fonctionnalités. Le langage préparé par Google, alors baptisé « Dash », s'est apparemment transformé en Dart depuis lors.
Illustration : Agenda conférence GOTO Aarhus 2011 / Lars Bak (à gauche) et Gilad Bracha (à droite), ingénieurs chez Google
IDF 2011 : Intel promet plus d'autonomie avec ses puces Ivy Bridge
Les améliorations apportées par l'architecture processeur Ivy Bridge d'Intel seront visibles sur les ordinateurs portables dès l'année prochaine, en particulier une batterie avec une autonomie plus longue, et un meilleur affichage vidéo 3D, comme l'a fait savoir le constructeur à l'Intel Developer Forum (IDF) à San Francisco la semaine dernière, où plusieurs sessions ont été consacrées à cette puce. Ivy Bridge a été conçu pour que les processeurs, les accélérateurs graphiques, la mémoire et les écrans des futurs portables intégrant le chip consomment moins d'énergie. Les premiers portables avec des processeurs Core Ivy Bridge seront disponibles au premier semestre 2012. Intégrés sur une puce unique, la CPU et le processeur graphique afficheront des performances/watt, doubles de celles des processeurs Core Sandy Bridge que l'on trouve dans les PC actuels.
En plus des améliorations apportées aux processeurs, Intel s'est assuré le concours d'entreprises comme LG Display, laquelle a montré à l'IDF une dalle LCD du nom de Shuriken, capable de prendre en charge son propre rafraîchissement. En mettant en veille la CPU et d'autres composants, le système permet d'économiser ainsi 450 milliwatts nets en énergie, ce qui se traduit, pour la batterie d'un ordinateur portable, par une heure d'autonomie en plus. « Dans un système statique, la CPU se met en veille et le rafraîchissement est réalisé par l'écran lui-même, » a déclaré Mooly Eden, vice-président et directeur général de l'activité PC chez Intel.
Une mémoire DDR3 moins énergivore
De plus, « la puce Ivy Bridge sera compatible avec la mémoire DDR3 basse énergie, laquelle consomme moins d'énergie que les barrettes DDR3 standards utilisées dans la plupart des ordinateurs portables actuels, » a déclaré George Varghese, ingénieur principal. Selon l'organisme de normalisation JEDEC (Joint Electron Device Engineering Council), comparativement à la norme DDR3, la norme DDR3L permet de réduire de près de 15 % la consommation d'énergie. Ces améliorations dans le domaine de la basse énergie surviennent alors qu'Intel veut promouvoir une catégorie de portables, minces et légers, les ultrabooks. La quantité de PC livrée cette année a baissé en partie à cause de l'effet tablettes et Intel espère mettre des fonctionnalités de tablettes, comme des écrans tactiles, des capacités de démarrage instantané et une connectivité permanente, dans les futurs portables Ivy Bridge.
Le successeur d'Ivy Bridge déjà annoncé
Le CEO Paul Otellini, qui veut focaliser Intel sur les économies d'énergie, a déjà évoqué celles que permettrait Haswell, le successeur d'Ivy Bridge, que l'on devrait trouver dans les ordinateurs portables en 2013. « Haswell devrait permettre une réduction de 30 % de la consommation pour un appareil connecté en permanence, comparé aux portables commercialisés actuellement, » a déclaré le PDG d'Intel. Celui-ci a également déclaré que la présence sur Haswell d'un framework dédié à la gestion de l'énergie au niveau du système permettrait de réduire de 20 fois la consommation des microprocesseurs, soit une utilisation continue du portable pendant une journée compléte ou 10 jours avec les mises en veille habituelles avec une batterie.
Mais Ivy Bridge apporte aussi des améliorations significatives en terme de puissance et de performances, « et, à performance équivalente, ceux-ci consommeront jusqu'à moitié moins d'énergie que les puces Sandy Bridge actuelles, » comme l'a déclaré Tom Piazza, senior fellow chez Intel. D'après lui, à consommation d'énergie égale, la puce Ivy Bridge pourrait offrir deux fois plus de performance que les puces Sandy Bridge, selon la façon dont la puce est utilisée.
Des puces avec transistors 3D gravées en 22 nm
Les puces Ivy Bridge seront les premières à utiliser les transistors 3D Tri-gate, qui sont jusqu'à 37% plus rapides et consomment deux fois moins d'énergie que les transistors 2D des puces actuelles. Ces transistors Tri-gate sont empilés les uns sur les autres, un peu comme des gratte-ciel, au lieu d'être placés côté à côte, comme sur les puces actuelles. Elles seront fabriquées à 22 nm, alors que les microprocesseurs Sandy Bridge sont gravés en 32 nm. « L'architecture 3D permet d'ajouter plus de fonctionnalités aux puces en plaçant les transistors verticalement ou horizontalement, » a précisé George Varghese d'Intel. « L'architecture 3D apporte beaucoup de bonnes choses, mais elle représente aussi beaucoup de défis, » a-t-il ajouté. « Par exemple, le Tri-gate impose certaines restrictions sur les tailles et la manière dont les éléments s'accrochent à la grille. »
Celui-ci a également évoqué les améliorations que pourraient apporter ces puces dans le domaine multimédia pour les PC sous Windows. Le processeur Ivy Bridge sera la première puce Intel à supporter le DirectX 11, un ensemble d'outils mis au point par Microsoft pour accélérer les tâches graphiques et offrir une expérience de jeu plus réaliste sur PC. AMD propose déjà une puce DirectX 11 avec ses processeurs Fusion actuels, lesquels combinent également processeur et circuit graphique sur une seule puce. Enfin, Ivy Bridge est rétro-compatible avec les sockets Sandy Bridge précédents, ce qui facilitera le lancement de produits par les fabricants de PC. La puce offrira également le support intégré pour les technologies Thunderbolt et USB 3.0.
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