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(16/09/2011 13:42:29)
Microsoft Build : les premiers éléments sur Windows Server 8
Certes, la version serveur n'est pas aussi glamour ou flashy que Windows 8, avec son interface Metro et son écran magique. Mais Microsoft avait tout de même quelques trucs dans son sac pour attiser la curiosité des visiteurs. Car Windows Server 8 est une mise à jour au moins aussi audacieuse - si ce n'est plus - que peut l'être sa jumelle de bureau. Alors que Microsoft semble vouloir faire du traditionnel bureau de son système d'exploitation un hybride à la frontière du desktop et de la tablette tactile, la nouvelle version serveur de Windows 8 s'emploie quant à elle à se placer à cheval entre le datacenter traditionnel et le cloud computing.
Microsoft souligne que, en plus d'être abordable en termes de prix et/ou de coût-efficacité, cette version de son système d'exploitation Windows Server sera à la fois plus fiable et plus facile à gérer. Cela étant dit, voici un rapide aperçu de certains aspects importants de Windows Server 8 mis en avant pendant la keynote et les démos.
Interface graphique à la demande. Avec Windows Server 2008 et Windows Server 2008 R2, il fallait décider dès le départ si l'on souhaitait exécuter une version complète du système d'exploitation - interface graphique, Internet Explorer, et le reste - ou une version allégée. Dans Windows Server 8, il est possible d'exécuter la version allégée, avec les fonctions serveur essentielles, mais si nécessaire, de faire appel à l'interface graphique, dans le cas notamment où l'on souhaite travailler avec le système.
Une interface utilisateur Metro pour le Server Manager. Ceci n'a rien à voir avec la fiabilité, mais on peut considérer comme un avantage de pouvoir disposer de la même interface en tuiles de Metro, commune à Windows Mobile 7 et au prochain Windows 8. La cohérence de l'interface entre tous les environnements rendra le travail avec le Server Manager d'autant plus intuitif.
Un Direct Access simplifié. Direct Access est sans doute l'une des fonctionnalités les plus intéressantes de Windows Server 2008... potentiellement. C'est comme un VPN surpuissant qui permet à des PC distants ou itinérants de rester connectés virtuellement au réseau en permanence, à travers les firewalls, du moment qu'ils disposent d'une connexion Internet. Malheureusement, ce système n'a jamais eu vraiment de succès et n'a jamais atteint cet objectif dans l'usage - en partie parce qu'il est trop compliqué à configurer et à gérer pour la plupart des entreprises. Avec Windows Server 8, Microsoft promet de rendre Direct Access très simple à utiliser.
Des tas de réglages et de changements à venir dans Windows Server 8. Des améliorations en matière de performance réseau et de gestion, des améliorations dans Active Directory, des améliorations dans le stockage et la gestion des données, l'amélioration de la virtualisation, et plus encore.
Pour l'instant, Windows Server 8 est à un stade de développement précoce. Au fur et à mesure des bêtas, des détails seront fournis sur les nouvelles fonctionnalités.
Illustration : Satya Nadella, président de la division Serveurs et Outils de Microsoft, lors de son keynote sur la conférence Build qui se tient en ce moment à Anaheim, en Californie (crédit : Microsoft)
VMware Fusion 4 : optimisé pour MacOS X Lion
VMware Fusion 4 peut exécuter plus de 200 systèmes d'exploitation, y compris les versions Client et Serveur de Mac OS X Lion, ce qui en fait l'outil de virtualisation le plus compatible sur le marché. Conçue pour Mac OS X Lion, cette version comporte plus de 90 nouvelles fonctionnalités, dont certaines en mode plein écran, un Launchpad, le support des gestes multi-touch et plus encore. Par exemple, les utilisateurs peuvent ajouter des applications Windows au Launchpad, les tester dans Mission Control, et les afficher en plein écran ou basculer entre elles comme s'ils étaient en environnement Mac.
VMware Fusion 4 permet aussi aux utilisateurs d'utiliser des périphériques Windows-only sur un Mac, et supporte le Bluetooth virtuel. Ainsi une machine virtuelle (VM) Windows peut se connecter à d'autres périphériques Bluetooth gérés par l'interface Bluetooth de Mac OS. Il est également possible d'ajouter des applications Windows dans le dock de Mac OS X et de passer d'une application Windows à une application Mac avec le raccourci Commande-Tab du système d'Apple. De même, il est possible d'utiliser les fonctions copier-coller et glisser-déposer entre les environnements Windows et Mac. A l'image de Parallels Switch to Mac du concurrent Parallels, les utilisateurs peuvent transférer la totalité d'un PC sur un Mac avec un assistant de migration, lequel s'occupe de récupérer le système Windows, tous les programmes, les fichiers et les paramètres contenus sur un PC pour les déplacer vers un Mac (VMware propose des tutoriels vidéo pour montrer comment s'exécute la migration). Le câble nécessaire pour effectuer le transfert entre machines n'est pas fourni, mais son prix est très raisonnable.
VMware Fusion 4 propose trois modes d'affichage. Les utilisateurs peuvent soit voir l'environnement Windows dans une fenêtre unique sur leur Mac, soit se mettre en mode plein écran (sur un Trackpad, un Magic Trackpad ou une souris Magic Mouse, faire glisser quatre doigts pour passer de OS X à Windows), ou encore exécuter les programmes Windows sans voir Windows lui-même. Enfin, Spotlight permet également de rechercher les applications Windows.
Sauvegarde plus rapide des VM
VMware a aussi modifié la façon de travailler des Snapshots, en améliorant leur intégration à Time Machine afin de réduire la taille des sauvegardes et de les rendre plus rapides. L'éditeur a aussi amélioré le moteur de Fusion 4 de façon à ce que les applications Windows et Mac puissent tourner côte à côte plus rapidement. Enfin, l'outil de virtualisation de VMware est optimisé pour les machines multi-coeurs d'Apple. D'autre part, l'affichage des graphismes 3D est jusqu'à 2,5 fois plus rapide que dans les versions précédentes de Fusion. Selon VMware, Fusion 4 est plus rapide que le produit de son concurrent Parallels Desktop 7 livré récemment.
Avec l'achat de VMware Fusion 4, les utilisateurs bénéficient de 18 mois de support gratuit par email et de 12 mois de protection antivirus pour les partitions Windows de la machine virtuelle. Clin d'oeil aux clients professionnels traditionnels de VMware, le cryptage des machines virtuelles est inclus. VMware Fusion 4 est disponible en version électronique téléchargeable sur le site de VMware, ou en version boîte. Dans ce cas, l'éditeur fournit un DVD plus un lecteur USB avec le logiciel, suite à la décision d'Apple de retirer le lecteur optique de certaines machines récentes MacBook Air). Ceux qui ont acheté VMware Fusion 3 après la sortie de Mac OS X Lion (le 20 Juillet 2011), peuvent télécharger gratuitement la mise à jour de Fusion 4. (...)
Semestriels Vision IT Group : 20% de croissance sur 6 mois
La SSII doit plus de 20% de sa croissance au premier semestre 2011 aux différentes acquisitions qu'elle a réalisées depuis l'an dernier. Sur six mois, ses revenus se sont établis à 60,9 M€, soit une hausse de 24,6% à période comparée de l'exercice précédent. Hors rachats, Vision IT Group affiche une croissance organique de 2,3%.
Pas de croissance en France
Sa meilleure performance semestrielle, la société de services l'a réalisé au Benelux où son activité a progressé 163%. Cette zone représente désormais le quart du chiffre d'affaires du groupe. Sa progression s'explique notamment par l'implantation de l'entreprise aux Pays-Bas suite au rachat de Qwise dont les résultats sont consolidés depuis le deuxième semestre 2010. Vision IT Group a aussi effectué quatre opérations de croissance externe en Allemagne où ses revenus se sont appréciés de 62% pour atteindre également 25% de ses facturations totales. La France reste néanmoins le territoire qui contribue le plus aux résultats de l'entreprise (38% du total) bien que le chiffre d'affaires n'y ait progressé que de 0,4% lors du premier semestre de l'année.
Pour le second semestre 2011, la SSII prévoit de dégager environ 60 M€ de revenus, ce qui lui permettrait de publier un chiffre d'affaires de 120 M€ pour l'ensemble de l'année.
Le marché de l'impression baisse dans le monde
Le marché des imprimantes baisse dans l'ensemble du monde de 0,3%. Mais dans les pays émergents, il progresse de 6%, selon le cabinet IDC. Sans surprise, cette étude reflète la même tendance que pour les PCs : la croissance est durablement dans les pays émergents.
Il s'est vendu 29 millions d'imprimantes sur ce deuxième trimestre 2011, constate IDC. Celles à jet d'encre représentant 63% du marché. Ce segment des imprimantes à jet d'encre réalise son trimestre le plus faible depuis le deuxième trimestre 2009 avec 18,3 millions d'imprimantes vendues. Les imprimantes laser réalisent 4% de croissance d'une année à l'autre en unités vendues et gagnent 1 point de parts de marché à 32%.
Les laser couleur en baisse
Les laser monochrome continuent d'afficher une performance positive, comme sur les six derniers trimestres, avec cette fois une croissance de 5% et 7,9 millions d'unités vendues. Toutes les régions, sauf l'Europe de l'Ouest et les Etats-Unis connaissent une croissance dans ce segment des imprimantes monochrome. Quant aux laser couleur, elles sont en déclin de 3% d'une année à l'autre, c'est leur première tendance négative depuis 2009.
Côté constructeurs, HP détient toujours, et largement, la 1ère place avec 12 millions d'unités vendues et 41,5% de parts de marché (41,2% au 2ème trimestre 2011). Canon n'a pas bougé de la deuxième place, mais progresse très légèrement à 5,63 millions d'imprimantes vendues, 19,5% de parts de marché, contre 19,1%. En revanche, Epson, s'il reste troisième, plonge, passant de 4 à 3,5 millions d'unités vendues et de 13,9% à 12,3% du marché.
Samsung progresse et passe de 5,8% à 6% du marché, le coréen a vendu 1,72 million d'imprimantes contre 1,66. Brother, cinquième, passe de 5,4% à 5,6% du marché.
62,5 millions de tablettes vendues cette année selon IDC
Le cabinet IDC a estimé les ventes de tablettes au second trimestre de cette année. Il s'en est vendu 13,6 millions dans le monde. Les pourcentages sont évidemment très élevés, mais à relativiser pour un segment de marché émergent. L'augmentation séquentielle est de 88%, et, par rapport au même trimestre de l'année précédente, de 303,8%.
Derrière ces chiffres, IDC s'attache à mettre en lumière les grandes tendances de ce marché. Un marché tiré par le succès de l'iPad qui a vu ses ventes atteindre 9,3 millions d'unités, représentant une part de 68,3% du marché mondial (contre 65,7% au trimestre précédent). Research in Motion est entré sur le marché avec son PlayBook, qui occupe une part de 4,9%. « La force d'Apple et l'entrée de RIM sonnent comme une mauvaise nouvelle pour les terminaux basés sur Android, qui ont vu leurs parts passer à 26,8%, en baisse de 34,0% par rapport au trimestre précédent » note IDC.
IDC prévoit qu'Android va céder des parts de marché supplémentaires au troisième trimestre (chutant à 23%) avant de remonter au quatrième Le Touchpads va un peu fausser les chiffres. Il en reste un million en stocks selon IDC. Ils vont être commercialisés d'ici la fin de l'année et au-delà. En conséquence, la part de marché mondiale de WebOS dans ce type de ventes devrait atteindre 4,7% au troisième trimestre, avant de rétrécir vers zéro au 1er trimestre 2012.
Apple continuera à dominer Android en 2012
«Les ventes ont progressé à un rythme solide au deuxième trimestre, tiré par une demande forte et soutenue par les produits Apple", souligne Tom Mainelli, directeur de recherche, appareils mobiles connectés, au cabinet IDC. "
Concernant les eReaders, le deuxième trimestre a vu une baisse de 9% en séquentiel à 5,4 millions d'unités, tandis que, d'année en année, la croissance a été de 167%. Amazon a gardé la tête avec une part de marché de 51,7%, suivie par Barnes & Noble avec 21,2%. IDC prévoit que les ventes de eReader continueront de croître de manière significative pour atteindre un total de 27,0 millions d'unités pour l'année, contre une projection précédente de 16,2 millions d'unités.
Semestriels Ausy : La SSII poursuit son développement
Ausy présente ses résultats semestriels. Ils sont d'autant plus attendus que la société a réalisé plusieurs rachats, il faut donc bien distinguer la croissance organique de la croissance globale et vérifier si l'intégration pèse ou non sur les comptes.
Sur le premier semestre 2011, le chiffre d'affaires augmente globalement de 45,7%, pour atteindre 139,3 millions d'euros. En organique , cette croissance est de 14,2%. Le groupe a intégré Aptus (en février) et le fonds de commerce APX-AS. C'est 75 ME annuels supplémentaires qui tombent dans l'escarcelle d'Ausy. Une troisième acquisition, celle de l'allemand Elan, intégrée en juillet, n'est pas prise en compte dans ces résultats semestriels, Elan représente 25 ME de CA en rythme annuel.
De bons résultats
La rentabilité est forte sur ce semestre, avec un résultat opérationnel courant de 7,5 ME, en hausse de 15,4%, un résultat opérationnel de 10,4 ME (+60%), un résultat net part du groupe de 8 ME (contre 3,9). Sur la France, la croissance organique atteint 11,4%. Elle est due pour 10,5% à la croissance pure, pour 0,9% aux hausses tarifaires (et au fait qu'Ausy, comme ses consoeurs, est arrivée à contenir les hausses de salaires).
Les résultats sont bons et surtout, martèle la direction, en ligne voire en avance par rapport au plan de développement sur trois ans. Lancé en mars 2010, après une année 2009 passable, (3,6% de croissance organique quand même) ce plan prévoit d'atteindre les 300 ME de CA annuel d'ici fin 2012. Moitié en organique, moitié par croissance externe. Ce cap est en passe d'être franchi avec un an d'avance. Ausy met en relief trois autres objectifs : l'implantation en région, celle à l'international et le développement des offres.
Le couplage organique / externe joue à plein
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Le couplage organique / externe joue à plein
En région, le développement d'Ausy s'effectue, là encore, autant par recrutement et développement direct, que suite aux rachats. L'Ile de France est ainsi passée de 800 à 1 400 collaborateurs entre janvier 2010 et juin 2011, essentiellement suite à la reprise d'Aptus et de ses équipes. En PACA, aux mêmes dates, Ausy arrive à 370 collaborateurs, contre 280 il y a dix huit mois, sur plusieurs implantations : Sophia, Aix, Marseille, soit avec les équipes d'Aptus et d'APX, soit par recrutement. En Rhône Alpes, Ausy souhaitait atteindre une taille critique, elle est passée de 30 à 180 collaborateurs pour tenir compte, comme en PACA, du potentiel de la région.
Sur Toulouse, cas particulier, Ausy double ses effectifs, de 210 à 450 collaborateurs, l'objectif de 500 a été fixé, pour traiter les grands clients de l'aéronautique. Ces grands clients sont déterminants. EADS, par exemple, guide une partie du développement d'Ausy. C'est pour accompagner de grands clients de ce type qu'Ausy doit se développer à l'international. En Allemagne, par exemple, la société avec le rachat d'Elan peut maintenant recruter parce qu'elle connaît mieux le marché de l'emploi des ingénieurs (salaires, profils, méthodes de recrutement) et que ses ingénieurs n'hésitent plus à travailler pour elle. Toujours avec le rachat d'Elan, Ausy va pouvoir vendre ses propres logiciels outre-rhin, le potentiel lui paraît énorme, par exemple avec les sous-traitants d'Eurocopter. Le tout est donc lié, accompagner les grands clients à l'international et ensuite procéder, soit par croissance externe soit en organique.
Elan lui apporte aussi une petite implantation à New Delhi, de quinze ingénieurs. Ausy vient d'ouvrir une autre unité, à Bengalore, pour travailler sur du soft embarqué, avec EADS. Cette dernière fait pression pour que ses fournisseurs l'accompagner en offshore. »Pour être référencé avec cette société, il faut être présent en Inde » souligne Philippe Morsillo directeur général délégué.
(...)(16/09/2011 10:25:09)
Pour analyser les médias sociaux, Pixmania a choisi une solution SaaS
Lors d'une présentation au salon e-Commerce 2011 de Paris, Pixmania a expliqué comment il abordait la question de la veille sur les réseaux sociaux. Présent dans 26 pays, ce groupe n'est pas seulement on-line et il dispose de 17 magasins physiques. Avec un effectif de 1400 personnes, il génère environ un milliard d'euros de chiffre d'affaires dont 65% hors de France.
Or, pour un tel commerçant, l'émergence des médias sociaux au sens le plus large du mot a entraîné une plus grande répercussion des expressions des clients. Là où, jadis, un client pouvait exprimer son sentiment auprès d'une dizaine d'amis, il peut le faire auprès désormais de milliers de contacts. Cette voix des clients peut être positive ou non. « Lorsque l'on se préoccupe des médias sociaux, il faut s'engager dans un dialogue réel, et il est nécessaire d'accepter la critique » avertit Tamar Papiashvili, chief community officer (CCO) de Pixmania.
Un outil global pour surveiller les réseaux sociaux
Pour ce commerçant, le souhait était donc de disposer d'un outil global, unique pour tous les pays, permettant de surveiller l'ensemble des médias sociaux, à commencer, bien sûr, par Facebook et Twitter. Environ 80 sites ont été identifiés comme importants. Les expressions doivent être analysées et des indicateurs doivent permettre de comprendre les évolutions de perception de Pixmania et de ses produits.
Il est également nécessaire de suivre des échanges, même quand le message d'origine de l'échange s'éloigne dans le temps et descend donc dans les flux d'actualités. De plus, Pixmania avait besoin de disposer de filtres sur mots clés et d'alertes en cas d'incidents. Tamar Papiashvili explique : « l'outil devait nous garantir la réactivité, l'efficacité et une meilleure connaissance client ».
Pour atteindre ses objectifs, Pixmania a choisi l'outil SaaS proposé par Viavoo. Celui-ci analyse l'affect (sentiment positif ou négatif) et les thèmes exacts des messages (« livraison » est insuffisant, il faut préciser : délais, perte de colis, etc.). Au delà des tableaux et des indicateurs, il est possible de « zoomer » jusqu'aux verbatims exacts.
Des locutions difficiles à comprendre
Selon Thierry Desforges, PDG de Viavoo, « la compréhension du logiciel est proche de celle de l'humain. » Classiquement, l'un des soucis de ce genre d'outils est le maniement de l'ironie, particulièrement fréquente sur des outils comme Twitter. Par exemple « trois mois pour construire ma maison, bravo mon maçon » n'a pas le même affect que « trois mois pour livrer une clé USB, bravo Pixmania ». « Le logiciel n'analyse pas l'ironie en tant que telle mais contextualise, ce qui implique que, via des règles, on va fixer le ton du message : pour livrer une clé USB, trois mois n'est pas un délais normal par exemple » explique Thierry Desforges.
Chez Pixmania, 95% des flux de message sont convenablement analysés en mode automatique. Les 5% restant sont analysés manuellement. (...)
Wallix présente son WAB 3.0 pour sécuriser les réseaux informatiques
« En période de crise, le mot d'ordre est confiance » explique Jean-Noël de Galzain, PDG de Wallix et quand on parle de confiance dans le domaine de la sécurité informatique, le dirigeant met en avant son produit phare le WAB (Wallix AdminBastion). Cette appliance, dédiée à la traçabilité des connexions et des actions sur les équipements IT, passe en version 3.0. Marc Balasko, ingénieur avant-vente chez Wallix a rappelé les avantages d'une telle solution au sein des entreprises « vous savez qui fait quoi, quand, où et comment » et d'ajouter « en cas d'audit ou d'incident, vous pouvez visionner les sessions de travail de vos prestataires ».
La visualisation des évènements se fait en format Flash video pour les sessions graphiques Windows Terminal Server (RDP) ou au format texte pour les sessions en lignes de commande (SSH, Telnet). Le contrôle des accès n'est pas oublié avec la gestion de l'authentification soit par mot de passe, soit par certificat numérique (de type X509 par exemple), etc...
Des fonctionnalités supplémentaires
Marc Balasko a indiqué « nos clients ont demandé l'ajout de 4 fonctionnalités supplémentaires qui ont été intégrées à la version 3.0 ». Parmi ces requêtes, on trouve le support en natif des protocoles http/htpps. « De plus en plus d'entreprises disposent d'applications métiers via des interfaces web et ne veulent pas intégrer une solution spécifique pour tracer les connexions sur ces sites web » souligne Marc Balasko. Autre point soulevé, la gestion du cycle de vie des mots de passe secondaires. Le WAB 3.0 peut modifier automatiquement les mots de passe des comptes cibles (de type administrateur ou root, dev....) et répondre aux exigences réglementaires. Les clients souhaitaient aussi extraire des données textuelles des enregistrements RDP. « Il est donc maintenant possible de tracer le nom de l'application utilisée, les actions réalisées, l'horodatage et de les retranscrire » indique Marc Balasko.
Enfin, le WAB 3.0 s'adapte aux montées en charge en devenant actif/actif, « habituellement nos appliances fonctionnent en mode actif/passif en cas de panne, mais quand il y a une forte charge de travail, les WAB en version 3.0 peuvent accroître automatiquement la capacité des clusters ». Sur le plan technique, Wallix propose 5 plateformes : l'entrée de gamme le WAB 25-50 est équipée d'un processeur Core i3 540 (3,06 GHz) dual core, 4 Go de RAM et disques Raid 1 (250 Go utile). Les WAB 100-200 et 400-600 embarquent des puces Xeon X3480 (quad core) et X5675 (Hexa core) avec 8 Go et 16 Go de RAM et des disques RAID 1 (1 To utile) ou RAID 10 (2 To utile). Enfin, le haut de gamme est représenté par les WAB 800-1000 et 2000 comprenant 2 puces Xeon X5675 (Hexa core) ou 2 puces Xeon E7-4850 (Deca Core) avec 32 Go ou 64 Go de RAM et des disques RAID 5 (14 To utile) ou RAID 10 (SAS pour 1,8 To utile). Les tarifs non pas été communiqués.
Cisco : après la restructuration, Chambers redistribue les coups
Lors de conférence annuelle destinée à la présentation des résultats de l'entreprise aux analystes financiers qui s'est tenue mardi à San Jose, Californie, les dirigeants ont donné davantage de détails sur les transformations de Cisco. L'entreprise, spécialiste et leader dans les réseaux, avait commencé à rationaliser ses opérations et à se recentrer sur son coeur de métier, plus tôt cette année, après la publication de résultats financiers décevants. La réorganisation conséquente qui s'en était suivie, avait démarré par l'arrêt de son unité de production de caméscopes grand public Flip et d'autres activités, la suppression de 12 900 emplois et la réaffectation de 23 000 salariés.
John Chambers reconduit et Mea Culpa
Finalement, le président du conseil d'administration et CEO, John Chambers, n'aura pas fait les frais de cette réorganisation, en dépit d'informations selon lesquelles il annoncerait sa démission. Au terme de la conférence, en réponse à la question d'un analyste, le CEO a déclaré qu'il avait accepté de rester « à la demande du conseil d'administration » de Cisco. Il a été reconduit pour 3 ans. John Chambers a reconnu que l'entreprise s'était un peu égarée et avait manqué d'efficacité dans certains domaines. « Nous étions trop gros, » a ajouté le CEO de Cisco. « Je veux dire que nous avions pris quatre ou cinq tailles de trop. » En particulier, la structure de Cisco est devenue trop lourde, compliquant la relation avec les clients. « Nous avons rendu nos rapport douloureux dans les négociations de contrats et de licences logicielles, » a ajouté John Chambers. En outre, « l'entreprise n'a pas suffisamment pris en compte les retours clients sur certains produits et n'a pas fait assez circuler l'information pour modifier sa feuille de route en conséquence, » a t-il précisé.
De plus, « les clients demandaient une meilleure intégration des produits afin qu'ils soient plus faciles à utiliser. Et certains départements ont pris du retard en terme d'innovation, » a encore reconnu le président. « Cette réorganisation a été l'occasion de désigner des personnes spécifiques pour répondre à ces lacunes, » a ajouté John Chambers. L'entreprise a également mis fin à une série de commissions et de conseils de gestion en nommant des responsables pour ses lignes de produits.
Autonomie, collaboration, rationalisation
Les dirigeants ont également donné quelques détails sur la façon dont Cisco pensait rationaliser ses activités. Par exemple, « l'entreprise va accorder aux commerciaux plus d'autonomie, et nous avons réduit le temps consacré à l'examen des contrats de 2/3, » a déclaré Gary Moore, Chief Operating Officier (COO) de Cisco.
Illustration: John Chambers lors de l'intervention devant les analystes
Crédit Photo: IDG
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Selon le CEO, l'entreprise a également fait en sorte que les équipes travaillant sur les produits collaborent plus étroitement entre elles, au lieu d'être en concurrence. « L'entreprise prévoit d'intégrer davantage ses technologies et de se servir de ses composants comme levier pour d'autres produits, » a ajouté John Chambers.
De plus, Cisco prévoit d'utiliser les mêmes circuits ASIC (Application-Specific Integrated Circuits) dans plusieurs lignes de produits pour réduire les coûts de développement des processeurs. Les cinq domaines d'activité de Cisco sont désormais centrés sur le routage et la commutation d'entreprise, la collaboration, la virtualisation des datacenters, la vidéo et tout ce qui permet de relier ces éléments ensemble dans une architecture globale.
Optimisme retrouvé par rapport à la concurrence
Selon les dirigeants, après cette cure d'amaigrissement, l'entreprise peut afficher de fortes perspectives pour les trois années à venir, avec des prévisions de croissance moyenne de 5 à 7 % en revenus annuels. Selon Frank Calderone, le directeur financier, « le bénéfice par action devrait croître de 7 à 9 % par an, sans tenir comptes des éléments non récurrents. »
« Pendant ce temps, les concurrents commencent à peine à s'attaquer à leurs propres problèmes, » a déclaré John Chambers, citant Hewlett-Packard aux prises avec sa stratégie. Pour sa part, il considère que Cisco a surmonté la question de la compétition sur les prix en faisant la démonstration que ses propres produits étaient moins chers sur le long terme. S'adressant aux analystes après les principales présentations, John Chambers a estimé que « HP n'avait jamais été plus vulnérable qu'aujourd'hui. » Pendant la conférence, Cisco s'en est également pris plusieurs fois à Juniper, quelques jours après le début d'une campagne de publicité qui ridiculise l'entreprise, se moquant de ses produits toujours livrés en retard. « Notre rival de la Silicon Valley est trop éparpillé entre son activité principale de prestataire de services et celle, récente, de fournisseurs de produits pour l'entreprise, » a commenté John Chambers. « Nous n'avons jamais été en meilleure position par rapport à nos concurrents », a t-il encore déclaré.
Illustration: John Chambers lors de l'intervention devant les analystes
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