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(03/12/2009 16:34:51)
Pour se développer, le télétravail doit être encouragé, montre un rapport officiel
Le télétravail concerne deux à trois fois plus de salariés dans les pays scandinaves et anglo-saxons qu'en France où la pratique est encore peu répandue. C'est l'un des points que fait apparaître le rapport de 150 pages sur le développement du télétravail, publié fin novembre par le Centre d'analyse stratégique (organisme rattaché au Premier ministre). Dans une dizaine d'années en revanche, le travail à distance, ou mobile, pourrait concerner jusqu'à 40 ou 50% des emplois, mais pour une partie seulement du temps travaillé. Pour se développer toutefois, la pratique devra être encouragée, financièrement et techniquement. Le rapport va jusqu'à suggérer de créer les télécentres de l'ère du Web 2.0. Il convient aussi de sécuriser le cadre juridique. Cette étude, qui dresse l'état des lieux du télétravail dans l'Hexagone, fait suite à une demande de Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'État chargée de la Prospective et du Développement de l'économie numérique. Elle s'appuie sur deux enquêtes comparant les pratiques de dix à vingt pays de l'OCDE et sur une analyse prospective du potentiel de télétravailleurs à l'horizon des dix prochaines années. Si ses auteurs présentent les effets positifs du travail mobile dans les pays qui l'ont adopté, ils n'omettent pas non plus d'exposer les obstacles et risques qui s'y rattachent. Le télétravail remet en cause la notion de subordination Au crédit du télétravail, on peut sans conteste porter une meilleure conciliation entre vie professionnelle et personnelle, la réduction des dépenses sociales et des émissions de gaz à effet de serre, ou encore, l'inclusion des personnes exclues du marché du travail (personnes à mobilité réduite ou habitant dans des zones mal desservies par exemple). Mais, « le télétravail ne constitue pas le remède miracle », reconnaît aussi le rapport, car il remet en cause certains aspects fondamentaux du travail salarié et du code du travail. D'une part, la notion de subordination, qui peut aussi bien diminuer que s'accroître, «pour prendre la forme d'une télédisponibilité généralisée». D'autre part, la notion de temps de travail qui risque de déborder sur la sphère privée. Enfin, souligne le document du Centre d'analyse stratégique, les TIC peuvent affaiblir les collectifs de travail en constituant des réseaux multiformes qui créent « une porosité » entre l'entreprise et les autres communautés. En résumé, le rapport dégage sept messages clés et préconise quatre axes d'action pour développer le télétravail. Premier message : les principaux leviers pour le déploiement du télétravail se situent hors du cadre juridique. Il faut que ses gains soient mieux connus, que des infrastructures numériques de qualité soient déployées sur l'ensemble du territoire et que des outils techniques performants soient mis à disposition. Une évolution de la culture managériale française est également nécessaire. Toutes les fonctions ne peuvent pas être « télétravaillées » [[page]] Toutes les fonctions ne peuvent pas être « télétravaillées » Deuxième message clé, c'est la diffusion du télétravail partiel (un ou deux jours par semaine) qui contribuera à faire progresser la pratique en France. A l'inverse, un temps complet peut poser des problèmes d'isolement du salarié et réduire les gains de productivité, estiment les rapporteurs. Troisièmement, le télétravail doit continuer à s'appuyer sur la règle du double volontariat et reposer sur la confiance mutuelle entre les deux parties. A ce titre, vouloir l'encadrer trop strictement par la loi pourrait être une erreur. Quatrièmement, le Centre d'analyse stratégique considère que la proposition de loi actuelle constitue un socle propice pour développer le télétravail : relativement protectrice pour les salariés sans être dissuasive pour les entreprises. En revanche, les institutions représentatives du personnel doivent être davantage formées sur ces pratiques. Pour l'instant, rappelle l'étude, la demande de télétravail émane souvent des salariés, et non de la hiérarchie, « qui y voit un sujet complexe et non prioritaire ». Cinquièmement, toutes les fonctions ne sont pas «télétravaillables», pointe le rapport. En particulier lorsqu'elles n'utilisent pas les TIC. Ainsi, sur 82 professions considérées dans le rapport, 72% de la main d'oeuvre n'a pratiquement aucune chance de télétravailler car les tâches à effectuer ne peuvent pas se faire à distance, et 17% n'ont que peu de chances de télétravailler, même à temps très partiel. Finalement, seulement 11% de la main d'oeuvre a des chances d'y accéder : les cadres et ingénieurs, les informaticiens, les fonctions intellectuelles, administratives, ou de support, etc. Or, les métiers qui, selon les études prospectives, vont se développer le plus dans les prochaines années (aides à domicile, par exemple, ou ouvriers qualifiés de la manutention) ne sont pas propices au télétravail. Pour se développer, le travail à distance devra donc être diffusé au sein des métiers et fonctions qui peuvent vraiment l'exploiter. Editer une charte du télétravail Sixièmement, il est intéressant de signaler qu'aucun abus de télétravail subi n'a été constaté lors d'un congé maternité ou d'un arrêt maladie, dans l'un des pays de l'OCDE étudiés. A l'inverse, le télétravail peut permettre à un salarié qui se déplace difficilement (en cas de grossesse, ou à cause d'une entorse par exemple) de pouvoir continuer à exercer son travail. Mais pour éviter tout risque d'abus, le rapport suggère de réfléchir à un certificat médical d'aptitude au télétravail. Septièmement, enfin, le télétravail ne cible pas particulièrement les seniors. Il n'est donc pas destiné à favoriser leur emploi. Au contraire, lorsqu'ils travaillent, les retraités préfèrent garder un contact direct avec leurs collègues. De ces sept analyses, le rapport déduit quatre axes d'action : promouvoir le télétravail auprès du grand public et de l'ensemble des acteurs, assurer une bonne gouvernance en éditant une « charte du télétravail » (et en créant un comité de pilotage de haut niveau), sécuriser le cadre juridique par une circulaire (et clarifier la prise en charge par les assurances) et, enfin, encourager les initiatives. Sur ce dernier point, le rapport propose de soutenir financièrement et matériellement l'essor du télétravail et de créer les télécentres de l'ère du Web 2.0. (...)
(03/12/2009 14:35:14)Microsoft rénove Bing Maps grâce à Silverlight
En mettant en ligne une version améliorée de son outil de cartographie, Microsoft continue à s'attaquer à l'un des services les plus populaires de Google, Maps. Le service, en version beta, déploie sa technologie Silverlight pour des zooms plus souple, dévoile Streetside, un équivalent au Street View de Google et une fonction de placement d'évènements. On y trouve notamment un élément de géolocalisation tout juste ajouté à Twitter, qui permet d'afficher en temps réel le lieu d'où les tweets sont émis, ou l'information liée à un événement. Un outil similaire de synchronisation avec les éléments d'un compte Facebook est en cours de développement. Autre application, Local Lens, qui scanne le texte des posts dans les blogs locaux, repère des mots-clefs et situe certains évènements automatiquement sur une carte. La fonction de recherche de base a également été améliorée afin de faciliter la navigation. Revenir en force sur le marché des moteurs Toutes ces modifications vont dans le sens de la stratégie de Microsoft qui vise à attirer toujours plus d'utilisateurs vers son moteur de recherche. Et cela semble payant, puisque, depuis son lancement en juin dernier, la part de marché de l'outil de Microsoft est passé, selon ComScore, de 8 à 9,9 %. C'est encore loin des 65 % de Google Maps ou des 18% de Yahoo! Ce que ne manque pas de souligner Satya Nadella, vice-président senior de la division des services en ligne de Microsoft : "les résultats sont encourageants, mais pas de doute que nous avons encore un long chemin à parcourir." [[page]] Déjà, dans certains domaines, Microsoft a mis le paquet. Ainsi, selon Aguera y Arcas Blaise, architecte partenaire du projet, en quelques mois les développeurs ont chargé un stock de 300 téraoctets d'images et autres données. De même, grâce au logiciel d'assemblage Photosynth, Maps peut restituer une vue 3D assez réaliste. Enfin, Silverlight permet de zoomer de la vue satellite à une vue au niveau de la rue d'une manière beaucoup plus fine que dans la version précédente. Par contre, Streetside ne couvre encore que les 100 plus importantes villes américaines, quand Google Street View a déjà un oeil au dessus de la plupart des grandes villes du monde. Des informations plus pertinentes Mais l'ambition de Microsoft est aussi d'apporter des informations de complément à l'utilisateur, à la place de simples liens sponsorisés ou non. Nadella indique notamment que Bing Maps va chercher à développer des cartes d'identités, sortes de mémos pratiques, qui afficheront en même temps que la recherche proprement dite, des informations pertinentes en fonction du lieu, comme l'état d'un vol dans l'aéroport de la ville, ou les horaires de concert pour un spectacle. Des options déjà en cours chez ses concurrents Google et Yahoo. La base de données de Bings se veut très ambitieuse et Microsoft ne se prononce pas sur les délais de mise en application de ces futures améliorations. http://www.bing.com/maps/explore/ (...)
(03/12/2009 11:45:57)Facebook compte 350 millions de membres
Facebook compte désormais 350 millions de membres, a annoncé mercredi 2 décembre son fondateur Mark Zuckerberg sur le blog officiel du site. Fondé en février 2004 pour mettre en relation les étudiants des campus américains, le réseau social avait passé la barre des 100 millions d'utilisateurs en août 2008, des 200 millions en avril 2009, et des 300 millions en septembre dernier. Par ailleurs, le réseau social profite de l'occasion pour annoncer la suppression des réseaux régionaux et un meilleur système de contrôle de la vie privée. (...)
(03/12/2009 11:20:55)Selon le Gartner, le cloud privé gardera longtemps la faveur des entreprises
Le Gartner scrute l'avenir du cloud computing jusqu'en 2012. La dépense des entreprises se portera davantage vers les solutions de cloud privé (interne ou externe) que de cloud public. Selon Tom Bittman, vice-président chez Gartner : « Dans la réalité, les entreprises vont privilégier une organisation informatique qui gère et qui garde les ressources informatiques en interne. Mais ces ressources pourront être traitées en cloud computing et les prestataires extérieures auront toujours leur rôle ». Dans les années à venir, selon le Gartner, le cloud computing sera de plus en plus mixte, privé et public, avec des arbitrages fréquents entre les deux formules. Ce modèle hybride va prévaloir. Pour de nombreuses grandes entreprises, les services de cloud privé seront nécessaires pendant de nombreuses années, voire des décennies, en attendant l'émergence d'un cloud public mature. Les entreprises entrent ainsi dans un long processus. « Les investissements en cloud ne tiennent pas seulement aux changements technologiques, ils enclenchent aussi le processus, culturel et commercial de changement», a déclaré M. Bittman. "Faire ces changements le plus tôt possible aidera les entreprises à mieux prendre les bonnes décisions. Chaque service passé en cloud aura une feuille de route différente pour l'avenir, certains devraient être axés sur le renforcement de l'intégration, la personnalisation et la différenciation pour l'entreprise", a déclaré M. Bittman. "D'autres devraient être axés sur l'indépendance, la personnalisation des interfaces simples, la normalisation et seront des candidats potentiels, pour du cloud public. » Les DSI devront avoir des équipes spécialisées pour orienter les ressources en cloud. De ce fait, les PME, fautes de services dédiés auront plus de mal à passer au cloud computing ou devront faire appel à des sociétés très spécialisées qui offriront une vraie responsabilité et des tarifs attractifs. (...)
(03/12/2009 11:02:18)Grâce à ses acquisitions, Sage France préserve son CA 2009
Pour le compte de son exercice 2009 (clos au 30 septembre), l'éditeur de logiciels de gestion a enregistré en France un chiffre d'affaires de 305,6 M€ identique à celui de l'exercice précédent. Une stabilité qu'il doit à l'intégration dans son bilan des activités de sociétés rachetées précédemment, notamment l'éditeur API (Euratac) en septembre 2008. Sans cet apport, les revenus de l'éditeur auraient subit une baisse de 2%. Sage France a en effet connu des difficultés sur les marchés de la distribution automobile et l'immobilier particulièrement touchés par la crise. En revanche, le reste des activités de la filiale est en croissance, notamment les ventes de son PGI X3 qui ont enregistré une hausse de 15%. Au groupe, la croissance des ventes de cette offre a atteint 13%. Ce qui a contribué à limiter à 4% sur l'année la baisse du chiffre d'affaires global de Sage qui s'élève à 1,64 Md€. L'EBITA (Résultat d'exploitation moins les l'amortissement des écarts d'acquisition) recule quant à lui de 6% à 365,6 M€. Bien qu'il estime que les conditions de marché se sont stabilisées durant la seconde moitié de 2009, l'éditeur ne voit pas encore, à ce stade, une reprise générale se profiler sur ses marchés. (...)
(03/12/2009 10:52:55)Le marché des mobiles se redresse en Europe
Après 15 mois de baisse, les ventes de téléphones mobiles reprennent des couleurs en Europe de l'Ouest. Selon l'institut IDC, elles ont enregistré lors du troisième trimestre 2009 une hausse de 5% en volume, à 46,8 millions d'unités, en comparaison de la même période en 2008. Étonnamment, ce sont les ventes de téléphones mobiles traditionnels qui ont tiré la croissance du marché avec une hausse de 6% en volume. En revanche, les ventes de smartphones ont connu une légère baisse de 2%. La faute, selon IDC, aux problèmes d'approvisionnement qu'ont connu les principaux fabricants de ces produits. Toujours numéro un du mobile en Europe de l'Ouest, comme dans le monde, Nokia dispose d'une part de marché de 16% (+0,5 point sur un an). Celle de Samsung passe à 14,3% grâce à des livraisons trimestrielles en hausse de 10%. Le coréen LG réalise de son côté une belle performance en étant à l'origine de 5,1% des mobiles vendus au troisième trimestre 2009 contre 2% un an auparavant. A l'inverse, Sony Ericsson a enregistré un recul important avec des parts de marché qui sont passées de 7% au troisième trimestre 2009 à 4,9% cette année. Le fabricant est en outre le seul parmi ses concurrents a voir vu ses ventes en volume chuter (-30%) durant le trimestre. Objet de toutes les attentions depuis son lancement, Android, le système d'exploitation pour mobile de Google équipait au troisième 2009, 5,4% des mobiles vendus en Europe de l'Ouest. Durant les trois mois précédents, cette proportion atteignait 4,2%. Malgré cette progression, les ventes du système d'exploitation sont moins fortes qu'attendues. (...)
(03/12/2009 13:52:17)Le Meccano des sociétés dans le secteur IT ne fait que commencer
( Source EuroTMT ) Depuis quelques mois, il ne se passe pas une semaine sans qu'un géant de la technologie américain n'annonce une acquisition représentant au moins plusieurs milliards de dollars. Forts d'une meilleure résistance à la crise que lors de l'éclatement de la bulle internet, d'une abondante trésorerie et de valorisations encore basses, les mastodontes du secteur ont lancé une course à la taille qui ne semble pas prête de se terminer. HP a lancé son offre de rachat du fabricant d'équipements de réseaux 3Com pour 2,7 milliards de dollars. Le premier fabricant mondial de PC, qui avait profité de cette annonce pour publier à l'avance des résultats trimestriels légèrement meilleurs que prévus et relever ses prévisions annuelles pour 2010, veut ainsi clairement concurrencer Cisco, le numéro un mondial des équipements réseaux, qui fait lui-même des incursions étonnantes sur le marché des serveurs que se disputent HP, IBM ou encore Dell. Le rachat de 3Com par HP fait suite, entre autres, à celui de Perot Systems par Dell, celui d'Affiliated Computer Systems par Xerox, celui de Sun Microsystems par Oracle. Cisco, société habituée à grossir par des opérations de croissance externe, a de son côté annoncé en octobre d'une part le projet de rachat de Starent Networks, un fabricant d'équipements mobiles, pour 2,9 milliards de dollars et une OPA sur Tandberg, spécialiste norvégien d'équipements pour visioconférences en mode téléprésence, pour un prix de 3,4 milliards de dollars. La concentration n'est pas encore terminée selon les analystes Selon plusieurs analystes, malgré l'abondance de projets de rachats, cette nouvelle phase de concentration n'en est qu'à ses débuts, chacun des grands noms du secteur redoutant de se retrouver sur la touche. Après la mode de la spécialisation extrême, c'est le grand retour d'une tendance poussant les groupes à être présent sur tous les maillons de la chaîne des produits et services informatiques. L'émergence récente de ce que les spécialistes appellent le « cloud computing » n'est certainement pas étrangère à cette évolution qui pousse les grands groupes à élargir les frontières de leurs activités. De plus, les dirigeants sont également poussés par les actionnaires à l'accroissement du périmètre afin de profiter au maximum de la reprise qui se profile. [[page]] Tous les regards sont désormais tournés vers IBM qui est le dernier à ne pas avoir annoncé de grosse acquisition. Big Blue est vu comme étant davantage intéressé par les logiciels que par les services et les équipements. Avec la vague de fusions et d'acquisition en cours, les acteurs de niche semblent également plus disposés à être rachetés, conscients qu'un adossement à IBM ou à Cisco leur permet de démultiplier les débouchés pour leurs produits. Des groupes comme Riverbed Technology (spécialiste de l'accélération télécoms) ou F5 Networks, spécialisé dans la sécurisation et l'amélioration d'applications en ligne, sont ainsi considérées comme les prochaines cibles de rachat. Malgré leur récents rachats ou annonces d'acquisitions, HP et Dell devraient continuer à être actifs en matière d'acquisitions, estiment les analystes financiers, qui voient également Juniper Networks entrer dans la danse afin de ne pas se laisser trop distancer par Cisco. Des rachats toujours difficiles à intégrer Le paradoxe de cette course à la taille est que, pour reprendre les déclarations de John Chambers, directeur général de Cisco, 90 % des acquisitions se révèlent être un échec. John Chambers - qui a su transformer le routeur en or sur ces dix dernières années - a par exemple toujours refusé de donner suite à des projets de rachat d'un grand équipementier télécoms traditionnel tel qu'Alcatel-Lucent, estimant qu'une acquisition ne peut marcher que si le racheté est de petite taille (quelques centaines de personnes), et d'une culture compatible avec celle de l'acquéreur. Cela ne l'avait toutefois pas empêché d'acheter Scientific Atlanta, poids lourd champion des modems câble. Mais son discours visait plutôt l'équipementier canadien traditionnel Nortel qui avait acquis le fabricant de routeurs Bay Networks. Il avait alors raison puisque Nortel est vendu par appartements depuis plusieurs mois. Durant la période faste, avant l'éclatement de la bulle internet, Cisco achetait une start up spécialisée (gigabit Ethernet, voix sur IP, connectivité optique, ...) par mois. « Lucent a ses Bell Labs pour la recherche, nous rachetons des start up » expliquait alors Mike Volpi, qui était le grand orchestrateur de ces rachats chez Cisco. Qui plus est à cette époque, Cisco réglait ses achats par émission d'actions, créant ainsi son propre papier monnaie. Ce qui ne lui coûtait pas grand-chose comparativement au rachat de Tandberg qui va s'effectuer en liquide. (...)
(03/12/2009 10:20:52)Pour proposer de la fibre optique, Bouygues Telecom passe un accord avec Numericable
Numericable a annoncé un accord avec Bouygues Telecom qui permettra à ce dernier d'utiliser le réseau en fibre optique du câblo-opérateur. Dans le cadre de ce partenariat, Bouygues Telecom a fait savoir qu'il lancera ses premières offres en fibre optique "à l'été 2010". L'opérateur de téléphonie mobile, qui s'est lancé à l'automne 2008 sur le marché ADSL avec son offre Bbox, accède ainsi au réseau de fibre très haut débit de Numericable, qui raccorde quelque 3,3 millions de foyers en France. Bouygues Telecom devrait développer et commercialiser en 2010 ses propres offres par fibre optique, incluant une connexion très haut débit (jusqu'à 100 Mbits/seconde), la télévision en Haute Définition, la téléphonie fixe ou encore un service de vidéo à la demande. Un accord similaire avait permis en octobre 2008 à Darty de lancer ses services DartyBox THD, également en exploitant le réseau de fibre de Numericable. Au premier semestre 2009, l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep) recensait 230.000 abonnés en France aux offres en fibre optique. (...)
(03/12/2009 09:25:30)Vie privée : Facebook recloisonne son réseau
Facebook va bientôt apporter des changements majeurs en matière de respect de la vie privée au sein du réseau contributif en permettant aux utilisateurs de gérer plus facilement les renseignements et les photos personnelles qu'ils partagent en ligne. Sur le blog qu'il anime, Mark Zuckerberg, président de la société, a annoncé que "pour commencer, Facebook éliminera les «réseaux régionaux», c'est à dire les groupements de personnes par critère géographique". Les groupes de personnes appartenant à une même école, à un club ou à une entreprise ont vite très bien fonctionné sur Facebook. C'est la raison pour laquelle le site n'a pas empêché les regroupements géographiques, laissant des groupes comme "Londres" ou "Inde" se créer. Ainsi, en étant membre d'un réseau donné, il était possible de voir les informations et les photos correspondant au profil d'un autre membre, avec les mêmes droits d'accès que ceux réservés au «friending", la fréquentation amicale. Sauf que ces données pouvaient être visibles par n'importe quelle personne étrangère au groupe. A moins de modifier les paramètres de confidentialité, ce que de nombreux utilisateurs oubliaient de faire ou ignoraient tout simplement. Adapter Facebook à ses usagers Certes, comme le dit Mark Zuckerberg, le Facebook des débuts était bien adapté à son public, composé essentiellement d'étudiants. Mais aujourd'hui, le site compte pas moins de 350 millions d'utilisateurs enregistrés. «A mesure que Facebook a grandi, certains de ces réseaux régionaux se sont enrichis de millions de membres, et nous considérons que cette affluence ne permet plus aux utilisateurs de contrôler leur vie privée», écrit M. Zuckerberg. "Près de 50 pour cent de tous les utilisateurs de Facebook sont membres de réseaux régionaux. C'est pourquoi la question est pour nous primordiale. Si nous pouvons bâtir un meilleur système, alors ce sont plus de 100 millions de personnes qui seront en mesure d'avoir une meilleure maîtrise des informations qu'ils partagent." Facebook a notamment l'intention de rendre possible le contrôle d'accès pour chaque élément de contenu publié sur le site, "une fonctionnalité réclamée par les utilisateurs", a indiqué Mr. Zuckerberg. Dans les prochaines semaines, les utilisateurs seront invités à mettre à jour leurs paramètres de confidentialité. «Un message expliquera les changements avec un lien menant à une page de mise à jour," écrit M. Zuckerberg. "Un message de confirmation validera les choix et indiquera à chaque utilisateur s'il a effectué les réglages de configuration qui garantissent la protection des données personnelles." Le blog de Mark Zuckerberg (...)
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