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Middleware et serveurs d'application
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(10/04/2009 16:33:01)
Cisco rachète Tidal Software pour se renforcer dans les datacenters
Quelques jours après avoir déclaré qu'il n'avait pas l'intention de ralentir le rythme de ses acquisitions pendant la crise, Cisco vient d'annoncer qu'il rachetait Tidal Software pour un montant de 105 M$. Fondé en 1978 et basé à Palo Alto (Californie) et à Houston (Texas), Tidal Software est un éditeur spécialisé dans les solutions de gestion des applications et d'automatisation des processus pour les architectures orientées services (SOA) et les centres de données. Ses logiciels permettent de détecter et localiser les problèmes, d'en analyser la cause et d'y remédier pour améliorer la performance des applications. Ils ont été élaborés en partenariat avec des éditeurs comme Microsoft, Oracle ou encore SAP. Cisco compte tirer parti de ces solutions pour se renforcer dans le monde des datacenters. Au terme de la transaction (prévue pour le quatrième trimestre de l'année), les salariés de Tidal Software rejoindront la branche Advanced Services de Cisco. Il s'agit de la troisième acquisition de Cisco depuis le début de l'année, après Richards-Zeta Building Intelligence (éditeur d'une solution de gestion de la consommation d'énergie et de réduction de l'empreinte carbone des entreprises), en janvier dernier, et Pure Digitale (concepteur de caméras numériques et de solutions vidéo à destination du grand public), en mars. Depuis sa création en 1984, Cisco a procédé à l'acquisition de 133 sociétés (dont cinq en 2008). Le géant des réseaux dispose encore d'un peu plus de 29Md$ de cash pour poursuivre ses emplettes. (...)
(08/04/2009 12:55:56)Google vient concurrencer les serveurs d'applications Java
Voilà un nouvel entrant - et pas des moindres - sur le marché des serveurs d'applications Java. Google a annoncé hier soir, pour le premier anniversaire de son serveur App Engine, un ensemble de nouvelles fonctions, dont le support de Java. L'ambition de Google est d'offrir une expérience de bout en bout pour les développeurs Java, puisque le déploiement dans le serveur d'applications hébergé de Google est directement pris en charge par un tout nouveau plug-in pour l'environnement de développement Eclipse, tandis que la création d'interfaces graphiques est assurée au travers de GWT (Google Web Toolkit, qui permet de développer en Java des interfaces Ajax, soit HTML et Javascript), dont la version 1.6 a été annoncée simultanément. Lors de l'annonce, Google a donné l'exemple de Google Moderator, utilisé récemment par la Maison Blanche, pour un dialogue en ligne avec les internautes. Moderator tourne sur Google App Engine, tandis que son interface est développée en GWT. Il s'agit d'une solution, explique Google, qui a été créée en interne afin d'organiser des séances de questions/réponses avec une vingtaine de participants. Déployée sur le Web, sur App Engine, pour la Maison Blanche, elle a supporté des millions d'utilisateurs, et des pics de plusieurs centaines de requêtes par seconde. Toutes les questions d'infrastructure et de montée en charge étant gérées par Google. Pour Didier Girard, directeur technique et opérationnel de la SSII Sfeir, qui teste le produit depuis plusieurs mois, il s'agit d'une avancée considérable. « Il n'y avait aucune solution permettant de développer en Java une application et de la déployer sur Internet. On pouvait le faire en PHP, ou en .Net avec Azure, mais pas en Java. Il fallait passer par le cloud Amazon, ou par un hébergeur, alors que là, il suffit de déclarer le projet dans Eclipse, et le déploiement est automatique, et gratuit jusqu'à 5 millions de pages vues par mois. » Traitements batch et import/export des données au menu En outre, Google a fait en sorte que son offre s'adapte mieux aux contraintes des entreprises. Le 'Cron service' donnera ainsi la possibilité de prévoir des traitements batch, comme de la consolidation de données en fin de journée, ou l'envoi de courriels automatisé. L'éditeur propose aussi d'importer ses données - et dans un futur proche de les exporter. Cela répond à un reproche classique adressé aux offres de cloud, qui représentent un nouveau risque d'enfermement pour les utilisateurs. De même, Google a fait en sorte, avec le SDC (Secure data connector), qu'on puisse conserver les données qu'on souhaite chez soi, derrière son pare-feu, pour des raisons de sécurité ou de contraintes réglementaires. L'ensemble de ce dispositif fait désormais de Google App Engine un concurrent sérieux de serveurs d'applications Java classiques, comme Tomcat. Toutefois, il ne s'agit pas non plus d'un serveur J2EE, comme le rappelle Didier Girard: « Il ne couvre pas 100% des fonctions en Java, il y a plusieurs limitations, on ne peut pas subdiviser en threads, par exemple. » Néanmoins, un App Engine supportant Java pourrait bouleverser l'équation économique des serveurs d'applications Java, qu'il s'agisse des logiciels commerciaux comme Weblogic ou Websphere, ou des Open Source comme Springsource ou Jboss, qui dans les deux cas impliquent de payer pour le support de l'infrastructure. Tout sera une question d'analyse des besoins. « Certes, considère Didier Girard, Google App Engine est plus un concurrent de Tomcat que de Websphere, mais comme la plupart des gens utilisent Websphere comme un Tomcat... » (...)
(27/03/2009 16:20:51)Ensemble, Oracle et HP se sont aussi intéressés à Sun
A entendre Paul Otellini, PDG d'Intel, Sun chercherait à se vendre depuis des mois. La mise sur la place publique par le Wall Street Journal de tractations entre IBM et le constructeur californien, qui ne s'est jamais remis de l'explosion de la bulle Internet en 2000, n'était en fait qu'un des épisodes d'une triste quête. Citant une source anonyme, mais apparemment bien renseignée, notre confrère britannique The Register semble confirmer ces dires en indiquant qu'Oracle s'était associé à HP pour scinder Sun. L'éditeur aurait proposé 2 Md$ pour les activités logicielles de Sun, HP s'offrant tout le reste. La proposition d'IBM de tout reprendre pour 6 à 8 Md$ aurait mis un terme aux tractations en cours. Tant de monde autour du lit du malade Sun indique bien que la société ne souffre pas d'un manque de technologies, bien au contraire, mais de son incapacité à en tirer des profits. Un profil qui rappelle celui de Digital avant son rachat par Compaq. Fondée sur l'Open Source et le logiciel, la stratégie de Jonathan Schwartz, qui a succédé à Scott McNealy mi-2006 à la tête de Sun, n'a pas payé. Mais le dirigeant avait-il le choix ? Il a tout de même persisté à investir 1,8 Md$ en R&D, soit plus de 13% des 13,3 Md$ de chiffre d'affaires annuel de Sun. A titre de comparaison, IBM ne consacre que 6,1 Md$ à la R&D, soit 6% de ses 98,78 Md$ de chiffre d'affaires annuel. Oracle convoitait MySQL, les outils d'annuaire et de gestion d'identités Oracle voulait jeter son dévolu sur MySQL, le seul SGBD Open Source qui lui fait de l'ombre, ainsi que sur les outils d'annuaire et de middleware de Sun, sur la gestion des identités et, aussi, sur les laboratoires où est né Java. Même en Open Source, l'environnement Java continue d'être très activement soutenu par Sun. Les intérêts d'HP étaient moins clairs, Solaris étant autant à la peine que son propre HP-UX pour résister à la montée en puissance des plateformes Windows/ Linux. L'accord ayant peu de chance d'aboutir, on peut ironiser à peu de frais sur l'intérêt qu'aurait eu HP à récupérer la ligne de processeurs SPARC alors que l'Itanium d'Intel peine à évoluer au même rythme... HP aurait aussi pu être intéressé par le savoir-faire de Sun en matière de stockage et de réseau. (...)
(25/03/2009 17:11:13)Le cloud d'Amazon directement accessible depuis Eclipse
Les développeurs utilisant Eclipse peuvent désormais prévoir les déploiements dans le 'cloud' d'Amazon, EC2, directement depuis leur environnement de développement favori. Un billet sur le blog officiel d'Amazon Web Services annonce en effet la publication d'un plug-in gratuit et Open Source pour Eclipse, AWS Toolkit for Eclipse. « Vous pouvez concevoir un cluster basé sur Tomcat entièrement hébergé dans EC2 directement depuis Eclipse, indique le billet de blog. Vous pouvez spécifier le nombre d'instances désirées et le type d'instance que vous souhaitez. [...] Le plug-in gérera votre cluster, démarrera les instances en fonction des besoins. » Amazon explique ce geste par la popularité de plus en plus grande d'Eclipse au sein de la communauté des développeurs. Néanmoins, cette popularité n'est pas franchement nouvelle. L'élément nouveau serait plutôt à chercher du côté d'Azure, le cloud de Microsoft, directement relié à l'outil de développement maison, Visual Studio. Pour l'heure, le plug-in supporte les déploiements d'applications Java dans le serveur d'applications Tomcat, mais l'éditeur d'EC2 prévoit de « supporter d'autres langages et serveurs d'applications au cours du temps, tels que Glassfish, JBoss, WebSphere et WebLogic ». (...)
(25/03/2009 16:41:37)Microsoft propose des programmes Open Source, dont PHP, aux développeurs Web
La plateforme d’outils gratuits de Microsoft pour les développeurs Web s’enrichit de programmes Open Source, et notamment des applications PHP. La promotion de ce langage de script par Microsoft, au même niveau que son propre langage ASP.Net, peut surprendre au premier abord. Toutefois, on se souvient que la collaboration de Microsoft avec Zend Technologies, l’inventeur de PHP, ne date pas d’hier. Et que tout comme il l’a fait avec JBoss, Microsoft préfère faire en sorte que les outils populaires – même Open Source et concurrents de ses propres produits - puissent tourner avec le maximum d’efficacité sur Windows, pour ne pas laisser le champ libre à Linux. En l’occurrence, la version bêta de Microsoft Web Platform Installer 2.0 comprend donc, outre les propres outils Web gratuits de Microsoft (le serveur Web IIS, la base SQL Server 2008 Express, le framework .Net et l’atelier Visual Web Developer Express), une version de PHP pour Windows, ainsi que plusieurs outils Open Source et/ou gratuits écrits en .Net ou en PHP, pour mettre en place un blog (Wordpress, dasBlog, SubText, BlogEngine.Net), gérer du contenu (DotNetNuke, Umbraco, Acquia Drupal, SilverStripe CMS), supporter un wiki (ScrewTurn Wiki) ou une galerie photo (Gallery). (...)
(19/03/2009 20:14:56)IBM-Sun : Le monde Java inquiet et HP menacé
Et si IBM achetait Sun pour 6,5 Md$ ? Depuis hier que la rumeur circule, le grand bal habituel des réactions et analyses a débuté. Bien qu'aucune des deux firmes n'aient encore souhaité commenté cette hypothèse, plongeons au coeur de ses possibles conséquences. Pour commencer, et sans surprise, le monde Java s'agite. Même si on peut supposer que MySQL et Glassfish constitueraient des offres Open Source d'entrée de gamme satisfaisantes pour IBM, c'est plutôt l'inquiétude qui domine. Sur le site Javalobby, par exemple, certains s'inquiètent de voir IBM favoriser son environnement de développement Eclipse face au Netbeans de Sun. "Quel intérêt pour un même fournisseur d'avoir deux IDE ? " peut-on lire. "A peine Sun acheté, IBM annoncera qu'il arrête NetBeans pour des questions de budget. Et il en ira de même pour toutes les offres pour lesquelles il a déjà une solution." Pour d'autres commentateurs du blog, le serveur d'applications GlassFish, concurrent de WebSphere, est aussi en danger. « Et quid du support commercial de MySQL ? » s'interroge-t-on. La communauté Java partagée A l'opposé, certains estiment qu'IBM aurait un impact positif sur Java. « Il pourrait injecter davantage d'argent dans son développement, » estime ainsi, sur son blog, Fabrizio Giudici, architecte Java. Pour lui, « les produits Open Source de Sun ont une bonne réputation dans leurs communautés et ils pourraient intégrer de nouveaux projets. Cela pourrait augmenter notre charge de travail (non payée) au début, mais les opportunités de marché arrivent quand on les attend le moins. » En outre, la gestion d'Eclipse par IBM a suscité moins de polémique que la gestion du Java Community Process par Sun. Pour Matt Aslett, analyste du 451 Group, la communauté Sun ne devrait en aucun cas craindre qu'IBM fasse disparaître les logiciels Sun. « Bien sûr, les portefeuilles se chevauchent, mais cela ne devrait pas être un problème parce qu'IBM peut utiliser l'offre de son rival pour générer du revenu. Et Big Blue "a déjà de multiples OS et bases de données dans son offre. Il pourrait reprendre son mantra : 'donner le choix à l'utilisateur.' » Jeffrey Hammond de Forrester Research tempère : « La division logiciels d'IBM devra faire face à certains défis importants pour monétiser le portefeuille Open Source de Sun. IBM ne vend pas à des développeurs mais à des patrons de divisions. Or, ce ne sont pas eux qui décident quand on parle d'Open Source. Ce sont bien les développeurs. Nos études le confirment. Sans oublier qu'IBM va devoir réconcilier son modèle économique middleware avec celui de Sun. Et ils sont très différents. » Enfin, la division logiciels de Big Blue n'est pas « structurée pour monétiser un modèle économique basé sur le support de l'Open Source. Et je me demande s'ils arriveraient à atteindre le niveau de service exigé par les clients en la matière. » Le marketing logiciel d'IBM est décentralisé, divisé en multiples marques et ce serait un vrai « défi pour eux d'appliquer le modèle resserré que Sun met en place pour doper l'adoption de l'Open Source ». Ce qui est sûr, selon un autre observateur, « c'est qu'une union IBM-Sun sera positive pour les clients des deux entreprises, mais il est peu probable qu'elle donne naissance à de nouvelles directions majeures dans le monde du logiciel. » Les serveurs, les datacenters et même le cloud [[page]]Et si le logiciel seul n'était pas la raison de l'acquisition ? Nombre d'observateurs voient dans cette hypothétique opération la création du futur géant des datacenters. Et pourquoi pas du cloud, d'ailleurs. IBM est sans nul doute à la tête d'une des gammes de serveurs les plus denses et les plus complètes du marché. De la machine x86 la plus basique jusqu'au grand système (sous Linux aussi, s'il vous plait) en passant par des serveurs Unix et les inépuisables iSeries (toujours connus sous le nom d'AS/400 malgré d'innombrables changements de nom). Sun apporterait sa technologie de containers pour les datacenters IBM exploite ses propres processeurs Power, spécifiques, mais aussi des cartes électroniques reines du supercalcul, les BlueGene. Et malgré ses performances récentes, le Sparc de Sun pourrait bien être la première victime du mariage, s'il a lieu. Peut-être juste avant Solaris... qui aurait du mal à trouver sa place au milieu des nombreux OS d'IBM dont son propre Unix, Aix. Là encore, le salut de la technologie pourrait venir de la stratégie Open Source entamée avec OpenSolaris. Big Blue a aussi développé depuis quelques temps une forte compétence dans le datacenter qu'il s'est fait une spécialité d'optimiser en matière d'efficacité énergétique (matériel, logiciel, climatisation, service, etc.). Sun a lui aussi déployé beaucoup d'efforts en la matière. Et il apporterait entre autres les technologies de son container qu'il a été le premier à maîtriser. Des qualités essentielles en ces temps d'économie d'énergie et de respect de l'environnement. Les deux géants fondus en un seul pourront par ailleurs facilement mixer leurs clouds car ils n'en sont qu'à leurs balbutiements. Mauvais plan pour Cisco, mais surtout pour HP Ces expertises complémentaires des deux Américains dans le monde des centres serveurs, distribués ou non, associées à leurs compétences logicielles, doit sérieusement inquiéter la concurrence. A commencer par HP qui a choisi de son côté d'avaler une énorme société de services, EDS. Il se tord pour l'instant dans des difficultés qui le conduisent à réduire ses effectifs et diminuer les salaires. Que dire de Cisco ? Qu'il se fait voler la vedette de son entrée dans le monde des serveurs par une simple rumeur ? Mais au delà de ça, l'union du Texan et du Californien pourrait lui barrer la route du datacenter pendant quelques temps. Même si un futur IBM-Sun le met moins en danger que HP. Interrogé par Business Week, Steve Ballmer, le patron de Microsoft, a estimé de son côté que l'opération « donnerait à Microsoft un avantage compétitif pendant toute la durée nécessaire à l'intégration des nombreux actifs de Sun dans une seule entreprise. » Une chose est sûre. L'union d'IBM avec Sun donnerait naissance à une famille recomposée de taille avec quelques enfants indésirables. Les doublons seront légion et les choix, cornéliens. Et c'est sans parler pour l'instant, de la réorganisation commerciale. Enfin, aucune fusion ne va jamais sans réduction d'effectifs. Si elle a lieu, celle-ci se concrétisera en pleine tempête économique et n'échappera pas à des coupes massives. Ce ne sera pas le moindre des maux. (...)
(19/03/2009 16:09:42)La réponse de Software AG à la crise : réutilisez !
« Nous avons le portefeuille de produits parfait pour la crise ! » Le patron de Software AG parlait cette semaine devant un parterre de ses utilisateurs français et de prospects grands comptes, réunis pour la convention annuelle de l'éditeur à Paris, le Business Innovation Forum. Et s'il n'est pas un tribun, Karl-Heinz Streibich sait toutefois trouver les mots justes pour expliquer aux entreprises comment les architectures orientées services et la gestion des processus métier (SOA & BPM) peuvent les aider à optimiser leurs investissements déjà réalisés et à se distinguer de la concurrence. « Une crise, c'est comme un projet : cela a un début, et une fin. Et cette crise finira tôt ou tard. Les entreprises qui investissent, modernisent et automatisent leurs processus seront les gagnantes lorsque la crise sera finie, prédit Karl-Heinz Streibich. Aucune entreprise ne peut gagner en réduisant son périmètre et ses investissements. » La bonne nouvelle, c'est que cette automatisation des processus s'accommode très bien de l'existant. « Ne remplacez pas l'existant, réutilisez-le ! » Le CEO de Software AG vante ainsi les capacités de ses produits middleware, la gamme WebMethods, à fournir une couche d'agilité au-dessus de l'existant, dans le but de concevoir des processus automatisés allant piocher dans telle ou telle application. Comme l'expliquait une fois Pierre Bonnet, directeur technique d'Orchestra Networks et animateur de la communauté Sustainable IT Architecture, lors d'un Forum SOA organisé par LeMondeInformatique.fr, cette approche présente un risque qualitatif, puisque les processus dépendent de la qualité du système d'information existant. Toutefois, on peut envisager une approche incrémentale - la seule qui soit permise, pourrait-on presque dire, en ces temps de crise où les projets ne peuvent dépasser 6 à 9 mois - où des portions du SI seraient remplacées au fur et à mesure. La couche d'agilité rend cela possible, en désolidarisant les processus du SI sous-jacent. Un service en ligne collaboratif pour capturer les processus de l'entreprise Dans tous les cas, crise ou pas, pour Karl-Heinz Streibich, on ne peut prononcer l'avis de décès des SOA. Pour lui, il s'agit d'un « changement de paradigme IT comme il n'y en a que tous les 20 ou 30 ans », qui a le grand avantage de « rendre les utilisateurs indépendants des monopoles des fournisseurs ». Une façon de souligner le caractère indépendant de Software AG - « qui ne vend pas d'applicatifs ni de matériel » - par rapport à des SAP, Oracle, IBM... Finissant son allocution sur un infime trait d'humour emprunté à un client russe, le patron de l'éditeur allemand a expliqué que « SOA est la perestroïka de l'industrie IT ». Côté annonce produit, Software AG a détaillé un projet évoqué lors du Cebit : Alignspace, un outil collaboratif pour capturer les processus et permettre à toutes les parties prenantes d'un département ou d'une entreprise d'agir dessus et de les commenter. Un outil en amont des outils classiques d'analyse des processus métier, censé remplacer les dessins réalisés avec Visio et promenés de service en service. Proposé en tant que service en ligne, Alignspace pourra aussi être accessible à des intervenants extérieurs, lors de phases de conseil par exemple. Puis, les processus ainsi créés pourront être importés dans des outils de BPM. Alignspace est ouvert aujourd'hui en bêta, pour une disponibilité générale prévue début 2010. (...)
(09/03/2009 11:52:58)Le marché du Complex event processing se consolide
Oracle et IBM, qui ont déjà fort à faire à rattraper Tibco et Progress sur le marché du CEP, se voient désormais menacés par la fusion de Coral8 et Aleri. Le CEP, pour Complex event processing, est une technologie de traitement des événements au fil de l'eau. Les logiciels de CEP sont capables de filtrer des flux de données pour y déceler des événements particuliers ou des enchaînements particuliers d'événements, et d'agir en conséquence, en envoyant des alertes ou en déclenchant des processus. Le CEP est ainsi très utilisé dans la finance - pour détecter des fraudes ou des opportunités boursières, par exemple - ou la logistique - pour accélérer la prise de décisions. D'après IDC, le marché du CEP est dominé par Tibco (plus de 40% de parts de marché en 2007) et Progress (20% de parts de marché grâce au rachat d'Apama). Viennent ensuite des acteurs aux parts de marché plus réduites, Streambase (7,6%), IBM (7,1% grâce au rachat d'Aptsoft), Oracle (sachant que BEA comptait pour 4,7%)... Anciens spécialistes du secteur, Aleri et Coral8 sont des sociétés non cotées, et ne publient donc pas leurs résultats. Néanmoins, IDC estimait leur chiffre d'affaires à 3 M$ chacune en 2007, ce qui les créditerait de 3,5% de parts de marché. Associés, et forts de 80 clients, les deux éditeurs dépasseraient Oracle et feraient jeu égal avec IBM dans le domaine du CEP. Les moteurs CEP d'Aleri et Coral8 interopérables à court terme, fusionnés à long terme Les termes financiers de l'acquisition de Coral8 par Aleri n'ont pas été dévoilés. Le nouveau groupe indique qu'il conservera quasiment tous les employés de Coral8, ainsi que tous les produits. Ces derniers devraient coexister un certain temps, l'éditeur misant sur leur interopérabilité et leur complémentarité, le moteur d'Aleri étant jugé plus vertical (destiné au monde de la finance) et celui de Coral8 plus horizontal. A plus long terme, toutefois, les technologies elles-mêmes devraient fusionner. Quant aux dirigeants des sociétés, le CEO d'Aleri, Don DeLoach, reste à son poste tandis que celui de Coral8 devient président du conseil d'administration du nouvel Aleri. Don DeLoach compte beaucoup sur l'actuelle crise financière pour doper les ventes de technologies CEP, les banques cherchant, selon lui, à éviter de répéter les erreurs du passé, et ce avec des ressources humaines plus limitées. « Un projet sur trois ces temps-ci traite de la gestion de risques, dit-il. La nature profonde du CEP permet aux techniciens de faire plus avec moins. Les banques suppriment des emplois, mais la vitesse et la complexité des informations circulant sur les marchés augmentant, il y a un impératif de plus en plus grand de gérer le risque et la conformité. » (...)
(26/02/2009 18:33:17)iWay Software ajoute la gestion des données de référence à son middleware
Reconnue pour ses solutions d'intégration et l'étendue de ses adaptateurs applicatifs et technologiques, iWay Software, division d'Information Builders, annonce une suite complète de gestion de l'information (EIM). Pour la constituer, l'éditeur a ajouté trois solutions à son offre. Pour commencer, iWay DQC pour tout ce qui touche à la qualité des données. Ensuite iWay MDC, pour gérer les données de référence (MDM, master data management). Enfin, iWay Enable, solution de CEP (complexe event processing) pour filtrer les événements au sein du bus d'entreprise de l'éditeur afin de déclencher des actions suivant des règles métiers prédéfinies. L'une des originalités de la nouvelle suite iWay Enterprise Information Management (EIM) est justement d'exploiter ces trois nouveaux produits au-dessus du bus d'entreprise (ESB) iWay Service Manager. L'un de ses autres intérêts est d'offrir une approche très globale en tirant également parti des différentes solutions déjà disponibles au catalogue d'iWay Software : l'offre de supervision des activités métiers (BAM) iWay Activity Monitor sortie en septembre, l'ETL (outil d'intégration, de transformation et de chargement de données), ainsi que les multiples adaptateurs (plus de 300) qui permettent un échange avec les principales applications et bases de données du marché, d'exploiter les protocoles majeurs (SOAP, JDBC, MQSeries, OLE DB...) et d'accéder aux grands systèmes et moniteurs transactionnels (CICS, Tuxedo). L'offre iWay EIM conviendra aux projets de grande envergure (Information Builders espère en mener une vingtaine cette année, de bout en bout), nécessitant d'intégrer une grande variété de types de contenus (ERP, CRM, entrepôts de données, files d'attente, documents, courriels...) et de traiter les informations opérationnelles en temps réel. L'un des points forts de cette offre globale réside également, souligne John Taylor, directeur technique d'iWay Software, dans le fait de pouvoir gérer la qualité des données externes à l'entreprise (au-delà du pare-feu) avant leur intégration. (...)
(13/02/2009 18:01:19)Techdays'09 : Azure, Seven, Multitouch, les technologies de Microsoft mises à nu
Troisième édition et un succès qui ne se dément pas pour la grand-messe française de Microsoft, où développeurs, administrateurs systèmes et décideurs IT se sont pressés pour approfondir leurs connaissances et obtenir des informations sur les futurs produits. Windows Azure, Windows Seven, Visual Studio 2010 étaient ainsi au coeur des interrogations, les 10, 11 et 12 février derniers au Palais des Congrès de Paris. LeMondeInformatique.fr a assisté aux trois jours de l'événement ; notre dossier vous propose un compte-rendu pratique et sans langue de bois. (...)
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