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Middleware et serveurs d'application

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(25/06/2009 15:58:59)

Annuels : Oracle résiste mieux à la crise que prévu grâce à la maintenance

Wall Street a apprécié les résultats du dernier trimestre d'Oracle. L'éditeur, aussi talentueux dans la vente de ses produits que dans sa communication financière, a annoncé un CA en baisse de 5% à 6,86 Md$, assorti d'un résultat net en recul de 4% à 1,9 Md$. Deux chiffres supérieurs aux prévisions des boursiers qui se régalent toujours des 51% de marge opérationnelle du groupe. De plus, sans les effets de change, Oracle aurait vu son net progresser de 9%. Sur l'année, le CA progresse de 3,7%, à 23,25 Md$ et le net de 1%, à 5,6 Md$. Oracle résiste donc plutôt bien à la crise, en grande partie grâce aux revenus récurrents que lui rapporte la maintenance de sa base installée : 3 Md$, +8% (44% du CA) sur son dernier trimestre. En revanche, dans le même temps, il enregistre une baisse de 13% de ses ventes de nouvelles licences à 2,7 Md$ (44% du CA). Ses dirigeants se focalisent sur la meilleure façon de réussir l'intégration de Sun, dont le modèle économique est nettement moins rentable que celui d'Oracle. Ce dernier est spécialiste des absorptions - depuis 2005, il a dépensé 30 Md$ pour acquérir 55 autres éditeurs. Celle de Sun est un nouveau défi que Larry Ellison relève déjà avec sa fougue habituelle. Il a ainsi consacré la moitié de son temps de parole à faire l'apologie de la "Database Machine". Ce système tout-en-un, lancé fin 2008, se compose de logiciels Oracle, de serveurs HP et du système de stockage Exadata. Le message est clair : cette Database Machine indique le sens dans lequel Oracle travaille à l'intégration de Sun. Si l'on s'intéresse aux lignes de produits, le quatrième trimestre a été marqué par une baisse des ventes de licences SGBD et middleware de 10%, à 1,9 Md$, alors que celles pour les applications ont enregistré une chute de 19%, à 805 M$. Le groupe revendique 32 000 clients. Au cours du quatrième trimestre, le CA réalisé en Europe a baissé plus nettement (-10%) que le CA global. Contrairement aux Etats-Unis, où les ventes de SGBD et de middleware ne baissent que de 9% et les ventes d'applications de 25%, ce sont les ventes de SGBD et de middleware qui baissent plus en Europe (-14%) que celles d'applications (-11%). (...)

(22/06/2009 12:14:43)

Tibco propose une plateforme applicative « élastique » dans le cloud

Tibco, éditeur spécialisé dans le middleware, a décidé de se lancer... dans le middleware en ligne. Et pas forcément de la façon dont on s'y attendait, puisque à la différence de certains éditeurs du domaine des architectures orientées services (SOA) et des échanges interapplicatifs, Tibco ne fournit pas un simple service d'intermédiation en mode Saas, mais une véritable plateforme applicative en ligne, qu'on peut ranger dans la catégorie Apaas (Application platform as a service), pour suivre la classification de Gartner sur les offres de cloud. L'offre Tibco Silver ressemble un peu à celle de Microsoft, Azure, ou à celle de Google avec AppEngine, dans la mesure où il est proposé aux développeurs d'y déposer leurs applications, pour un tarif qui variera en fonction de l'usage : nombre d'utilisateurs et/ou de bande passante consommée et/ou d'instances de l'application déployées, etc. La grande différence, assure Tibco, c'est qu'avec Silver la montée en charge et le retour à une consommation moindre des ressources s'effectueront de façon automatisée. C'est dans cette automatisation des choses que Tibco met son savoir-faire, en rendant l'offre EC2 (Elastic compute cloud) d'Amazon vraiment élastique. L'éditeur a en effet adapté son offre de CEP (Complex event processing) pour surveiller l'utilisation des ressources et prendre des mesures prédéfinies. « Notre moteur de règles Business Events donne à la plateforme son élasticité, explique Thierry Schang, directeur de la R&D de Tibco. Il analyse non seulement la charge de la CPU, mais aussi l'évolution du temps de réponse des requêtes et les contrats de niveau de service pour chaque requête. » Des applications conformes à SCA déployées « en quelques minutes » Au fur et à mesure, d'autres outils seront adaptés à cet usage en ligne, notamment, indique Thierry Schang, en ce qui concerne la gouvernance et la sécurité. Un moteur d'orchestration de processus devrait également être de la partie. Le but est de pouvoir déployer des applications conformes au standard SCA (Service component architecture), de façon à pouvoir relier simplement consommateurs et producteurs de services. Tibco destine cette offre à des grandes entreprises souhaitant déployer rapidement des applications pour le grand public sans présumer de leur succès, ou bien des applications destinées à un usage interne mais dont l'usage subit des variations saisonnières - « typiquement des applications de paie ou de comptabilité utilisées juste quelques jours dans le mois ». En revanche, l'infrastructure d'Amazon sur laquelle s'appuie Tibco ne garantit pas sa disponibilité au delà de 99,95% (A noter qu'aux Etats-Unis, Amazon propose une fonction d'autoscaling qui permet de voir évoluer l'infrastructure en fonction de la montée en charge). Thierry Schang minimise ce problème face aux gains attendus : « Je ne pense pas que ce soit dangereux, on voit ce que ça peut apporter en souplesse, en rapidité de déploiement : on supprime les phases de spécifications, d'achat de serveurs... passant ainsi de plusieurs mois à quelques minutes ! » Disponible dès aujourd'hui en bêta - sur dossier - Tibco Silver accepte des applications en Java, .Net, Ruby, Python et C++. D'autres langages suivront. De même, Tibco évalue d'autres plateformes qu'EC2, ainsi qu'une possibilité de donner aux clients la maîtrise de la localisation géographique de leurs données. Aucun tarif n'est encore fixé. (...)

(02/06/2009 11:13:56)

Red Hat annonce la fin des serveurs d'applications monolithiques avec JBoss Open Choice

Visiblement, l'annonce de la sortie de la version 5 du serveur d'applications Java de Red Hat n'avait pas suffi à convaincre que JBoss s'engageait dans la voie de la modularité. L'éditeur Open Source en rajoute donc une couche, en lançant l'initiative Open Choice : il s'agit de souligner que le middleware JBoss peut s'adapter à tous les besoins, du serveur d'applications basiques à la plateforme pour applications transactionnelles. Le nouveau directeur technique de JBoss, Mark Little, qui a repris le poste après le récent départ de Sacha Labourey, compare le middleware de JBoss aux Transformers, ces fameux robots (de fiction, hélas ?) capables de prendre la forme la plus adaptée à leur mission (c'est-à-dire combattre leurs ennemis, les Decepticons). Il écrit sur le blog de JBoss : "Cela fait quelques années que nous travaillons sur notre propre infrastructure adaptable, pas pour combattre les Decepticons, mais pour donner la possibilité d'utiliser les mêmes composants logiciels dans différents environnements sans passer par des phases de réécriture, des changements d'implémentation, des recompilations ou des mois et des mois de consulting. Nous voulons aussi supporter plusieurs modèles de composants et frameworks, tels que SCA, Ruby ou OSGi." Red Hat devrait proposer trois configurations de base associées à cette initiative : Basic Java Web Apps, Rich Java Apps et Enterprise transactional Java Apps. L'élément clé de ces offres sera le 'microcontainer', le socle sur lequel peuvent se greffer tous les services. (...)

(06/05/2009 11:09:23)

SpringSource s'offre Hyperic pour la supervision des applications Java

Springsource ne cache plus ses ambitions dans le domaine du déploiement d'applications Java d'entreprise. Après avoir lancé son dm server et racheté Groovy, l'éditeur Open Source s'est offert les actifs logiciels d'Hyperic, éditeur d'une offre de supervision des performances applicatives. Les deux entreprises se connaissaient bien, Springsource s'appuyant déjà sur l'offre Hyperic pour son Application Management Suite. Le montant de la transaction n'a pas été dévoilé. En revanche, sur son blog, le patron d'Hyperic, Javier Soltero, explique qu'il restera à la tête du développement des outils d'administration, et qu'il continuera de développer l'offre de supervision pour les applications en mode cloud computing, en tant que directeur technique de l'offre produits d'administration de Springsource. (...)

(22/04/2009 12:52:02)

Sun-Oracle : les technologies convoitées, les abandons possibles

Java et Solaris sont les deux principales raisons pour lesquelles Oracle a racheté Sun, de l'aveu même de son PDG Larry Ellison. Dans ces conditions, on peut s'interroger sur le devenir des processeurs Sparc, des serveurs, du stockage ou de la gestion des identités. On peut aussi se demander comment OpenSolaris et Java mobile évolueront. Et quid de la cohabitation entre les SGBD Oracle et MySQL ? Solaris et OpenSolaris Oracle supporte Solaris depuis de nombreuses années. Pour Larry Ellison, ce système d'exploitation est « de loin la meilleure technologie Unix du marché ». Et même si l'offre matérielle de Sun n'a pas le poids de celle d'IBM, Oracle va pouvoir constituer un modèle matériel/logiciel qui se rapproche de celui de Big Blue, son concurrent sur le marché des bases de données. « Nous allons intégrer étroitement Oracle Database avec les fonctions haut de gamme spécifiques à Solaris », a promis Larry Ellison qui parle de livrer des solutions complètes, « de la base de données jusqu'aux disques ». Une méthode en vogue si l'on observe les annonces récentes de datacenters intégrés de Cisco et HP. Oracle est un fervent partisan de Linux et les analystes se demandent s'il n'envisage pas une harmonisation avec OpenSolaris, la version libre et gratuite de Solaris. Il y a deux semaines, Edward Screven, architecte en chef et spécialiste de Linux chez Oracle, déclarait qu'Oracle aimerait que Linux devienne l'OS par défaut des datacenters, pour que la question ne se pose plus. Pour David Mitchell, analyste chez Ovum, il est pourtant tout à fait improbable, qu'Oracle lâche la version commerciale de Solaris pour Linux, en raison notamment des revenus de maintenance et de services qu'elle génère. « C'est une activité extrêmement profitable, précise-t-il ». Il prédit qu'Oracle continuera à faire évoluer Solaris, plus adapté aux applications critiques, notamment dans le secteur des télécommunications. Toutefois, selon David Mitchell, l'apport de certaines fonctions d'OpenSolaris à Linux est une option sur laquelle les développeurs ont déjà travaillé. Pour l'instant, les licences des deux OS restent incompatibles, comme le note Stephen O'Grady, analyste chez RedMonk (CDDL pour l'un, GPL pour l'autre), mais Oracle pourrait modifier celle d'OpenSolaris pour permettre un transfert de fonctions entre les deux. Java mobile Parlant de Java, le patron d'Oracle considère qu'il s'agit de « l'actif le plus important » jamais racheté par sa société. Ni plus, ni moins. Il a déclaré que, désormais, l'activité Oracle Fusion middleware basée sur Java, déjà renforcée par l'acquisition de Bea, est sur les rails pour devenir aussi importante pour Oracle que son activité base de données. Mais c'est l'utilisation de Java en entreprise qui l'intéresse le plus. A l'inverse, la plateforme Java mobile ne sera sans doute pas une priorité, comme le subodore l'analyste Jack Gold, de J.Gold Associates, en ajoutant qu'elle ne l'était déjà pas pour Sun. Le rôle de Java dans les téléphones portables pourrait décliner à mesure que baisseront les prix des Smartphones qui les remplaceront, même si cela prend plusieurs années. La vague suivante arrivera avec la prochaine plateforme Java FX conçue pour les smartphones. Sparc Autre interrogation lourde, à la suite du rachat de Sun, le support de serveurs à base des processeurs Sparc du constructeur. Solaris étant disponible à la fois pour ces systèmes et ceux à base de x86. Jim McGregor, analyste chez In-Stat, rappelle que les parts de marché des systèmes Sparc se sont réduites au profit des serveurs sous Unix de HP et IBM. Le nouveau propriétaire de ces architectures pourraient ainsi arrêter le développement autour de ces processeurs spécifiques ou vendre l'activité. « Un certain nombre de ce type d'offres Unix se sont concentrées sur des marchés de plus en plus petits, tels que l'informatique haute performance, et cela n'a pas beaucoup de sens que trop d'acteurs s'investissent encore longtemps sur ces architectures », juge Jim McGregor. Et de citer Silicon Graphics et Cray qui sont passés sur des technologies x86, Intel ou AMD. Larry Ellison a d'ailleurs sous-entendu lundi que l'offre Solaris était plus importante que le Sparc. MySQL [[page]] MySQL Conséquence de taille de l'opération Oracle/Sun, la base de données Open Source la plus populaire du marché, MySQL, cohabitera avec Oracle Database, la base relationnelle qui génère le plus de revenus dans le monde. Cette dernière a rapporté 22 Md$ à son éditeur entre 2005 et 2007, soit plus du double des ventes de base de données DB2 du principal rival, IBM. De son côté, MySQL a été téléchargé plus de 100 millions de fois, selon Sun. Le constructeur avance 70 000 téléchargements quotidiens et 12 millions de bases en production, notamment chez Google, YouTube, Yahoo... Cette juxtaposition entraîne-t-elle une situation anti-concurrentielle ? Certes pas. Si Oracle Database joue bien un rôle de locomotive, « elle est loin de constituer un monopole », rappelle Curt Monash, de Monash Research Today. En 2007, Oracle s'octroyait 44,3% du marché des bases de données, mais IBM en détenait 21% et Microsoft 18,5%. Quant aux 38 M$ de revenus générés par MySQL en 2007, ils plaçaient l'acteur au 19e rang selon IDC, derrière des vendeurs comme Siemens, Unisys, Hitachi et même Apple avec Filemaker. Le risque d'un monopole aurait été autrement plus important, si IBM avait racheté Sun, sur le marché des serveurs sous Unix, leurs ventes combinées dans ce domaine atteignant 11,2 Md$. Kenneth Chin, analyste chez Gartner, rappelle que ce sont d'abord les revenus financiers que les autorités de régulation surveillent de près : « l'Open Source apparaît moins dans leur radar ». A propos de MySQL, Kenneth Chin pense que les clients les plus prompts à réagir pourraient donner de la voix si Oracle vient à hausser les tarifs de support. Mais il note aussi qu'Oracle ne s'est pas mêlé des processus de vente/marketing autour des bases Open Source qu'il a déjà rachetées, BerkeleyDB et InnoDB. Si Sun fonctionne comme une entité séparée, MySQL pourrait rester suffisamment loin d'Oracle pour ne pas être touché par d'éventuelles augmentations. Stockage Depuis septembre 2008, Oracle propose en collaboration avec HP la Database Machine, une solution matérielle conçue pour les applications de datawarehouse qui embarque des serveurs de stockage Exadata. Avec l'absorption de Sun, le voilà à même de réaliser d'autres systèmes de ce type. « La plateforme Open Storage de Sun est très similaire à la plateforme Exadata », a déclaré le président d'Oracle, Charles Phillips. Toutes deux utilisent des serveurs standards, des disques et des connexions InfiniBand ». Jim McGregor, du cabinet In-Stat, estime qu'Oracle a suffisamment d'envergure pour se permettre de débarquer ainsi sur le segment du matériel. Mais il reconnaît aussi que « ce n'est probablement pas la meilleure opportunité » pour la société de Larry Ellison. Gestion des identités Sun et Oracle font partie du Top 5 des solutions de gestion des identités avec IBM, CA et Novell. Ils ont tous deux procédé à des rachats qui entrainent aujourd'hui des recouvrements. Thor, Bridgesteam, Phaos, OctetString pour Oracle, Waveset et Vaau pour Sun, notamment. Ils ont aussi tous deux développé des produits dans le domaine (Sun Access Manager, Federation Manager, Role Manager...) « Oracle va devoir faire des choix délicats », entrevoit Jamie Lewis, président du Burton Group. Selon lui, le chevauchement le plus évident se situe sur les produits de gestion des accès et de réservation des ressources (provisioning). Andre Duran, PDG de l'éditeur Ping Identity, ne se prive pas d'un pronostic : « Déterminer ce qui doit rester [dans les deux catalogues], ce qui doit être abandonné et intégrer les éléments conservées va constituer une tâche énorme qui va immanquablement entraîner des conséquences pour les bases installées ». Pour compliquer les choses, sur les solutions d'annuaire Sun s'est résolument impliqué dans l'Open Source, lâchant du lest sur son offre Directory Enterprise Edition en faveur de la plateforme OpenDS. « Les produits se concurrencent, ils ne pourront pas tout garder, affirme sur ce point Don Bowen, qui a quitté Sun il y a à peine un an pour participer au lancement de UnboundID, une solution basée sur OpenDS. Cela dit, les produits de gestion des identités sont loin d'être stratégiques dans le rachat de Sun. (...)

(20/04/2009 16:05:46)

Oracle-Sun : un sacré coup à l'Open Source, pour Forrester

Henry Peyret, analyste principal chez Forrester, l'avoue d'emblée : « Je n'avais pas du tout pensé à l'hypothèse d'un rachat de Sun par Oracle. » D'ailleurs, sur le papier, la synergie n'est pas évidente : Oracle n'a aucune expérience dans le matériel, il y a beaucoup de recouvrement dans le logiciel, aucun des deux acteurs n'a de branche services, et la stratégie de Sun dans l'Open Source était plutôt de constituer une offre concurrente à celle d'Oracle. Et quant aux objectifs financiers fixés par Oracle (plus de 1,5 Md$ de marge brute supplémentaire la première année), Henry Peyret dit en rester pantois, vu les performances économiques actuelles de Sun. Interview. LeMondeInformatique.fr : Quel est votre sentiment après l'annonce de cette acquisition ? Henry Peyret : D'abord je pense que cela fera énormément de mal à l'Open Source. Oracle a fait de l'Open Source pour soutenir Linux, mais sur les autres segments, les offres Open Source sont fortement concurrentes. J'étais encore chez Oracle la semaine dernière, pour parler de leur stratégie middleware. J'ai évoqué la tendance au 'lean software', portée notamment par l'Open Source, qui va vers plus de simplicité - les clients choisissant uniquement les composants dont ils ont besoin - et des coûts réduits. Or Oracle n'en parle absolument pas, leur stratégie est de vendre uniquement du bundle, toujours plus cher. Il va falloir qu'Oracle précise rapidement ses intentions sur l'Open Source. Pensez-vous qu'il y ait une chance qu'Oracle annonce finalement son intention de se séparer de l'activité hardware ? Je dirais qu'il y a une chance qu'Oracle se sépare des activités de type processeurs et lames, et reprenne à son compte la stratégie de Sun avec ses containers [une offre de datacenters autonomes livrés dans des containers, NDLR]. Si Oracle continue cette démarche tout en y ajoutant de la base de données et de l'ERP [progiciel de gestion intégré], on pourrait quasiment arriver à un système d'information sur étagère, ce serait très impressionnant. Il pourrait livrer à un client une boîte Oracle Applications pour 1000 utilisateurs comprenant tout ce qu'il faut : ERP, middleware, serveurs, climatisation, etc. Oracle pourrait aussi devenir un acteur majeur du cloud ? Oui, bien sûr. Toutefois, il lui manquera ce qui a manqué à Sun : la partie services. Jonathan Schwartz avait une bonne stratégie, Sun aurait pu avoir du succès s'il avait racheté une société de services, comme HP ou IBM ; c'est lui qui aurait dû racheter EDS. Oracle devrait le faire aussi. Racheter gros. S'il achetait Capgemini, par exemple, il deviendrait plus puissant qu'IBM, avec en outre la crédibilité conférée par l'offre d'ERP. Cette omniprésence du rouge Oracle ne va-t-elle pas créer un effet dissuasif, comme ce fut le cas avec le bleu IBM ? Oh, si, mais l'effet dissuasif existait déjà. Parmi les anciens clients de BEA, beaucoup regardent du côté de l'Open Source.

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(20/04/2009 12:40:35)

Gartner distingue 10 leaders dans la gouvernance SOA

La dernière livraison du carré magique de Gartner sur les suites technologiques de gouvernance SOA ressemble un peu à l'Ecole des fans, tant il semble que tout le monde ait gagné. Le cabinet d'études place pas moins de 10 éditeurs dans la catégorie reine, celle des « leaders ». Par ordre alphabétique : Amberpoint, HP, IBM, Layer 7 Technologies, Oracle, Progress Software, SOA Software, Software AG, Tibco Software et WebLayers. Pour le cabinet d'études, c'est à la fois le signe que le marché a mûri, tant du côté de l'offre que de celui des clients, qui n'hésitent plus à parler gouvernance dès le début d'un projet SOA, et comptent sur ce type d'outils pour mesurer le succès de leur stratégie. Avantage aux approches privilégiant l'hétérogénéité Dans le détail, HP (qui a racheté Mercury, lequel avait repris Systinet), Progress (qui a racheté Actional et Mindreef) et Software AG (qui a collaboré avec Fujitsu sur CentraSite et exploite en OEM la technologie Actional) dominent la catégorie. Il est d'ailleurs intéressant de constater que ces trois acteurs fondent leur discours sur la neutralité: HP n'offre que des outils de supervision, Progress se veut un fournisseur de composants technologiques, et Software AG explique à qui veut l'entendre que sa stratégie est de vendre du middleware SOA, et pas des machines (comme IBM) ou des progiciels (comme Oracle ou SAP). Dan Foody, ancien directeur technique d'Actional et toujours responsable de l'offre chez Progress, nous indiquait d'ailleurs récemment que plus de la moitié des clients Actional utilisent l'offre de gouvernance pour du middleware non-Progress : « Principalement pour du WebSphere [d'IBM], puis du Tibco, du BEA, de l'Oracle, du Microsoft... » L'avenir d'Amberpoint perpétuellement en question Les 'pure-players' du secteur sont plutôt bien placés, mais Gartner pointe les difficultés de WebLayers, SOA Software ou Layer 7 à bien faire entendre leur discours. Quant à Amberpoint, l'un des pionniers du secteur, il semble que ses accords OEM diminuent quelque peu, tandis que tout le monde s'interroge sur une éventuelle acquisition de l'éditeur par un acteur plus gros. CA, qui a disparu du carré magique de Gartner, pourrait ainsi revenir sur le devant de la scène. Oracle et Tibco désormais dans la catégorie des leaders [[page]] A noter aussi l'arrivée dans le quadrant des leaders d'Oracle, grâce à ses rachats (ClearApp et BEA, qui lui-même avait racheté Flashline), et auquel Gartner prédit une belle progression. Ancien « visionnaire », Tibco figure lui aussi désormais dans la catégorie des « leaders ». Gartner note que son partenariat avec HP lui laisse les coudées franches pour devenir un leader dans les catégories de la gouvernance des processus et de la médiation dans le cloud computing. Thierry Schang, qui dirige la R&D et l'offre gouvernance de Tibco, nous confirme en effet qu'une annonce liée au cloud computing devrait intervenir sous peu. Les offres SAP et IBM pas perçues pour des environnements hétérogènes Du côté des autres gros acteurs, Gartner pointe les difficultés de SAP et IBM à exister en dehors de leur environnement. Microsoft, classé dans les challengers à côté de SAP, bénéficie de partenariats solides (Amberpoint, SOA Software, HP), mais son offre est aujourd'hui essentiellement axée sur la gestion du cycle de vie d'objets déployés sur le Web, et extrêmement complexe à décrypter. Il faudra attendre les retombées de la stratégie Oslo et le déploiement finalisé de la plateforme de cloud Azure pour y voir plus clair. Sun, qui revend du Layer 7 et se classe de ce fait dans le quadrant des acteurs de niche, « semble avoir abandonné tout message et tout marketing en matière de gouvernance SOA », indique laconiquement Gartner. A noter enfin, la bonne prestation de MuleSource, pour ses outils de gouvernance axés sur les phases de conception. Gartner souligne l'importance de la communauté d'utilisateurs des technologies Open Source, et explique que l'offre peut très bien convenir à des entreprises inquiètes du coût et de la complexité des offres de gouvernance. Mais le cabinet d'études souligne aussi que les éditeurs classiques rivalisent d'ingéniosité pour attirer les clients avec des produits ou services gratuits. Progress vient ainsi de lancer un produit, Actional Diagnostics, combinant les technologies de Mindreef et d'Actional, en téléchargement gratuit. (...)

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