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(04/02/2011 11:23:45)

Égypte : le régime passe à la propagande SMS

Selon un blogueur et militant égyptien, la décision prise la semaine dernière par le gouvernement d'Hosni Moubarak de couper l'Internet dans le pays s'est retournée contre lui, attisant davantage les opposants antigouvernementaux. « Le gouvernement a cru que la fermeture de l'Internet contribuerait à éteindre le feu des protestations, et c'est exactement le contraire qui s'est passé, » a déclaré Tarek Amr, blogueur et programmeur en informatique égyptien. « Sans Internet, la protestation a pris de plus en plus d'ampleur», a-t-il encore déclaré au cours d'un webcast organisé par l'association à but non lucratif Access, qui défend le droit numérique.

Mais, selon le blogueur, depuis que le gouvernement égyptien a restauré l'Internet et les services de téléphonie mobile, celui-ci essaye d'utiliser les outils numériques pour influencer l'opinion publique. C'est aussi l'avis de l'opérateur mobile Vodafone Égypte, qui a fait savoir jeudi que les autorités égyptiennes lui ont ordonné, ainsi qu'à d'autres opérateurs, d'envoyer des SMS aux abonnés. « Ces messages ne sont pas rédigés par les opérateurs de réseaux mobiles et nous n'avons pas la possibilité de contester le contenu diffusé par les autorités, » a déclaré Vodafone dans un communiqué. « Le groupe de téléphonie mobile a protesté auprès des autorités pour dire que ces messages étaient inacceptables. Nous avons demandé à ce tous les messages soient transparents et notamment que l'identité de l'émetteur soit clairement mentionnée.» Orange à travers sa filiale Mobinil a reconnu également avoir envoyé ce type de SMS. Le groupe a indiqué « ces messages dans lesquels l'armée égyptienne était clairement identifiée comme l'expéditeur ne concernaient que des questions touchant à la sécurité du pays et des personnes ».

Tarek Amr témoigne que  de nombreux Égyptiens ont reçu des SMS leur demandant de rester chez eux et de ne pas se joindre aux manifestations. « Certains messages faisaient même valoir que les manifestations étaient préjudiciables à l'économie du pays, » a-t-il ajouté. « D'autres manifestations sont prévues au Caire, et la participation permettra de vérifier si les SMS et les autres tentatives faites par le gouvernement pour influer sur les évènements en cours ont été efficaces ou non, » a déclaré Tarek Amr. Beaucoup d'Égyptiens semblent maintenant plutôt penser que le président Hosni Moubarak n'est plus « digne de confiance, » a encore déclaré le blogueur.

Du soutien et des inquiétudes


Marietje Schaake, un membre néerlandais du Parlement européen, a demandé à plusieurs gouvernements de dénoncer les mesures prises par l'Égypte pour bloquer l'Internet et utiliser à ses fins les réseaux mobiles pour envoyer des SMS. « Les opérateurs mobiles auraient plus de poids pour résister à ces manoeuvres s'ils étaient mieux soutenus par le monde extérieur, » a estimé Marietje Schaake, également membre du parti libéral D66, pendant le webcast auquel il a participé. A la question du modérateur Brett Solomon, demandant à Tarek Amr si lui et d'autres Égyptiens se sentaient exposés quand ils utilisaient des médias sociaux comme Facebook, celui-ci a répondu : « Assurément, les agents de la sécurité égyptiens surveillent Facebook, mais quand Internet ne fonctionne pas, leurs outils de surveillance ne fonctionnent pas non plus, » a-t-il dit. « Quand ils ont coupé l'Internet, notre accès a été bloqué, mais le leur aussi, ». Par contre, le blogueur s'inquiète de savoir comment la police utiliserait Facebook, si les manifestations se poursuivaient. « Nous ne savons pas très bien comment la police va se comporter, » a t-il reconnu.

Pendant le webcast organisé par Access, Walid Al-Saqaf, un développeur de logiciels et journaliste yéménite, a parlé de la grande manifestation pacifique qui a eu lieu à Sanaa, la capitale du Yémen. « Les manifestants yéménites ont été inspirés par les récentes manifestations en Égypte et en Tunisie, mais ils tiennent la plupart de leurs informations du réseau de télévision Al-Jazeera, » a-t-il dit. « Dans le pays, seule une petite fraction de la population a accès à Internet, » conclut-il.



Illustration: Message incriminé reçu par des abonnés de l'opérateur Vodafone

Crédit Photo: D.R

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(04/02/2011 10:25:28)

Près de 100% de taux d'équipement mobile en France

La France dénombrait 64,4 millions de lignes de téléphonie mobile au 31 décembre dernier, selon l'observatoire trimestriel de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP). La période de Noël s'est avérée fructueuse pour le secteur avec une hausse des lignes de 2,9% par rapport à septembre dernier et de 4,6% sur un an.

Les formules forfaits poursuivent leur attraction sur les Français avec 46,4 millions de lignes dénombrées fin 2010, soit une progression de 8,6% en un. En recul sur l'ensemble de 2010, les cartes prépayées ont connu un regain d'intérêt au dernier trimestre, traduit par une hausse de 3,1%.

Le taux d'équipement de la population en téléphone mobile s'élève désormais à 99,7%, contre 96,3% en septembre dernier. L'étude relève également l'envoi de 31,1 milliards de SMS au cours des quatre derniers mois de 2010 (+60% en un an), soit une moyenne mensuelle de 170 textos par personnes.

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(03/02/2011 16:44:23)

Buyster permet de payer en ligne avec son mobile

Bouygues Telecom, Orange et SFR se sont associés à Atos Origin  pour créer un service de paiement sécurisé sur Internet et téléphones mobiles. Disponible en France à la mi-2011, la plate-forme Buyster sera proposée par les trois opérateurs à leurs clients mobiles, soit plus de 50 millions de consommateurs. Pour Eric Gontier, directeur général de la société commune,  il s'agit de conquérir un marché à fort potentiel. « D'ici à cinq  ans, nous tablons sur une part du m-commerce représentant 10 % du chiffre d'affaires du e-commerce pour un montant d'un peu plus de six milliards d'euros», a t-il estimé dans un communiqué.

Une solution ouverte et gratuite

Pour les consommateurs, l'inscription à Buyster est gratuite et ouverte à toute personne possédant un téléphone mobile, quel que soit son opérateur. Pour régler ses achats sur Internet, l'utilisateur n'a désormais plus besoin de donner son numéro de carte bancaire, seuls son téléphone mobile et un code confidentiel suffisent. Outre les boutiques en ligne des opérateurs mobiles, quelques grandes enseignes du commerce électronique ont déjà accordé leur confiance au service : parmi eux Aquarelle, Brandalley, Darty ou encore Rue Du Commerce. Ce service de paiement pourra également être mis en oeuvre sur la base de 30 000 clients d'Atos ayant choisi les plate formes de paiement Merc@net de BNP Paribas et Sips d'Atos Worldline. Il devra néanmoins faire face à la  concurrence de plates-formes de paiement en ligne déjà bien connues telles que Paypal.

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(02/02/2011 10:16:30)

Lotusphere 2011 : En attendant Next, les labs IBM se penchent sur le futur

Une plus grande intégration des réseaux sociaux au sein des outils collaboratifs et une migration vers le cloud, tels sont les messages d'IBM lors de sa conférence Lotusphere, qui se déroule à Orlando (du 30 janvier au 3 février 2011). Au-delà de ces annonces, les évolutions ou les prospectives sont restées discrètes. Alistair Rennie, General Manager de Lotus Software et Collaboration Solution d'IBM, a laissé entrevoir lors de la session inaugurale ce que pourraient être les prochains outils. Ils seront accolés du qualificatif Next, Sametimes, Notes, etc . Chacun devra bénéficier de l'intégration de connections avec les réseaux sociaux ou d'informations issues d'applications métiers comme SAP ou SugarCRM. Le même dirigeant s'est risqué à un soupçon de futurisme en indiquant « pourquoi ne pas intégrer de la sémantique et de l'analytics au sein de nos solutions. Cela sera très important dans l'avenir ». Sur la futur « cloudisation » des différentes offres, elles seront orientées vers plus de personnalisation, explique Betthan Cregg, directrice de Lotus Online Collaboration : « l'interaction avec le serveur applicatif domino aboutira à la personnalisation du service Lotus Live Notes », mais d'ajouter « il ne s'agit pas de créer un LotusLive Store, mais de donner accès à un catalogue à la demande ».

Du côté des Labs


Pour trouver les orientations d'IBM sur l'avenir des outils collaboratifs, il faut se tourner vers les travaux des Labs où plusieurs initiatives sont à souligner. Ainsi, la problématique de la recherche de l'information pertinente au sein du volume des données à disposition est un des défis relevés en partie par des programmes comme Icarius. Ce dernier est une solution de récupération d'informations contextuelles depuis plusieurs sources, disque dur, documents en ligne ou d'autres flux de messages. Le traitement analytique s'invite dans la prochaine génération du calendrier en agrégeant plusieurs informations circulant au sein de l'entreprise et d'autres sources de données. Ainsi, la tenue d'un salon peut intéresser plusieurs personnes au sein de la société. Il s'agit de proposer et d'intégrer tous les participants à cet évènement avec du contenu, des liens, la liste des exposants, etc.

Le web sémantique est aussi une autre piste de réflexion pour trouver la bonne information dans le magma de flux issus des réseaux sociaux comme Twitter par exemple. La reconnaissance du visage peut-être également une autre réponse pour trouver et dialoguer avec la bonne personne au sein des grandes entreprises ou organisations.  Toujours au sein des entreprises, le projet Steer a comme objectif de tracer le comportement de l'utilisateur au sein de son intranet, pour lui proposer du contenu sur mesure. Enfin, le dernier axe est clairement la mobilité et la portabilité des outils de collaboration sur les terminaux mobiles, smartphones et tablettes. Des démonstrations ont été faites sur des applications, comme Morning Report, un tableau de bord qui agrège des contenus issus de Lotus, Cognos et d'autres sources.

IBM a donc un réservoir d'idées en attendant l'adoption des réseaux sociaux dans les outils collaboratifs. Philipe Laboureix, directeur marketing pour IBM Software en France, soulignait que « les entreprises sont intéressées et réfléchissent à accompagner les évolutions de leurs salariés qui demandent l'accès aux réseaux sociaux et d'aller chercher l'information au-delà du firewall de l'entreprise. »

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