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Mobilité
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(27/01/2011 17:01:50)
2 millions de mobiles Windows Phone 7 livrés aux opérateurs
L'OS mobile de Microsoft, lancé en octobre dernier, a franchi la barre des 2 millions de terminaux dans le monde. Toutefois, le porte-parole du groupe évoque le nombre de smartphones livrés aux opérateurs, et non le nombre de clients finaux qui ont acheté un téléphone. Greg Sullivan avance par ailleurs un taux de satisfaction très positif auprès des clients utilisant un Windows Phone 7. Citant un rapport, il indique que 93% des utilisateurs interrogés se déclarent « satisfaits » ou « très satisfaits » de l'OS.
Si ces chiffres semblent encourageants pour Microsoft, ils restent encore très éloignés de la concurrence. A titre de comparaison, Apple a écoulé 16 millions d'iPhone lors de son dernier trimestre fiscal, tandis que les smartphones sous Google Android se vendent à un rythme de 300 000 unités par jour (soit environ 27 millions en trois mois).
Une concurrence sur le long terme
« Nous savons que la compétition est rude, et qu'il s'agit-là d'un produit récent. Nous ne sommes pas dans un sprint, mais dans une course sur le long terme », a récemment déclaré Achim Berg, vice-président de la division mobile de Microsoft. Autre point faible de l'éditeur dans son offensive mobile, le nombre encore faible d'applications disponibles sur le Marketplace, la boutique virtuelle dédiée aux Windows Phone 7. Dans un récent rapport, la firme de Redmond a indiqué que son kiosque comptait 6 200 applications (dont 500 développées spécifiquement pour la France). Là aussi, Apple et Google ont une large avance dans ce domaine : 350 000 pour le premier et environ 210.000 pour le second.
Sorti le 21 octobre dernier en Europe et en Asie-Pacifique, puis le 8 novembre aux Etats-Unis, le système d'exploitation Windows Phone 7 équipe les smartphones de différents fabricants, dont Samsung, LG, HTC et Dell.
(...)(27/01/2011 16:57:16)Grâce aux tablettes, les téléchargements d'apps vont exploser
La raison principale de cette croissance tient en un mot : les tablettes. Pour Gartner, les ardoises comme l'iPad, plus les dizaines d'appareils concurrents tournant sous Android ou d'autres systèmes mobiles - sans compter les téléchargements pour smartphone - expliquent en grande partie cette évolution exponentielle. « Les tablettes vont stimuler les téléchargements d'applications, » a ainsi déclaré dans une interview Stéphanie Baghdassarian, analyste chez Gartner. « Et contrairement à certains, nous ne pensons pas que cette frénésie résulte d'un effet de mode, » a-t-elle ajouté.
Apps Store d'Apple : 90% des téléchargements en 2010
Selon Gartner, en 2010, environ 90% des téléchargements d'applications étaient effectués sur l'App Store d'Apple, ouvert depuis juillet 2008. « Probablement, la boutique en ligne d'Apple conservera le titre de challenger et de meilleur vendeur jusqu'en 2014, même si son avance se réduit alors que d'autres « apps store » progressent, » a indiqué l'analyste. « Les concurrents ne manquent pas : l'Android Market, l'Ovi Store de Nokia, l'App World de RIM, Marketplace de Microsoft et les Samsung Apps, » a ajouté Stéphanie Baghdassarian. « Mais pour l'instant, Apple a une bonne longueur d'avance sur eux, » a-t-elle déclaré. Celle-ci n'a pas voulu estimer la part de marché que l'App Store pourrait perdre dans les prochaines années, mais a simplement dit que n'importe quel leader du marché devant faire face à une concurrence acharnée subirait une perte équivalente.
La qualité, pas la motivation principale
« Les applications vendues sur l'App Store sont réputées de bonne qualité, ce qui signifie qu'elles sont généralement sans bugs, parce qu'elles sont examinées et validées au préalable par les ingénieurs d'Apple, » a déclaré l'analyste de Gartner. Mais la qualité n'est pas la motivation principale de ceux qui téléchargent des applications, tout simplement parce que les clients achètent en général les applications proposées sur le marché associé au smartphone ou à la tablette qu'ils possèdent. Android a choisi d'adopter une philosophie ouverte pour les apps proposées sur l'Android Market, ce qui signifie que celles-ci « ne sont pas contrôlées, » a-t-elle expliqué. « C'est le risque pris par Android avec cette approche non sélective. » Certains chercheurs font également remarquer que les applications de l'Android Market peuvent très bien fonctionner sur un téléphone Android et moins bien sur un autre, ce que la politique d'Apple permet d'éviter.
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Une augmentation du téléchargement global moyen
Gartner ne dispose pas de données exactes sur le nombre d'applications utilisées par les propriétaires de smartphones et de tablettes, mais le cabinet d'étude estime que, pour l'iPhone, un client télécharge en moyenne quatre applications par mois. Cette estimation a été établie à partir du nombre d'applications téléchargées chaque seconde sur l'App Store l'année dernière selon un chiffre fourni par Apple, puis extrapolée à un volume mensuel et enfin divisée par le nombre d'iPhone présents sur le marché. Pour Carolina Milanesi, une autre analyste de Gartner, le nombre moyen de téléchargements par smartphone restera stable à mesure que le marché se développe, mais celle-ci a ajouté que les tablettes « susciteront plus de téléchargements de la part des utilisateurs, ce qui augmentera le téléchargement global moyen par appareil. »
2,5 milliards de téléchargements en 2009, 185 milliards en 2014
Depuis le lancement de l'App Store, Gartner a entrepris de comptabiliser les téléchargements d'applications. Ainsi, selon Stéphanie Baghdassarian, le cabinet a décompté 500 millions de téléchargements à la fin de sa première année d'existence. En nombre cumulé d'apps téléchargées sur toutes les boutiques en ligne, le cabinet arrive à un total de 2,5 milliards de téléchargements fin 2009 ; à 11,2 milliards fin 2010 ; et avance une prévision de 28,9 milliards d'ici la fin de cette année. Et sa projection à 2014 atteint 185 milliards de téléchargements d'applications.
Chiffre d'affaires : + 1000% entre 2010 et 2014
Côté chiffre d'affaires, celui des « Apps store » atteindra 15,1 milliards de dollars en 2011, en hausse de 190% comparé à 2010 où les recettes ont été de 5,2 milliards de dollars. A la perspective de 2014, ces revenus augmenteront de 1 000% par rapport à 2010, atteignant 58 milliards de dollars, toujours selon Gartner. Ces recettes comptabilisent à la fois les achats d'applications par les utilisateurs finaux, mais aussi les applications elles-mêmes dans ce qu'elles génèreront comme recettes publicitaires aux développeurs. Ces revenus se répartissent entre les propriétaires des boutiques en ligne et les développeurs. Apple par exemple, prélève 30% sur le prix de vente et restitue la différence aux développeurs. Quant à la publicité, elle a généré environ 16% du chiffre d'affaires des boutiques en ligne en 2010, lequel passera à 33% d'ici à la fin de 2014, selon Gartner. Enfin, au commencement de l'App Store d'Apple, presque toutes les applications téléchargées étaient gratuites. Mais leur pourcentage a diminué et devrait atteindre 81% de tous les téléchargements d'applications mobiles en 2011, selon Gartner. Le cabinet ajoute que le pourcentage de téléchargements gratuits continuera à baisser jusqu'en 2011, puis augmentera à nouveau entre 2012 et 2014.
(...)(27/01/2011 11:17:44)8,2 milliards de téléchargements d'apps en 2010
Quelque 8,2 milliards de téléchargements ont été effectués dans le monde en 2010 sur les plateformes d'applications pour terminaux mobiles (smartphones, tablettes, etc.), comme l'App Store d'Apple, l'Android Market de Google ou l'Ovi Store de Nokia, a indiqué mercredi le Gartner dans un communiqué. En 2011, le cabinet d'études estime que le nombre de téléchargements d'applications mobiles atteindra les 17,7 milliards, soit une hausse de 117% en une année. 81% de ces téléchargements devraient concerner des applications proposées gratuitement.
(...)(27/01/2011 10:51:32)Petite progression des ventes informatiques en 2010 en France selon GfK
Le baromètre GFK parle d'abord d'un retour de la croissance. Le marché total (produits télécoms + informatique + photos + EGP et leurs accessoires, mais sans les consoles) représente 17,7 milliards d'euros sur 2010. En progression de 0,9% par rapport à 2009, qui enregistrait un recul de 0,9%. Pour rappel, 2008 était à -5,5% par rapport au pic historique de 2007 : 18,7 milliards d'euros. « On est dans un tunnel, entre 17 et 18 milliards d'euros depuis cinq ans » commente François Kipfel, directeur général adjoint de GFK, le marché ne bouge pratiquement pas.
Certaines tendances sont pourtant fortes. Entre produits, avec des variations différentes suivant les segments, les télécoms progressent de 5,6% en 2010, l'informatique de 3,7%, tandis que la photo chute de 4,7% et l'EGP de 1,8%. D'une saison à l'autre, avec un 1er trimestre en légère progression, un mois de mai à +14% du fait de la coupe du monde de foot, la fin de l'année par contre a plongé : -3% en octobre, -6% en novembre, -6% en décembre.
La France se situe parmi les mauvais élèves de la classe européenne, avec 1% de progression (croissance en valeur), quand l'Allemagne est à +6% et le Royaume-Uni à +2%. Cet écart quantitatif se retrouve dans les motivations des consommateurs. Les français achètent toujours plus mais de moins en moins cher : en 2010 ils ont commandé en moyenne 3,3 biens techniques, contre 3,1 en 2009, 3,2 en 2008, mais avec un prix moyen en baisse de 5%, il était en baisse de 4% en 2009, de 3,5% en 2008. Des prix moyens en baisse sur toutes les familles de produits, là encore c'est une spécificité du marché français.
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Les ventes Internet sont plus faibles en France que dans les pays comparables
La distribution affiche des tendances proches de celles des années passées. Les spécialistes représentent 22% des ventes, en baisse de 5%. Les GSS +0,1% à 39% des ventes (et en incluant leurs ventes sur Internet). Les hypermarchés +1% à 27% des ventes (en incluant leurs ventes sur Internet). Les plus fortes progressions se trouvent dans la dernière catégorie, celle des grands magasins et des vendeurs à distance, qui représentent 12% des ventes en progression de 7%. Le canal Internet est plus faible en France que dans les pays comparables : 14% chez nous, mais 20% au Royaume-Uni et 21% en Allemagne.
L'optimisme vient d'autres données. En particulier le multi équipement en matière de PC. Actuellement, 29% des foyers français ont 2 ordinateurs ou plus (contre 15% fin 2007), 53% d'entre eux possèdent 2 télévisions ou plus. L'équipement en PC devrait rattraper celui en télévisions. GFK note également la poussée des tablettes PC. Le marché des PC augmente de 2%, mais de 8% si on ajoute les tablettes. Ces dernières ont représenté, en 2010, 220 millions d'euros, contre 361 pour les netbooks (+15%), 2,4 milliards pour les PC portables (+2%), 850 millions d'euros pour les desktops (pas de progression).
Les tablettes vont peut être commencer à cannibaliser les netbooks et les PC portables. En tout cas la mobilité, sous toutes ses formes, atteint des records. Avec peut être un risque de retour à la baisse des prix. Le consommateur s'oriente également massivement vers les produits de stockage. Une conséquence de sa mobilité. Il fait la fête aux produits télécoms.
Les développeurs d'applis mettent les bouchées doubles sur les tablettes Android
Pour Scott Schwarzhoff, vice-président du marketing de Appcelerator, « la question que se posent la plupart des développeurs aujourd'hui, c'est : « Après l'iPhone, vers quel système dois-je me diriger ? Android ou celui de l'iPad ? » Et ils répondent que, « pour celui qui vise une part croissante du marché, alors c'est sur Android » qu'il doit miser. « En effet, les développeurs pensent que les tablettes sous Android vont avoir un impact considérable sur l'informatique grand public. » La ruée vers Android pour remporter la manne attendue contribuera à consolider la position des deux rivaux de tête que sont Google et Apple, et à marginaliser un peu plus les autres systèmes d'exploitation en les plaçant dans une position dont ils auront peut-être du mal à se sortir, indique l'enquête.
Android, la carte à jouer pour 2011
Le sondage, mené il y a deux semaines par Appcelerator et le cabinet de recherche IDC, a été effectué auprès de plus de 2 200 développeurs utilisant la cross plate-forme de compilation Titanium d'Appcelerator pour créer des applications mobiles intégrant du JavaScript, du HTML et du CSS. Parmi les personnes interrogées, 92% se disent «très intéressées» par le développement d'applications pour l'iPhone, et 87% répondent la même chose pour les smartphones Android, soit 5% de plus que lors du dernier sondage réalisé il y a trois mois. Mais c'est la réponse concernant le développement d'applications pour les tablettes sous Android qui a attiré l'attention du vice-président d'Appcelerator. « Les tablettes sous Android prennent 12 points, » a-t-il déclaré, « 74% des développeurs se disant très intéressés par la plate-forme. » Comparativement, l'iPad d'Apple ne gagne que 3 points à 87%. « La croissance rapide des tablettes sous Android montrée par l'enquête résulte largement des nombreuses annonces de lancement de tablettes tournant sous le système de Google faites au dernier Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas par plusieurs fabricants, offrant ainsi une belle perspective à l'OS de Google pour 2011, » estime Scott Schwarzhoff. « On surveillera sans doute sa progression pendant toute cette année, » a-t-il ajouté. « L'iPad va continuer sur sa lancée, peu importe ce qu'apportera l'iPad 2. Mais Android va faire figure de carte majeure à jouer. »
Le prix des tablettes, facteur essentiel
Comme l'explique Scott Schwarzhoff, « désormais, les développeurs doivent parier sur une plate-forme bien avant qu'elle ne devienne populaire, ou ils risquent de se retrouver sur le bord de la route, devancés par les nombreux concurrents. » Cela signifie aussi que l'enquête réalisée par Appcelerator rend compte de l'opinion actuelle des programmeurs en ce qui concerne le potentiel des appareils sous Android. Leurs réponses permettent aussi de désigner l'élément essentiel qui, selon eux, devrait contribuer au succès des tablettes sous Android : le prix. « Nous avions le sentiment que le facteur déterminant serait l'arrivée de Honeycomb, » a déclaré le responsable d'Appcelerator, se référant à la prochaine version du système d'exploitation Android spécialement développé pour les tablettes. « Non seulement ce n'est pas l'élément essentiel, mais il arrive même en quatrième position. La vraie découverte, surprenante, a été de voir que le prix était le motif principal. » Avec autant de tablettes Android - 85 annoncées au CES au début du mois selon le décompte fait par Scott Schwarzhoff - dont la une commercialisation est prévue cette année, le prix va créer un effet levier et une compétitivité que certains voudront mettre à profit. Et les développeurs sont convaincus que cela se traduira pour eux par une augmentation des parts de marché.
Illustration principale : Tablette Xoom de Motorola animée par Google Android 3.0 Honeycomb
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« Compte tenu du nombre élevé d'appareils qui doivent arriver sur le marché, le prix va devenir un facteur très important,» a déclaré Scott Schwarzhoff. « Les développeurs pensent qu'il pourrait y avoir des tablettes à moins de 200 dollars, voire même à moins de 100 dollars et ils y voient une opportunité majeure, parce que n'importe quel développeur regarde en priorité le volume des ventes potentielles, » ajoute-t-il. Mais le prix des tablettes sous Android - répertorié comme un élément « vaporeux » par le chef des opérations d'Apple dans sa liste des rivaux de l'iPad - n'a pas encore été révélé, laissant les développeurs à leurs suppositions. Scott Schwarzhoff a reconnu que la situation était fluide. « Pendant la période des Fêtes, on a constaté une nouvelle dynamique sur les prix des tablettes que nous ne comprenons pas bien encore. »
Les plates-formes de vente, autre élément en faveur d'Android
Les développeurs ont également un oeil sur les ardoises Android en raison du succès des smartphones sous Android. Ils pensent en effet qu'ils peuvent utiliser ce qu'ils ont appris en créant des applications pour les téléphones mobiles tournant sous l'OS de Google, pour réaliser des programmes pour les tablettes. « Si vous avez du succès avec les applications mobiles, que ce soit pour des téléphones tournant sous Android ou pour l'iPhone, alors le vent vous pousse dans le bon sens quand il s'agit des tablettes, » a remarqué Scott Schwarzhoff. Un autre facteur qui justifierait pour les développeurs l'investissement dans le système Honeycomb, c'est le succès de l'Android Market, et l'annonce récente de l'ouverture prochaine d'un Android App Store chez Amazon. Plus de 8 développeurs sur 10 se sont dits très intéressés de distribuer leurs applications via l'e-market de Google, et 37% ont dit qu'ils étaient tout aussi impatients d'essayer Amazon lors de son lancement, prévu plus tard cette année. « Les plateformes de vente sont un élément extrêmement déterminant dans les décisions des développeurs,» a ajouté Scott Schwarzhoff, lequel fait valoir que l'arrivée d'Amazon représente effectivement un avantage, et non une menace pour Google. « C'est plutôt un autre concurrent pour Apple, » a-t-il déclaré.
OS mobiles : hors de Google et Apple, point de salut ?
L'attention portée à Android, et l'intérêt constant de développer des applications pour l'iOS d'Apple tournant sur l'iPhone et l'iPad, signifie aussi que d'autres systèmes d'exploitation pourraient facilement en pâtir, comme le révèle le sondage. Même si, selon Scott Schwarzhoff, Windows Phone 7 reste dans une «position raisonnablement bonne, par rapport aux attentes», 36% des développeurs interrogés indiquant qu'ils étaient très intéressés par la création d'applications pour la plate-forme mobile de Microsoft, il prévient que Windows et BlackBerry de Research in Motion pourrait se retrouver très minoritaires. Selon lui, on peut rapidement arriver au point où, si l'orientation du marché s'accélère, Microsoft et BlackBerry, pourraient se retrouver marginalisés. « Sauf à rattraper Android et Apple, l'écart se creuse de plus en plus. Les riches deviennent plus riches et les pauvres deviennent plus pauvres. Voilà à quoi ressemble la dynamique actuelle. »
(...)(26/01/2011 14:15:53)Smartphones et PC portables ont animé les ventes technologiques en 2010
Après deux baisses annuelles consécutives, en raison de la crise, le marché français de la high-tech est reparti à la hausse. En 2010, les ventes de produits technologiques vendus dans les circuits de distribution grand public ont représenté quelque 17,7 milliards d'euros (+0,9%). Un niveau semblable à celui enregistré en 2008, mais qui reste tout de même inférieur au record de 2007 (18,7 milliards). « En quantités vendues, les Français ont acheté plus de 100 millions de produits technologiques en 2010, soit une croissance de +6% par rapport à 2009. C'est un nouveau record ! », a commenté Olivier Malandra, Directeur de l'électronique grand public chez GfK Retail & Technology France.
Cette croissance provient essentiellement des produits mobiles (téléphones et PC portables, tablettes tactiles). A noter, la plupart des familles de produits ont vu leurs prix baisser en 2010, souligne le cabinet. Au rayon informatique, les Français ont acheté en 2010 pas moins de 5,1 millions d'ordinateurs portables, dont 1,3 million de netbooks. Un chiffre auquel viennent s'ajouter 435 000 tablettes vendues l'an dernier. Ces ardoises tactiles, véritablement lancées en 2010, se sont surtout vendus en fin d'année (160 000 unités écoulées en décembre). Pour 2011, GfK table sur 6,5 millions d'ordinateurs mobiles vendus en France, dont 1,4 million de netbooks et 1 million de tablettes. Quant aux PC de bureau classique, les ventes sont restées stables, grâce notamment au succès des ordinateurs "All in one" (unité centrale intégrée au dos de l'écran tactile).
Le boom des smartphones
Côté télécoms, les ventes de téléphones portables ont culminé à 24,7 millions d'unités en 2010, soit 1,1 million de plus qu'en 2009 (+4,7%). Dans le détail, les Français ont acheté nettement moins de mobiles classiques (17 millions en 2010 contre 20 millions en 2009), mais deux fois plus de smartphones (7,7 millions contre 3,6 millions). En 2011, GfK prévoit 25,1 millions d'unités, dont quasiment le même nombre de smartphones (11,8 millions) que de mobiles (13,3 millions). Dans les autres segments, les ventes ont également progressé pour les appareils photo grâce à la baisse des prix et au boom des compacts hybrides, les caméscopes avec le succès des modèles de poche, les chaînes hi-fi, emmenées par la mode des docking station pour baladeurs MP3, les systèmes Home Cinéma, les disques durs externes, et les imprimantes.
Selon GfK, le marché français des biens technologiques devraient continuer de croître en 2011, pour se situer entre 17,5 et 18 milliards d'euros. Les TV, notamment les modèles connectés au Web, les smartphones et les ordinateurs mobiles (tablettes incluses) devraient une fois de plus constituer le trio gagnant de l'année.
Crédit Photo: D.R
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