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(18/01/2011 15:42:31)

Un chercheur prend le contrôle des smartphones, via le composant radio

Plus de trois ans après le piratage de l'iPhone, un expert en sécurité informatique pensent en effet avoir découvert une toute nouvelle manière de prendre le contrôle des téléphones mobiles. Cette méthode pourrait poser un vrai casse-tête aux constructeurs de smartphones. « Je vais démontrer comment utiliser la fonction du décroché automatique, active sur la plupart des téléphones mobiles, pour détourner un téléphone et en faire un système d'écoute illégale à distance » a déclaré le chercheur dans une interview.

Ralf-Philipp Weinmann affirme pouvoir y parvenir en cassant les données inscrites dans le processeur utilisé pour la transmission et la réception des signaux radio lorsque le téléphone communique avec le réseau cellulaire. Pour cela, le chercheur a identifié des failles dans le firmware, intégré dans les puces vendues par Qualcomm et Infineon Technologies, qui traite le signal radio des réseaux GSM (Global System for Mobile Communications), utilisés par la majorité des opérateurs de téléphonie mobile dans le monde. Jusqu'à récemment, les attaques contre les systèmes de téléphonie mobile visaient les programmes et les systèmes d'exploitation tournant sur le processeur de l'appareil mobile. C'est le cas par exemple, lorsque, en incitant une personne à visiter un site web malveillant, ils parviennent à tirer profit d'un bug du navigateur Internet présent sur le téléphone pour trafiquer dans la mémoire de l'appareil. Mais cette méthode ouvre un tout nouveau domaine de recherche.

Une attaque très technique

En travaillant sur le piratage de l'accès radio, les chercheurs en sécurité s'intéressent à une toute autre manière de s'introduire dans la mémoire du terminal. «  C'est comme faire tomber un rocher que l'on pensait ne jamais pouvoir renverser, » a déclaré Grugq - un hacker au pseudonyme connu et respecté dans le domaine de la téléphonie mobile, qui fait partie de ceux, peu nombreux, qui ont aidé à effectuer des recherches dans cette direction. « Il y a beaucoup de bogues cachés à ce niveau-là, » explique-t-il. « Il faut juste prendre le temps de les repérer.» Néanmoins, le piratage d'un smartphone via les composants radio reste très délicat, et c'est peu dire. En effet, le signal radio du mobile est transmis à une station de base. Aussi, dans l'attaque imaginée par Ralf-Philipp Weinmann, il faut en premier lieu installer un faux relais de téléphonie mobile, puis amener le téléphone cible à s'y connecter. Alors seulement, le code malveillant peut être introduit. Et même après cela, ce code infecté doit pouvoir s'exécuter sur le firmware en utilisant les failles des processeurs radio - un domaine inconnu de la plupart des hackers. « C'est une attaque très technique,» fait remarquer Don Bailey, un consultant en sécurité chez Isec Partners. Si, selon lui, le travail sur ce type de piratage est très excitant, il peut poser un jour un gros problème à l'industrie du téléphone mobile. Cependant, ce type d'attaque ne devrait pas rapidement représenter une menace selon lui.

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Mais la recherche dans ce domaine commence à peine à décoller, alimentée par le nouveau logiciel Open Source OpenBTS qui permet, à pratiquement n'importe qui, de créer sa propre sa station de base cellulaire avec un budget de 2 000 dollars en matériel informatique. Il y a seulement cinq ans, les fabricants de téléphones n'avaient pas à se soucier de ce type de piratage, car il fallait des dizaines de milliers de dollars pour mettre en place une telle infrastructure cellulaire. Mais OpenBTS a modifié la donne. « Maintenant, les données du problème sont complètement différentes, » explique Don Bailey. Et le jeu est aussi très risqué. Aux États-Unis, les lois fédérales sur l'écoute électronique interdisent d'intercepter les appels téléphoniques sur les fréquences autorisées et utilisées par les téléphones mobiles. Au mois d'août dernier, les avocats de l'Electronic Frontier Foundation ont dû, à la dernière minute, mener d'intenses négociations avec la Federal Communications Commission, pour que le chercheur en sécurité Chris Paget puisse faire la démonstration d'un système d'interception de communications téléphoniques mobiles lors de la conférence Defcon de Las Vegas, consacrée au piratage informatique.

Un défi qui se poursuit

Dans deux mois, une autre conférence de hackers, CanSecWest qui se tient chaque année à Vancouver, mettra des hackers au défi de pirater des téléphones mobiles en utilisant un émetteur de faible puissance. Dragos Ruiu, l'organisateur de la conférence, indique que, au Canada, même si le sujet reste délicat, les lois concernant la radiodiffusion sont «plus souples,» ce qui permet aux chercheurs qui effectuent des recherches dans ce domaine de monter des tours de faible puissance. « L'an dernier, nous étions inquiets de contrevenir aux lois fédérales», dit-il. « Cette année, nous avons trouvé une méthode sécurisée qui empêche de s'introduire dans le téléphone mobile d'un quelconque participant à la conférence. » L'organisateur s'attend à des résultats intéressants au concours Pwn2Own, qui récompense les gagnants en espèces. « Il semble que les composants radio des téléphones soient en effet très fragiles et très vulnérables. »

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(14/01/2011 14:55:59)

HP va renforcer le rôle de webOS

Dans une interview accordée à la chaîne de télévision américaine CNBC lors du récent Consumer Electronics Show, Todd Bradley, le vice-président de la division Systèmes personnels de HP, a réaffirmé que son groupe proposerait au moins une tablette sous webOS. Mais il a laissé entendre que la plate-forme mobile pouvait avoir un avenir encore plus important, non seulement sur les smartphones, d'où elle est originaire, mais aussi sur d'autres éventuels terminaux à grand écran. Le dirigeant a rappelé que webOS, d'abord présenté comme une solution pour le smartphone Palm Pre, avait été la raison stratégique pour laquelle HP avait acquis Palm au cours de l'été dernier pour quelque 1,2 milliards de dollars. Les rumeurs s'étaient largement répandues sur le fait que Palm avait développé activement son OS mobile pour tablettes. Peu de temps après l'acquisition du constructeur de terminaux mobiles, Todd Bradley avait confirmé que HP allait proposer ce type de produits début 2011.

Peu de statistiques sur le choix de la jeune génération

«Nous sommes totalement concentrés sur notre capacité à nous faire une place sur le marché des tablettes avec webOS », a-t-il indiqué. Le 9 février, HP fera d'ailleurs une annonce générale sur l'avenir de webOS. Le vice-président de HP  a également ajouté qu'actuellement les tablettes ne cannibalisaient pas le marché des PC portables. « Je pense que ces équipements sont plus voisins que concurrents », a t-il estimé. Selon lui, il existe aujourd'hui peu de données chiffrées qui laisseraient à penser que les jeunes générations choisiront des tablettes plutôt que des  PC. Il a réaffirmé que les ardoises tactiles étaient des dispositifs principalement conçus pour le grand  public, tandis que les PC étaient plutôt utilisés pour créer du contenu.

Ajout de Flash 10.1 et de HTML5

En décembre 2010, HP avait confirmé qu'il prévoyait de doper webOs avec de solides applications multimédia et de divertissement, en s'appuyant sur l'équipe MediaSmart Server de sa division Palm. Le fabricant va arrêter sa ligne de produits de serveurs média qui tournent sous Microsoft Windows Home Server et qui sont utilisés par les particuliers pour gérer des fichiers multimedia ou pour sauvegarder des données. La gamme MediaSmart Server inclut les logiciels d'HP pour la diffusion de contenu à distance et sur mobile et qui donne accès aux fichiers à partir de PC sous Windows ou de Mac. HP a annoncé la sortie de WebOs 2.0 en octobre dernier. Cette version avait été enrichie de fonctionnalités multimédia, comme le support de Flash 10.1 et de HTML5 pour regarder des vidéos sur Internet.

Illustration : Todd Bradley, vice-président de la division Systèmes personnels de HP. Crédit photo : D.R

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(14/01/2011 14:32:02)

Le BlackBerry Enterprise Server en mode cloud arrive chez RIM

S'ils ont montré à quoi ressemblerait la nouvelle architecture de BES dans le cloud, ceux-ci ont donné peu de détails sur la manière dont ils envisageaient son déploiement. « Le lancement de cette version dépendra des partenaires, par exemple des opérateurs de télécommunications pour l'hébergement du service BES, à moins qu'il ne soit hébergé par RIM lui-même, » a déclaré Pete Devenyi, vice-président de la plate-forme communications chez RIM. « Pour l'instant, nous ne sommes pas encore en mesure de dire comment celui-ci sera mis en place, » a t-il ajouté.

Selon les analystes présents à la conférence, un service cloud permettrait à l'offre BES de s'adresser à un éventail plus large d'entreprises, car certaines ne sont pas intéressées par l'achat de serveur physique. « Les petites entreprises pourraient investir dans un BES hébergé dans un cloud. Même les grandes entreprises pourront délocaliser une partie de leur infrastructure dans le cloud, » a encore déclaré Pete Devenyi lors d'un entretien.

Une unification des services dans le nuage


L'architecture créée par RIM pour installer BlackBerry Enterprise Server dans le cloud permet d'unifier la BlackBerry Messaging Interface avec les différents logiciels, mais aussi la base de données de BES. « L'interface permettra également à des éditeurs de tierce partie de proposer des options à l'intérieur de BES, »  a ajouté Pete Devenyi. Considéré comme le fer de lance de la messagerie sécurisée au niveau mondial, BlackBerry Enterprise Server est largement utilisé par les entreprises financières mais aussi par toutes celles qui ont besoin de protections en matière de cryptage et de sécurité. Pour recevoir des emails et autres messages, les smartphones BlackBerry communiquent en permanence avec le serveur BlackBerry Enterprise Server situé dans le datacenter de leur entreprise. Selon RIM, il existe actuellement plus de 250 000 serveurs BES actifs dans le monde.

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(14/01/2011 14:31:05)

Annuels Intel : Résultats records en 2010 et optimisme pour 2011

Intel a déclaré un bénéfice net de 3,4 milliards de dollars pour le trimestre fiscal clos le 25 décembre 2010, en hausse de 48% par rapport au même trimestre en 2009. Le bénéfice par action est de 0,59 dollars,  supérieur aux 0,53 $ prévus par les analystes interrogés par Thomson Reuters. En termes de revenus, le dernier trimestre a affiché 11,5 milliards de dollars, une augmentation de 8% par rapport au même trimestre l'an dernier. Les analystes avaient prévu des recettes à 11,37 milliards de dollars.

On note que l'activité Data Center d'Intel a enregistré 2,5 milliards de dollars de recettes pour le dernier trimestre, comparativement au 2 milliards de dollars du quatrième trimestre 2009. Le Data Center Group propose des produits pour les serveurs et les systèmes de stockage. « La croissance sur le marché des entreprises a été forte, en particulier sur le segment des serveurs, en raison d'une forte demande de la part des professionnels et des datacenters », a déclaré Stacy Smith, directeur financier d'Intel, dans un commentaire publié sur le site d'Intel. Le chiffre d'affaires de l'activité client PC a généré 8,03 milliards de dollars par rapport à 7,76 milliards de dollars au 4eme trimestre 2009.

Pour toute l'année fiscale 2010, Intel a engrangé un revenu de 43 milliards de dollars, en hausse de 24% par rapport à l'exercice précédent. Intel espère un exercice 2011 aussi fructueux. « 2010 a été la meilleure année dans l'histoire d'Intel. Nous pensons que 2011 sera encore meilleure », a déclaré Paul Otellini, CEO d'Intel, dans un communiqué. Pour le premier trimestre de 2011, le fondeur de Santa Clara prévoit un chiffre d'affaires d'environ 11,5 milliards de dollars. Stéphane Nègre, PDG d'Intel France souligne que cette perspective est exceptionnel au regard des effets saisonniers qui habituellement diminuent le chiffre d'affaires. Il a par ailleurs expliqué que le marché hexagonal avait également de bonnes performances sans dévoiler de chiffres, ni de pourcentage.

Sandy Bridge et mobilité

Les deux dernières semaines ont été très denses pour Intel. La société a annoncé la semaine dernière le lancement de sa dernière génération de processeurs Core basés sur l'architecture Sandy Bridge, qui comprennent un processeur et un circuit graphique sur une seule puce. Ces processeurs devraient représenter plus de 30% des revenus de la compagnie sur l'exercice 2011, a déclaré Paul Otellini. De plus, Intel et Nvidia ont également mis fin à une longue bataille juridique en signant un accord de licences croisées, en vertu de laquelle le fondeur de Santa Clara a accepté de payer au spécialiste des architectures graphiques 1,5 milliard de dollars. Intel va verser 3,6 millions de dollars par an à Nvidia jusqu'en janvier 2016.

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Si la position d'Intel reste dominante dans l'éco-système PC, elle tente maintenant de se faire une place sur le marché des smartphones et des tablettes, qui est largement dominé par ARM. Les tablettes embarquant un composant Intel Oak Trail sont attendues à la fin de ce trimestre. Dans le domaine du smartphone, il faudra attendre le Mobile World Congress de Barcelone, en février prochain, pour l'annonce d'une puce de faible puissance, connue sous le nom de code Medfield et basée sur un coeur Atom. Les smartphones intégrant des puces Atom devraient arriver plus tard cette année, a précisé Paul Otellini. Ce dernier a indiqué que la société va mettre en oeuvre toute sa technologie pour proposer des puces moins gourmandes en énergie. Ainsi, l'abaissement de la gravure en 22 nanomètres à la fin 2011 pourrait apporter une réponse et concurrencer ARM qui monte en puissance. Stéphane Nègre a rappelé que les laboratoires de recherche d'Intel sur les smartphones sont basés en France. Celui de Toulouse et de Sophia Antipolis sont en charge de la partie hardware et Montpellier est dédié à l'applicatif.

Bataille avec ARM à plusieurs niveaux


Microsoft a annoncé au CES que son prochain système d'exploitation Windows serait porté sur l'architecture ARM
. Paul Otellini a déclaré que ce qui ressemble à un revers potentiel pour Intel pourrait en fait bénéficier la compagnie. « Ce rapprochement permettra de mieux comprendre les attentes et les besoins des terminaux mobiles et donc d'avoir une influence sur les prestations que nous fournissons », a suggéré le dirigeant d'Intel. Il constate que le soutien de l'OS de Microsoft pourrait être l'occasion pour ARM de progresser sur le marché du PC, même si ce marché a ses spécificités et ses exigences de performance, note Paul Otellini. Le PDG de ARM, Warren East, a toutefois déclaré la semaine dernière que son entreprise ne vise absolument pas le marché des ordinateurs, mais plutôt celui des serveurs avec des puces basse consommation en sus du segment des des tablettes et des smartphones. Les tablettes sous Windows 7 fonctionnant avec des puces Intel seront commercialisées à la fin de ce trimestre. Le fondeur développe conjointement avec Nokia son propre système d'exploitation mobile pour les terminaux mobiles appelé Meego (une base Linux en fait), qui devrait animer les tablettes plus tard cette année, a déclaré Paul Otellini.

Le fondeur souhaite aussi donner un second souffle au segment des netbooks en ajoutant des fonctionnalités à ses puces Atom et en essayant de baisser les prix des ses équipements sur les marchés émergents. Atom se révèle aussi être un succès dans les systèmes embarqués, selon le PDG d'Intel. « Nous gagnons des parts de marché sur ce segment par la volonté de changer de l'architecture des puces ARM et MIPS » a conclu malicieusement Paul Otellini. Stéphane Nègre rappelle que cette orientation s'est déjà traduite par l'intégration de puces Atom au sein de la Freebox Revolution. Il a indiqué que Bouygues Telecom et Orange allaient aussi intégrer ces processeurs dans leur box.

Illustration : Paul Otellini, CEO d'Intel, crédit Photo : D.R

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