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Mobilité

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(17/12/2010 13:20:06)
RIM a vendu 14,2 millions de BlackBerry en trois mois
La société canadienne Research in Motion (RIM) a annoncé jeudi 16 décembre avoir vendu 14,2 millions de smartphones BlackBerry au cours de son troisième trimestre fiscal, qui s'est achevé le 27 novembre dernier. Sur un an, la marque a enregistré une augmentation de 40% de ses ventes, à 5,5 milliards de dollars (dont 82% provenant des ventes de terminaux, 15% des services et 3% des logiciels et autres revenus). Le bénéfice net est à l'avenant. Il s'établit à 911 millions de dollars pour le trimestre écoulé, soit une hausse de 45% par rapport à l'an dernier.
RIM a par ailleurs enregistré une croissance nette de 5,1 millions d'utilisateurs, portant le nombre de ses clients à un peu plus de 55 millions. En onze ans, environ 130 millions de BlackBerry ont été écoulés dans le monde.
Pour faire face à la concurrence de l'iPhone 4 et des smartphones sous Google Android, RIM a lancé cette année la nouvelle génération de son système d'exploitation, BlackBerry OS 6, ainsi que le Torch, un nouvel appareil tactile tourné vers le grand public. Le fabricant lancera également, début 2011, sa tablette numérique PlayBook.
A noter aussi que, fin novembre 2010, la société indique avoir augmenté ses liquidités de 446 M$ et disposer désormais de 2,5 milliards de dollars en cash.
C'est au mois d'août dernier que RIM a livré le Torch 9800, son premier smartphone sous BlackBerry 6 (crédit photo illustrations : RIM)
Orange intègre le paiement sans contact sur la carte SIM
L'opérateur prend ses engagements en faveur du paiement sans contact. Il lancera à partir du second semestre 2011 une nouvelle génération de cartes SIM et de terminaux mobiles intégrant la technologie NFC (Near Field Communication), permettant à ceux qui les utilisent de réaliser des transactions avec leur téléphone portable. Cette technologie, très développée en Asie, notamment au Japon, peut par exemple servir à valider son titre de transport, payer des billets de spectacle ou régler ses achats chez un commerçant, en passant son combiné devant un lecteur dédié. En France, plusieurs expérimentations sont menées depuis quelques années, et Nice a récemment lancé une offre concrète auprès des commerces et services de la ville (offre Cityzi avec Orange et le terminal Samsung Player One).
Un objectif de 500 000 clients fin 2011
Ces cartes SIM et mobiles labellisés NFC seront proposés par Orange dans le cadre d'offres par abonnement, dans la majorité des pays européens où l'opérateur est présent. En France, il se donne pour objectif d'équiper au moins 500 000 clients avec des mobiles compatibles d'ici fin 2011. A Nice, l'offre Cityzi a déjà converti 3 000 clients au paiement mobile sans contact depuis mai 2010. Le mobile Samsung "Player One Cityzi" sera commercialisé dans toute la France à compter de janvier 2011, indique Orange. Une gamme plus étoffée de terminaux NFC sera proposée dès le printemps.
« Pour que ces services deviennent accessibles à nos clients, Orange travaille avec d'autres opérateurs, des sociétés de transport, des banques, des commerçants et des prestataires de services afin de créer un écosystème qui stimulera le développement de services adaptés aux besoins de chacun » a déclaré Stéphane Richard, PDG de France Télécom/Orange
Un clivage numérique s'installe sur le multi-écran
TNS Sofres publie une étude sur la nouvelle fracture numérique. Elle comporte deux aspects, un positif, l'autre négatif. On peut voir de manière positive le fait que les fractures spatiales (mobile et haut débit) se résorbent. De même les connexions à Internet, depuis le domicile, sont-elles très répandues. 67% des français disposaient d'une telle connexion selon le Credoc en 2009, la proportion varie suivant l'âge de 60% pour les plus de 65 ans, à 99% pour les 15-24 ans.
Toutefois, note l'étude, une nouvelle fracture numérique apparaît avec l'arrivée du multi-écrans. De plus en plus de consommateurs ont plusieurs écrans de connexion possibles. 62% des français possèdent un ordinateur fixe, 31% ont un fixe et un portable, 28% une console de jeux, 20% un smartphone, 16 une console de jeux mobile, 8% un mini-ordinateur, 2% une tablette. 37% des français possèdent au moins un ordinateur et un smartphone, 37% chez les moins de 35 ans. Les clivages tiennent à l'âge et aux revenus, note l'étude. En matière d'usage les critères de revenus sont le plus important. L'étude remarque également que les usages du multi-écrans se portent vers la consultation des réseaux sociaux, la télévision, la consultation des mails.
Des blocages subsistent, avant un équipement plus large des français en multi écrans, estime TNS Sofres : une utilité marginale limitée (l'ordinateur suffit largement), des équipements difficiles à utiliser (15% des utilisateurs de smartphones ou de tablettes les trouvent trop compliqués), des prix trop élevés (20% des français trouvent les smartphones et les ordinateurs portables trop chers), enfin ces appareils paraissent mal sécurisés.
Les smartphones prochaines plateformes des attaques DDoS
Cette enquête de l'Agence Européenne de la Sécurité des Réseaux et de l'Information considère ce risque comme important, même si actuellement il n'existe pas de telles attaques. Cela peut changer, car ces terminaux sont de plus en plus populaires, connectés et la complexité de ces plates-formes pourrait accroître les risques de vulnérabilité.
Les smartphones botnets pourraient ainsi être utilisés pour des attaques traditionnelles comme le spam, la fraude au clic et le DDoS, affirme le rapport. À partir de ces terminaux mobiles, de nouveaux scénarios d'attaques distribuées, comme le spam par SMS ou à la saturation des réseaux de téléphonie. De telles actions pourraient servir de support pour des agressions plus larges sur d'autres infrastructures.
"La couverture de téléphonie mobile est de plus en plus vitale, en particulier dans les cas d'appel d'urgence, cette extension donne aux smartphones une ouverture vers de plus grandes possibilités pour les attaques DDoS avec des conséquences potentiellement graves», selon le rapport. Ce dernier cite l'exemple d'un virus qui a touché en 2001 DoCoMo, le premier opérateur mobile japonais. Le « virus i-mode » s'intégrait dans l'interface du mobile et était capable d'envoyer des messages malveillants et de composer les numéros d'urgence de manière intempestive. « À l'époque, le nombre de terminaux mobiles vulnérables était réduit et l'impact n'était pas significatif, mais, aujourd'hui, une telle attaque aurait pu avoir des conséquences dramatiques sur les numéros d'urgence », précise l'étude.
Des risques classés en fonction des usagers
Le rapport distingue les faiblesses des smartphones et classe le niveau de risque en trois catégories d'usagers : consommateurs, salariés, et dirigeants. L'étude pondère les résultats sur les trois groupes d'utilisateur par le caractère involontaire de divulgation de données sensibles, car beaucoup ne connaissent pas les différentes fonctionnalités de certaines applications. Même si un utilisateur a accepté sciemment le téléchargement d'une application, il ignore peut-être que celle-ci collecte et publie des données à caractère personnel, comme les informations de localisation, très à la mode au sein des réseaux sociaux. Si la plupart des applications disposent de paramètres de confidentialité, nombreux sont les utilisateurs qui ne les modifient pas ou simplement en ignorent l'existence. Pourtant la «divulgation involontaire de données de localisation peut aider des criminels à suivre et tracer les utilisateurs pour par exemple planifier un vol de marchandises de grande valeur», conclut l'étude.
L'Allemagne s'aligne sur l'Europe pour le coût des terminaison d'appel mobile
(Source EuroTMT) La commission européenne ayant décidé de lancer une procédure contre l'Allemagne pour contraindre l'autorité de régulation à appliquer la directive, le régulateur allemand des télécommunications a fini par adopter la recommandation européenne concernant le tarif de la terminaison d'appel (TA). Si les analystes s'attendaient donc à une annonce de baisse de la TA Mobile pour la période commençant à partir du 1er décembre, l'ampleur a toutefois surpris.
Les nouveaux tarifs sont en effet divisés par deux par rapport aux anciens prix ! Et pour certains des quatre opérateurs allemands, la décision va, certainement, provoquer des dégâts significatifs. Lors de la conférence annuelle organisée par la banque Morgan Stanley fin novembre à Barcelone, l'opérateur KPN avait en effet expliqué que chaque diminution d'un centime d'euro de la TA Mobile induisait une réduction de 30 millions d'euros de l'Ebitda de sa filiale allemande.
Un tarif divisé par deux !
Le calcul devient facile à faire. Etant donné que pour E-Plus, le tarif passe de 0,0714 € à 0,0333 € par minute à partir du 1er décembre 2010, l'impact sur l'Ebitda sera de près de 60 millions d'euros en année pleine. Seul gagnant potentiel de cette baisse : l'opérateur historique Deutsche Telekom. Comme la plupart des opérateurs historiques européens, l'opérateur allemand peut en effet compenser la baisse de sa terminaison d'appel mobile par des coûts moindres pour les appels fixe vers mobile. Encore faut-il que les tarifs proposés par le régulateur allemand soient définitivement entérinés (ils sont soumis à consultation en Allemagne et au niveau européen), ce qui n'est pas forcément évident.
Si le gendarme des télécoms a mis quasiment fin à l'asymétrie tarifaire, comme le demande la Commission européenne, sa proposition tarifaire demeure néanmoins assez incompréhensible. T-Mobile et Vodafone, les deux opérateurs les plus gros du marché, se voient ainsi appliquer un tarif différent : 0,0336 € pour le premier et 0,033 € pour le second (contre 0,0659 € auparavant).
Même différence de traitement entre E-Plus et O2 qui bénéficiaient avant du même tarif (0,0714 €) : 0,033 € pour la filiale de KPN et 0,0337 € pour la filiale de Telefonica. Ces différences de traitements devront être justifiées par le régulateur allemand, notamment auprès de la commission européenne.
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Deuxième sujet de discussion à venir avec les pouvoirs publics européens : la volonté de l'autorité de régulation allemande d'appliquer ces tarifs pour une période de deux ans, jusqu'en novembre 2012. Si, comme l'ont remarqué la plupart des analystes, cette baisse surprise de 50 % permet à l'Allemagne de revenir dans la moyenne des tarifs européens pour 2011, leur maintien en 2012 va de nouveau éloigner Berlin du « benchmark » européen puisque le taux moyen de la TA Mobile est estimé autour de 1,8 centimes d'euro pour 2012.
Si la décision du régulateur allemand peut être contestable, elle confirme néanmoins que, de gré ou de force, les autorités de régulations européennes finissent par appliquer la recommandation de Bruxelles, comme le montrait la décision prise au printemps par l'Ofcom, autorité de régulation britannique, de s'y conformer alors qu'elle y était farouchement opposée.
Et dans cet environnement, le dernier grand pays à faire encore bande à part est l'Italie. La dernière décision en date table sur une terminaison d'appel mobile autour de 6 centimes d'euro en 2012 en Italie. Un niveau que le régulateur national va maintenant devoir corriger à la baisse.
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