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(21/07/2010 12:42:11)

Trimestriels Apple : L'iPhone, l'iPad et les Mac affichent des ventes record

Le PDG charismatique d'Apple pouvait savourer la présentation des résultats du troisième trimestre 2010, après son intervention sauvetage de la semaine dernière sur les problèmes d'antenne de l'iPhone 4. Steve Jobs a déclaré « Ce trimestre a été vraiment phénoménal et a dépassé toutes nos attentes ». Les chiffres sont là pour le prouver. Le chiffre d'affaires est en hausse de 61% sur un an atteignant 15,7 milliards de dollars. Certains pensent même que pour la première fois ce résultat dépassera le chiffre d'affaires de Microsoft (prévision de 15,15 milliards de dollars). En matière de bénéfice net, la progression sur un an est encore plus significative, +78% à 3,25 milliards de dollars. La marge brute a légèrement reculé à 39,1% contre 40,5% un an avant. Sur le plan de la trésorerie, le directeur financier du groupe a expliqué « nous avons généré 4 milliards de dollars de cash sur ce trimestre » et de prévoir pour le 4ème trimestre un chiffre d'affaires de 18 milliards de dollars.

Le trio magique


Pour expliquer cette excellente santé financière, la firme de Cupertino avance des ventes record de trois produits. L'iPad, lancé en début d'année, s'est vendu à 3,27 millions d'exemplaires. Du côté des Mac, 3,47 millions d'unités ont trouvé preneur. Enfin l'iPhone s'est écoulé à 8,4 millions au cours de la période, soit une progression de 61% sur un an. Seules les ventes de l'iPod s'érodent un peu à 9,41 milliards d'unités,- 8% par rapport à l'année précédente.

Devant de tels résultats, les analystes saluent principalement la réussite de la tablette d'Apple. Cette dernière a généré 2,17 milliards de dollars soit 14% du revenu global d'Apple. Pour Brian Marshall, analyste chez Gleacher & Company « ce succès confirme qu'un nouveau segment de marché est né et qu'il n'a pas cannibalisé les Mac, comme plusieurs personnes l'avaient prédit ». Ces résultats ont modifié aussi les prévisions de plusieurs cabinets d'analystes sur les ventes la tablette Apple, iSuppli estime à 12,7 millions le nombre d'unités vendues à la fin 2010. De son côté AbiResearch prévoit 11 millions de ventes.

En commentant les résultats, Steve Jobs a prévu « des produits étonnants d'ici la fin de l'année ». A suivre...

(...)

(21/07/2010 10:43:53)

France Telecom réembaucherait dans la R&D

(Source EuroTMT) Au-delà de la grave crise sociale traversée par l'opérateur, le mandat de Didier Lombard, son ancien PDG,  aura, paradoxalement, pêché sur un terrain où il aurait dû, sinon exceller, du moins faire bonne figure : celui de l'innovation technologique.

Ancien patron du CNET et du programme Télécom 1, Didier Lombard est un ingénieur féru de hautes technologies. Il avait fait de l'amélioration de l'efficacité du groupe en matière de recherche-développement (R&D) une priorité. Il avait ainsi tracé, notamment lors de la présentation du plan NexT en 2005, une feuille de route claire en termes d'innovation. Ce terrain de la R&D était bien connu du « père » de la Livebox, et à l'époque bras droit de Thierry Breton.

Cinq ans plus tard, force est de constater que le bilan n'est pas à la hauteur des ambitions. Et ce n'est pourtant pas faute d'avoir annoncé la couleur, parlant notamment de « réduire significativement le time-to-market » des nouveaux produits et de ne lancer que des innovations en phase avec les attentes du marché.

Une multitude d'initiatives


Pour ce faire, Didier Lombard a alors imaginé un concept de « Technocentre », inspiré de celui de Renault à Guyancourt, associant R&D, marketing et spécialistes du lancement opérationnel. Créé en janvier 2006, sa direction est alors confiée à Georges Penalver, un transfuge de Sagem, avec pour objectif d'obtenir rapidement des résultats en termes d'innovation et de lancement de nouveaux produits.Une autre structure d'accompagnement, l'Explocentre, davantage tournée vers les usages et le design et dont la direction est confiée à Marc Fossier, un proche de Didier Lombard, vient compléter le dispositif. Un contexte dans lequel la R&D du groupe s'en trouve alors profondément réorganisée.

Un an plus tard, exit France Télécom R&D et place à une quinzaine d'« Orange Labs » répartie dans une dizaine de pays sur quatre continents. Et pour être plus « agile » encore, le groupe crée, fin 2007, Orange Vallée, une structure légère fonctionnant en mode start-up et dont la direction est confiée à Jean-Louis Constanza, un agitateur d'idées, ancien patron de Tele 2 France et de Ten, opérateur mobile virtuel précurseur en matière de messagerie et de navigation sur internet.

Des remises en cause pour absence de résultats


Alors que l'existence d'Orange Vallée ne semble pas remise en cause, du moins pour le moment, l'Explocentre a été discrètement dissout début 2009. Autant d'éléments qui montrent le flottement de la stratégie R&D de France Télécom au cours de ces dernières années. Témoin, Unik, un téléphone mobile, conçu au sein du Technocentre, dont le lancement, directement piloté par Didier Lombard, s'est avéré peu concluant. Ce mobile permettait d'utiliser indifféremment un réseau fixe ou cellulaire, se branchant soit sur le boîtier ADSL du domicile afin de passer des appels fixes ou via le GSM pour des appels en mobilité. Le concept reposait sur un protocole spécifique, l'UMA, que seul France Télécom mit en oeuvre dans l'hexagone. Les résultats commerciaux d'Unik - pourtant lancé à la grande époque de la « convergence » - s'avèreront très en deçà des ambitions initiales.

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En matière de convergence entre le fixe et le mobile, SFR pour sa part avait opté pour une géolocalisation du téléphone mobile afin de facturer dans certaines zones des tarifs différenciés lors des appels.  Finalement, l'Unik avait des petits airs de be-bop, ce premier téléphone sans fil, lancé par France Télécom et qui avait été totalement balayé par le démarrage du GSM.

Ce constat globalement sévère sur la R&D de France Téélcom est partagé par un ancien membre du comité exécutif : « le problème réside dans l'absence de priorités clairement définies dans un contexte où l'absence de gouvernance du groupe a nécessairement rejailli sur la R&D. Quoiqu'on en dise, tout cela est resté extrêmement confus, mal coordonné avec une répartition des tâches particulièrement floue ».Un jugement sévère corroboré par celui des syndicats qui dénonçaient alors un fonctionnement en mode « prestataire » aboutissant à transformer FT R&D en une sorte de SSII interne. Et un syndicaliste de lâcher un jour en comité d'entreprise : « l'Explocentre, c'est le CPE [NDLR :Contrat Premier Embauche, type de contrat de travail à destination des moins de 26 ans en 2006. La contestation d'une partie de la population avait fait reculer le pouvoir exécutif qui enterra cette réforme proposée par Jacques Chirac] de FT R&D ».

Autant dire que le dispositif imaginé par l'équipe dirigeante passait mal. Autre maladresse, l'intervention de Didier Lombard, en janvier 2009, à Lannion, le berceau du groupe en matière de R&D, pour qui « la pêche aux moules, c'est fini ! ». Une boutade prononcée sur un ton badin mais qui illustre un manque de focus autour de la stratégie R&D du groupe.

Vers une reprise des embauches dans la R&D


Didier Lombard est désormais remplacé par Stéphane Richard, la situation n'est pas apaisée pour autant. Seule certitude, les Orange Labs ont perdu plusieurs centaines de collaborateurs en France au cours de ces dernières années et emploient aujourd'hui environ 3 000 personnes au total, dont 800 à l'étranger, y compris les 450 collaborateurs du Technocentre.

Il s'agit d'une force de frappe non négligeable avec un budget correspondant de l'ordre de 900 millions d'euros par an à condition d'en faire bon usage. Peu disert sur le sujet, hormis quelques banalités d'usage, on ne connaît pas grand-chose des intentions de Stéphane Richard en matière de R&D. Seul signal adressé aux chercheurs par le nouveau directeur général, visitant le centre de Lannion, il a promis qu'il resterait le coeur de la R&D du groupe et que la R&D bénéficierait aussi d'une partie des 10 000 embauches promises sur trois ans en France.

(...)

(20/07/2010 14:46:49)

La diversification de Google séduit et inquiète

Les dirigeants de l'éditeur ont expliqué que la société avait réalisé des progrès important dans 3 principaux marchés prometteurs, la publicité sur écran, sur le mobile et l'hébergement de logiciel de productivité. Les analystes financiers sont convaincus par cette démarche, même si les revenus de ces marchés ne constituent pas une rupture fondamentale du modèle économique de Google.

Les principales recettes de la firme de Moutain View proviennent de la publicité du moteur de recherche, un segment hautement profitable et avec une position dominante sur ce marché. Mais fort de cette puissance, Google a été critiqué pour ne dépendre que de cette activité. La conséquence est que si un concurrent créé un meilleur outil de publicité, l'impact financier pour Google sera important.

Le décollage des marchés émergents constaté

Les analystes financiers, à travers leurs propres études, leurs calculs et commentaires des acteurs, semblent persuadés du potentiel des marchés émergents où Google est présent. En constatant une croissance non anticipée de 24% du chiffre d'affaires sur un an au second trimestre, Douglas Anmuth, analyste pour Barclays Capital, écrit « la croissance nous donne à penser que les nouvelles initiatives telles que l'affichage - et dans une moindre mesure la publicité sur mobile - gagnent du terrain et commencer à afficher des résultats significatifs ». De son côté Citigroup se focalise sur la forte progression des revenus sur le territoire américain. L'une des raisons de cette hausse est aussi l'affichage et la publicité sur mobile, « qui participent concrètement à la croissance du chiffre d'affaires total de l'éditeur ».

 

Crédit Photo: D.R

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Ben Z.Rose, président de Battle Road Research estime que Google est en phase de générer entre 500 et 700 millions de dollars sur l'affichage cette année. « Il semble que YouTube soit particulièrement adapté pour cela » explique t'il en soulignant que le site de partage vidéo est la composante clé de la stratégie de la société de Mountain view sur l'affichage. Le dirigeant est aussi confiant sur la politique de Google dans les outils de productivité hébergés et de prédire « entre le coeur de métier et les orientations vers des nouvelles plateformes, alliés avec l'expansion à l'international, nous estimons que ses revenus progresseront de 20% par an ».

Des chiffres qui parlent

Patrick Pichette, directeur financier de Google et d'autres dirigeants ont dressé lors de la présentation des résultats une longue litanie de statistiques enthousiastes sur les activités en devenir. Ainsi, YouTube a attiré beaucoup de grands noms industriels comme Sony ou Coca-Cola, en générant 2 milliards de pages vues par jour et avec un taux de monétisation en hausse. Sur la partie mobile, 160 000 téléphones sous Android sont activés tous les jours et 70 000 applications sont disponibles. Les requêtes de recherches sur Android ont progressé de 300% au premier semestre 2010. L'activité Google Entreprise a indiqué que plusieurs grands comptes utilisaient la suite bureautique Google Apps, en concurrence directe avec IBM-Lotus, Microsoft, etc.

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Plus explicite, la montée en puissance de ces différentes activités s'est traduite par une augmentation des dotations et le renforcement des équipes. Google a annoncé le recrutement de 1200 personnes au second trimestre soit plus que les deux trimestres précédents réunis. L'éditeur a réalisé depuis le début de l'année 15 acquisitions, dont certaines ont permis de dynamiser les activités émergentes : DocVerse acquis en mars pour améliorer Google Docs et Apps, Admob racheté 750 millions de dollars apporte son expérience dans la publicité sur mobile, enfin Invite Media acheté en juin s'adresse à l'affichage publicitaire.

Un avenir semé de doutes

Il sera intéressant de regarder les prochains trimestres pour savoir si les revenus issus de la diversification progressent toujours ou s'essoufflent sur la durée.  Une possibilité si Google peinent à concurrencer les différents acteurs dans chacun des marchés. La firme Internet a investi beaucoup d'argent et le moindre faux pas pourrait avoir un impact financier important.

Comme d'autres analystes, Ben Z.Rose a constaté que le niveau d'investissements sur le second trimestre était très élevé, tout comme la frénésie d'acquisitions par rapport à l'année 2009 où seules 4 sociétés avaient été rachetées. Cela a eu un impact sur le bénéfice par actions, moins élevé que les prévisions des analystes financiers et l'action de Google a chuté de 4% à l'ouverture des marchés. Des analystes de Morgan Stanley ont écrit qu'il y avait un risque de continuer à investir à un niveau aussi élevé. Cependant, ils indiquent aussi que la discipline financière de l'éditeur lui a permis de traverser la crise de 2009 et que les investissements réalisés observent une certaine prudence, en donnant des résultats à moyen ou long terme.

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(20/07/2010 13:16:47)

FileMaker devient nomade

FileMaker Go pour iPhone et iPad est désormais disponible sur l'App Store. Cette application n'apporte pas de réelle innovation par rapport à FileMaker Pro 11 pour PC et Mac, et ce n'est pas son objectif, mais transpose fidèlement les mêmes fonctionnalités sur une plateforme mobile. L'interface a donc été remodelée de sorte à améliorer l'ergonomie par rapport au support utilisé, rendant au final possible la consultation et la modification de bases de données créées par la version bureau du logiciel.

Des fonctionnalités nomades de plus en plus utilisées

Les bases de données sont accessibles par l'application via une connexion WiFi, ou 3G, du moment qu'elles sont stockées sur un serveur. Ainsi, l'utilisateur en déplacement aura toujours accès, par exemple, aux informations sur ses clients, ou sur ses produits, et pourra les modifier en temps réel depuis son iPhone ou son iPad. Et dans le cas où tout réseau serait inaccessible, il sera possible de transférer une base de données complète et personnelle, du moment qu'elle est au format .fp7, soit par iTunes soit par mail. FileMaker Go peut aussi éventuellement ouvrir plusieurs bases en même temps, mais pas en créer une de toutes pièces.
La taille de l'écran de l'iPhone peut rendre illisible l'interface originale de FileMaker, il est donc possible de paramétrer de celle-ci, pour réduire, par exemple, le nombre d'entrées affichées. Cela évite d'avoir à créer différents fichiers pour chaque support. L'application détecte automatiquement les différentes interfaces disponibles pour la consultation de la base. Pour l'iPad, cela pose moins de problèmes, de par sa taille d'écran confortable.

Une utilisation différente de Bento

Ce n'est pas la première fois que l'entreprise se lance dans la mobilité. Avec Bento, qui en est à sa version 3, FileMaker avait fait un premier pas vers les appareils nomades d'Apple, offrant l'opportunité de créer sa base de données personnelle, synchronisable entre son Mac et son iPhone ou iPad, pour que les modifications de l'un soient aussi prises en compte par l'autre. Mais Bento est bien plus limité que FileMaker Go, et n'est pas prévu pour les mêmes usages.

L'application coûtera 15,99 € pour l'iPhone, et 31,99 €  pour l'iPad sur l'App Store.
(...)

(20/07/2010 12:05:50)

Steve Jobs provoque la colère des concurrents

Lors d'une conférence de presse donnée vendredi dernier pour aborder les problèmes de réception de l'iPhone 4, la firme de Cupertino a cité les téléphones de trois fabricants, arguant qu'ils avaient également des problèmes d'antenne. Dans la foulée, Apple a mis sur son site Internet des vidéos montrant cinq smartphones actuels souffrants de « prises de la mort» variées, ou d'«atténuations,» comme les qualifie Apple. Les téléphones en question sont un iPhone 4, un BlackBerry Bold 9700, un HTC Droid Eris, un Samsung Omnia II, et un iPhone 3G : tous sont montrés dans une situation où, quand ils sont tenus d'une certaine manière, ils perdent le signal. 

RIM irrité par la démo d'Apple

« La tentative d'Apple d'inclure RIM dans sa propre débâcle est inacceptable, » a déclaré le fabricant du BlackBerry, tête de liste des vendeurs de smartphones au niveau mondial. « Les insinuations faites par Apple sur les produits RIM ressemblent à une tentative délibérée visant à fausser la compréhension par le public d'un problème de conception d'antenne, et à détourner l'attention de la situation difficile dans laquelle se trouve Apple. » Celui-ci a ajouté : « Une chose est certaine, les clients de RIM n'ont pas besoin de housse pour leurs smartphones BlackBerry afin de disposer d'une bonne connexion. Apple doit clairement assumer ses choix de conception plutôt que d'essayer de mettre RIM et d'autres constructeurs dans une position qui concerne spécifiquement Apple. » Le constructeur californien fournit désormais aux utilisateurs de l'iPhone 4 une coque en caoutchouc pour limiter les effets du « death grip ».

Nokia se réveille pour attaquer son concurrent

Nokia, dont les téléphones n'ont pourtant pas été incriminés lors de la conférence d'Apple, s'est curieusement également indignée. « Nokia a investi des milliers d'heures pour voir comment les gens tenaient leurs téléphones et en a tenu compte dans la conception de ses mobiles, plaçant des antennes à la fois en haut et à la base de ses téléphones. Nokia a également procédé à une sélection rigoureuse des matériaux et a étudié comment les inclure à la conception mécanique, » a déclaré le constructeur finlandais, plus grand fabricant de téléphones mobiles au niveau mondial. HTC a aussi répliqué aux insinuations d'Apple, qui a désigné le Droid Eris comme faisant partie de la liste des mobiles souffrant de la « prise de la mort. » Le fabricant taïwanais a déclaré que seul 0,016 % des appels passés à son service technique faisaient état un problème de réception sur le Droid Eris, contre 0,55 % pour l'iPhone 4 d'Apple. HTC n'a pas indiqué combien de mobiles Droid de type Eris avaient été écoulés, mais les chiffres n'atteignent sûrement pas les 3 millions d'iPhone 4 vendus par Apple à ce jour.

Comment tenir son téléphone...

Les problèmes d'antenne de l'iPhone 4 ont attiré l'attention du public sur la manière dont les utilisateurs tiennent leurs smartphones. Le blog Edible Apple a testé les performances de l'antenne d'un téléphone Nokia, et constaté que certains modèles sont accompagnés d'instructions détaillées quant à la manière de ne pas tenir ce mobile. Le blog, qui a voulu approfondir la question, apporte les témoignages d'utilisateurs se plaignant de problèmes de réception et d'atténuation de signal sur plusieurs modèles de téléphones lorsqu'ils sont tenus d'une certaine manière. Nokia a pourtant été le premier constructeur à profiter des problèmes d'antenne de l'iPhone 4, publiant sur son blog un message ironique indiquant que l'on pouvait tenir un Nokia de n'importe quelle façon. John Gruber de Daring Fireball a également découvert des instructions dans le manuel utilisateur du HTC Droid Eris, décrivant en détail la façon de ne pas tenir le téléphone. Steve Jobs avait fait sursauter tout le monde quand il avait conseillé à un utilisateur se plaignant du problème de réception de l'iPhone 4 de « simplement tenir le téléphone autrement. » John Gruber a également posté des liens vers des vidéos montrant des problèmes d'atténuation de signal sur des smartphones concurrents, comme le Palm Pre, le BlackBerry 9650 (sur Verizon), le HTC Droid Incredible, et le Google Nexus One.

Sans doute l'exemple le plus comique de cette saga de la « prise de la mort » revient à une télévision taïwanaise, qui raconte l'antenna-gate vue par les réalisateurs de Tiger Woods, une animation qui avait fait scandale. Toujours dans le même esprit, la vidéo montre la solution choisie par Steve Jobs pour pallier aux problèmes de l'iPhone 4 : couper les deux doigts gênant des utilisateurs avec un sabre laser.

Crédit photo : IDG NS

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(19/07/2010 17:21:13)

Le m-commerce européen balbutie toujours

Le cabinet d'analyses a constaté le niveau d'adoption du commerce sur mobile (ou « m-commerce ») à partir d'un échantillon de 14 000 personnes en Europe. Le résultat, sans réelle surprise, est que ce dispositif peine à s'installer dans les usages. Seuls 2% des personnes interrogées déclarent effectuer des achats de produits par ce biais.

Espoir ou optimisme ?

Le taux de sondés intéressés par ce mode d'achat, 5%, est lui aussi peu reluisant. Malgré ces chiffres, l'étude se veut relativement optimiste quant à l'avenir du m-commerce, le corrélant avec l'adoption croissante des smartphones. Thomas Huchon, analyste chez Forrester constate aussi que de plus en plus de marchands adaptent leur site en le déclinant soit en application soit en site web mobile. Mais les acheteurs en ligne ne sont que 16% à lier cette activité de e-commerce à l'utilisation de leur smartphone, et seulement pour parcourir les rayons virtuels, suivre leur commande ou bien trouver un point de vente correspondant. Or, on peut soupçonner que l'adoption du commerce mobile, puisqu'il passe par des interfaces relativement similaires à celle du e-commerce et fait appel aux mêmes compétences, devrait principalement affecter cette population. Ces 16% sont donc faibles, et presque de mauvais augure malgré les efforts consentis par ces marchands.

Les chiffres empirent si l'on se focalise sur la France : 1% seulement a effectué des achats par mobile, et 3% se déclarent intéressés. A l'opposé, en tête du classement, la Suède et l'Italie avec respectivement 8% et 10% d'intéressés, et 3% affirment, pour les deux pays, avoir déjà effectué un achat de cette manière.

Consulter n'est pas acheter

L'étude souligne le développement de certaines tendances sur les sites web mobile : la mise en place d'outils de comparaisons ou de dépôt et consultations d'avis sur les produits en magasin. Elle cite les exemples des versions adaptées des sites touslesprix.com et Sephora. La recherche de produits et services par l'intermédiaire du téléphone mobile serait, en effet, d'après l'étude, l'usage le plus répandu, et ne concernerait pourtant pas plus de 7% des acheteurs en ligne, mais près de 32% des usagers quotidiens de l'Internet mobile y aurait par contre recours. A l'inverse, 84% des acheteurs en ligne n'utilisent pas du tout leur mobile pour le shopping, alors que seuls 45% des usagers quotidiens n'y ont pas recours. Par ailleurs, les utilisateurs d'iPhone semblent plus enclins à effectuer leurs recherches de produits par mobile, puisque 23% d'entre eux affirment le faire au moins mensuellement. La familiarisation à l'outil nomade est donc clairement le facteur clé, bien plus que l'usage de l'achat à distance par ordinateur, qui se révèle être une condition minime lorsqu'il s'agit de sauter le pas du m-commerce.

Enfin, comme à l'accoutumée, Forrester offre ses recommandations aux entreprises concernées : celles-ci doivent considérer les plateformes mobiles comme faisant partie d'une stratégie multi-canal pour toucher leur clientèle, mais elles doivent aussi fournir une expérience d'achat la plus satisfaisante possible sur ce canal. Cela passe par une adaptation aux différentes plateformes, de l'iOS 4 à Android par exemple, ou par une refonte du site d'achat en ligne afin de lui offrir une ergonomie équivalente sur le web classique et mobile.

 

 

Crédit Photo: D.R

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