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(12/04/2010 16:12:54)
IPhone 4.0 est-il prêt pour les entreprises ?
Les modifications annoncées sur iPhone OS 4.0 ont déjà suscité des avis positifs de certains analystes, auparavant assez critiques quand à l'usage de l'iPhone dans l'entreprise, même si certains continuent d'exprimer des réserves quant au large déploiement du smartphone d'Apple dans les institutions publiques ou certains types d'entreprises comme les banques. « Avec l'OS 4.0, Apple se met beaucoup plus en phase avec l'usage professionnel que toutes les versions précédentes du système d'exploitation de l'iPhone, » a déclaré Ken Dulaney, analyste chez Gartner, et auparavant virulent critique du smartphone de la pomme et de son usage dans l'entreprise. « Manifestement, Apple a eu beaucoup de retours de la part des professionnels et en a tenu compte ». La firme de Cupertino a ainsi crée une page web spéciale dans laquelle elle expose en détail les mises à jour et comment elles permettent à l'iPhone de mieux s'intégrer au monde de l'entreprise.
Dans un blog, Ted Schadler, de Forrester Research, s'est également mis à vanter les améliorations apportées par la version 4.0, en faisant toutefois remarquer que les boutiques informatiques ne seront toujours pas en mesure de faire leur propre marketing, ni de proposer les mises à jour logicielles aux utilisateurs d'iPhone. Cela signifie que ceux-là devront toujours cliquer sur un bouton de mise à jour pour obtenir les dernières versions logicielles et que les revendeurs devront faire confiance aux utilisateurs pour charger la dernière version disponible. Même si Ted Schadler estime que ce n'est pas un problème majeur, Jack Gold, analyste chez J. Gold Associates, juge que cette limitation constitue un «obstacle à l'adoption de l'iPhone par les banques et les sociétés réglementées. » Ken Dulaney indique que les utilisateurs professionnels étudient encore les limites possibles de la version 4.0 de l'iPhone, précisant que la mise à jour ne pourra « être complètement évaluée qu'à partir de cet été, soit quand le matériel sera disponible. »
Même si Apple n'a pas listé dans les capacités qui pourraient intéresser les entreprises, celle de pouvoir travailler en multitâche, d'une manière quelque peu limitée, Ken Dulaney pense que cette amélioration pourrait néanmoins permettre le traitement en arrière-plan, ce qui aiderait à lever un certain nombre de limitations, notamment pour la gestion des périphériques, la sécurité et la téléphonie.
(...)(12/04/2010 10:09:25)
Un évangéliste d'Adobe apostrophe vertement Apple
En réponse à une modification des conditions d'octroi de licences pour les développeurs créant des applications pour la version 4.0 de l'iPhone, un évangéliste technologique de l'éditeur Adobe Systems a proposé à Apple d'effectuer un acte anatomiquement impossible. "Go screw yourself" (Allez-vous faire f*** par vous-même), écrit Lee Brimelow, un évangéliste pour la plate-forme Adobe, sur son site web personnel, le FlashBlog. Ce commentaire très cru est la dernière salve dans une escalade médiatique et judiciaire entre Apple et Adobe.
Cette semaine, Apple a en effet changé certains éléments de sa plateforme de développement SDK pour iPhone OS de telle sorte que les développeurs ne peuvent pas présenter des programmes issus de compilateurs multi-plateformes. C'est à dire des outils permettant de compiler un programme qui fonctionne soit sur l'iPhone, soit sous Android ou sur toute autre OS, sans avoir à effectuer de changement.
Or, comme prévu, Adobe prévoit d'introduire un tel compilateur multi-plateformes avec la version 5 de ses logiciels Creative Suite pour la création de contenu, qui doit sortir lundi. Les observateurs ont souligné que la décision d'Apple aura une incidence non seulement sur Adobe, mais également sur tous les fabricants de compilateurs multi-plateformes. Mais cette décision intervient après qu'Apple ait refusé l'intégration du Flash Player d'Adobe sur son iPhone et son iPad, et que Steve Jobs ait conseillé aux développeurs Web d'utiliser HTML5 à la place.
Photo : Lee Brimelow, un évangéliste pour la plate-forme Adobe (D.R.)
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Dans un document déposé vendredi dernier auprès de la commission de régulation des opérations de bourse américaine, la SEC (Securities and Exchange Commission), Adobe a identifié le refus d'Apple d'autoriser Flash sur ses appareils comme un facteur de risque pour ses activités qui pourrait orienter les utilisateurs vers "d'autres technologies." La réponse officielle d'Adobe à ces conditions de licence avait été jusqu'ici mesurée. Une porte-parole avait simplement envoyé un communiqué par e-mail: « Nous sommes au courant des nouvelles conditions du SDK d'Apple. Nous continuons de développer notre technologie pour l'OS de l'iPhone, que nous prévoyons de faire débuter avec Flash CS5 ».
Lee Brimelow, cependant, ne cache pas son mépris. La démarche d'Apple « est un mouvement qui n'a pas d'autre défense rationnelle que la volonté de contrôle tyrannique sur les développeurs et plus important encore, d'utiliser les développeurs comme des pions dans leur croisade contre Adobe », écrit-il. Le blog de Lee Brimelow présente une note indiquant que les opinions exprimées sont les siennes et non pas celles d'Adobe. De fait, c'est Lee Brimelow et non Adobe qui est propriétaire de Flashblog.com. Adobe, évidemment, était au moins au courant de ce blog. Une version antérieure du texte de Lee Brimelow a apparemment déclaré que « Ce qui est clair, c'est que Apple a agi afin d'impacter les ventes de CS5 ».
Le blog de Lee Brimelow se referme avec un dernier coup de pied : « Les commentaires sont bloqués car je ne suis pas intéressé par recevoir les spams des robots de Cupertino." Adobe a confirmé que Lee Brimelow travaille bien pour Adobe.
La fragmentation menace la cohérence de la plate-forme Android
Livré avec plus de 6 millions de téléphones portables l'an dernier, Android s'affichera sur plus de 20 millions de combinés en 2010, selon IMS Research. L'évolution rapide d'Android de la version 1.5 à 2.1 fait que l'OS existe aujourd'hui sous quatre versions différentes sur les terminaux en circulation. « La fragmentation se produit lorsque les applications écrites pour une version de l'OS en question ne sont plus compatibles avec les autres versions du système d'exploitation, » a indiqué IMS dans un communiqué. «Typiquement, les mises à niveau se produisent à un rythme beaucoup plus lent et la fragmentation est bien contrôlé,» a déclaré Chris Schreck, l'analyste d'IMS. Selon lui, la fragmentation est un sujet de préoccupation pour les développeurs, car ils doivent différencier les souches de l'OS, modifier les codes de chaque souche, et s'assurer que l'utilisateur obtient la version appropriée d'un programme. Des modalités jugées peu pratiques par de nombreux développeurs. Apple, au contraire, ne propose qu'une seule mise à jour majeure par an pour son iPhone OS, avant l'été généralement.
De plus, « les différences entre les souches de l'OS limitent le marché potentiel d'une application, » commente IMS. La question de la fragmentation s'étend même au-delà des développeurs puisqu'elle concerne aussi les distributeurs de téléphones mobiles et les opérateurs réseaux pour lesquels le coût du support technique d'un système d'exploitation augmente avec la multiplicité des versions à prendre en charge. « La maturation continue d'Android ralentit le rythme des mises à jour importantes de la plate-forme, » a ajouté IMS. Mais certains pensent que Google va retirer aux opérateurs de réseau mobile l'exclusivité des mises à jour logicielles, et permettre aux utilisateurs de mettre à niveau leurs matériels directement à partir de sa base Android Marketplace. « Reste à voir comment de tels changements peuvent freiner la fragmentation d'Android, » a fait remarquer IMS.
Cependant, une autre question semble avoir échappé aux observateurs : la licence Apache utilisée pour distribuer Android n'oblige pas les contributeurs à envoyer les modifications réalisées sur la plate-forme à Google. « Cela peut encourager l'innovation, mais c'est aussi la recette pour créer davantage de fragmentation, » a déclaré IMS. Et si les analystes prévoient une forte croissance d'Android en parts de marché, Google doit, selon eux, s'employer à gérer la fragmentation au risque cette fois de voir d'autres OS, comme Symbian ou LiMo, devenir des alternatives open source plus attractives. (...)
ZTE aurait livré 60 millions de terminaux sans fil en 2009
C'est une croissance de 30% par rapport à 2008 qu'annonce le chinois ZTE dans les terminaux sans fil, téléphones mobiles, data cards ou clés USB. Il annonce avoir livré 60 millions de terminaux sans fil en 2009. Les livraisons totales se sont réparties en 40 millions de téléphones et 20 millions de data cards. Enthousiaste, ZTE parle de « croissance exceptionnelle. » Bizarrement, l'équipementier chinois s'appuie sur les chiffres de l'institut iSuppli, pour indiquer qu'il a livré 60 millions de terminaux, comme si l'institut pouvait être plus juste que lui-même sur cette comptabilité. ZTE doit bien savoir combien de terminaux il a vendu ?
Signe de l'internationalisation réussie du chinois, ZTE souligne que 70% de toutes ses livraisons ont été effectuées à l'international. Pour ZTE, les trois marchés clés de son internalisation sont l'Europe, les Etats-Unis et le Japon. L'équipementier cite Orange comme client stratégique ainsi que T-Mobile, Verizon, Telefonica, H3G, Telenor, TIM ou encore Sprint. Des opérateurs historiques qui ont cédé à son charme asiatique. Selon ZTE, les gammes de produits livrées couvrent un spectre allant des terminaux haut de gamme aux produits personnalisés, en passant par des appareils d'entrée de gamme économiques.
Photo : He Shiyou, Executive Vice President de ZTE. (D.R)
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Ce sont l'Europe et l'Amérique du Nord qui ont été les plus sensibles à ses arguments avec 40 millions d'unités livrées. ZTE est le fournisseur de smartphones en tête des ventes au Portugal avec le Bluebelt. A noter également que le ZTE X760 a été vendu, à lui seul, à 1,5 million d'unités en Europe. Les activités "data cards" de ZTE ont quant à elles étaient multipliées par trois en 2009, avec 20 millions d'unités livrées. ZTE annonce avoir mis en service ses data cards auprès de 240 opérateurs, dans 106 pays différents.
Satisfecit nationaliste, ZTE souligne que - toujours selon iSuppli - les fournisseurs chinois (comprendre Huawei et lui-même) possèdent plus de 80% du marché mondial des data cards. Et de compléter que ZTE en possède lui-même 35%, dont 40% du marché national chinois (faisant implicitement de Huawei le numéro 1 du secteur). « 70% des terminaux livrés par ZTE en 2009 étaient à destination des marchés globaux, ce qui nous a aidés à devenir le 5ème fabricant mondial de combinés » se félicite He Shiyou, Executive Vice President de ZTE.
Les fabricants européens ou américains doivent continuer de s'inquiéter car il affirme : « Afin de répondre aux besoins de tous les utilisateurs, notre société reste engagée pour 2010 dans un objectif de forte croissance sur l'ensemble de ses gammes en appliquant une stratégie globale de coopération sur les marchés européen et américain. »
La solution Sybase Afaria bientôt compatible avec l'iPad et les GooglePhones
Prévu pour le mois de mai, le pack destiné à la version actuelle d'Afaria mettra à jour ces fonctionnalités et « étendra le contrôle à l'iPad », a déclaré Mark Jordan, chef de produit senior de Afaria. Ce dernier leur permettra notamment de traiter la réinitialisation des mots de passe, la gestion des applications, la configuration de périphériques à distance et éventuellement la mise hors d'état de fonctionner d'un appareil perdu par un employé. Mark Jordan fait également remarquer que cette mise à jour destinée à ajouter le support pour l'iPad n'avait pas demandé beaucoup d'efforts à Sybase, dans la mesure où Afaria était déjà compatible avec l'iPhone. « Jusqu'à présent, la politique d'Apple en matière de gestion de ces dispositifs est assez cohérente, » a t-il ajouté.
Bien que principalement conçu pour l'usage personnel, l'iPad est perçu par les fournisseurs de logiciels professionnels comme un dispositif potentiellement utilisable dans le monde de l'entreprise. Mark Jordan a ainsi déclaré que l'appareil pourrait très bien s'intégrer dans l'organisation du travail des centres médicaux, où médecins et infirmières ne cessent d'aller et venir vers leurs postes fixes. Léger, facile à utiliser, et relativement bon marché, l'iPad pourrait servir de poste mobile pour accéder aux dossiers et traiter l'information. « Comme pour l'iPhone, Apple ouvrira l'iPad aux applications professionnelles. Après s'être fait enregistrer auprès d'Apple, l'entreprise disposera d'une signature numérique pour installer son application - via une connexion filaire - qui pourra ensuite être exécutée sur l'appareil en question, » a déclaré Mark Jordan. Sybase n'est pas le seul à adapter ses produits pour l'iPad. Citrix propose désormais des versions de son client Receiver et de son logiciel GoToMeeting compatibles avec l'iPad.
En plus du support pour l'iPad, le nouveau pack de Afaria comprendra quelques fonctions de gestion pour les appareils tournant sous Android, notamment la gestion centralisée des mots de passe et la possibilité de « tuer » un périphérique à distance. Mark Jordan a admis que le contrôle de Google Android est plus aléatoire que celui de l'iPad d'Apple. En effet, pour accéder aux fonctionnalités de gestion professionnelles, Afaria ne peut fonctionner qu'avec des appareils entièrement compatibles avec les spécifications de Google. « Les fabricants d'unités portables ont le choix d'implémenter ou non certaines fonctionnalités. En ce qui nous concerne, nous utilisons une approche basée sur des standards. Si les fabricants se conforment à ces standards, Afaria sera compatible avec leurs produits, » a dit Mark Jordan.
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