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Mobilité
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(04/05/2009 17:34:14)
Google ne serait pas le père de la marque Android
Mais qui est le père d'Android ? Peut-être pas Google. C'est en tout cas ce qu'affirme Eric Specht, un entrepreneur de l'Illinois qui a décidé d'attaquer le géant de Mountain View ainsi que l'Open handset alliance (OHA). Cet organisme fédère près d'une cinquantaine de grosses pointures du secteur IT qui soutiennent l'OS de Google (Samsung, Vodafone, Sony Ericsson, Asus, Samasung, LG...). Fondateur d'Android Data (éditeur de solutions de sécurité pour les sites Web), Eric Specht a obtenu des autorités américaines le droit de se servir de la marque en 2002. Il réclame 94 M$ de dommages et intérêts pour contrefaçon ainsi que l'interdiction pour Google de continuer à exploiter ce nom. Selon Eric Specht, la ressemblance des marques pourrait créer une confusion chez les consommateurs. D'ailleurs lui-même affirme avoir cru jusqu'à présent que l'Android de Google était matériel, et non pas logiciel. D'où, probablement, la lenteur de sa réaction. De son côté, Google a lancé son système d'exploitation pour mobile en octobre 2007. Il l'a baptisé Android suite au rachat très discret en juillet 2005d'une start-up éponyme, spécialisée dans le développement de logiciels pour mobiles. Andy Rubin, directeur de la plateforme mobile de Google, était d'ailleurs le PDG de la start-up. En toute logique, Google a voulu déposer ce nom auprès de l'USPTO (US Patent and trademark office) parallèlement à la commercialisation de sa plateforme. Cinq mois plus tard, le bureau des brevets américain a rejeté sa, Android étant déjà attribué. Selon le magazine Forbes, Google n'a toutefois pas l'intention de se laisser faire. Android Data a en effet mis la clé sous la porte en mai 2004, avant d'être recréé quelques mois plus tard. Selon Google, Eric Specht aurait ainsi perdu la paternité de la marque. (...)
(23/04/2009 16:42:05)Grenelle des antennes : la transparence des débats clamée par l'Etat ne convainc pas les associations
Il y avait foule, ce midi, au ministère de la Santé, pour la présentation de la table ronde « Radiofréquences, santé et environnement », renommée officieusement Grenelle des antennes. Soucieux de montrer son implication, le gouvernement y était représenté par trois de ses membres : Roselyne Bachelot, Nathalie Kosciusko-Morizet et Chantal Jouanno, respectivement ministre de la Santé, secrétaire d'Etat à l'Economie numérique et secrétaire d'Etat à l'Ecologie.
Si le but de l'événement est louable - établir le degré de nocivité des ondes radio, concilier l'usage de masse des technologies exploitant ces ondes et l'absence de risque sanitaire - les fruits de cette première table ronde sont plutôt maigres, en dépit de la satisfaction affichée par les trois ministres. Aucune mesure concrète n'a en effet émergé de cette rencontre mélangeant élus, organismes publics, industriels et associations, sinon la promesse de trois ateliers organisés au cours du mois de mai, censés faire le tour des nombreuses questions relatives aux radiofréquences, et suivis par une réunion de conclusion le 25 mai. Certes, si le besoin s'en faisait sentir, les trois représentantes du gouvernement assurent que d'autres rencontres complèteront cet arsenal, comme l'auraient d'ores et déjà réclamé plusieurs participants à la table ronde d'aujourd'hui.
« L'Etat prendra ses responsabilités »
C'est d'ailleurs aux participants de ces réunions qu'il reviendra d'avancer des propositions : « C'est aux acteurs de nous dire les niveaux d'équipement ou de sécurité qu'ils souhaitent », a ainsi indiqué Chantal Jouanno. En face, « l'Etat prendra ses responsabilités », à l'issue d'un « débat transparent » mené dans un « esprit d'ouverture ». Officiellement donc, les pouvoirs publics partent du postulat « qu'aucune certitude ne doit être considérée comme définitivement acquise », comme l'a rappelé Roselyne Bachelot. Néanmoins, la lettre de mission adressée à cette dernière par le Premier ministre semble indiquer que l'accent doit porter davantage sur les risques - supposés ou réels - induits par les téléphones mobiles que ceux nés des antennes-relais. « L'hypothèse d'un risque pour la santé pour les populations vivant à proximité des antennes-relais de téléphonie mobile ne peut être retenue », écrit François Fillon.
Le message paraît avoir été correctement reçu par la ministre de la Santé, qui a multiplié les rappels à des mesures de bon sens concernant le bon usage des mobiles : pas d'utilisation par les jeunes enfants, pas de conversation dans un train, ni dans une voiture, même en tant que passager. Si Chantal Jouanno s'est aventurée à évoquer un éventuel moratoire sur l'implantation d'antennes-relais en attendant la remise du prochain rapport de l'Afsset (Agence française de sécurité sanitaire, de l'environnement et du travail) en septembre, elle a rapidement souligné que cette proposition était celle des associations et qu'une telle décision devait relever d'une concertation interministérielle.
« Un discours de la méthode », selon les associations
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Sur les trottoirs bordant le ministère, les représentants de quelques associations montraient un visage moins souriant que le triumvirat ministériel. « On s'est retrouvé avec trois ministres pour parler de la forme du débat. On en est resté aux balbutiements », a ainsi déploré Stephen Kerckhove, le délégué général d'Agir pour l'environnement. La perspective de répondre aux innombrables problèmes soulevés par les ondes radio en seulement trois réunions le laisse dubitatif : « On mélange vitesse et précipitation. L'aboutissement des travaux dès le mois de mai est irréaliste : on en est encore au discours de la méthode. Les associations ont demandé un abaissement du seuil [d'exposition des ondes] à 0,6 v/m mais ça s'est perdu dans les limbes. On parle et on nous répond sur la méthode. » Même scepticisme en ce qui concerne la nature des participants à la table ronde : « Les médecins, les assureurs, les experts étaient absents, on espère qu'ils seront associés à l'avenir. » Nathalie Kosciusko-Morizet se montre pragmatique sur cette question en affirmant que « toutes les associations spécialisées ont été invitées [et que] toutes celles qui ne l'ont pas été le sont sans problème ».
Pour Janine Le Calvez, la présidente de l'association Priartem (Pour une réglementation des antennes-relais de téléphonie mobile), le débat ne démarre « pas sur les bases qu'on aurait souhaitées. Nous avons fait preuve d'esprit d'ouverture, je ne suis pas sûre que ce soit le cas de l'Afom (Association française des opérateurs mobiles), qui veut que la ministre de la Santé clame que les normes actuelles sont les bonnes. » Qu'il s'agisse d'Agir pour l'environnement ou de Priartem, les opérateurs sont clairement désignés comme les principaux obstacles à toute évolution de la réglementation. « Ils répètent toujours la même chose, renchérit Stephen Kerckhove : on veut bien discuter si on ne change pas les choses ». Et Janine Le Calvez de dénoncer le contenu du CD Rom distribué aux participants de la table ronde : « Parmi les décrets et autres textes censés être officiels, on trouvait plusieurs documents de l'Afom et rien qui n'émanait des associations. » Surtout, la présidente de Priartem s'emporte contre les « positions clairement orientées » des ministres, qui tendent à minimiser a priori les risques induits par les antennes-relais pour se concentrer sur les dangers des téléphones. Une erreur à corriger rapidement, au risque de voir Priartem se retirer des débats. (...)
Trimestriels Apple : ventes de Mac en baisse, l'iPod et l'iPhone vont crescendo
Apple résiste à la crise. Au titre du bilan de son deuxième trimestre fiscal (closfin mars 2009), le fabricant a publié un chiffre d'affaires en hausse de 8,5% à 8,16 Md$. Le résultat net s'établit quant à lui à 1,21 Md$ contre 1,05 milliards Md$ à période comparée de l'exercice précédent, soit une hausse de 15%. Bien que ces résultats soient encore une fois une belle performance dans l'histoire d'Apple, le fabricant ne peut pas fanfaronner sur tous les plans. Avec 2,22 millions d'unités vendues durant le deuxième trimestre, le succès des Mac est en recul de 3%. Un point qui satisfera certainement Steve Ballmer, le PDG de Microsoft, qui a récemment expliqué que le tarif exorbitant des Mac aurait plus de mal à passer auprès des clients en temps de crise économique. Les ventes d'iPhone font plus que doubler En revanche, les clients d'Apple ne se sont pas fait prier pour délier leurs bourses afin d'acquérir les deux autres produits phares du fabricant, à savoir l'iPhone et l'iPod. Les ventes des baladeurs ont encore augmenté de 3%, pour atteindre 11,01 millions d'unités. Quant à l'iPhone, il s'en est écoulé 3,79 millions d'unités, soit rien de moins qu'une croissance en volume de 123% par rapport à l'exercice précédent. Ceux qui attendaient Apple au tournant pour son second trimestre en sont donc globalement pour leur frais. Reste que les prévisions du fabricant pour le prochain trimestre pourraient, finalement, décevoir les marchés. Apple table en effet sur un chiffre d'affaires compris entre 7,7 et 7,9 Md$ au troisième trimestre alors que les analystes attendent 8,2 Md$ de revenus. (...)
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