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(05/02/2009 10:01:24)
La justice confirme le démontage d'une antenne-relais en appel (mise à jour)
Tassin la Demi-Lune comptera prochainement une antenne-relais en moins. La Cour d'appel de Versailles vient en effet de donner raison à trois couples de cette commune du Rhône, qui réclamaient le démontage d'un émetteur de Bouygues Télécom en raison du risque sanitaire induit par l'appareil. En accédant à la requête des plaignants, la Cour confirme ainsi la décision rendue en septembre 2008 par les juges du fond. A l'époque, le tribunal de grande instance de Nanterre avait invoqué le principe de précaution pour justifier le démontage de l'antenne, sans se fonder sur une quelconque expertise médicale. Le TGI n'en évoquait pas moins « l'exposition à un risque sanitaire » encouru par les parties civiles. Application du principe de précaution La Cour d'appel de Versailles, elle non plus, ne pose pas comme une certitude la nocivité des antennes-relais. Elle précise ainsi que « la réalisation du risque reste hypothétique ». Là encore, le principe de précaution a donc guidé la justice, qui s'est appuyée sur de la documentation scientifique présentée par les plaignants et a fait référence à la disparité des réglementations internationales. Selon les juges, « l'incertitude sur l'innocuité d'une exposition aux ondes émises [...] demeure ». La Cour reproche par ailleurs à l'opérateur de n'avoir pas mis en oeuvre les mesures « dont [il] est capable techniquement » afin d'amoindrir le danger supposé induit par l'antenne. Il aurait ainsi pu fixer « des normes d'émission bien en deçà des normes actuellement en vigueur en France » ou implanter l'émetteur loin des habitations. La conjonction de ces éléments ne saurait avoir qu'une conséquence, aux yeux des juges : les trois couples opposés à Bouygues Télécom « ne peuvent se voir garantir une absence de risque sanitaire généré par l'antenne relais ». Dès lors, l'antenne doit disparaître. Si l'avocat des demandeurs se réjouit de voir une jurisprudence naître, qui pencherait du côté de la précaution, celui de Bouygues Télécom souligne au contraire que la décision de la Cour crée un précédent et que les jugements rendus par le passé sont invariablement favorables aux opérateurs. NKM veut un Grenelle des antennes (mise à jour) Interrogée sur la contradiction entre les contraintes imposées aux opérateurs d'assurer la couverture du territoire et certains jugements qui les enjoignent de démonter leurs antennes-relais, Nathalie Kosciusko-Morizet, la secrétaire d'Etat à l'Economie numérique, a répondu « Grenelle des antennes ». Elle a évoqué, le 5 février, l'idée de cette table ronde qui réunirait tous les acteurs impliqués. « Là encore il faut discuter des usages et pas seulement des technologies. Je n'ai pas encore défini le champ de ce Grenelle, mais c'est le moment de mettre tout le monde autour d'une table : les citoyens inquiets pour leur santé mais aussi pour la valeur de leurs biens immobiliers, les consommateurs inquiets de la mauvaise couverture de certaines zones, et les opérateurs inquiets car ils se demandent comment satisfaire les objectifs de l'Etat, qui restent d'ailleurs très fermes ! Il faut sortir de ce tête-à-tête non productif entre les associations et les opérateurs, les opérateurs, l'Etat et les consommateurs.» (...)
(04/02/2009 12:52:51)La Cour d'appel de Paris confirme la fin de l'exclusivité d'Orange sur l'iPhone
Les arguments d'Orange et d'Apple n'auront pas suffi. La Cour d'appel de Paris a confirmé, ce 4 février, le jugement du Conseil de la concurrence : l'accord d'exclusivité passé entre l'opérateur historique et Apple sur la distribution de l'iPhone doit cesser. Les juges ont fondé leur décision sur les dangers que cet accord fait planer sur la concurrence dans le marché de la téléphonie. Ainsi, la moitié des 450 000 acquéreurs d'iPhone auprès d'Orange sont de nouveaux clients de l'opérateur. Un phénomène qui constitue, estime la Cour d'appel, « une captation d'abonnés (...) quasiment irréversible » se faisant « au détriment des autres opérateurs ». Le Conseil de la concurrence avait avancé des arguments similaires, en indiquant que le contrat Orange/Apple était « de nature à introduire un nouveau facteur de rigidité dans un secteur qui souffre déjà d'un déficit de concurrence ». SFR et Bouygues prêts à adopter l'iPhone Cette confirmation de la décision du Conseil de la concurrence ravira évidemment Bouygues Télécom (qui avait initié l'affaire devant les tribunaux) et SFR (qui avait rejoint le banc des plaignants). Les deux opérateurs ont désormais toute latitude pour négocier directement un partenariat avec Apple afin de distribuer, à leur tour, l'iPhone. Les deux concurrents d'Orange n'ont d'ailleurs pas attendu le jugement de la Cour d'appel pour tenter d'attirer les consommateurs avec le smartphone à la pomme. Chez SFR comme chez Bouygues, il était ainsi possible depuis quelques mois de se voir rembourser une partie du prix du téléphone acheté nu (sans abonnement) auprès d'Orange. Et aujourd'hui, les rivaux de l'opérateur historique mettent les bouchées doubles : la page d'accueil du site Web de SFR rappelle que « la Cour d'appel de Paris a confirmé la fin de l'exclusivité de distribution de l'iPhone 3G en France » et lance un « Soyez prêt » aux consommateurs, leur proposant de laisser leurs coordonnées pour être contactés dès que le téléphone sera disponible dans le catalogue SFR. Même son de cloche chez Bouygues Télécom. Là encore, la page d'accueil du site Web ne rate pas le coche : « Nous avons le plaisir de vous informer que la Cour d'appel de Paris confirme la levée des exclusivités de la commercialisation de l'iPhone 3G. Nous poursuivons donc nos négociations avec Apple afin de pouvoir bientôt vous proposer ce mobile. » Orange, de son côté, n'entend pas clore ce dossier si rapidement. L'opérateur historique a en effet indiqué qu'il se pourvoira en cassation. Une démarche non suspensive, qui n'empêchera donc pas ses concurrents de finaliser leur accord avec Apple et de faire apparaître l'iPhone dans leurs offres. (...)
(03/02/2009 16:43:12)Le PDG d'Adobe relance le buzz au sujet de Flash sur l'iPhone
En termes de buzz, on n'est jamais aussi bien servi que par soi-même. C'est sans doute pourquoi le PDG d'Adobe, Shantanu Narayen, a profité de son exposition médiatique au Forum mondial de Davos pour raconter à des journalistes de Bloomberg que le portage de Flash sur l'iPhone est « un challenge technique difficile », mais qu'Apple et Adobe collaborent sur le sujet, et que « la balle est dans notre camp ». La petite phrase a rapidement fait le tour du Web, beaucoup de sites s'extasiant même sur cette collaboration, et sur l'arrivée prochaine de Flash sur l'iPhone. Dans les faits, voilà plusieurs mois qu'Adobe laisse entendre que la solution technique est prête, et que l'arrivée de Flash sur l'iPhone n'attend plus que le feu vert de Steve Jobs. En novembre dernier, l'accord avec ARM confirmait d'ailleurs cette information. Or, le patron d'Apple a lui aussi des ambitions en termes de plateforme de format de contenu multimédia, et n'a aucune intention de faciliter la tâche d'Adobe. La tactique de Shantanu Narayen s'apparente donc davantage à une démonstration de force - voyez comme l'attente des utilisateurs est grande - qu'à une véritable volonté d'informer. (...)
(28/01/2009 18:15:08)Les netbooks contribuent à la baisse du marché informatique français, d'après GfK
L'année 2008 marque un tournant pour le secteur high-tech. Selon le cabinet d'études GfK, celui-ci a enregistré un chiffre d'affaires de 19,5 milliards d'euros, soit 3 % de moins qu'en 2007. Le seul secteur informatique, qui représente 34 % des ventes juste derrière l'électronique grand public, enregistre même une baisse plus forte de l'ordre de 5 %. Les ventes de PC de bureau, d'ordinateurs portables (y compris les netbooks) et de périphériques comme les imprimantes ont ainsi généré 6,63 milliards de chiffres d'affaires en 2008. Pourtant, la crise financière n'explique pas à elle seule ces mauvais résultats. En volume, les ventes ont progressé de 15 %. Pour Gfk, les causes sont avant tout structurelles : manque d'innovation, saturation du taux d'équipement et surtout guerre des prix acharnée entre les différentes marques. L'arrivée des netbooks a ainsi été désastreuse pour l'informatique. Avec un prix moyen constaté de 330 euros, ceux-ci ont fait baisser le prix d'achat d'un micro-ordinateur de 16 % par rapport à 2007, pour passer sous le seuil des 700 euros, à 652 euros. « Même si cette nouvelle offre a généré un nouveau marché, elle a instauré dans l'esprit des consommateurs de nouveaux seuils psychologiques de prix, » souligne Bertrand Huck, en charge des secteurs informatique, téléphonie et photographie chez GfK. En 2009, les PC seront aussi concurrencés par les smartphones Selon le cabinet, l'impact de la crise se fera réellement sentir en 2009, au moment où confrontés à une baisse du pouvoir d'achat, les acheteurs devront procéder des arbitrages. L'informatique sera l'un des secteurs les plus durement touchés. Elle devrait ainsi voir son chiffre d'affaires chuter encore de 10 %, dans un marché high-tech en baisse globale de 9%. En effet, les ventes de PC portables seront encore confrontées à la concurrence des « netbooks », mais également à celle des « smartphones » toujours plus puissants. En 2008, il s'en est vendu plus de 1,8 millions sur un total de 23,5 millions de téléphones. Et cette année, ils devraient représenter 30 % du chiffre d'affaires de la téléphonie. Les itinérants qui pouvaient envisager l'achat d'un PC portable pour consulter leurs courriels et accéder à Internet ont désormais le choix de passer par des netbooks, ou des smartphones, faciles d'utilisations. D'autant que de nombreuses applications d'entreprises s'installent désormais sur ces . (...)
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