Flux RSS
Objets communicants
81 documents trouvés, affichage des résultats 11 à 20.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(29/09/2011 10:07:59)
Le compteur intelligent Linky généralisé à partir de 2013
Le compteur électrique Linky, capable de mesurer en temps réel et à distance sa consommation, se généralisera à l'ensemble du territoire entre 2013 et 2020. Le ministère de l'Industrie a officiellement lancé, mercredi 28 septembre, le déploiement du dispositif testé localement depuis début 2010.
Le ministère a par ailleurs assuré que le coût du déploiement national de Linky ne sera pas à charge des consommateurs. La première vague d'installation à grande échelle, sept millions de Linky, sera initiée à partir de 2013.
A l'image de Linky, les compteurs dits « intelligents » sont des appareils évaluant la consommation de gaz et d'électricité dans un logement. Contrairement aux dispositifs qu'utilisent la plupart des Français actuellement, ces compteurs ont la capacité de s'adapter en fonction des paramètres météorologiques, des saisons, de la température et du nombre d'habitants dans un foyer.
Une solution IBM pour gérer les places de parking dans les villes
« Les systèmes de gestion des villes sur les capacités de stationnement sont assez inefficaces », a déclaré Vinodh Swaminathan, directeur des systèmes de transport intelligents d'IBM. « Pensez à une place de stationnement comme un actif fiscal. Avec la possibilité d'analyser ces actifs, nous pouvons les gérer beaucoup plus efficacement » précise le dirigeant. En collaboration avec Streetline, société basée à San Francisco, qui propose des capteurs de distance, IBM a donc créé une plateforme. Les capteurs sont capables de déterminer si un espace de stationnement est occupé par une voiture. IBM fournit le logiciel d'analyse via un service cloud, qui agrège les données des capteurs pour comprendre comment les places de parking d'une ville sont utilisées au cours du temps.
Pour cette offre baptisée Smarter Parking Starter Kit, Streetline va intégrer deux capteurs pour chaque espace de stationnement. Le premier déterminera si une voiture occupe la place et le second lira le compteur, pour savoir si l'automobiliste a payé et pour combien de temps il reste au compteur. Les données collectées sont transmises à travers un réseau mesh sans fil. IBM utilise son logiciel de BI Cognos, pour analyser les données et générer des rapports et des statistiques visibles sur un tableau de bord et mis à disposition des autorités publiques. Big Blue a déjà intégré des rapports pré-définis, comme les recettes des parkings, l'efficacité opérationnelle des compteurs, calcul du temps d'occupation des places de parking ou cartographie des zones où les stationnements sont le plus utilisés. Les villes peuvent développer leur propre analyse en utilisant ces données. Ils pourraient ainsi optimiser les recettes des places de parking en appliquant une politique tarifaire plus adaptée. Ils peuvent anticiper la demande pour les places de parking et fournir des alternatives à proximité. Un tel système pourrait rendre les villes plus agréables pour les utilisateurs et les touristes.
A l'attention des automobilistes aussi.
Vinodh Swaminathan n'a pas révélé de prix pour le kit Starter Smarter parking, mais il se dit prêt à négocier les tarifs avec les villes qui souhaitent adopter ce système. Il a indiqué que ce programme fait gagner de l'argent aux villes grâce à la surveillance et la gestion de leurs espaces de stationnement. Plus tard, ce système pourrait aussi fournir des services plus avancés, comme la possibilité pour les utilisateurs d'étendre la durée de stationnement grâce à une application pour smartphone.
Côté automobiliste, ils peuvent bénéficier des données de Streetline via une application gratuite, appelée Parker, pour iOS et Android. Ce programme permet d'alerter le conducteur d'une place libre à proximité. (...)
Deutsche Telekom prépare ses prochains services connectés
Dans son forum T-Gallery, sorte de show-room sur les usages connectés de demain, Deutsche Telekom présente différents prototypes conçus avec des partenaires. Ils illustrent des solutions et des services à exploiter, à la maison et au bureau, ou en se déplaçant. Certains sont déjà disponibles comme DeutschlandLAN, l'offre de téléphonie unifiée sur IP pour PME. D'autres ne le seront pas avant deux ou trois ans telle l'interface interactive mêlant reconnaissance vocale personnalisée et gestuelle pour sélectionner une vidéo à la demande. D'autres sont plus inattendus. Ainsi, cette porte de réfrigérateur qui joue les panneau d'affichage en recevant les SMS de la famille. Sa surface invite aussi les enfants au dessin.
L'espace d'exposition T-Gallery a été inauguré en février 2010 à Bonn, au siège social de l'opérateur de télécommunications allemand. S'il n'est pas ouvert au public, il reçoit néanmoins quelques milliers de visiteurs chaque année, concepteurs, responsables produits, chercheurs ou clients, voire concurrents. Une petite équipe de dix personnes s'y est investie, issues de différentes entités du groupe allemand, à laquelle se sont joints seize partenaires. Ces derniers ont apporté leur contribution sur des technologies telles que les fonctions de contrôle par gestes, la reconnaissance intuitive de la voix, la recherche sémantique, ou encore l'utilisation de matériaux novateurs : plastique qui s'auto-régénère, laque à base d'eau, cuir injectable, feuille électroluminescente qui peut évoluer vers un affichage flexible.
Ecran panoramique et vidéoconférence
Deutsche Telekom pousse ses pions vers des marchés pouvant générer de nouvelles sources de revenus. Il tire parti de l'infrastructure de réseau qu'il a déployée et des capacités de traitement, de stockage et de diffusion du cloud computing. Dans sa ligne de mire : la maison reliée au cloud, la voiture connectée, un meilleur contrôle de la consommation d'énergie grâce à des compteurs intelligents, la e-santé et la distribution de contenus multimédias.
La T-Gallery s'ouvre sur un espace bordé d'un écran panoramique où défilent des milliers d'images figurant autant de contenus multimédias (films, morceaux de musique, photos...). Deutsche Telekom montre comment faciliter, à partir d'un terminal mobile ou d'une autre interface, la gestion des fichiers stockés en ligne ou des services numériques proposés à la demande. On contrôle à distance sa set top box pour enregistrer une émission. Des services qui tablent sur la capacité d'accéder à tout moment à une connexion haut débit.
Au fil de la T-Gallery, on découvre une vitre murale, support de vidéoconférence, qui affiche en regard un agenda partagé et des fichiers. Ces derniers sont ramenés par les participants depuis le cloud via leurs terminaux mobiles respectifs. Chacun rejoint la discussion par le canal qu'il choisit, Skype ou autre. « C'est le genre de services que nous voulons proposer sur notre cloud », explique l'opérateur.
Suivre sa courbe de poids
A l'espace « e-health », divers équipements permettent de surveiller et de repérer des anomalies dans un état de santé via des capteurs adaptés : détecter une chute, suivre une grossesse à risque, une courbe de poids (la balance transmet l'information au smartphone par bluetooth) ou le taux de sucre d'une personne diabétique. Au passage, les données peuvent être stockées sur un dossier médical dans le cloud.
Pour les applications de sécurité, Deutsche Telekom dispose, avec le Simko (un modèle HTC) d'un smartphone équipé d'un dispositif de chiffrement. L'opérateur travaille aussi sur des solutions de paiement mobile qui arriveront l'an prochain. La technologie NFC (near field communication) peut aussi servir à ouvrir la porte de sa maison ou à démarrer un véhicule de location avec la clé électronique adressée sur le téléphone. Dans le train, l'accès en libre service à un écran, flanqué d'un socle pour recevoir un smartphone, connecte le possesseur du terminal à ses données dans le cloud.
Un certain nombre de ces services sont d'abord destinés au marché allemand. Mais certains devraient être aussi disponibles dans d'autres pays.
Illustration : écran panoramique de la T-Gallery (crédit : Deutsche Telekom)
Une billetterie en mode SaaS pour les bus en Languedoc-Roussillon
Les conseils régionaux sont responsables des politiques locales de transports publics. En Languedoc-Roussillon, il existe dix lignes routières régionales (transports publics par autocars) dont la billetterie était gérée avec une solution en fin de vie opérée par la SNCF. La collectivité a alors cherché à obtenir une solution qu'elle maîtriserait de manière centralisée.
Après appel d'offres, c'est la solution Psibus.net de Jidélec qui a été retenue. Cette solution est proposée en mode SaaS, les responsables de la collectivité pouvant administrer leur service par une interface web et ressortir toutes les informations d'exploitation en temps réel.
Les autocars sont désormais équipés de terminaux mobiles permettant la délivrance et le contrôle de titres de transport communiquant leurs données en temps réel vers le back office. Le déploiement de ces terminaux dans les autocars a été réalisé en une seule journée par Jidélec. Les chauffeurs ont été formés au cours d'une autre journée.
Le coût de la solution n'a pas été communiqué.
SCC se développe dans l'interactivité et le multimédia
La nouvelle activité, interactivité et multimédia, est logée au sein de la division «convergence». Elle est animée par Cédric Dervaux passé par Hypcom Technologies, un grossiste, et Smart Technologies, fabricant de TBI (tableaux blancs interactifs). L'idée pour SCC est d'être pro-actif sur des marchés émergents. Ceux du collaboratif autour de supports comme les TBI, les tablettes, les smartphones et même la téléphonie fixe. SCC vise l'équipement des salles de conférence et des auditoriums. Les clients appartiendront à deux segments, celui de l'éducation nationale et celui des entreprises. SCC s'appuie d'abord sur l'offre Cisco DMS, digital media system pour l'affichage dynamique sur écran.
Par ailleurs, trois business unit de SCC France changent de titulaire. Olivier Frerebeau devient le responsable de la bu «convergence». Il a un parcours très orienté chanel : Alium, APC, 3Com, Westcongroup. SCC indique trois objectifs pour le nouveau responsable : chiffre d'affaires, qualité de service et positionnement. Stéphan Cottet, venu de Epson, devient responsable de la bu Managed print services. Anne Morin, venue de Télindus, devient responsable de la bu Cisco UCS Oracle HW (et des offre de cloud computing associées).
Le premier de ces nouveaux responsables pallie un départ, les deux autres arrivent suite à des évolutions internes.
BlackHat 2011 : Voler une voiture avec un SMS
Don Bailey et Mathew Solnik, chercheurs en sécurité au cabinet d'analyse iSec Partners ont réussi à pirater les protocoles de certains éditeurs de logiciels utilisés pour contrôler à distance les voitures. Ils ont produit une vidéo montrant comment ils ont pu déverrouiller une voiture et mettre le contact via un ordinateur portable. Selon Don Bailey, il leur a fallu environ deux heures pour trouver comment intercepter les messages (soit un SMS ou des données envoyées par GPRS) qui transitent entre le circuit GSM de la voiture et le réseau mobile, puis les réécrire depuis son ordinateur portable.
Les chercheurs vont discuter de ses travaux lors de la conférence Black Hat qui se déroule la semaine prochaine à Las Vegas, mais ils ne donneront pas le nom des produits qu'ils ont piratés. Ils ne donneront pas non plus tous les détails techniques, pour que les éditeurs de logiciels aient le temps de les corriger. On peut néanmoins penser à l'application OnStar RemoteLink, qui peut être utilisée pour démarrer et déverrouiller les portes de nombreux véhicules récents de General Motors. Un logiciel similaire est aussi disponible pour d'autres marques de voitures, y compris Mercedes et BMW.
Une méthode qui sniffe les messages
Don Bailey a baptisé sa méthode de « war texting », en référence à une autre technique de piratage appelée « war driving », qui consistait à conduire dans une ville à la recherche de données sur les réseaux sans fil. Le war texting est techniquement complexe. Tout d'abord, les chercheurs doivent identifier les voitures qui utilisent ces applications mobiles. Ensuite, il faut trouver un moyen de communiquer avec elles. A travers les applications, le téléphone se connecte à un serveur qui transmet une clé numérique sécurisée au module GSM de la voiture afin de s'authentifier, mais les chercheurs ont trouvé le moyen de contourner cela en captant les messages (en général un SMS ou des data via GPRS) envoyés entre le serveur et la voiture sur le réseau mobile, Don Bailey a déclaré dans une interview, « nous utilisons la rétro-ingénierie du protocole, puis nous élaborons nos propres outils pour que le protocole contacte le système ».
Les chercheurs de iSec estiment que ces dernières années, la connectivité cellulaire a été intégrée dans une gamme variée de périphériques - du cadre photo en passant par la voiture et les compteurs intelligent -, un moyen peu coûteux et facile pour se connecter. Selon Don Bailey, la sécurité a souvent été pensée après coup et beaucoup de ces produits peuvent être piratés et utilisés de manière abusive.
Les travaux dans ce domaine ont décollé au cours des dernières années avec des outils Open Source qui ont donné aux pirates des moyens peu coûteux pour créer leurs propres réseaux mobiles de test. En avril dernier, Don Bailey avait utilisé des techniques similaires pour pirater les outils de localisation de Zoombak et il indiquait qu'une centaine d'autres produits identiques n'avaient pas été examiné. « Cette faille d'architecture peut s'étendre aux activité industrielles » conclut-il.
Crédit Photo: D.R
(...)| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |