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Open Source
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(02/10/2006 17:29:44)
L'offre d'essai gratuit de serveurs de Sun attire une majorité de nouveaux clients
Essayer avant d'acheter. Le nouveau slogan de Sun (try and buy) semble lui réussir : le constructeur indique que 60% de ses serveurs à base de processeurs Niagara proposés à l'essai pendant 60 jours ont été commandés par de nouveaux clients. Les Niagara, nom de code des processeurs UltraSparc T1, font partie d'un programme Open Source initié par Sun, OpenSparc, pour bâtir un écosystème autour de sa puce. Les spécifications (RTL, Register Transfer Language) sont libres depuis le début de l'année. Sun estime que le RTL a été téléchargé environ 3500 fois, tandis que le code pour concevoir une application devant tourner sur le T1 compte 2600 téléchargements. Pour Nathan Brookwood, analyste senior du cabinet d'études Insight 64, et membre du comité de gouvernance du programme OpenSparc, l'intérêt des nouveaux clients n'est cependant pas motivé par l'aspect Open Source mais plutôt par le rapport performances/émission de chaleur. « Sun n'avait pas vraiment de produits UltraSparc suffisamment séduisant pour convaincre un client n'appartenant pas déjà au camp de Sun », explique-t-il. Mais le T1 changerait la donne : « Si vous avez un centre de données qui a des soucis avec les émissions de chaleur mais doit fournir davantage de puissance, alors c'est comme un don du ciel. » Plus prosaïquement, l'offre tombe à point pour renforcer le constructeur sur un marché des serveurs où il commence justement à reprendre des couleurs. (...)
(29/09/2006 17:59:43)Debian / Mozilla : litige autour d'un problème juridique
Le projet Linux Debian, réputé pour sa stricte interprétation du modèle Libre, et Mozilla sont en litige autour de Firefox, le célèbre navigateur Internet. An centre des débats, la politique de marque de Mozilla appliquée à Firefox qui ne serait pas en adéquation avec la politique interne de Debian. Ce dernier estime que, en tant que marque déposée, le logo n'est pas légalement compatible avec sa distribution. Debian voudrait ainsi utiliser le nom du logiciel sans en utiliser le logo. Une procédure impossible selon les politiques et règles de protection mises en place par Mozilla. Debian souhaite fournir une distribution dont tous les composants sont modifiables "ad lib", sans demande d'autorisation. Selon ses propres fondamentaux Libres. Mais si un module est protégé par une marque déposée (comme Firefox), toute modification y est impossible, sauf demande auprès de l'éditeur du dit module -ce que Mozilla pratique régulièrement, notamment avec Red Hat et Novell. Tristan Nitot, président de Mozilla Europe, interrogé par lemondeinfomatique.fr, explique que globalement le rôle de la politique de marque "est de protéger la marque pour éviter toute dissonance ainsi que tout code malintentionné soit placé sous le nom Firefox". En d'autres termes, si la marque est identifiée, on ne peut pas en modifier le code, à moins d'en avoir l'autorisation de son éditeur. Et d'ajouter : "Il s'agit ici d'un problème essentiellement juridique. [...] Mais au delà, cela tiendrait plus d'un malentendu entre les deux parties", regrette-t-il. Car Mozilla a bien mis en place, pour les éditeurs souhaitant intégrer Firefox dans leur distribution Linux, des outils effaçant les traces de marques: "Quand on télécharge le code source de Firefox pour l'intégrer dans une distribution, on doit le recompiler. Il existe ainsi deux procédures : une avec le branding et une seconde sans le branding à laquelle on peut attribuer un autre nom ainsi qu'un autre logo." C'est la solution qu'en fin de compte a choisi Debian. La version de Firefox incluse à la prochaine Debian sera baptisée ironiquement "Ice Weasel" (le furet de glace), nous apprend Tristan Nitot. (...)
(27/09/2006 18:02:00)GPL v3 : Clash entre la FSF et les partisans de Linus Torvalds
Le chantier de la future version Libre GPL (General Public Licence) - la troisième en date - soulève les passions et dresse, l'un contre l'autre, deux clans dans lesquels les positions semblent se cristalliser. D'un côté, la FSF (Free Software Foundation), emmenée par le dogmatique Richard Stallman, dirige les travaux. De l'autre, le groupe des développeurs du noyau Linux, conduit par Linus Torvalds, enchaîne les objections.Lancée aux dernières heures de 2005, la refonte de la GPL3 a posé problème dès le début des débats. Au coeur des débats, la présence de gestion des droits numériques (DRM) et de protection des brevets logiciels. Linus Torvalds, le créateur du noyau Linux, avait, dès le mois de janvier, indiqué que Linux n'adopterait pas une telle licence. Le 22 septembre, Torvalds et 28 autres développeurs du noyau Linux "les plus actifs" ont publié leur opinion sur la GPL3 sous la forme d'un sondage. Les 29 participants devaient noter, sur une échelle allant de -3 à +3, l'intérêt que présente pour eux le passage de la version 2 à la version 3. Une note de -3 signifie "je m'oppose à la GPL3 ou ma société aurait de sérieux problèmes si elle me laissait l'utiliser", le +3 reprend la même formulation mais pour la GPL2. Sur les 29 développeurs ayant pris part à ce sondage, 28 estiment que la GPL3 sera moins bonne que la GPL2, la note moyenne étant -2. Sans extrapoler la portée de cette trentaine d'opinions, la communauté Linux semble tourner le dos aux travaux de la FSF. Un risque de balkanisation? Ce même 22 septembre, les détracteurs de la GPL3 tiraient une nouvelle salve en publiant un texte intitulé "Dangers et problèmes de la GPL3". Les dix auteurs, par ailleurs développeurs du noyau Linux, y mettent en lumière le risque de balkanisation du Libre induit par la nouvelle licence. Selon eux, outre les problèmes déjà soulevés concernant les restrictions de droits et le respect des brevets logiciels, la coexistence des versions 2 et 3 obligera les revendeurs à diviser leurs produits entre les deux opus. "Cette balkanisation présente un risque majeur de dommage collatéral sur l'ensemble de notre écosystème et peut compromettre l'utilité et la survie de l'Open Source (...) Nous implorons la FSF de réexaminer les conséquences de ses actions et d'abandonner l'examen de la version actuelle de la GPL3 avant qu'il ne soit trop tard". Deux jours plus tard, Linus Torvalds ajoutait son grain de sel dans son "Ode à la GPL2" (voir encadré). Réponse énervée de la FSF Sans traîner, la Free Software Foundation a publié ses réponses à ce qu'elle nomme des informations trompeuses. La FSF écarte en premier lieu toute obligation de passer d'une version à l'autre de la licence :"la FSF n'a pas le pouvoir de forcer quiconque à passer de la GPL2 à la GPL3. La GPL2 a été écrite dans cette optique". En clair, les développeurs auront toujours le droit d'utiliser la GPL2, même lorsque la version suivante sera publiée. L'interprétation de la gestion des DRM avancée par les opposants à la GPL3 est fausse, continue la FSF. Pour rappel, les partisans de Torvalds estiment que la GPL3 s'aventure sur un terrain qui ne devrait pas être le sien en prévoyant la gestion hardware des DRM, et plus seulement logicielle, et qu'elle déroge à son éthique en autorisant des restrictions via la gestion de DRM. Foutaises, répond -en termes plus nuancés- la FSF. Et celle-ci de baser son argumentation sur un des fondements du mouvement Libre (étiqueté "Liberté 0" selon la philosophie GNU), la liberté d'exécuter le programme pour tous les usages. Partant de cette liberté absolue, la FSF affirme qu'une licence GNU ne saurait contenir de restriction. Question de logique. Par conséquent "les discussions en cours ne concernent pas l'implantation de restrictions et la version finale non plus". En revanche, précise la FSF, la GPL3 interdira certaines pratiques qui restreignent la liberté de l'utilisateur de modifier le code source sans que cela s'apparente à la restriction d'usage décriée par les développeurs du noyau Linux. "Nous espérons que cela contrecarrera la façon dont certaines entreprises se servent du label Open Source tout en contrôlant ce que vous faites". (...)
(27/09/2006 12:25:59)L'intégration de JBoss met Red Hat à la peine
Résultats deuxième trimestre Chiffre d'affaires : 99,7 M$ (+52%) Bénéfice net : 11 M$ (-34%) Les résultats publiés par le spécialiste de l'Open Source Red Hat au deuxième trimestre - ainsi que la décision du groupe de revoir à la baisse ses objectifs pour l'année - ont déçu les analystes et les investisseurs. Si les revenus atteignent 99,7 M$ et progressent de 52% sur un an, le bénéfice net affiche une tendance différente : il s'écroule de 34%, à 11 M$ aux normes Gaap. La raison de cet effondrement tient, selon Red Hat, à des changements de méthodes comptables entre les exercices 2006 et 2007. A données comparables - c'est-à-dire sans référence aux normes Gaap - le bénéfice progresserait de 34%, à 23,7 ME. Pour la suite de l'exercice, Red Hat révise ses précédentes estimations à la baisse et table désormais sur un flux de trésorerie compris entre 210 et 215 M$ (contre 225 à 235 M$ jusqu'alors). Une baisse due, selon le directeur financier Charlie Peters, aux dépenses liées à l'intégration de JBoss, acquis en avril 2006. Cette acquisition a également contraint le groupe à consacrer beaucoup de temps à la formation des forces de vente aux produits JBoss. Autant de temps non consacré à la vente effective. Mais la bourse est cruelle et n'a cure de ces explications : le titre a décroché de près de 15% à New-York. (...)
(27/09/2006 12:25:01)La RC1 de Firefox 2.0 en téléchargement
Mozilla a publié hier mardi 26 septembre la RC1 (Release Candidate 1) de son navigateur Open Source Firefox 2.0, moins d'un mois après la sortie de la bêta 2. Une version censée symboliser la dernière étape dans la feuille de route du logiciel avant sa sortie finale. Une version RC2 serait toutefois sur les rails, comme l'indique Mike Schroepfer, vice président de l'ingénierie chez Mozilla, sur la liste de diffusion des développements Mozilla. "Nous avons connaissance d'une série de bogues qui laissent entrevoir la publication d'une RC2." Et de préciser que "le calendrier est ainsi conditionné par les retours [des testeurs] de la RC1". (...)
(26/09/2006 17:48:39)MySQL abandonne le support de BerkeleyDB
MySQL abandonnera le support du moteur de stockage BerkeleyDB dans la prochaine version (5.1.12) de sa base de données Open Source. Pour l'éditeur, la raison serait d'abord d'ordre technique. Brian Aker, qui dirige les travaux d'architecture de la base de données, explique sur son blog que ses équipes n'entretenaient plus BerkeleyDB. Cette dernière constituait de plus le moteur le moins utilisé, loin derrière InnoDB et MYISAM, moteurs par défaut. L'annonce passée inaperçue (puisque réalisée en avril) a toutefois suscité quelques réactions sur les forums d'utilisateurs. Pour certains, il s'agit d'une conséquence logique du rachat de Sleepycat (éditeur de DBD) par Oracle, principal concurrent de MySQL. Les mêmes prédisent un sort identique à InnoDB, autre moteur de stockage supporté par MySQL désormais propriété d'Oracle. Il faut préciser que MySQL, depuis le rachat de Sleepycat et InnoDB par Oracle, a annoncé qu'il allait développer son propre moteur de stockage baptisé Falcon (son nom de code). L'éditeur avait également encouragé les éditeurs à développer ou adapter leur propre moteur pour MySQL. (...)
(25/09/2006 17:40:32)IBM pourrait supporter la distribution Linux du chinois Red Flag
Après les distributions Linux de Red Hat et de Novell, IBM pourrait supporter celle du chinois Red Flag pour ses applications. Profitant d'un entretien avec nos confrères de IDG News Services la semaine dernière, Adam Jollans, directeur marketing d'IBM pour l'open source, a indiqué que la prochaine distribution Linux supportée par Big Blue pourrait venir du marché chinois, avec Red Flag en favori : « nous observons de très près la Chine pour voir ce qui s'y passe. » Mais Adam Jollans n'a pas manqué de souligner qu'IBM aborde avec prudence la question du support des distributions Linux. L'éditeur dispose d'un portefeuille logiciel fort d'environ 300 produits. En assurer le support sous Red Hat et Suse, sur plateformes x86, Power et zSeries, implique le test de 1800 logiciels. Le support d'une troisième distribution porterait à 2700 le nombre de logiciels à tester. Pour autant, IBM ne se veut pas fermé. Adam Jollans assure ainsi que Big Blue va supporter d'autres distributions Linux dès maintenant, mais principalement pour des clients ou des installations de grande ampleur. (...)
(22/09/2006 13:02:11)LiMux/ Munich: les premiers PC ont enfin migré
La ville de Munich démarre enfin la migration Linux de ses 14 000 postes de travail Windows, trois ans après avoir annoncé le projet de chantier. Limux, nom du projet qui comprend également le passage d'Office à OpenOffice, accuse un an de retard par rapport au calendrier fixé initialement. Un décalage qui avait attiré l'attention du Sénat allemand en juillet dernier. Depuis mardi, cent PC ont migré vers l'OS Open Source dédié, bâti sur une distribution Debian 3.1, l'interface KDE 3.5 et OpenOffice 2.x. Pour aider les utilisateurs, les équipes de développeurs ont notamment publié un guide de conversion de formats bureautiques, d'Office vers OpenOffice. Au total, ce sont près de 200 postes de travail qui devraient basculer, "ceux utilisés pour des tâches basiques" nuance le chef du projet, d'ici à la fin de l'année. Avant d'entamer le gros du chantier: la migration des départements tenus par les processus métiers complexes. L'objectif est toujours de réaliser 80% du projet en 2008, rappelle le chef de projet. Rappelons que Limux ne couvre qu'une partie de l'infrastructure de la Mairie. Certaines applications resteront équipées en Windows et une petite partie du parc restera sur Apple. (...)
(20/09/2006 18:12:14)Debian va payer ses contributeurs pour respecter ses délais
Debian se prépare à rémunérer ses développeurs clés afin de s'assurer du respect de la date de lancement de la version 4.0 de sa distribution Linux, fixée au 4 décembre prochain. Une démarche originale pour un projet de développement communautaire. Ce qui est présenté comme une « expérimentation » s'inscrit dans une démarche de rupture avec les habitudes de retard du groupe de développement : la seule date de sortie jamais respectée fut celle de Debian 1.3, en juin 1997. Baptisé Dunc-Tank, ce projet expérimental va devoir faire ses preuves en assurant la rémunération à temps plein des développeurs Steve Langasek et Andi Barth en octobre et novembre, respectivement. Imaginé par le chef de projet Anthony Towns, Dunc-Tank a fait l'objet d'âpres discussions pendant près d'un mois : « ce fut assez polémique, avec à la fois des soutiens et des objections très forts », explique Anthony Towns. Néanmoins, le projet aurait déjà reçu de nombreuses promesses de dons. Reste à savoir de combien le projet Dunc-Tank a besoin pour aboutir. Optimiste, Anthony Towns estime que « l'argent pourrait même ne pas être nécessaire. Nous sommes déjà bien placé pour respecter la date de lancement. ». Réponse dans quelques mois. (...)
(19/09/2006 17:42:15)Red Hat sort une pile applicative intégrée pour les développeurs J2EE
Red Hat a dévoilé aujourd'hui sa première pile serveur d'application Open Source basée sur les composants acquis après le rachat de Jboss. La pile Applicative de Red Hat se compose du serveur Red Hat Enterprise Linux, de JBoss Application Server, de JBoss Hibernate et d'une base de données à choisir entre MySQL et PostgreSQL. Destinée aux développeurs Linux et Java faisant tourner moins de 10 serveurs, l'offre de Red Hat sera proposée prochainement en ligne via le Red Hat Network pour un prix approximatif de 1999 $ par serveur (licence illimitée avec support). Avec sa nouvelle offre, Red Hat espère séduire les utilisateurs actuels des serveurs d'applications J2EE de BEA Systems et IBM, les deux leaders du marché des serveurs d'applications Java. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si l'annonce tombe à la veille de l'ouverture de BEAWorld à San Francisco, et si Red Hat nargue IBM en ajoutant que ses prochaines annonces porteront sur des offres à destination de marchés verticaux. (...)
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