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Open Source

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(12/10/2010 14:05:17)
Tribune : Gradle, un outil de build incontournable dans les applications Java
Consultant et formateur au sein du cabinet de conseil Zenika, spécialisé dans les méthodes de développement agiles, l'Open Source et les technologies Java, Grégory Boissinot a développé une forte expertise autour des outils de build et des problèmes d'intégration continue. Après plusieurs années à mettre en place des usines logicielles utilisant Maven ou Ant et Ivy, il s'est dirigé vers le système de build Gradle, réutilisant les conventions de Maven, le système de gestion de dépendance Ivy et fournissant le niveau de flexibilité nécessaire à la mise en place d'une chaîne de build complète et durable dans le temps. Il possède également une forte expertise Java et JEE en ayant conçu et mis en place des frameworks JEE dans une grande banque française.
Dans le blog Experts du Monde Informatique, il présente, au fil d'une tribune libre, les nombreux avantages qu'il trouve à Gradle et ce que ce système apporte de plus vis-à-vis des autres outils de build.
« Ces dernières années, une vague d'agilité a bouleversé les projets informatiques. Une des caractéristiques des projets agiles est de comporter généralement des itérations de livraison des applications plus courtes. A chaque itération, un processus complet d'intégration du projet est exécuté. Ce processus comporte un ensemble d'étapes, souvent complexes et laborieuses pour la construction et le déploiement de son application. Un besoin d'automatisation est nécessaire pour ne pas perdre en productivité. Cette automatisation est adressée par des systèmes de build.
Afin de répondre aux différents écosystèmes de plus en plus riches et en constante mutation, les outils de build ont su évoluer au fil du temps. Une nouvelle ère d'outils de build plus flexibles, comme Gradle et Maven 3, est venue se greffer aux outils historiques Apache Ant, Maven 1 et son successeur Maven 2. A chaque fois, ces outils récents ont su garder les meilleures fonctionnalités de leurs prédécesseurs. Gradle particulièrement a su s'adapter aux besoins des projets industriels. »
Lire la suite sur le Blog Experts Le Monde Informatique.fr
Projets Open Source : Le guide Syntec Informatique/FNILL
Le syndicat patronal des SSII et éditeurs de logiciels, le Syntec Informatique, s'est associé à la FNILL (fédération nationale de l'industrie du logiciel libre) pour concevoir un guide au titre évocateur : « Guide Open-Source : réflexions sur la construction et le pilotage d'un projet open-source ». Ce guide est en téléchargement gratuit sur le site du Syntec.
Si le logiciel libre voit sa pénétration dans les SI d'entreprises s'accroître régulièrement, le pilotage des projets impliquant de tels logiciels est loin d'être mature. Les modèles économiques ou de pérennité ne sont que rarement maîtrisés. Pourtant, toute la connaissance nécessaire est disponible et il suffisait de la rassembler de manière pratique. Voilà qui est fait avec ce nouveau guide.
Quels impacts sur les contrats ?
La différence entre logiciel propriétaire et libre étant avant tout juridique, le guide commence par poser toutes les bases de droit, notamment pour distinguer propriétaire et libre et fixer droits et obligations dans les deux cas.
Les impacts sur le pilotage du projet et sur la gouvernance des entreprises (avec quelques mots sur les modèles économiques au passage) sont ensuite étudiés en détail, étape par étape, avant de revenir au droit pur avec les impacts sur les contrats. De nombreuses annexes complètent le propos grâce à autant de véritables fiches pratiques.
Le texte est très structuré pour faciliter la consultation du document, allant jusqu'à une rédaction souvent réduite à des listes à puces. Mais les parties rédigées sont claires et accessibles. Tous les chefs de projet autant que les DSI trouveront donc dans ce document un mémento des plus utiles.
Twitter mise sur l'Open Source pour doper son moteur de recherche
Ces dernières semaines, le site de micro-blogging a modifié, , en profondeur son moteur de recherche. Ce dernier reposant sur un système basé sur MySQL créé par Summize, une société acquise par Twitter à la mi-2008. Cependant, cette technologie a atteint ses limites. L'équipe d'ingénieurs en charge du projet a décidé une transformation radicale du moteur de recherche en recourant une technologie différente: Lucene, une solution de recherche textuelle Open Source, écrite en Java.
Twitter a réalisé des modifications sur certains aspects de Lucene, notamment sur la gestion des fuites mémoires, la terminaison des requêtes, le listage des posts et des structures de données, et des algorithmes. Ces changements améliorent sensiblement le temps de réponses des requêtes. Le site de micro-blogging gère 12 000 requêtes par seconde, soit plus de 1 milliard par jour, sur les tweets. Ces derniers sont indexés dans le moteur de recherche en moins de 10 secondes après publication.
Un outil essentiel pour la valorisation
« Nous utilisons aujourd'hui seulement 5% des ressources disponibles dans notre architecture, ce qui signifie que nous avons beaucoup d'espace libre. Avec Lucene, nous allons pouvoir indexer 50 fois plus de tweets qu'auparavant » écrait Michael Busch sur le blog officiel de Twitter. Celui-ci va contribuer en retour au projet Lucene en apportant des modifications et améliorations au code. Le site rappelle que s'il met à la disposition de Google ou de Bing l'indexation des « tweets », son moteur de recherche interne est un élément clé de son service de micro-blogging. Afin de valoriser les « tweet », l'entreprise doit disposer d'un moteur de recherche rapide, complet et évolutif. C'est d'autant plus important, que Google envisage d'intégrer les fils twitter au sein de sa page Google News. (...)
Linux a fêté son 19ème anniversaire
« Le 5 octobre 1991, [Linus Torvalds] annonce sur le forum Usenet news:comp.os.minix la disponibilité d'une ébauche version 0.02 de son noyau [du système d'exploitation Linux], la version 0.01 ayant eu une diffusion plus que confidentielle » rappelle l'encyclopédie libre Wikipedia. Citer l'encyclopédie collaborative s'impose en effet quand il s'agit de célébrer le système d'exploitation devenu emblématique du logiciel libre et, partant, de tout un mouvement de partage de la connaissance dont, finalement, Wikipedia n'est qu'un autre avatar.
Largement employé dans les serveurs (notamment les serveurs web), beaucoup moins sur les postes de travail en dehors de secteur particuliers (développement informatique, recherche scientifique...), Linux est un incontestable succès. Ce noyau est intégré à de nombreuses distributions, totalement gratuites (Ubuntu, Fedora...) ou associée à des services voire des logiciels non-libres (Mandriva, Red Hat...).
Des personnalités fortes
Emblématique, il concentre beaucoup des caractéristiques du monde de l'Open Source. D'abord, les innombrables distributions. Installer Linux est presque un non-sens : il s'agit de choisir une distribution particulière, avec des choix distincts, même si la plupart des fonctions sont partagées et assurent une compatibilité (presque) totale. Cette diversité est souvent perçue par les « vieux » informaticiens comme un « foutu bazar » guère rassurant en environnement professionnel, une richesse pour ses partisans. Les débats hautement idéologiques font également partie de sa nature même, à commencer même par son nom : doit-on dire Linux ou GNU/Linux ? Ce genre d'imprécisions fait se hérisser les plus intégristes et ennuie profondément le commun des mortels.
Si le créateur initial de Linux, l'ex-finlandais et désormais américain Linus Torvalds, a une approche très pragmatique du logiciel libre, en étant prêt à des collaborations avec le monde du logiciel propriétaire, il lui est arrivé de se heurter à l'autre grand gourou de la communauté du Libre, Richard Stallman, pour qui une concession est une reddition. Pourtant, ces deux figures charismatiques ont, chacun, développé leur activité autour d'un problème très concret auquel ils se sont confronté : un pilote d'imprimante bogué pour Stallman, une faible disponibilité du noyau du système de l'université d'Helsinki pour Torvalds.
Synchrone Technologies, une SSII en pleine croissance
Pour l'exercice 2009, Synchrone s'est déjà distinguée en affichant une croissance de son chiffre d'affaires de 25%, à 25,5 millions d'euros (ME). Pour 2010, elle devrait progresser encore avec 36 ME, en croissance de 40%. « C'est un aboutissement, explique son Pdg, Laurent Leconte, depuis notre création en 2001, nous avons acquis des certitudes quant à notre performance commerciale et un certain nombre d'années de recul».
L'axe numéro un de développement est sectoriel, Synchrone ne travaille que dans la banque. « Nous assurons aussi bien, des prestations de corporate banking (front et middle office, gestion des risques), de retail banking (à destination des clients), qu'une partie transverse (infrastructures et bases de données) », explique Laurent Leconte.
La société, forte de 450 consultants, a donc besoin de nouvelles compétences et recrute 200 consultants en 2010, 260 sont prévus en 2011, en données brutes. La majorité des recrutements se fait sur Paris et l'Ile-de-France, le reste sur les implantations en région : Paca, Rhône-Alpes-Auvergne, Toulouse et Montpellier. 25% des recrutements s'adressent à des jeunes diplômés.
Une base de données de 110 000 CV
Synchrone recrute avec ses moyens propres et des moyens plus traditionnels. La société a structuré une base de données interne avec tous les CV reçus. 110 000 au total. « Nous avons notre Monster interne » glisse Laurent Leconte. Entrent aussi en ligne de compte : la cooptation, le relationnel avec les écoles d'ingénieurs, ou plus simplement des annonces sur les sites de recrutement. « Nous n'avons pas spécialement de difficultés à recruter. La difficulté pour une SSII n'est pas de recruter mais de trouver les bons profils » note Laurent Leconte.
La société envisage également de s'implanter sur d'autres régions, l'Alsace et la Bretagne sont ciblées. Mais sans calendrier précis et surtout sans croissance externe. Malgré ses bons résultats Synchrone reste sage. Seules des créations de filiales sont envisagées. Sur des compétences pointues et pour intéresser des cadres dirigeants. Trois existent déjà : « Synchrone Solutions » pour l'Open Source, « Synchrone Recrutement » pour les besoins internes ou ceux des clients en ressources humaines, Synchrone Consulting et Facilities. Une autre devrait voir le jour en matière de sécurité. (...)
PAC constate une légère reprise des investissements IT
Selon l'édition 2010 de l'enquête « DSI 250 » de Pierre Audoin Consultants, les budgets d'investissement des DSI pourraient connaître une certaine embellie, même si elle est très relative. En effet, 20% des répondants ont déclaré aux consultants de PAC que leur budget serait en croissance cette année. Cette bonne nouvelle est toute relative puisque la pression sur les coûts est encore une priorité pour 2/3 des répondants.
Assez logiquement, il en résulte un fort recours à la sous-traitance et, notamment, à l'off-shore. Mais la baisse brute des prix affichés est heureusement insuffisante : plus des deux tiers des répondants tiennent en premier lieu compte de la qualité du service, notamment en terme de respect des engagements, pour choisir un prestataire. De plus, des modèles émergents, comme le recours à l'Open Source ou le SaaS, commencent à prendre de plus en plus d'importance. La moitié des sondés reconnaissent ainsi utiliser des logiciels libres. Il n'est pas dit si les autres ont vraiment été voir le moindre serveur de leur SI : l'essentiel est la prise de conscience.
Par ailleurs, des produits plutôt orientés grands comptes, comme les PGI, sont clairement en train de se généraliser. (...)
OWF 2010 : Le logiciel Libre progresse dans les entreprises
La pénétration de l'Open Source se poursuit donc dans les entreprises. « 30 pays sont représentés et il y a 1 500 participants dans cette troisième édition » s'est d'ailleurs réjoui Jean-Louis Missika, adjoint au Maire de Paris en charge de l'innovation, de la recherche et de l'université. Ceci dit, Jeffrey Hammond, expert chez Forrester, a indiqué que plus la décision d'un investissement informatique est prise dans le Top Management, plus le logiciel propriétaire sera avantagé. Plus la décision vient du terrain, plus l'Open Source sera favorisée.
Le Logiciel libre n'est, de fait, pas réservée aux seuls geeks fondus de technologies. Jean-Pierre Barberis a ainsi rappelé que le Tera 100, supercalculateur créé par Bull pour le CEA, est open source à 85%. Autre exemple, la Caisse d'Allocation Familiale, qui verse 69 milliards d'euros à 11 millions de personne par an a concentré 128 bases de données sur une seule base sous PostgreSQL qui subit un milliard de transactions par jour.
Logiciel Libre synonyme d'interopérabilité pour l'Etat
L'ouverture de la manifestation à proprement parler a été réalisée par l'intervention de Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat au développement de l'économie numérique. Cette seule présence marque l'importance prise par cette manifestation. La ministre a commencé par se réjouir de l'emploi de mots qui, sans doute, lui rappellent ses fonctions précédentes et passions : écosystème, fertilisation croisée... Ainsi que l'ouverture propre au logiciels libres et qui a aussi été la force de l'Internet. « Le code source ouvert garantie que l'innovation va profiter à tous et faire des petits » a-t-elle souligné.
Mais elle a aussitôt rappeler son pragmatisme : « il ne faut pas déifier le logiciel Libre. L'Etat s'y intéresse surtout pour garantir l'interopérabilité. Mais il ne faut pas oublier d'une part que les actuels oligopoles ont commencé petits et d'autre part que la France possède aussi de grands succès dans le secteur du logiciel propriétaire. »
Elle a profité de son passage pour signaler publiquement la sortie au Journal Officiel de l'appel à projets sur la nanoélectronique et annoncer que tous les appels à projets issus du Grand Emprunt sortiraient d'ici Noël. Elle espère que le logiciel Libre prouvera son dynamisme au sein de ces appels à projets. « Venez nous réclamer de l'argent » a-t-elle déclaré. Pour Jean-Louis Missika, le logiciel Libre va au delà de sa nature de secteur industriel pour déborder sur l'éthique. Selon l'élu, « le logiciel Libre promet un monde plus ouvert, plus démocratique, plus juste et plus responsable. »
OWF 2010 : Les DSI apprécient la souplesse de l'Open Source
Le comité de programme de l'Open CIO Summit était composé de Marie-Claude Poelman-Fargeot (DSI de Nature et Découvertes, Présidente de l'ANDSI), de Justin Ziegler (DSI de PriceMinister), de Jérôme Trollet (DSI de Safran Corporate) et de Jean-Séverin Lair (Sous-Directeur SI du Ministère de la Culture et de la Communication).
Lourdeur du propriétaire, agilité du Libre
René Kraft, DG délégué d'Informatique CDC (le GIE informatique du groupe de la Caisse des Dépôts et Consignations), a admis, en présentant les résultats du groupe de travail et de l'étude du Cigref sur l'Open Source, que le logiciel libre était dans la vraie vie des entreprises depuis des années. Il a ainsi souligné que les entreprises y trouvaient des sources d'agilité, de souplesse et d'innovation. La couverture des besoins des entreprises était d'ailleurs de plus en plus grande par les logiciels libres. Le respect des standards, obligatoires dans les logiciels libres, permet l'agilité des SI. Et les grands donneurs d'ordres apprécient de disposer d'une vraie alternatives aux éditeurs traditionnels avec lesquels les relations sont régulièrement tendues. « Les audits de conformité imposés par les éditeurs imposent une gestion des licences de plus en plus lourde et nous amènent à mettre en place un véritable système de péage » a ainsi dénoncé René Kraft.
La relation DSI/métiers étant de moins en moins en mode guichet mais de plus en plus sous forme de collaboration itérative, l'agilité des logiciels libres, sans coût de licence initial, est particulièrement appréciée. « Jadis, il fallait convaincre de la pertinence de l'Open Source ; aujourd'hui, il faut justifier que l'on ne l'utilise pas dans certains domaines où la référence est désormais en logiciels libres » a souligné René Kraft.
Des précautions et des difficultés particulières
Comme pour tout composant du SI, un module Open Source doit rester soumis à la gouvernance générale. « Un déploiement open-source en bureautique, notamment d'Open Office, souligne toutes les adhérences du SI à un produit particulier (en général Microsoft Office) et toutes les difficultés d'une gestion du changement, sans oublier la difficulté du SI obscur » a relevé René Kraft. L'affection de certains utilisateurs à Excel, notamment, est liée à leur désir de travailler des chiffres en dehors du système d'information officiel (PGI, décisionnel...). Les mini-applications développées n'importe comment par des utilisateurs constituent ainsi le « SI obscur », inconnu de la DSI et non-maîtrisé.
Pour René Kraft, « un tel déploiement d'outil Open Source auprès d'utilisateurs finaux est loin d'être un long fleuve tranquille. » Il a également reconnu que les dirigeants (y compris les DSI) étaient moins favorables et avait moins d'appétence au logiciel libre que leurs équipes plus proches du terrain.
Une maturité inégale
L'étude du Cigref sur les offres Open Source a porté sur trois axes (la technologie en elle-même, l'usage des outils, le niveau d'investissement des entreprises) avec à chaque fois quatre niveaux de maturité (sommeil, éveil, croissance, maturité). L'éveil correspondant aux premières démarches locales, la croissance à la promotion de l'usage notamment via l'inscription dans un référentiel et enfin la maturité à un usage adopté (ce qui peut amener à limiter les investissements, désormais inutiles).
La maturité maximale concerne le développement applicatif, l'Internet et les systèmes d'exploitation serveurs. Côté gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC), René Kraft a insisté sur la nécessité d'identifier les informaticiens ayant l'expérience de la contribution aux communautés. Cette expérience est d'ailleurs utile pour savoir utiliser des méthodes de développement agile comme Scrum.
Une table ronde de point
Une table ronde a ensuite permis de faire le point sur l'adoption de l'Open Source, ses raisons, ses modalités mais aussi ses limites et difficultés. Trois sujets ont été abordés : les bénéfices clients, la gouvernance du Libre et les aspects juridiques/achats. Elle a réuni Didier Georgieff, DSI de l'ENA, Viviane Madinier, Directrice des Etudes La Poste Corporate, et Jean-Luc Raffaelli, Directeur de Projets en charge de la stratégie Open Source La Poste Corporate.
Didier Georgieff a commencé par expliquer comment l'ENA avait choisi et installé OpenERP comme noyau de son PGI. Ce produit était en effet le seul assez souple à tous points de vue pour permettre son implémentation simultanée à la définition de son cahier des charges, le tout dans un contexte de réformes profondes au sein de l'ENA. Mais, pour lui, utiliser le code des marchés publics n'est pas nécessairement simple lorsqu'il s'agit de choisir de l'Open-Source. En revanche, reverser le code (en l'occurrence cinq jours de prestations pour redéfinir un paramétrage de la sécurité dans le noyau) va de soi et est très rentable. « J'ai l'impression de bien plus maîtriser mon système avec du code que je dois partager qu'avant » a plaidé Didier Georgieff.
Savoir dire non à l'Open Source
Viviane Madinier est, quant à elle, persuadée que l'open-source est autant bonne pour les informaticiens (valorisés par le partage et donc plus efficaces), les entreprises et les utilisateurs. L'open-source s'est inséré sans difficultés dans la démarche CMMI de La Poste et a été largement utilisé dans tous les projets de communication interne (Jahia, Joomla, Alfresco...) comme dans la mutualisation et l'industrialisation des infrastructures. Pour elle, l'open-source est rapide et de moindre coût (les licences représentent 20 à 30% du coût d'un projet sur produit commercial). Il faut certes de la discipline dans sa conduite mais pas plus que pour un autre type de projets, même s'il y a des nuances. Enfin, Jean-Luc Raffaelli a insisté sur sa volonté de généraliser les bons outils en fonction des réussites expérimentées. Il a convenu que des points de vigilance sont spécifiques, notamment autour des licences. « Il faut garder une capacité de dire non à l'Open Source si ce modèle n'est pas pertinent, soit en terme d'offre, soit par nature à cause de la viralité de la licence qui pourrait amener à révéler à l'extérieur des développements liés aux secrets métier » a ainsi indiqué Jean-Luc Raffaelli.
Quatre ateliers ont conclu l'Open CIO Summit : « Low Cost = Low service », la conciliation des bonnes pratiques de gouvernance dans un univers open-source, « Ne dites pas à mon DG que j'assure production et exploitation avec des solutions Open Source, il nous croit encore sur Mainframe » et enfin le dernier sur les modèles économiques et de contributions de l'Open Source.
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