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Open Source

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(21/10/2010 18:07:47)
BonitaSoft s'ancre aux Etats-Unis et fait entrer le BPM par la petite porte
En septembre 2009, le jeune éditeur français BonitaSoft levait 2 millions d'euros auprès de Ventech et Auriga Partners. Un an plus tard, il complète ce tour de table en récoltant 2,5 millions d'euros de plus auprès des mêmes investisseurs. La première tranche devait servir à mettre sur le marché, en France et à l'international, son logiciel de gestion des processus métiers (BPM) disponible en Open Source depuis un certain temps déjà. « Notre objectif premier était de réaliser un beau produit », relate Miguel Valdés-Faura, PDG de BonitaSoft. Mais, très vite, avant même qu'une équipe commerciale ait pu être constituée, la solution rencontre un accueil très prometteur. Trois mois après la création de la société, les téléchargements atteignent déjà un rythme de croisière de 40 000 par mois depuis 200 pays. « Les gens qui téléchargeaient ont rapidement sollicité formation et expertise », explique le dirigeant. Il fallait dès lors que l'équipe commerciale soit créée. Ce qui fut fait, cet été à Paris, les développeurs restant basés à Grenoble.
Un tiers des téléchargements vient des Etats-Unis
Aujourd'hui, le demi million de téléchargements est en vue et BonitaSoft a conquis plus de 70 clients (sur quinze pays) dont 40 gagnés depuis juillet dernier, grâce aux collaborateurs recrutés. « Notre modèle économique est très similaire à ceux de Talend et ExoPlatform, explique Miguel Valdés-Faura en rapprochant sa démarche de ces deux éditeurs français qui s'appuient également sur le modèle Open Source. Les ventes s'effectuent à distance ». Parmi les clients, beaucoup se trouvent en Europe, en particulier en France, mais aussi outre-Atlantique. « Depuis quelques mois, un tiers des téléchargements viennent des Etats-Unis et nous avons signé des clients sur place », confirme le PDG. Parmi ceux-ci, BonitaSoft dit avoir décroché « le leader de la pharmacie ».
C'est donc le bon moment pour aborder le marché nord-américain en ouvrant d'emblée deux bureaux, l'un sur la côté Ouest, à San Francisco, où s'installera Miguel Valdés-Faura, et l'autre à Boston. Pour piloter les activités commerciales de ce bureau situé sur la côte Atlantique, l'éditeur français a recruté David Cloyd, ancien de Tibco et Xerox, qui fut précédemment directeur général de Nuxeo pour les Etats-Unis.
Entrer dans les grands comptes par la petite porte
BonitaSoft vient tout juste de livrer la version 5.3 de sa suite de BPM, qu'il a doté de fonctionnalités avancées de simulation et d'un support renforcé pour les déploiements dans le cloud (architecture multi-tenant et API Rest). Sur le marché, l'éditeur fait face à des poids lourds tels qu'Oracle, Tibco ou IBM. « Nos clients connaissent nos concurrents, mais ils en ont assez d'investir des budgets élevés, de l'ordre de 300 000 euros. Ils peuvent télécharger rapidement notre solution sur le web, l'évaluer et constater qu'elle dispose des mêmes fonctionnalités », affirme le PDG. Il décrit deux types d'utilisateurs. D'une part, ceux qui se servent déjà une offre concurrente et veulent se tourner vers un autre produit pour des projets moins sensibles. « Ces utilisateurs sont une cible parfaite pour nous », considère Miguel Valdés. D'autre part se trouvent des entreprises qui veulent automatiser leurs processus métiers, mais ne peuvent pas se payer les outils. Elles sont prêtes à coder leurs solutions de BPM « à la main », mais elles peuvent aussi se tourner vers BonitaSoft. « Nous entrons dans les grands comptes par le bas », reconnaît le dirigeant. Nous essayons de ne pas combattre nos grands concurrents avec leurs propres armes. A ce jeu-là, une petite société est perdante ».
BonitaSoft compte aujourd'hui 30 personnes dont 12 travaillant à la R&D sur le site de Grenoble. Aux Etats-Unis, d'ici à cinq mois, l'éditeur aura embauché huit personnes de plus. A noter que parmi les membres de son conseil d'administration se trouve Bertrand Diard, PDG de Talend, qui a implanté sa société outre-Atlantique il y a trois ans.
On peut aussi signaler qu'au nombre des partenaires de BonitaSoft, il en est un qui se démarque au milieu des acteurs de l'Open Source. C'est Microsoft. « Nous sommes conscients que nos clients ont des systèmes hétérogènes », explique à ce sujet Miguel Valdés-Faura. Et sur le terrain, on constate que Microsoft ne manque pas de rappeler son partenariat avec l'éditeur de Bonita Open Solution, soucieux de montrer qu'il collabore en bonne intelligence avec les acteurs de l'Open Source.
Illustration : Miguel Valdés-Faura, PDG de BonitaSoft (...)
OpenStack, le projet de cloud Open Source, progresse
La mise à jour du code du projet surnommé « Austin » est disponible, soit trois mois après le lancement de l'aventure. OpenStack comprend le code qui alimente Cloud Files de Rackspace et la technologie Cloud Servers, ainsi que les logiciels développés par la NASA pour sa plate-forme cloud, Nebula. Une composante initiale basée sur Cloud Files, OpenStack Object Storage, avait été publiée en juillet. La mise à jour « Austin » améliore le déploiement, corrige des bugs et ajoute certaines fonctionnalités, comme un analyseur de statistiques et un meilleur contrôle d'accès. Un autre élément, appelé OpenStack Compute, moteur de provisioning construit avec le code de Cloud Servers et Nebula est maintenant disponible pour les essais et prototypes au sein d'Austin.
Ce projet Open Source, qui est disponible sous la licence Apache 2.0, est considéré par certains comme une alternative aux plates-formes de cloud propriétaires comme EC2 d'Amazon (Elastic Compute Cloud), ainsi qu'à la profusion d'offres des fournisseurs pour la création de clouds privés.
Rackspace souligne qu'il n'a aucun intérêt à intégrer le secteur des logiciels, préférant gagner des clients sur la qualité de son service d'hébergement. Par conséquent, la société estime que se tourner vers la technologie Open Source a du sens, car l'entreprise bénéficiera des développements menés par une communauté.
Des soutiens de poids
Rackspace et la NASA ne font pas cavalier seul. Le projet bénéficie du soutien d'AMD, Intel, Dell, Citrix et de dizaines de petites entreprises qui développent des services de gestion de surveillance de cloud et d'autres outils. Pour les fondeurs, ce projet les intéresse car ils sont à la recherche d'acteurs dans le domaine des plates-formes logicielles en complément de leurs puces qui équipent les datacenters.
SAP, pour sa part, annoncé une série d'initiatives pour fabriquer des clouds privés, à la fois grâce à des outils en propre, mais également via des partenariats avec IBM, Hewlett-Packard, Cisco Systems, EMC et VMware. Les fournisseurs tels que SAP sont plus enclins à collaborer avec d'autres acteurs établis, mais cela pourrait changer si de grands groupes poussent OpenStack comme outil de création de clouds privés, souligne Michael Coté, analyste chez Redmonk
Pendant ce temps, les contributeurs à OpenStack sont déjà tournés vers la prochaine itération prévue pour janvier 2011, dont le nom de code est « Bexar ». Ce sera un sujet de discussion lors d'un « Design Summit » prévu lui en novembre prochain.
Mozilla trouve son PDG chez SAP
Gary Kovacs, qui entrera en fonction en novembre, vient de SAP où il était vice-président senior des marchés, des solutions et produits de SAP, après l'acquisition de Sybase. Il a occupé auparavant le poste de directeur général et vice-président des produits de téléphonie mobile chez Adobe. Il a également travaillé chez Macromedia et IBM. Il succède à John Lilly qui, plus tôt cette année, a annoncé son intention de prendre du recul pour se concentrer sur ses activités de capital-risqueur. L'ancien dirigeant de Mozilla a expliqué sur son blog : « il a une profonde expérience pour mener la bataille de ce qui définira l'avenir de l'Open Web : les mobiles et le rich media » et d'ajouter que la mobilité est «une zone extrêmement importante où nous avons beaucoup à prouver dans les prochaines années ». (...)
(14/10/2010 12:59:57)Oracle s'engage à soutenir OpenOffice.org
Dans un communiqué, le spécialiste précise que les programmeurs et les testeurs « continueront à développer, améliorer et soutenir OpenOffice.org comme produit Open Source, en s'appuyant sur les 7,5 millions de lignes de code auxquelles ils ont déjà contribué au profit de la communauté OpenOffice. » Oracle ajoute être ouvert à toutes les contributions communautaires pour améliorer le code.
Cette annonce fait suite à la décision prise le mois dernier par certains contributeurs d'OpenOffice.org de créer une version concurrente de la suite bureautique sous le nom de LibreOffice. Le groupe a également créé une organisation du nom de Fondation Document. Cette fondation a publié son « manifeste pour la prochaine décennie » énonçant différents principes philosophiques, parmi lesquels le rejet des « outils de productivité bureautique proposés par des vendeurs en situation de monopole » et l'engagement de mener un « processus de développement ouvert et transparent dans lequel l'excellence technique est une priorité. » LibreOffice bénéficie déjà du soutien d'un certain nombre de grands vendeurs, comme Google, Red Hat et Novell. La semaine dernière, le groupe a annoncé que sa bêta de LibreOffice avait été téléchargée plus de 80 000 fois et qu'il avait déjà reçu des contributions de code. Le groupe affirme qu'il n'a pas l'intention de créer un produit commercial basé sur LibreOffice, bien que rien ne s'oppose à ce que des vendeurs puissent le proposer. Le produit OpenOffice vendu par Oracle est construit sur le code base de OpenOffice.org, lui-même livré en bundle avec des outils et des extensions supplémentaires, dont le connecteur SharePoint de Microsoft.
La Document Foundation a invité Oracle à rejoindre l'organisation et à lui faire don de la marque OpenOffice.org. Oracle a refusé de commenter.
Oracle et IBM s'accordent sur l'avenir de Java
Les deux sociétés veulent faire de l'OpenJDK (Java Development Kit) la principale ressource Open Source pour le développement de Java SE (Standard Edition). Les deux éditeurs étendront également leur collaboration au langage Java, JDK, et Java Runtime Environment. En outre, IBM et Oracle soutiendront le JCP (Java Community Process) afin qu'il demeure le principal organisme de normalisation pour les travaux de spécification Java.
Dans une interview téléphonique accordée à nos confrères de ComputerWorld, Rod Smith, vice-président des technologies émergentes chez IBM, a souligné l'allégeance retrouvée de Big Blue envers l'OpenJDK et du partenariat avec Oracle. « Cette collaboration commence vraiment à lever l'incertitude quant à l'avenir de Java et montre la direction dans laquelle nous allons, » a-t-il déclaré. «Je pense que notre engagement vis-à-vis de l'OpenJDK va profiter à l'ensemble de la communauté Java et qu'il contribuera à améliorer le rythme des innovations dans ce domaine, » a ajouté Rod Smith. Jusque-là, IBM n'avait jamais été invité à participer à l'OpenJDK et travaillait sur un projet Java Open Source alternatif connu sous nom d'Apache Harmony. « Nous allons continuer à travailler sur Harmony, mais les principaux efforts d'IBM seront dirigés vers l'OpenJDK, » a affirmé Rod Smith.
Les versions 7 et 8 de l'OpenJDK sur les rails
IBM et Oracle soutiendront la feuille de route récemment rendue publique pour le développement des versions 7 et 8 de l'OpenJDK. Celle-ci précise que JDK 7 visera à l'amélioration les performances de la Machine Virtuelle Java (JVM) et des nouvelles APIS I/O, tandis que la version 8 apportera quelques changements linguistiques minimes, raccourcira le temps de démarrage de la JVM plus quelques améliorations ergonomiques. « Le partenariat IBM-Oracle vise à montrer que les deux principaux acteurs Java sont sur la même longueur d'onde, » a déclaré Al Hilwa, analyste d'IDC. « Pour les deux firmes, il s'agit d'affirmer qu'ils continuent à investir dans Java et qu'ils sont d'accord pour faire évoluer rapidement ce langage, » a ajouté Al Hilwa. « Plus encore, cela montre qu'ils s'entendent sur la manière d'avancer, sur la base de la feuille de route actuelle, notamment pour sortir rapidement deux versions Java SE 7 et Java SE 8 au lieu d'une. Cela signifie qu'Oracle est très excité par l'évolution de Java et se montre disposé à travailler avec son éternel rival avec l'objectif de maintenir un Java pertinent et de faire en sorte qu'il reste un langage important. » Al Hilwa ajoute qu'il s'attend à ce que IBM et Oracle fassent en sorte d'asseoir le JCP et «et de ne pas l'enliser dans des intérêts concurrents, au détriment de l'avenir de Java. » Au final, « ce sont de bonnes nouvelles pour les développeurs Java, » estime-t-il.
Rassurant après le flottement qui a suivi le rachat de Sun
Oracle était vivement critiqué par James Gosling, le fondateur de Java, pour n'avoir pas cédé Java à l'organisme indépendant JCP, qu'Oracle avait soutenu en 2007, avant l'acquisition de Sun. Interrogé sur cet engagement, Adam Messinger, vice-président d'Oracle Fusion Middleware, a reconnu qu'il y avait effectivement eu des discussions récentes allant dans ce sens. « La réunion que nous avons eu la semaine dernière avec le comité exécutif de JCP a été très productive. Nous nous exprimerons plus largement sur le sujet dès que le compte rendu sera prêt, donc très prochainement, » a ajouté Adam Messinger. C'est Sun Microsystems, racheté par Oracle en début d'année, qui a initié Java et l'OpenJDK. Fin 2006, Sun avait commencé à mettre Java sous licence Open Source pour assurer son avenir et son développement.
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