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Open Source

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(04/11/2010 14:56:07)

L'ancien PDG de Sun se confie sur Ellison, Java et l'Open Source

(mise à jour) « Cela ne me pose pas de problème que Larry Ellison ait racheté Sun. C'est la règle du jeu du capitalisme. Dès qu'une société entre en bourse, elle est à vendre. Cela fait partie des conditions », souligne l'ancien dirigeant. Il a ajouté en parlant du CEO d'Oracle qu'il n'avait pas non plus « de problème avec le fait qu'il exerce ses droits de propriété intellectuelle. Est-ce de cette façon que nous aurions procédé ? Bien sûr que non ».

Pendant les 40 minutes qu'a duré son intervention, Scott McNealy s'est livré, avec son humour pince-sans-rire habituel, à un exercice critique à l'encontre de ses anciens rivaux, avant de répondre à quelques questions de l'assemblée. Pour celui qui fut l'un de ses co-fondateurs, Sun était une entreprise de « bons capitalistes », ce qui implique autant de vertu que d'efficacité, alors que Larry Ellison, lui, est un « grand capitaliste ». Au bout du compte, « il est là où il est, et je suis là où je suis ». Autrement dit : Larry Ellison se trouve toujours à la tête d'Oracle, alors que Scott McNealy est sans emploi.

Interrogé sur le procès en contrefaçon de brevet relatif à l'utilisation de Java dans Android qu'Oracle a intenté à Google, Scott McNealy a déclaré qu'il trouvait assez ironique que la société de Larry Ellison ait, dans le passé, demandé à Sun d'assouplir ses conditions de licence pour Java. Mais il se définit aussi comme un « ardent capitaliste » et il reconnaît à Oracle le droit de protéger sa propriété intellectuelle. « Il y a des lois sur le copyright, il y a des brevets, et je crois dans leur respect », a déclaré Scott McNealy.

Une analyse capitalistique de l'Open Source


Questionné sur l'avenir de Java sous Oracle, l'ancien CEO de Sun semble avoir des opinions contradictoires sur les vertus de l'Open Source et sa pertinence en tant que modèle économique. « Je crois dans l'ouverture et le partage », explique-t-il, mais « Larry Ellison peut effectivement faire mieux avec son modèle. Cela dépend vraiment de la manière dont il s'y prend. » Oracle peut investir davantage dans Java que Sun ne l'a fait s'il « ramasse la mise avec Google », précise-t-il. Le spécialiste des bases de données a poursuivi Google en août pour violation de brevets relatifs à Java, mais la firme de Mountain View nie toute malversation. « Le partage, n'est pas dans les habitudes de Larry Ellison », a-t-il encore dit. Mais les développeurs peuvent toujours utiliser le code dans des projets Open Source et les intégrer ensuite dans d'autres projets. « C'est ce qui va sans doute se produire avec OpenSolaris et Java ».

Scott McNealy a également évoqué l'industrie du logiciel propriétaire. « Les fournisseurs arrivent à attirer les clients avec des logiciels à bas prix, leur faisant ensuite surpayer le support et les verrouillant en les empêchant de changer de  fournisseurs », argumente-t-il. « Le prix d'achat du logiciel, c'est un peu comme le premier shoot d'héroïne : il est gratuit », a t-il plaisanté. Il n'a plus l'air très sûr que la voie offerte par l'Open Source soit la meilleure d'un point de vue commerciale. « C'est la raison pour laquelle je m'adresse à vous aujourd'hui, bénévolement », a t-il précisé. Mais Scott McNealy n'est pas tout à fait sans emploi. Il est consultant pour des startups et est impliqué dans un programme pédagogique à but non lucratif du nom de Curriki - une contraction de «Curriculum» et de «Wikipedia» - qui fournit gratuitement des bourses, des livres et autres matériels pour les écoles. (...)

(04/11/2010 11:52:55)

Oracle relève sensiblement le tarif du support de MySQL

Il semble bien qu’Oracle ait décidé de relever le coût du support de la base de données Open Source MySQL qu’il a récupérée en janvier dernier avec le rachat de Sun. Ce dernier faisait démarrer ses prix à 599 dollars par serveur et par an. Or, la dernière liste tarifaire communiquée lundi par Oracle n’inclut plus cette option. Le premier prix démarre à 2 000 dollars pour un abonnement à MySQL Standard Edition par serveur équipé de un à quatre processeurs (sockets), à un ou plusieurs coeurs. A partir de cinq sockets sur le serveur, le prix passe à 4 000 dollars. L’offre suivante, Enterprise Edition, est fixée à 5 000 $ par serveur jusqu’à quatre processeurs et 10 000 $ au-delà. On y trouve aussi une édition Cluster Carrier Grade, facturée de 10 000 à 20 000 $ suivant le type de serveur.

Les éditions se distinguent par les logiciels associés

En fonction du contrat choisi, les clients reçoivent ou pas certains logiciels complémentaires. La Standard Edition inclut InnoDB et MySQL Replication. L’Enterprise Edition s’accompagne de Backup, Monitor, Query Analyzer et MySQL Workbench. Quant à l’Edition Cluster, destinée aux applications transactionnelles temps réel, elle dispose des fonctions permettant d'obtenir une disponibilité de 99,999%.

Le service de support associé aux diverses versions est unique et s’échelonne dans le temps. Le « Premier Support » dure cinq ans après la disponibilité générale du produit. Il inclut la maintenance, les mises à jour, les corrections d’erreur et les alertes de sécurité. Le support est disponible 24 x 7, sur un nombre illimité d’incidents, et comporte l’accès à une base de connaissance. La sixième année, le support passe en mode Extended (mode Sustain à partir de la neuvième année).

Des offres de support alternatives

Sur le site de MySQL, on peut constater qu’il existe, au-dessous du produit Standard, une édition dite Classic de l’abonnement à la base de données, mais il ne comporte aucun tarif de souscription. Oracle précise en revanche que des licences de cette version peuvent être acquises par les revendeurs et distributeurs pour la livrer sous une forme embarquée.

Il est bien possible que ce changement de tarification irrite certains clients MySQL. Mais pour des sociétés telles que SkySQL ou Monty Program, qui ont constitué des offres de services alternatives pour la base de données Open Source, cela représente potentiellement une opportunité.

D’ailleurs, Oracle lui-même avait officiellement dit qu’il ne se mettrait pas en travers du chemin des utilisateurs de MySQL en quête de solutions de support alternatives. Si l’on reprend les engagements que l’éditeur a pris l’an dernier, en réponse aux multiples craintes suscitées par l’acquisition de Sun, on peut y lire que « les clients ne seront pas tenus d’acquérir des services de support auprès d’Oracle pour obtenir une licence commerciale de MySQL ».

Illustration : capture d'écran du logiciel MySQL Enterprise Monitor (...)

(04/11/2010 11:02:59)

Open Wide s'ouvre à Java en rachetant Improve Foundation

« Nous n'avons jamais varié », le Pdg d'Open Wide Patrick Bénichou résume ainsi, en une phrase, les dix années d'existence de la société. Née en 2001, après un spin off chez Thales, l'entreprise est depuis sa création un intégrateur de composants Open Source. Ni éditeur de progiciel, ni société de services qui ne ferait que du spécifique, elle réalise du sur mesure avec des composants éprouvés et packagés (*).

Au fil des années, en plus de son métier initial d'intégrateur Open Source, Open Wide a créé plusieurs activités complémentaires. En 2004, elle rachète Accelance devenue une filiale, spécialiste de l'hébergement. Les clients industriels la poussent à créer une entité dédiée à ce secteur, c'est OS4i, preuve que cette orientation nécessite des compétences dédiées et bien identifiées. Dernière opération, en début de semaine, Open Wide rachète une division de la société Improve : Improve Foundations. « Cette activité atteint le même niveau de packaging et de support sur les environnements Java que nous en Open Source » commente Patrick Bénichou.  Improve comme Open Wide s'est porté au niveau d'exigence des grands comptes qui veulent disposer  de socles communs », explique Patrick Bénichou, « nous les proposons désormais en open source ou en java ». C'est cette expérience et cette complémentarité qu'Open Wide rachète. Improve est une société rentable, mais qui souhaitait se concentrer sur son autre activité, dans le domaine de la santé.

CA : 10 ME prévus pour 2011

Open Wide a réalisé  6,9 millions d'euros de chiffre d'affaires en2009, 7,5 sont prévus pour  2010 (en organique), 10 en 2011. Une croissance due à trois facteurs, selon Patrick Bénichou : la stabilité des équipes, l'équilibre des activités avec 3 et maintenant 4 divisions ou filiales spécialisées, enfin, la rentabilité des activités initiales qui ont atteint leur point mort depuis 2/3 ans.

Au mois de septembre 2009, un LBO a permis aux investisseurs de départ de sortir du capital, Patrick Bénichou contrôle désormais 80% du groupe, le reste appartenant aux salariés.

 

(*) Open Wide participe au groupement Ploss qui fédère des acteurs et des structures de l'open source, sur Paris et sur Lyon.

(...)

(02/11/2010 16:43:44)

Des défections supplémentaires pour le projet OpenOffice.org

Le délitement continue pour le projet de suite bureautique OpenOffice.org. Après la création de la Document Foundation et la mise en place d'un nouveau projet, baptisé LibreOffice, on apprend que 33 des contributeurs d'OpenOffice.org viennent de décider de rejoindre les rangs de cette fondation. Ces derniers, qui sont pour la plupart de la communauté de langue allemande OpenOffice.org, comprennent  des traducteurs, des spécialistes du marketing et de l'assurance qualité et au moins un développeur. Pour Charles Schulz, porte-parole de la Document Foundation  «le projet allemand sur OpenOffice.org est presque orphelin ».

La suite open-source de productivité bureautique est passée sous le contrôle d'Oracle lors de l'acquisition de Sun Microsystems plus tôt cette année. Le spécialiste de la base de données a dit qu'il envisageait de poursuivre le projet, mais la transition a été marquée par des tensions. Citant des «malentendus inutiles » avec Oracle et un prétendu manque de stratégie, les contributeurs ont déclaré que le changement était nécessaire pour permettre au projet d'évoluer. « Bien qu'à plusieurs reprises, une collaboration sur le plan technique ait été soulignée, ainsi que de possibles changements - il n'y a eu aucune volonté de la part d'Oracle de modifier son comportement sur la question de l'organisation du projet et sa gestion» explique les contributeurs.

Cette défection n'est pas une surprise. Depuis l'acquisition de Sun et du projet de base de données MySQL, la firme de Redwood a certaines difficultés à gérer ces différents projets Open Source  qui sont en concurrence à un certain niveau, avec ses propres produits.

Oracle n'a pas fait de commentaires sur cette annonce.

(...)

(28/10/2010 11:12:30)

Oracle accuse Google de "copier-coller" du code Java dans Android

Oracle a déposé en août dernier,  à la surprise générale, une plainte contre Google, affirmant que plusieurs éléments de l'OS mobile Android  violent les droits d'auteur relatifs à Java, que l'éditeur de Redwood a acquis lors du rachat de Sun Microsystems.
Le dépôt initial de la plainte avait fourni peu de détails sur l'infraction présumée, mais dans un complément déposé mercredi  le plaignant est plus précis, en donnant des exemples de lignes de code comme preuves. La plainte dit  qu'Android porte atteinte à des classes de librairies et de la documentation, et qu' «environ un tiers des packages d'API de l'OS mobile " sont "dérivés des paquets d'API Java sous copyright d'Oracle" ainsi que des documents connexes.

Un code copié in extenso


"Les éléments qui violent les oeuvres protégées d'Oracle en Amérique comprennent la méthode Java et les noms de classes, des définitions, les paramètres de la structure, l'organisation et le contenu des bibliothèques de classes Java, et idem pour la documentation de Java" précise Oracle et d'ajouter " Dans bien des cas au moins plusieurs éléments du code de programmation d'Android ont été directement copiés du code d'Oracle protégé par un droit de propriété intellectuelle ".

Oracle accuse également Google de violer plusieurs brevets relatifs à Java. Ces accusations semblent inchangées par rapport à la plainte originale. Google n'a pas fait de commentaires sur les dernières allégations. Dans le passé, il a jugé «sans fondement» les accusations sur la firme de Moutain View et la communauté Open Source et entend bien se défendre. Oracle  cherche à obtenir une injonction pour bloquer l'utilisation de son code par Google et demande des dommages et intérêts.

(...)

(27/10/2010 16:40:46)

Hyper-V de Microsoft accompagne le développement d'OpenStack

« Cette association répond à la fois à la transformation de la plate-forme Hyper-V  vers la prise en charge des environnements Open Source,  mais aussi aux évolutions des clouds » souligne Alfonso Castro, directeur de la nouvelle stratégie Interopérabilité de Microsoft France. Concrètement, l'éditeur fournira des conseils techniques et d'architecture à Cloud.com. De son côté, Cloud.com développera le code supportant OpenStack sur Windows Server 2008 R2 Hyper-V. Le code du projet sera finalement enregistré dans l'annuaire de code public http://openstack.org. Pour autant précise Alfonso Castro, « il s'agit d'un transfert de technologie, nous mettons à disposition des ressources humaines et techniques, mais en aucun cas nous ne délivrons le code source de notre produit ».
Sur le plan des hyperviseurs, OpenStack est déjà compatible avec Xen, KVM et QEMU.

OpenStack a annoncé la semaine dernière les premiers éléments de ses travaux qui prendront leur essor en 2011. Ce projet est soutenu par de nombreux industriels, dont la NASA qui apporte son savoir-faire sur plusieurs briques technologiques. Cette dernière a rappelé d'ailleurs récemment que son objectif était d'améliorer la conquête spatiale et non devenir un fournisseur de cloud.

(...)

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