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(08/12/2009 16:29:11)

L'application collaborative EtherPad sera proposée en Open Source

EtherPad, l'application collaborative en ligne que vient de racheter Google, poursuivra son parcours sous la forme d'un logiciel Open Source, au lieu d'être arrêtée comme cela avait été prévu dans un premier temps. En annonçant, vendredi 4 décembre, qu'il venait d'acquérir AppJet, éditeur EtherPad, Google avait décidé de fermer à la fin du mois de mars l'accès à ce traitement de texte permettant un partage de document et une collaboration en temps réel. Le tollé suscité par cette décision parmi les utilisateurs du logiciel a amené l'acquéreur à changer son fusil d'épaule. Au lendemain de l'annonce, Google les a assurés qu'ils pourraient finalement continuer à créer des documents partagés en ligne ('pads' selon la terminologie propre à AppJet) au moins jusqu'à ce qu'EtherPad soit livré sous la forme d'un logiciel Open Source. EtherPad existe en trois versions dont deux sont hébergées (la Starter Edition, gratuite, et la Professional, tarifée 8 dollars par mois et par utilisateur) et la troisième se télécharge pour s'installer sur un serveur local (Edition Private Network, vendue 99 dollars par utilisateur). Lors de l'annonce du rachat, vendredi dernier, Google avait précisé qu'il cesserait de faire payer les utilisateurs de la version Professional dans la perspective d'un arrêt du produit. Son changement de cap ultérieur laisse du coup quelques questions en suspens. Maintient-il sa décision de gratuité sur la version Professional ? Conservera-t-il un service EtherPad hébergé après le passage en Open Source ? « Nous avons commencé à évaluer comment nous allions ouvrir le code d'EtherPad et le framework sous-jacent, AppJet Web, a confirmé de son côté Aaron Iba, co-fondateur et dirigeant d'Appjet sur le blog d'EtherPad. Nous allons maintenir la possibilité de créer des 'pads' en ligne au moins jusqu'à ce que nous ayons ouvert le code. » Google a choisi d'acquérir AppJet pour renforcer Wave, sa plateforme de collaboration en temps réel qui combine le partage de documents et l'envoi de mails avec une messagerie instantanée. Une plateforme actuellement en test, accessible uniquement sur invitation. Et Aaron Iba admet que Google Wave n'est pas parvenu au même degré de maturité qu'EtherPad. (...)

(08/12/2009 15:17:10)

L'utilisation de MySQL pourrait fléchir avec Oracle, selon le 451 Group

Si Oracle parvient à racheter Sun Microsystems et la base de données Open Source MySQL, l'utilisation de celle-ci pourrait se tasser. C'est ce que laisse entendre un sondage conduit par le cabinet d'étude 451 Group auprès de 347 utilisateurs de logiciels Open Source répartis sur les différentes zones géographiques, secteurs d'activités et tailles d'entreprises. Sur les 82% d'entre eux qui travaillent avec MySQL, seulement 72,3% continueraient à le faire d'ici 2014. 15% de l'échantillon estiment que si Oracle achète Sun, ils seraient moins enclins à recourir à MySQL. Seuls 6,3% se voient davantage susceptibles de le faire sous l'intendance d'Oracle (seulement 5,6% parmi les utilisateurs de MySQL). Cependant, près de 58% des personnes interrogées disent qu'elles continueront, quoi qu'il arrive, à se tourner vers MySQL à chaque fois que son usage sera le plus approprié. Parmi les utilisateurs de la base Open Source ayant répondu au sondage, ils sont 64% à l'affirmer. MariaDB et PostgreSQL devraient y gagner des partisans Oracle a jeté son dévolu sur Sun en avril dernier, mais le processus d'acquisition ne peut toujours pas se faire en raison de l'enquête antitrust menée par les autorités européennes. L'Europe s'inquiète de la destinée de MySQL si le produit passe dans le giron d'Oracle. Certains observateurs, au contraire, jugent que la base Open Source n'est pas en concurrence directe avec celle d'Oracle, ce qui signifie que ce dernier aurait fort peu de raisons de l'étouffer. De surcroît, le code de MySQL devrait poursuivre sa route au travers de nouvelles branches du projet, telle que MariaDB, promu par Monty Widenius, le père de MySQL. Evidemment, la branche MariaDB n'a pas encore d'utilisateurs parmi les personnes interrogées par le 451 Group, mais d'ici 2011, elle pourrait en compter 3,5%, si l'on en croit les réponses fournies. Quant à PostgreSQL, sur l'échantillon sondé, il passerait de 27 % d'utilisateurs à 30,5% en 2011. Le sondage du 451 Group indique aussi que 17,6% des répondants jugent qu'Oracle devrait être autorisé à conserver MySQL. 34% des utilisateurs de MySQL considèrent qu'Oracle devrait constituer une fondation indépendante pour que la base Open Source puisse continuer à se développer. Il est également intéressant de voir que 4% seulement des personnes interrogées estiment qu'Oracle devrait être obligé de vendre MySQL à un autre fournisseur. Une option qui, pourtant, est celle que plébiscitent les opposants les plus vindicatifs à l'imminent transfert de MySQL vers Oracle. (...)

(04/12/2009 16:59:12)

Bouygues Immobilier reçoit le 1er Grand prix de la croissance verte numérique

Bouygues Immobilier, Watteco, Alcatel-Lucent, l'Ecole des Mines de Nantes et Greenext sont les premiers récipiendaires des Prix de la croissance verte numérique, remis ce vendredi matin à Paris. Ce nouveau trophée a été imaginé et mis sur pied par Acidd (Association communication et information pour le développement durable), le Medef (Mouvement des entreprises de France) et la Fédération française des télécoms afin de distinguer les entreprises s'appuyant sur les NTIC pour oeuvrer à la fois dans le sens de l'écologie (réduction des gaz à effet de serre, diminution de la consommation de ressources naturelles, etc.) et dans celui des affaires. Comme l'a précisé sur la scène de l'amphithéâtre du Medef le maître de cérémonie Gilles Berhault, président d'Acidd, « il ne s'agit pas seulement de réduire l'empreinte carbone, mais aussi de proposer des produits, de créer de la valeur ». Sous le haut patronage de Michèle Pappalardo, commissaire générale au développement durable (qui dépend du ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de l'Aménagement du Territoire), se sont succédé les représentants des diverses organisations patronales et industrielles partenaires de l'événement : le président de Microsoft France Eric Boustouller en sa qualité de co-président du comité développement durable de Syntec Informatique, Gabrielle Gauthay, présidente d'Alliance TICS, Joël Karecki, vice-président de la Fédération des industries électrique, électronique et communication (Fieec), Marc Dufau, responsable du pôle environnement, énergies, transports d'Oseo, Yves Le Mouël, directeur général de la Fédération française des télécoms, Daniel Clément, directeur de la recherche de l'Ademe, Marie Nouvel, chargée de communication de la Direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services (DGCIS), Henri Verdier, directeur de la prospective de l'Institut Télécom et président du pôle de compétitivité Cap Digital et Charles Beigbeder, président de la commission recherche, innovation et nouvelles technologies du Medef. Quatre prix, plus un « coup de coeur » Ce bel aréopage s'est assez maladroitement évertué à faire comprendre - à quelques jours de la réunion de Copenhague - que l'industrie et le gouvernement sont conscients des enjeux et font tout ce qui est en leur pouvoir pour y répondre. Il fut donc beaucoup question de futurs « capteurs intelligents », « réseaux intelligents » ou « smart grids », « transports intelligents »... Seul le bâtiment n'a pas eu l'heur de recevoir ce qualificatif d'intelligent ; il dut se contenter d'être « à énergie positive ». Heureusement, le jury, présidé par Claudie Haigneré (ex-spationaute, ex-ministre de la Recherche et des Technologies, aujourd'hui présidente de la Cité des sciences et de l'industrie de La Villette), a retenu, sur les 98 dossiers soumis, 11 cas franchement exemplaires de ce que l'alliance entre écologie, business et NTIC peut donner (autrement dit, du Green IT). Le Grand prix numérique et développement durable de cette première édition a ainsi été décerné à quelqu'un qui n'est pas un inconnu pour LeMondeInformatique.fr : Christian Grellier, directeur de l'organisation et des systèmes d'information de Bouygues Immobilier, nous avait déjà exposé son « Green IT Center », un datacenter pensé - et facturé par l'hébergeur - en fonction de sa consommation énergétique. Christian Grellier explique qu'un datacenter représente environ 25% de la consommation d'un bâtiment de bureaux. « Et cela montera à 50% avec les immeubles à énergie positive. » Pour réduire la facture, le DSIO de Bouygues Immobilier a choisi la solution du container, où deux rangées de machines (serveurs, alimentation, climatisation) forment un corridor fermé protégé par un toit et équipé de portes à chaque bout. Combiné à « un pilotage temps réel de la performance énergétique », Christian Grellier estime atteindre les 30% d'économies d'énergie. [[page]] Le prix PME de l'innovation numérique pour le développement durable est revenu à Watteco, qui a inventé des micromodules permettant d'échanger des informations entre appareils sur le réseau électrique. Cette utilisation intelligente du concept de courant porteur en ligne laisse entrevoir des possibilités étonnantes : avec des capteurs intégrés dans les appareils électriques, les prises ou les compteurs électriques, Watteco se fait fort de pouvoir indiquer en temps réel la consommation électrique tant au consommateur, pour qu'il adapte ses comportements, qu'au fournisseur, pour qu'il régule au mieux la distribution. La PME sortira d'ailleurs d'ici peu un « barowatt », baromètre de la consommation électrique destiné aux particuliers, qui a fait sensation parmi le public de l'événement. Le prix Entreprise du numérique et développement durable, qui visait à récompenser une démarche « éco-engagée », a été décerné à Alcatel-Lucent, pour son projet de stations de base mobiles alimentées par énergies alternatives (solaire, éolien...). L'équipementier offre ainsi aux opérateurs une solution pour déployer des antennes relais dans des zones jusqu'alors impossibles à couvrir, ou « de rénover leurs sites existants avec des solutions permettant de réduire leur impact environnemental ». Alcatel-Lucent estime qu'il s'agit d'un marché de plus de 100 000 stations à déployer d'ici à 2012, « permettant d'économiser environ 7 millions de tonnes de CO2 par rapport à l'utilisation de groupes électrogènes ou de réseaux électriques classiques ». Mais il s'agit aussi d'une opportunité de business conséquente : ces 100 000 stations représentent quelque « 3 à 5 milliards d'euros ». Le prix Enseignement supérieur et recherche est revenu à l'Ecole des Mines de Nantes, pour le projet Entropy, fruit des travaux de Fabien Hermenier, post-doc, et Jean-Marc Menaud, maître assistant. Le but du logiciel Entropy est de réduire l'empreinte énergétique d'un datacenter grâce à une manipulation très fine des machines virtuelles. La première étape est déjà franchie : il s'agit d'allouer au mieux les ressources, et cela réduirait déjà de moitié la consommation électrique des serveurs. Le logiciel est actuellement testé en ce sens chez Orange, chez Bull et à la Direction générale des finances publiques. Beaucoup plus originale, la seconde étape, en cours, consistera à déplacer les charges des serveurs en fonction de la carte thermique du datacenter, de façon à réduire au maximum les besoins en climatisation. Le jury, qui avait initialement prévu quatre prix, a tout de même décerné un cinquième prix, « coup de coeur », à une start-up qui a su concilier questions environnementales et outils informatiques pour créer un nouveau métier. Fondée en 2007, Greenext a en effet anticipé l'obligation qui sera faite aux industriels et distributeurs d'afficher l'impact environnemental des produits de consommation dès 2011 (loi Grenelle de juillet 2009). La start-up a mis au point à leur intention une méthode de calcul du coût carbone des produits, « en s'appuyant sur une base de données unique comprenant le profil carbone de 500 000 produits de consommation courante ». Il n'est pas sûr que la mention « équivalent CO2 » sur les paquets suscite davantage l'intérêt que celle de la quantité de glucides ou de lipides, mais c'est déjà un début. (...)

(30/11/2009 12:05:35)

La Bourse de Londres abandonne une plateforme .Net pour une solution Open Source

La Bourse de Londres (London Stock Exchange) vient de connaître sa quatrième interruption de ses systèmes informatiques. Le problème cette fois-ci concerne des "problèmes de connectivité" intermittents pour les clients voulant accéder à la plateforme de trading. Le souci est apparu à 9 h 30 le 26 novembre, et la Bourse a suspendu ses opérations électroniques à 10 H 33. La plateforme technique en cause, TradElect, a été mise à jour en 2008 par Accenture pour une facture de 40 millions de livres. Elle tourne sur une architecture .net de Microsoft, des serveurs Proliant de HP et un réseau d'origine Cisco. TradElect doit être remplacée à la fin de l'année prochaine par une solution Open Source issue de l'acquisition de MillenniumIT par la Bourse anglaise. La plateforme qui sera arrêtée présente une messagerie cinq fois plus lente que le produit concurrent appelé à la remplacer, Chi-X. Des arrêts très pénalisants pour l'activité de la place financière La veille de l'incident, la Bourse avait annoncé qu'elle avait enregistré dans ses comptes la somme de 20,4 millions de livres correspondante à ce système TradElect qui fera bientôt double emploi dans 6 mois. Cet argent correspond aux efforts déployés pour accélérer le temps de traitement de la messagerie en dessous de 2 millisecondes - et aussi à la décision d'accélérer la dépréciation de la valeur de la plate-forme dans les comptes de la Bourse. L'incident précédent d'arrêt de TradElect avait eu lieu il y a deux semaines, quand un pépin non divulgué sur les logiciels serveurs avait conduit à l'arrêt de 243 instruments commerciaux de la bourse pendant plusieurs heures. Un mois plus tôt, la Bourse avait suspendu les transactions sur un certain nombre de valeurs FTSE 100. Des problèmes dans la manière dont certains clients effectuaient la saisie des commandes pour certaines actions ont conduit à des données invalides dans les systèmes de la Bourse. La bourse a souligné que ce n'était pas sa technologie qui était en faute. En septembre 2008, un important problème technique dû à une "combinaison d'activité de logiciels » non révélée, avait stoppé les activités commerciales pendant sept heures. À l'époque, les traders en colère s'étaient précipités hors du bâtiment en signe de protestation. (...)

(26/11/2009 12:57:55)

Tribune : Les réseaux sociaux, piliers des écosystèmes d'entreprise !

Le renouvellement naturel des employés d'une entreprise s'accompagne d'une profonde modification d'attitude envers la technologie, dont les entreprises feraient bien de tirer parti. Les jeunes, de la génération Y (ou « digital natives ») entrent en effet dans le monde du travail, en apportant avec eux ce que Luc Bretones nomme « un monde de conversations ». Représentant de l'Institut G9+ et co-animateur Essec Business & Technologie et Centrale Marseille IT, Luc Bretones organise une conférence sur le sujet le 8 décembre prochain, dans le cadre des rencontres de l'Institut G9+, association qui réunit les anciens diplômés en TIC de grandes écoles françaises. En préambule de cette conférence, il enfourche avec David Fayon, auteur de « Web 2.0 et au-delà », Économica, et co-auteur de « Facebook, Twitter et les autres... », Pearson (à paraître), un de ses chevaux de bataille favoris, dans une tribune présentée sur notre blog Experts : « Les réseaux sociaux constituent un terreau de nouveaux usages pour les entreprises qui sauront efficacement les intégrer pour créer de la valeur. Les opportunités sont nombreuses : partage du savoir et plus grande réactivité par rapport aux clients, meilleure fluidité de l'information entre les métiers de l'entreprise, identification de communautés d'experts, adoption plus facile d'une culture et d'un langage communs. » LeMondeInformatique.fr avait rappelé l'importance de cette transition dans le dossier « Digital natives : ils vont bouleverser l'entreprise », ainsi que dans un débat télévisé intitulé : L'entreprise 2.0, mythe ou réalité. (...)

(23/11/2009 16:27:12)

Mozilla : CA en hausse de 4,6%, dépenses en hausse de 48,2%

La fondation Mozilla vient de publier ses comptes pour l'année 2008, et elle se révèle moins économe que l'an passé. Si le chiffre d'affaires de la fondation et de ses filiales est sensiblement le même (78,6 M$, en hausse de 4,6%), les dépenses font un bond de 48,2%, passant de 33,3 M$ à 49,4 M$. La majorité de cette somme (58%), explique Mitchell Baker, dirigeante de la fondation, sur son blog, sert à rémunérer les quelque 200 personnes qui travaillent à temps plein ou partiel pour Mozilla - contre 150 l'année dernière. Une croissance qui s'accompagne d'une explosion des frais administratifs et généraux, qui ont presque doublé, à 9,7 M$. Le contexte économique n'a pas impacté le chiffre d'affaires, dans la mesure où celui-ci dépend essentiellement de l'accord noué avec Google jusqu'en 2011. En revanche, la valeur des investissements s'en ressent, puisque la fondation doit inscrire une perte à ce niveau de 7,7 M$. Côté activités, Mitchell Baker rappelle le succès de Firefox : le navigateur serait utilisé par 330 millions de personnes dans le monde, dont un tiers pour un usage quotidien (soit 110 millions, contre 75 millions en 2008, 49 millions en 2007 et 28 millions en 2006). Et Fennec, la version de Firefox pour les smartphones, devrait sortir sous peu. Moins emblématique, le gestionnaire de courriels Thunderbird a eu une vie un peu mouvementée. Etouffé par le navigateur, il bénéficie depuis 2008 d'une filiale pour lui seul, Mozilla Messaging, dirigée par David Ascher. Néanmoins, si on peut noter des projets intéressants comme Raindrop (qui veut mixer plusieurs types de messages, comme Google Wave), le développement est beaucoup plus long que pour Firefox. Ainsi, Mitchell Baker annonce la sortie imminente de Thunderbird 3, dont la bêta a déjà un an. (...)

(20/11/2009 15:25:26)

Antitrust : Oracle a finalement jusqu'au 27 janvier pour répondre à l'UE

Bruxelles a accordé une semaine de plus à Oracle pour peaufiner ses arguments, dans le cadre de l'examen par la Commission européenne du rachat de Sun par l'éditeur californien. Il y a une dizaine de jours, l'Europe a émis des objections, expliquant que cette fusion créerait une distorsion de concurrence sur le marché des bases de données, du fait que Sun possède MySQL. Oracle avait dans un premier temps balayé cet argument d'un revers de main. Mais alors que l'éditeur avait jusqu'au 19 novembre pour apporter une réponse à même de convaincre l'UE qu'elle se trompe, il a finalement demandé une extension de ce délai. La Commission européenne a donné suite à cette demande, lui accordant jusqu'au 27 janvier. Pour Florian Mueller, ex-conseiller stratégique de MySQL et militant Open Source coopérant avec Michael 'Monty' Widenius (le papa de MySQL) dans le but d'empêcher Oracle de mettre la main sur la base de données Open Source, cela démontre la faiblesse du dossier d'Oracle : « Si les objections de l'Union européenne étaient sans fondement, Oracle n'aurait pas besoin de davantage de temps pour développer ses arguments. » (...)

(19/11/2009 15:54:19)

Gartner : « BPM, BAM et CEP sont les prochaines étapes logiques des SOA »

La récession économique n'a pas forcément sonné le glas des architectures orientées services (SOA). Au contraire, les SOA peuvent aider à faire plus avec moins, à mettre le système d'information (SI) d'une entreprise en état de changer très rapidement, en fonction des évolutions du métier, du contexte économique et des contraintes réglementaires. Invité par Software AG à animer une grande partie de son « Grenelle de la SOA et du BPM », Massimo Pezzini, vice-président de Gartner spécialiste de la question, s'est ainsi évertué à démontrer comment les SOA peuvent être un moyen pour les DSI de mieux servir leur entreprises, même dans des conditions économiques difficiles. Certes, Massimo Pezzini ne nie pas le coût des projets SOA, qui nécessitent une importante étape de réflexion en amont. « Le problème avec les SOA, a-t-il dit, c'est le A, l'architecture. Un domaine où vous commencez par payer, puis où vous croisez les doigts en espérant des bénéfices à moyen ou long terme. » Privilégier une approche incrémentale et fédératrice Autre élément prohibitif, le coût de la mise en place d'une telle architecture. Au moins tel qu'on peut le supposer de prime abord. De fait, a-t-il reconnu volontiers, quand on regarde les présentations des éditeurs ou des analystes de ce à quoi doit ressembler une infrastructure SOA, on est vite pris de vertige devant la multitude de produits à acheter et à intégrer. Massimo Pezzini a donc livré quelques conseils de bon sens pour continuer ou débuter des projets SOA dans les meilleures conditions possibles, car de toute façon, « beaucoup d'entre vous seront forcés d'y passer ». Cela peut tout à fait se produire d'une façon plus pragmatique et plus incrémentale, a expliqué l'analyste, qui a rappelé que plus personne ne cherche à déployer les SOA à l'échelle du SI entier. Parce que certains pans n'en ont pas besoin, et parce qu'il est bien plus simple - et donc plus économique - de procéder domaine après domaine, et de recourir ensuite à une fédération des systèmes. Avec ce schéma en tête, il devient possible de réaliser des projets capables de produire des bénéfices à plus court terme, selon Massimo Pezzini. Et si le coût des licences reste un obstacle, surtout au moment de réaliser des prototypes, « n'hésitez pas à regarder du côté de l'Open Source ou des solutions de type cloud », les premières étant gratuites, les secondes permettant de payer à l'usage, sans grever d'entrée de jeu son budget. Pour l'analyste, c'est idéal pour mettre en oeuvre quelques projets et démontrer leur potentiel afin de justifier les investissements demandés. Présenter des éléments tangibles aux responsables métier[[page]] Présenter des éléments tangibles aux responsables métier Une telle approche nécessite bien sûr de faire attention à respecter les standards, et à choisir des éditeurs dont les produits autorisent une construction modulaire, incrémentale, du système. L'autre pré-requis est bien évidemment de savoir quel problème métier on cherche à résoudre. Cela paraît tomber sous le sens mais, pour que l'analyste du Gartner le répète à chacune de ses apparitions, cela ne doit finalement pas être si évident que cela (Forrester ne manque pas, également, de rappeler cette évidence). Si les DSI voient bien l'avantage qu'ils pourront retirer des SOA, il faut en effet que ceux qui financent, les métiers, puissent disposer d'éléments tangibles. En l'occurrence, Massimo Pezzini positionne la SOA comme un grand facilitateur pour des projets de type BPM (Business process management, gestion des processus métier), BAM (Business activity monitoring, supervision de l'activité métier), ou CEP (Complex event processing, Traitement automatisé des événements complexes). Installer des indicateurs : un petit investissement pour une grande utilité « Prenez le CEP pour un opérateur mobile. Le fait que je me serve de mon téléphone ici à Paris pour composer un numéro, c'est un événement qui, pris isolément, n'a pas de signification particulière. Mais si dans la même heure, ma ligne est utilisée depuis San Francisco, alors la corrélation entre les deux événements montrera que ma ligne a été clonée. L'opérateur pourra alors déclencher un processus : m'appeler pour confirmation bloquer la ligne, etc. » Tous ces événements existent déjà. Il suffit d'implémenter quelques sondes pour être capable de produire des indicateurs techniques, mais aussi des indicateurs métier (BAM). « L'investissement n'est pas énorme, mais le bénéfice est extrêmement utile : il donne une visibilité concrète de la SOA aux collègues du métier. » Quelle que soit la piste suivie, Massimo Pezzini enjoint les DSI de ne pas faire l'impasse sur les technologies de gouvernance. Elles n'ont certes pas d'utilité immédiate pour construire une infrastructure SOA, mais sans elles, les projets sont voués à l'échec : « Ils seront peut-être réussis d'un point de vue technique, mais vous ne pourrez prouver leur utilité métier. C'est une condition sine qua non. » Encourager les développeurs « par la carotte et/ou par le bâton » Pour l'analyste du Gartner, la gouvernance est essentielle pour encadrer la définition des processus, fixer des standards, gérer le cycle de vie des services et encourager, « par la carotte et/ou par le bâton », le respect de toutes ces règles par les développeurs. Masimo Pezzini sait que convaincre sur ce sujet est très ardu. D'une part parce que les développeurs, dit-il, sont persuadés d'écrire le meilleur code du monde, et qu'il leur est difficile de réutiliser des services écrits par d'autres. D'autre part, parce que d'une manière générale, « il n'est pas dans la culture européenne de mesurer les choses. Mais ce n'est qu'en instaurant des métriques, sur le taux de réutilisation, la qualité de service ou encore la réduction des coûts que vous pourrez voir si vous atteignez les objectifs fixés au départ ». Au final, les clients de Gartner semblent suivre ces conseils, à en croire Massimo Pezzini. « Parmi ceux qui sont déjà engagés depuis quelques années dans les SOA, certains freinent un peu au profit de projets présentant des ROI [retours sur investissement] à plus court terme, mais d'autres accélèrent pour récolter au plus tôt les bénéfices de leurs efforts. Quant aux 'novices', ils se lancent dans des projets SOA offrant un retour rapide, comme des portails de type self-service, de l'intégration de processus ou d'applications, ou encore des échanges B2B [interentreprises]. » (...)

(17/11/2009 14:37:27)

Michael Widenius : « Oracle devrait passer MySQL sous licence BSD »

Venu à Paris présenter MariaDB au Forum PHP (qui s'est tenu la semaine dernière, à l'initiative de l'Afup et de l'association des utilisateurs de MySQL), Michael Widenius a présenté son initiative comme un moyen de garantir l'avenir à la fois du code et de la communauté MySQL. Plus connu sous son surnom de Monty, le père de MySQL (qui a d'ailleurs nommé la base de données Open Source d'après sa première fille, My), dit en effet avoir quitté Sun et fondé MariaDB (du nom de sa deuxième fille...) parce qu'il considérait que tout compte fait, Sun n'était pas à même de redresser la situation au sein de MySQL, et d'assurer un développement harmonieux du produit et de son écosystème. Dans un entretien avec LeMondeInformatique.fr, Michael "Monty" Widenius explique avoir donc créé Monty Program AB, et MariaDB, une branche de MySQL « et non un fork », afin d'offrir un lieu propice à accueillir les principaux développeurs de la base de données. Il insiste également sur le fait que si Monty Program AB est bien une société commerciale, son ambition « n'est pas de faire de l'argent », mais bien d'assurer l'avenir du SGBD Open Source. Et tout cela, dit-il, se faisait en bonne intelligence avec Sun « qui avait bien compris ma frustration ». Le fait qu'Oracle cherche à acheter Sun a bien sûr changé les paramètres de l'équation. Aujourd'hui, Monty se bat pour que l'Union européenne impose des restrictions à cette fusion. Soit qu'il s'agisse de revendre MySQL, auquel cas Michael Widenius, qui se dit « pas candidat au rachat », explique que nombre d'éditeurs de distributions Linux auraient intérêt à être sur les rangs, soit qu'Oracle ouvre davantage les possibilités d'utilisation de MySQL, en adoptant une licence plus permissive que la GPL, « comme une licence BSD ou Apache : cela montrerait bien qu'Oracle est sincère dans ses intentions ». (...)

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