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Open Source

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(08/01/2008 16:56:14)
Linus Torvalds s'adoucit - un peu - sur la GPL3
La GPL version 3.0 est là et il n'est plus question de faire machine arrière. Du coup, l'un des principaux adversaires de cette licence, Linus Torvalds lui-même, a mis de l'eau dans son vin. A l'occasion du premier numéro d'Open Voices, le podcast lancé par la Linux Foundation, il donne à nouveau son point de vue sur la version 3 de la GPL, en s'expliquant sur le conflit qui l'a opposé fin 2006 à Richard Stallman lors de la mise au point de cette nouvelle version. « Je ne m'intéresse pas en soi à une licence en particulier ou à une autre. Je veux choisir la licence qui correspond le mieux à ce que je veux faire. Et à cet instant, la version 2 convient à ce que je pense nous voulons faire nettement mieux que la version 3 », répond Linus Torvalds à la question de savoir s'il adoptera un jour la version 3. Précisant au passage : « Il y a toujours une tension très claire entre Linux et l'Open Source d'un côté et la FSF et les logiciels libres de l'autre. D'une certaine façon, Linux a été le projet qui a rendu la différence plus palpable entre ce que la FSF veut mettre avant et ce que l'Open Source et Linux ont toujours été, une supériorité technique et non une croyance religieuse en la liberté. » Toutefois, le choix de la licence reste pour lui quelque chose de personnel à l'équipe de développement. « Je ne pense pas qu'il y ait de raison de discuter sur les 'pourquoi' et les 'pourquoi pas' ou dire cette licence est meilleure qu'une autre. Ce n'est simplement plus d'actualité » affirme-t-il en reconnaissant que si les autres développeurs du noyau Linux veulent passer à la GPL v3 pour leurs patches, il est légalement tenu d'accepter leurs choix. (...)
(08/01/2008 12:33:15)OpenVZ virtualise Ubuntu
Le projet de virtualisation open source OpenVZ, soutenu par l'éditeur spécialisé Parallels (ex-SWsoft), vient d'annoncer que son logiciel est désormais compatible avec Ubuntu 7.10. Il permet d'installer une machine virtuelle contenant Ubuntu 7.10 en moins d'une minute. Outre l'hyperviseur, le projet OpenVZ comprend en effet des outils pour automatiser la gestion des serveurs virtuels. Comme il sert de base au logiciel commercial Virtuozzo, cette nouvelle fonctionnalité devrait être prochainement disponible pour les clients. En attendant, elle est téléchargeable sur le site d'OpenVZ. (...)
(07/01/2008 15:47:09)L'ODF Alliance dresse un bilan satisfait de son format bureautique ouvert
Selon l'OpenDocument Format Alliance, les Pays-Bas et l'Afrique du Sud sont les derniers pays à avoir rejoint en 2007 le groupe de ceux où les administrations doivent utiliser le format bureautique ouvert ODF. Au total, ce sont douze pays, y compris la France, dont les administrations doivent utiliser des formats bureautiques ouverts, autrement dit ODF. A ces douze nations s'ajoutent six administrations régionales, signe que les services publics du monde entier ont bien compris l'intérêt de créer et d'archiver leurs productions dans un format ouvert, documenté et gratuit. Fondé en mars 2006, l'OpenDocument Format Alliance revendique déjà près de 500 adhérents répartis dans 53 pays. L'association de promotion du format OpenDocument rappelle qu'il a été élevé au rang de standard international sous le numéro ISO 26300:2006. Elle se réjouit d'autant plus du succès grandissant de l'ODF que 2007 fut une année difficile. Après avoir longtemps traité par le mépris cette remise en cause de ses formats bureautiques propriétaires, Microsoft a violemment réagi. L'éditeur a intensifié ses campagnes de lobbying dont les effets collatéraux ont poussé à des démissions en chaîne à la direction de la DSI du Massachusetts, Etat pionnier dans l'adoption d'ODF. Ensuite, risquant d'être évincé d'appels d'offres stratégiques, l'éditeur s'est lancé dans une course effrénée pour élever le format OOXML (Office Open XML) d'Office 2007 au rang de standard international. Malgré une utilisation subtile des arcanes des organismes concernés, le format OOXML n'a toujours pas reçu l'imprimatur de l'ISO. Autant l'utilisation de l'organisme européen Ecma pour accélérer la procédure de validation de l'ISO avait été un succès, autant les autres comités impliqués dans la validation des demandes de Microsoft se sont fait tirer l'oreille pour aller dans le sens de Microsoft... En 2008, l'Oasis, association de professionnels qui a en charge l'évolution du format ODF, devrait lancer la version 1.2 de l'ODF qui supporte, en particulier, des extensions aux métadonnées et les signatures numériques. (...)
(07/01/2008 12:36:00)Quand le matériel devient Open Source
Alors que les logiciels libres font de plus en plus parler d'eux, certains constructeurs de matériel adoptent la même stratégie. Si les spécifications de certains processeurs comme le Sparc sont depuis longtemps à la disposition de tous, c'est désormais au tour de Neuros Technology International avec son Neuros OSD. Ce disque dur multimédia stocke tout type de vidéo (à partir d'un caméscope, de DVD ou de PC) et les joue sur la télévision ou les transfère sur un baladeur. La société tient la documentation à disposition de tous les développeurs potentiels pour qu'ils ajoutent de nouvelles fonctionnalités, à condition qu'ils mettent ensuite leur travaux à disposition de la communauté des utilisateurs. Pour Paul Scaffo, analyste se définissant comme un « futurologue de l'IT », cette tendance à l'ouverture du matériel va se confirmer, mais elle concernera surtout des nouveaux produits évoluant sur des marchés en constante évolution (comme la vidéo) : « Il est bien plus facile de construire des produits futurs incluant une volonté d'ouverture dès la conception que d'ouvrir des matériels fermés. » (...)
(31/12/2007 13:12:24)En 2008, les DSI ont les moyens de briser le joug financier des éditeurs
Dans la lutte entre éditeurs de logiciels et utilisateurs, la roue pourrait tourner dans le bon sens en 2008. Tous en coeur, des analystes du Gartner Group, de Forrester Research et de PricewaterhouseCoopers s'accordent à distinguer une conjonction de facteurs favorables à une baisse des prix. On aurait pu croire que la vague de concentration et de retraits de la cote boursière allait avoir pour effet de renforcer les positions des éditeurs de logiciels dominants. Si des géants comme Oracle ou Microsoft continuent d'accroître leurs parts de marché, ce dernier est soumis à la concurrence de nouvelles façons d'utiliser les logiciels. Les logiciels en ligne (SaaS, Software as a service) arrivent en tête de cette nouvelle donne. Avec SalesForce.com en figure de proue, qui attire les regards sur la gestion de la relation client (GRC, CRM), ils vont profondément modifier le paysage. Il convient aussi de se tourner vers la bureautique en ligne. La vache à lait de Microsoft Office est trop grasse pour laisser indifférents les DSI. Sur ce créneau, c'est Google, avec Google Documents, qui occupe l'espace médiatique. Mais il ne faut pas oublier que les communautés du logiciel libre proposent une alternative aux logiciels surfacturés par Microsoft. Toutefois, la bureautique ne figure pas dans le coeur de cible des partisans du logiciel libre. Leur domaine de prédilection demeure l'infrastructure. Là, le succès de Linux estompe ceux obtenus sur les créneaux des SGBD et du middleware. A eux tous, les logiciels à code ouvert mettent sous pression les fournisseurs traditionnels. Ces derniers sont aussi mis sur la sellette avec l'émergence d'une véritable industrie de la tierce maintenance applicative. Pouvoir obtenir du support pour un logiciel auprès d'un autre que le fournisseur de ce dernier fait s'effondrer tout un pan du mur d'enceinte de la prison dans laquelle les clients s'étaient fait enfermer. Enfin, la virtualisation fait aussi souffler un vent de liberté là où l'on s'y attendait le moins : au coeur même des serveurs. Au couple processeur - application, par essence monogame et que l'on croyait indéfectible, succède un esprit libertaire qui préside à une cohabitation communautaire et hétérogène. Une douzaine de machines virtuelles qui se partagent un seul serveur est en passe de devenir monnaie courante. Même s'ils font tout pour verrouiller leurs contrats de licence, les éditeurs sont bien obligés de prendre en compte cette nouvelle souplesse. L'antithèse du carcan dans lequel ils cherchent à enfermer leurs clients. (...)
(21/12/2007 16:19:36)Smile ouvre un observatoire du Web
L'intégrateur de solutions Open Source Smile a développé Woozweb.com, un observatoire du Web associé à un service de monitoring. Totalement gratuit, ce site (en version bêta pour le moment) offre une série d'informations sur plus de 6000 grands sites français, sélectionnés dans différents domaines (médias, finance, emploi, sites de e-commerce...). Cet outil est principalement destiné aux professionnels du web, mais aussi à toute entreprise souhaitant recueillir des informations sur les sociétés concurrentes. L'internaute peut sélectionner les sites qui l'intéressent, et les placer sous surveillance afin d'en suivre les performances (temps d'affichage de la page, disponibilité du site, technologie utilisée...). Un service d'alerte est également disponible. Si la personne s'inscrit, elle a également la possibilité (toujours gratuitement) de rajouter cinq sites non référencés, mais dont elle souhaite suivre l'évolution. Smile a par ailleurs annoncé son intention d'enrichir la base de données de son observatoire (10 000 sites dans six mois), en prenant en compte les attentes des entreprises. Deux types de surveillance sont proposés, à haute fréquence (toutes les 15 minutes) et à basse fréquence (hebdomadaire).Woozweb.com repose sur douze serveurs (tournant tous sous Linux Debian) répartis sur trois datacenters. Smile emploie 220 collaborateurs répartis dans cinq agences, et table sur un chiffre d'affaires de 14 M€ en 2007 (contre 9 M€ en 2006). (...)
(21/12/2007 12:23:16)Matthew Szulik abandonne les rênes de Red Hat
Alors que Red Hat vient d'annoncer un chiffre d'affaire record de 135,4 millions de dollars pour le troisième trimestre 2007 (soit une hausse de 28% par rapport à l'an passé), le PDG de la compagnie Matthew Szulik a annoncé sa démission. Invoquant des raisons familiales, il laisse les rênes de l'entreprise qu'il a dirigé pendant huit ans à James Whitehurst, qui dirigeait jusqu'à présent la compagnie aérienne Delta Airlines. Pour justifier ce choix, Matthew Szulik explique qu'il « cherchait quelqu'un qui pourrait nous donner un commandement efficace avec une vision stratégique ». Et il précise que James Whitehurst est « un cadre qui a une culture technologique qui avait l'habitude d'utiliser Slackware [NDLR : l'une des premières distributions Linux]. Il comprend Linux ». Malgré cette démission, Matthew Szulik reste à la tête du comité d'administration de Red Hat, et servira encore un certain temps de porte-parole vis-à-vis de la communauté open source, cette dernière ne connaissant pas James Whitehurst. Ce dernier arrive alors que Red Hat essaie de se réinventer en fournisseur d'une plateforme globale, au même titre qu'un Microsoft, alliant système d'exploitation, outils de virtualisation et plateforme middleware. (...)
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