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Open Source
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(06/11/2007 16:10:17)
Une administration américaine sur deux utilise des logiciels libres
Plus d'une administration américaine sur deux a déployé des logiciels libres et 71% des responsables interrogés sont convaincus de l'intérêt de le faire. Tels sont les principaux résultats d'une enquête conduite à la demande de la Federal Open Source Alliance dont les principaux membres sont Intel, HP et Red Hat. 218 décideurs ont répondu au questionnaire. Les motivations et résultats cités sont dans la droite ligne des autres enquêtes favorables aux logiciels libres. A noter, toutefois, deux séries de réponses intéressantes. La première porte sur la sécurité. Elle est à la fois la principale motivation (34%) de ceux qui ont choisi des solutions en Open Source et aussi la principale motivation (40%) de ceux qui n'ont pas déployé du code libre... Enfin, il convient de souligner le taux de satisfaction de 97%, exprimé par ceux qui ont déployé du code ouvert. Un taux nettement au-dessus des résultats habituels. (...)
(02/11/2007 11:53:25)Mandriva accuse Microsoft de concurrence déloyale au Nigéria
« Hé Steve, comment peux-tu te regarder dans la glace le matin ? » Sur son blog, François Bancilhon, patron de Mandriva, ne cache pas sa colère et son amertume envers le patron de Microsoft, Steve Ballmer. François Bancilhon explique avoir conclu un accord avec le gouvernement du Nigéria pour leur fournir 17 000 Classmate, des PC à bas coût conçus par Intel pour les pays en voie développement, sous une édition spécifique de Linux. Selon François Bancilhon, Steve Ballmer aurait d'abord tenté en vain d'écarter Mandriva à son profit, puis convaincu le gouvernement local de remplacer dès la livraison du matériel la distribution Mandriva installée sur les ordinateurs par une version de Windows. Et une fois que les 17 000 premiers PC seraient livrés, de repasser entièrement dans le monde Windows. Officiellement, Microsoft nie toute intimidation et se contente de répliquer qu'il « a une relation forte avec le gouvernement nigérian et qu'il continuera son partenariat avec le gouvernement et l'industrie. Microsoft conclut ses affaires en accord avec les lois tant locales qu'internationales. » (...)
(30/10/2007 18:04:00)L'OpenDocument Foundation lâche ODF pour CDF
« Après des mois de tests, nous croyons que le format CDF du W3C répond, et même au delà, aux besoins du marché. Et cela, sans le recours à des extensions propriétaires [...] nécessaires pour la conversion de documents, d'applications et de processus vers ODF. » Le couperet est tombé. Après cinq ans d'existence et de soutien du format de fichier ODF (OpenDocument), l'OpenDocument Foundation jette l'éponge et abandonne simplement le support du format qui lui avait prêté son nom, au profit de CDF (Compound Document Format) soutenu par le W3C. La faute à des raisons techniques, d'abord, mais également à des dissensions à l'Oasis, l'organisme qui le développe. Puis enfin, à Sun. L'OpenDocument Foundation, dont la mission principale est de soutenir un format universel prônant l'interopérabilité, avait, il y a cinq ans, opté pour ODF, estimant qu'il correspondait davantage à leur définition du standard que les autres technologies du marché. L'OpenDocument Foundation est membre de l'OpenDocument Alliance qui, quant à elle, fédère les supporters d'ODF. Si l'organisme raconte sur son site comment il a été amené à prendre sa décision, Sam Hiser, vice-président de la fondation explique sur son blog que CDF est un format universel plus viable qu'ODF. Concrètement, CDF répond davantage à la « charte d'interopérabilité » de la Foundation en garantissant une meilleure compatibilité avec Open XML, le format de Microsoft, mais également en termes de convergence entre desktops, serveurs et périphériques, de portabilité et de d'indépendance des fournisseurs. « Sun ne s'intéresse qu'à son application » Interrogé par nos confrères d'IDG News Service, Sam Hiser admet que des tensions à l'Oasis ont barré la route à l'adoption du standard dans les entreprises. Des dissensions qui ne sont pas en ligne avec la mission de l'organisme. Une importante part des responsabilités incomberait, selon lui, à Sun qui a donné des signes clairs en février, qu'« il était plus intéressé à rendre sa propre version de StarOffice interopérable avec les formats de Microsoft Office ». Et d'aller plus loin, en suspectant le constructeur et l'accord de 2 Md$ qu'il a noué avec Microsoft, d'être pour quelque chose dans « l'apparent désintérêt du groupe à faire interopérer ODF avec Open XML ». Au final, l'OpenDocument Foundation devrait changer de nom, sans que toutefois Sam Hiser ne communique sur le prochain nom de baptême. (...)
(26/10/2007 17:19:01)Sun menace NetApp de terribles représailles
Sun contre-attaque dans l'affaire qui l'oppose à NetApp depuis un mois sur des brevets en cause dans leur gestionnaire de fichiers respectif. Il s'agit, chez Sun, de ZFS (Zettabyte File System), système 128 bits futuriste qu'il commence à mettre en Open Source, et, chez NetApp, de WAFL (Write Anywhere File Layout), qui se trouve au coeur des systèmes de stockage qu'il fournit. NetApp a attaqué Sun en estimant que ZFS contenait des brevets lui appartenant, alors que Sun est un train d'ouvrir l'ensemble de son code à tous. Le fournisseur de Solaris rétorque en poursuivant le spécialiste du stockage en réseau sur toute sa gamme de produits. Ses avocats affirment d'ailleurs que c'est la menace que font peser sur les activités de NetApp les qualités de ZFS et sa gratuité qui pousse son adversaire à chercher la survie devant les tribunaux. Sun pointe l'attitude "propriétaire" de NetApp Et les deux parties de s'invectiver par blogs interposés. Le pompon revient pour l'instant à Jonathan Schwartz. Le CEO de Sun ne résiste pas à l'envie de rappeler ce qui est arrivé à son entreprise lorsque le système d'exploitation Linux a commencé à grignoter des parts de marché à Solaris. Il évoque la tentation des dirigeants de l'époque de chercher un exutoire juridique plutôt que de reconnaître qu'il fallait s'adapter au marché. C'est sur le fondement d'une licence NFS (Network File System) accordée à NetApp que Sun réclame l'arrêt de la commercialisation de tous les produits de son adversaire et compte demander de substantiels dommages-intérêts. Critiquant l'attitude "propriétaire" de NetApp, il joue sur du velours et, pour finir de s'attirer les grâces des observateurs, il promet déjà qu'il reversera la moitié de ses gains au monde du code ouvert. Il est bien sûr impossible de savoir lequel des deux plaideurs aura gain de cause. On ne peut, pour l'instant, que passer en revue la rhétorique de chaque partie. Chez NetApp et ses partisans, on se défend de l'infamie d'être un propriétaire qui réclame des barbelés sur un monde libre en s'élevant contre la politique de sociétés géantes comme Sun ou IBM qui voleraient la propriété intellectuelle des plus petites et profiteraient de leur taille pour rafler des marchés dont ils auraient, en quelque sorte, brûlé les niches... (...)
(26/10/2007 14:52:06)Le logiciel libre, cinquième pilier du pôle System@tic
Le mercredi 24 octobre 2007, le groupe thématique « logiciels libres » du pôle de compétitivité mondial System@tic Paris Région (en Ile de France), s'est réuni pour la première fois en session plénière. Cette réunion marque le démarrage effectif de ce cinquième pilier de System@tic aux côtés de « automobile et transports », « outils de conception et développement de systèmes », « sécurité et défense » et « télécoms ».
La plupart des initiateurs du projet de pôle de compétitivité Ouverture se sont retrouvés dans ce cinquième pilier (avec quelques exceptions remarquées comme Linagora), ce qui porte à 267 le nombre de membres de System@tic : 79 grandes entreprises (SNCF, France Telecom, Thales...), 86 laboratoires et établissements de recherche (dont plusieurs universités) et 102 PME technologiques (aucune SSII ou intégrateur mais uniquement des entreprises à forte composante R&D).
Le président du pôle, Dominique Vernay, par ailleurs directeur technique de Thales, a indiqué que les projets R&D de System@tic ont représenté ces deux dernières années un budget global de 450 millions d'euros, 30 à 45% du financement étant couvert par les aides liées à l'existence du pôle.
"La porte reste ouverte"
La coordination du groupe « logiciels libres » a été confiée à Roberto Di Cosmo, chercheur universitaire, qui a résumé la situation : « Cela fait des années que la communauté et l'industrie du logiciel libre cherchent à se fédérer en région parisienne, sans succès jusqu'alors. Le comité interministériel d'aménagement et de compétitivité du territoire (CIACT) du 5 juillet dernier a jugé plus pertinent et performant d'adosser cette fédération des énergies à un pôle déjà existant. »
Cet adossement semble convenir à tout le monde, y compris aux nombreuses associations opérant dans le domaine du logiciel libre, à quelques exceptions près dont, justement, Linagora. « Je suis allé les voir pour tenter de les convaincre, sans succès, mais la porte reste ouverte » a insisté Dominique Vernay. Opérant dans le domaine de la Défense, il s'est réjoui de l'intégration du thème du logiciel libre dans System@tic : « Il s'agit d'un avantage important dans notre secteur car nous avons un parfait contrôle des sources et, comme dans toute l'industrie, nous avons ainsi le moyen de garantir nous-même la maintenance de nos logiciels, notamment embarqués, durant des dizaines d'années comme requis par nos clients ».
François Bancilhon, directeur général de l'éditeur des distributions Linux Mandriva, a souligné que la participation à un pôle commun avec les industriels clients permettra d'enrichir ses produits des contributions de ceux-ci.
« Des projets de recherche (encore trop) foisonnants » Accéder à l'article complet sur CIO-online
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- Le 05 juillet 2007 : Pas de pôle de compétitivité pour le logiciel libre (...)
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