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(20/10/2009 17:43:32)
NKM veut des élus 2.0 face aux citoyens 2.0
Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat à la Prospective et au Développement de l'économie numérique, a présenté ce matin 20 octobre le programme des "ateliers de l'élu 2.0". Elle souhaite ainsi inciter les parlementaires à blogger, twitter, poster, communiquer par ce biais. Les sessions serviront à présenter les outils de ce passage au 2.0, mais aussi et surtout, à expliquer aux parlementaires l'intérêt des blogs et des réseaux sociaux et à lever les freins qui font encore obstacle à la démarche. Nombre d'élus ont eu, par exemple, des expériences décevantes avec le Web 1.0, alors que d'autres ne voient dans le Web 2.0 qu'un jeu pour adolescents en mal d'occupation. Les parlementaires sont donc conviés à assister aux journées (*) organisées par le secrétariat d'Etat à la Prospective et au Développement de l'économie numérique, avec des spécialistes du domaine comme Daniel Kaplan, président de la FING (Fondation Internet nouvelle génération), observateur des usages d'Internet, ou encore Richard Descoings, directeur de Sciences Po Paris, conseiller d'Etat, à l'origine de la consultation nationale 'Lycée pour tous'. « Tous les parlementaires peuvent s'inscrire à un ou plusieurs ateliers, à condition d'être présents personnellement, indique Nathalie Kosciusko-Morizet, mis à part les présidents de groupe qui peuvent se faire représenter. » Michèle Delaunay (députée PS), Yannick Favennec (député UMP), Alain Lambert (sénateur UMP) et Pierre Moscovici (député PS), témoignent dans une vidéo de leur propre expérience du Web 2.0. Sur le Web 2.0, il y a une demande de spontané et de transparence « Internet chez les élus, on en parle beaucoup, mais on le pratique peu, reprend NKM. Et plutôt chacun de son côté, qui plus est. Sur le Web 2.0, il y a une demande de direct par les internautes, de spontané, de transparence. En un mot, d'authentique. » Connue aussi pour ses Twitts et sa page Facebook, la ministre a présenté quelques leçons tirées de sa propre expérience. « Les internautes ne supportent pas que l'élu ne communique pas en temps réel, explique-t-elle. Ils n'acceptent pas non plus que l'élu ne publie pas lui-même, mais fasse faire le travail par ses assistants. C'est véritablement un nouvel espace démocratique en construction. » La communication des élus via un blog ou des billets sur Twitter ou Facebook présente des intérêts évidents : échange direct avec le citoyen, démocratie interactive, etc. Mais elle soulève aussi des craintes vis-à-vis de populations peu connectées. On imagine principalement les difficultés des plus anciens, des ruraux ou encore des habitants de la banlieue, par manque d'accessibilité ou par crainte de la technologie. Dans la vidéo de témoignages qui sera présentée aux participants, Pierre Moscovici précisait : « j'ai 52 ans, il y a deux ans, je n'avais jamais touché un ordinateur. C'est vraiment très simple de s'y mettre ». Ce qui a permis à NKM de confirmer que parmi les inscrits (environ 20 parlementaires par module), tous les âges, toutes les régions, et tous les profils sont représentés. A noter qu'une 'hotline' sera assurée par le secrétariat d'Etat, afin d'accompagner les élus dans le Web 2.0 après leur passage dans les ateliers. Du coté des citoyens, des élus ruraux rassurent sur l'intérêt des habitants de province. La ministre, également maire de Longjumeau, affirme dialoguer régulièrement avec ses administrés sur Twitter. La secrétaire d'Etat évoque même en exemple ce qu'elle qualifie d'aspect positif d'Hadopi. La polémique soulevée par la loi ainsi dénommée a fait naître un intérêt, voire même une expertise, de certains internautes sur le fonctionnement du Parlement. (*) 21 octobre, 4 novembre, 18 novembre, 25 novembre 2009 (...)
(20/10/2009 16:59:24)SAP BusinessObjects et Centrale Paris ont inauguré leur chaire de Business Intelligence
La Business Intelligence est devenue une discipline de recherche. Pour Bernard Liautaud, fondateur de la société Business Objects il y a dix-neuf ans (à droite sur la photo), l'inauguration le 14 octobre d'une chaire d'enseignement et de recherche dans le domaine de la BI, par SAP et l'Ecole Centrale Paris, c'est un peu une consécration. C'est ce qu'il a confié à cette occasion, avec un sourire, en appréciant que la BI ait acquis « ses lettres de noblesse ». Ce qui se présentait au départ comme « une innovation simple, une surcouche de 'requêtage' au-dessus d'une base de données, pour qu'un utilisateur dialogue avec son système d'information dans son langage de tous les jours (...) est devenue une manière d'optimiser le fonctionnement de l'entreprise. Des entreprises sur le point de faire faillite ont retrouvé une nouvelle vision avec la BI », n'hésite pas à affirmer l'entrepreneur français, qui siège depuis juin 2008 au directoire de l'éditeur allemand SAP, acquéreur de Business Objects en septembre 2007. Un professeur de classe internationale La chaire de Business Intelligence inaugurée la semaine dernière est opérationnelle depuis mai 2008. Elle est axée sur la gestion des données, méta-données et connaissances, ainsi que sur la visualisation de l'information et les interactions utilisateur/machine. Cette chaire est intégrée au laboratoire de Mathématiques Appliquées aux Systèmes de Centrale Paris. D'ici la fin de l'année, elle aura accueilli huit stagiaires de 3e année, six doctorants et trois post-doctorants et participé au dépôt de plusieurs brevets, ainsi qu'à plusieurs projets nationaux et européens. Les membres de la chaire travaillent avec l'entité Academic Research Center de SAP BusinessObjects. « Cette chaire nous permet de recruter un professeur de classe internationale qui nous apportera excellence et visibilité », a estimé lors de l'inauguration Hervé Biausser, directeur de Centrale Paris (à gauche sur la photo ci-dessus). Construites sur un modèle de co-innovation entre une entreprise, qui investit pendant cinq ans, et l'Ecole Centrale, ces chaires « sont extrêmement précieuses, car elles nous permettent de hisser la qualité de l'équipe d'enseignants de l'école », a insisté Hervé Biausser. Il rappelle par ailleurs que les projets de Centrale sont « tirés par l'aval, par les besoins des entreprises ». Prendre le temps de la recherche en BI A l'initiative de cette chaire de recherche, Hervé Couturier, vice-président exécutif de SAP Technology Development, y voit l'opportunité de renforcer la puissance de frappe intellectuelle de SAP et d'étendre ses possibilités de recrutement. Centralien lui-même, à l'instar de Bernard Liautaud, Hervé Couturier chapeaute 5 000 personnes, ingénieurs et développeurs, dont 500 en France. « Nous embauchons entre 250 et 300 ingénieurs par an. Ce que nous faisons en France est nécessaire, mais pas suffisant. Les ingénieurs en Inde, au Canada, en Bulgarie ou en Israël sont aussi bien formés que les Français. En nous associant à l'Ecole Centrale, je souhaite participer au rayonnement de l'ingénierie française ». Il rappelle aussi que, dans l'entreprise, il faut aller le plus vite possible, de l'idée à l'objet, pour arriver sur le marché et vendre un produit ». Cette chaire permettra à l'inverse de prendre le temps d'approfondir la recherche dans ce domaine. Quelques minutes plus tôt, Pascal Rialland, DG de SAP France, confiait que 50% des ventes de logiciels chez SAP sont désormais réalisées autour des technologies Business Objects, contre 1/5e seulement lors du rachat de BO en 2007. Pour Bernard Liautaud, si la BI est la ligne de produit qui a la plus forte croissance chez SAP, « nous sommes encore au tout début de cette transformation ». Le fondateur de BO évoque les perspectives que laisse entrevoir la fusion entre la BI classique et les moteurs de recherche, c'est-à-dire l'accès à l'information de type 'search' qui fait maintenant partie de la vie quotidienne des internautes. « Il y a énormément de sources disponibles à exploiter pour disposer d'informations en temps réel de façon quasi instantanée sur tout type de terminal ; des informations associées de telle façon qu'elles deviennent une vraie intelligence. » L'intérêt de la chaire de recherche accueillie par l'Ecole Centrale, a-t-il rappelé, c'est aussi de pouvoir travailler et avancer sans être entravé par « les considérations purement commerciales de l'entreprise ». L'un des défis de Business Objects, aujourd'hui, c'est de conserver « la capacité d'innovation que nous avions lorsque nous étions une start-up », reconnaît Bernard Liautaud. « On peut créer pour cela de petites structures dédiées, ou faire intervenir des stimuli externes comme avec Centrale. » Il serait d'ailleurs ravi d'étendre le partenariat noué avec l'Ecole Centrale à l'Allemagne ou aux Etats-Unis, avec Stanford ou le MIT. Une représentation sémantique unifiée des données structurées et non structurées La chaire SAP BusinessObjects de Business Intelligence est dirigée par Marie-Aude Aufaure (voir photo), professeur à l'Ecole Centrale Paris en science informatique, au sein du Laboratoire de Mathématiques Appliquées aux Systèmes. « La BI vise à aller de la donnée à la décision en générant de la connaissance », a-t-elle rappelé en préambule de la leçon inaugurale qu'elle a donnée ce mercredi 14 octobre. Elle a d'abord retracé, de façon générale, quels impacts avaient sur la BI les récentes évolutions de la société de l'information. Celles-ci impliquent de transformer toutes les données -y compris non structurées- en information, de favoriser la simplicité d'utilisation sur les nouveaux terminaux tels que l'iPhone, de faciliter la collaboration et de s'intégrer avec les processus métier. Autant d'évolutions qui fournissent des problématiques à explorer au niveau de la chaire de BI. Plus technique, la deuxième partie de l'intervention de Marie-Aude Aufaure s'est penchée sur l'élaboration d'une représentation sémantique unifiée des données structurées et non structurées. (...)
(20/10/2009 16:07:34)Les entreprises sont-elles prêtes à passer à Windows 7 ?
Si Microsoft se prépare à lancer jeudi prochain son OS phare auprès du grand public, 51 millions de clients en entreprises ont déjà eu accès à Windows 7 depuis août dernier. Et selon une étude financée par le revendeur informatique canadien Softchoice, 88 % des ordinateurs de bureau et portables existant en entreprise peuvent supporter Windows 7, mais bon nombre de ces PC sont vieillissants et très peu adopteront effectivement le nouveau système d'exploitation de Microsoft. Les entreprises doivent en effet bien sous-peser les coûts potentiels associés à la maintenance de machines âgées et ceux d'une migration vers de nouveaux matériels/logiciels et de la mise à jour de certaines applications existantes. "Avec une durée de vie moyenne de 42 mois, le coût de support d'un micro-ordinateur grimpe rapidement" avance Dean Williams, responsable du développement des services chez Softchoice. Ce vendeur canadien a financé une étude compilant les données de 450 000 PC appartenant à 284 organisations nord-américaines entre novembre 2008 et aout 2009. "À ce niveau, le gain financier que vous réalisez en gardant votre matériel archaïque est largement dépassé par les pertes de productivité engendrées par le coût du support et les problèmes d'ergonomie." Un parc micro Windows 7 ready L'étude de Softchoice montre toutefois qu'en Amérique du Nord 88% des PC d'entreprises moyennes répondaient aux critères minimum exigés par Windows 7. On peut comparer ce pourcentage au 50% des PC qui pouvaient supporter Vista, il y a trois ans. Williams explique que c'est l'une des principales raisons qui ont freiné les mises à niveau vers Vista. Ce système d'exploitation était beaucoup trop gourmand en ressources pour les PC d'entrée et de moyenne gamme de l'époque (le 30 novembre 2006 pour les entreprises et le 30 janvier 2007 pour les particuliers). Mais disposer de machines capables de passer à un nouveau système d'exploitation n'est pas forcément une évidence. "Nous ne recommandons pas à nos clients de conserver les ordinateurs de plus de 60 mois" précise Dean Williams. "Si vous possédez des ordinateurs de 5 ans d'âge, vous aurez de plus gros problèmes en déployant Windows 7." La crise a ralenti le renouvellement des parcs micro Si l'étude de Softchoice n'a pas rassemblé de données sur les tranches d'âges des PC en entreprise capable de faire tourner Windows 7, Dean Williams explique que les réductions de coûts réalisées ces 12 derniers mois dans les entreprises ont ralenti le renouvellement des parcs d'ordinateurs. Il signale également qu'une partie de ces machines ont pu être achetées ces deux dernières années et que les utilisateurs ont pu rétrograder leur PC de Vista vers XP. Dans ce cas, beaucoup de PC répertoriés dans l'étude de Softchoice devraient être considérés comme des machines âgées flirtant avec la date de péremption de 42 mois."Pour les ordinateurs qui ne sont pas assez vieux pour être remplacés, mais qui ne peuvent pas fonctionner avec Windows 7. Il y a la possibilité, pour un coût minime d'ajouter une barrette de mémoire vive et de mettre un nouveau disque dur en ouvrant le capot ", explique Williams. 12% des PC sondés nécessiteraient ce type de mise à jour hardware. Un déploiement accéléré par la fin du support de Windows XP "Les gens sont impatients à l'idée de vérifier quel sera l'effet d'un déploiement de Windows 7." La bonne nouvelle est que l'impact sur le matériel serait plutôt faible. Il n'en demeure pas moins qu'il faut s'atteler à la planification. En outre, le cycle de planification des migrations oblige les responsables informatiques à quantifier le temps nécessaire pour la migration d'un parc Windows XP vers Seven avant la fin programmée du support de XP ou avant que les éditeurs ne délaissent XP dans les mises à niveau de leurs logiciels. À moins d'un nouveau report comme pour Windows 2000 précédemment, tous les supports étendus de Windows XP prendront fin le 8 avril 2014. Le support principal a déjà cessé en avril 2009. Dans cette optique, le cabinet d'études Gartner conseille aux utilisateurs d'abandonner XP avant 2012. Ce conseil pourrait se traduire par une migration accélérée pour les utilisateurs, comme le montre le sondage de Softchoice avec 93% d'ordinateurs de bureau et portables fonctionnant toujours sous XP alors que seulement 3% embarquent Vista. (...)
(20/10/2009 14:27:36)Apple a écoulé 7,4 millions d'iPhone sur l'exercice 2009
Double records pour Apple. La marque à la pomme a annoncé lundi soir, lors de la publication des résultats de son quatrième fiscal 2009 (fin juin à fin septembre), avoir écoulé pas moins de 7,4 millions d'iPhone sur la période, ce qui ne lui était jamais arrivé depuis le lancement du fameux smartphone en 2007. La firme californienne a également franchi la barre des 3 millions d'ordinateurs Macintosh. En revanche, les ventes d'iPod ont chuté. Au cours de son quatrième trimestre 2009 (de juin à septembre), Apple a vu ses ventes d'iPhone dans le monde progresser de 7% par rapport à la même période en 2008 pour atteindre les 7,4 millions d'unités livrées. Une croissance qui est en grande partie liée à la sortie, en juin dernier, de la nouvelle version du smartphone, l'iPhone 3G S, censé être plus rapide que l'ancien modèle. Côté informatique, les ventes d'ordinateurs Mac (MacBook, MacBook Air, etc.) ont progressé de 17% par rapport au même trimestre l'année dernière, à 3,05 millions d'unités. Une chiffre historique, selon Apple. En revanche, mauvaise note pour le baladeur iPod, dont les ventes ont reculé de 8% au quatrième trimestre 2009 par rapport au même trimestre de l'exercice précédent. Au total, les iPod Touch, iPod Nano et autres iPod Shuffle se sont vendus à 10,2 millions d'unités sur cette période. Les ventes des iPod avaient déjà diminué de 7% lors du précédent trimestre. "Nous sommes vraiment ravis d'avoir vendu plus de Mac et d'iPhones que lors de tout autre trimestre précédent" a déclaré dans un communiqué Steve Jobs, PDG d'Apple. "Nous avons une très belle offre produits pour les fêtes de fin d'année et nous disposons d'un pipeline d'excellents produits pour 2010". (...)
(20/10/2009 14:10:58)Cisco rénove son best-seller, le routeur ISR
Cisco en aurait vendu plus de 7 millions d'unités dans le monde depuis son lancement en 2004, soit une base installée valant 10 Md$ ! L'ISR (Integrated services router) a fait de Cisco le roi du routage d'agence, avec une part de marché dépassant les 90%, d'après Zeus Kerrvala, du Yankee Group. L'équipementier en présente aujourd'hui une nouvelle version, l'ISR G2, optimisé pour les flux vidéo (téléprésence, télésurveillance...) et les services virtualisés. Parmi les innovations, on peut aussi noter la capacité d'activer des services au sein du routeur, sans avoir besoin d'en passer par une mise à jour matérielle. Surtout, l'ISR G2 apparaît comme le support d'une stratégie, appelée Borderless Network, dont l'ambition est de permettre à chaque collaborateur d'une entreprise d'accéder à des services ou des applications depuis n'importe où et quelque soit son mode d'accès (appareil et type de réseau). (...)
(20/10/2009 14:09:55)BMC acquiert Tideway pour ses outils de découverte des éléments du SI
Les liens entre la base de configurations de BMC et l'outil de découverte de Tideway vont se renforcer : BMC a décidé de racheter ce petit éditeur anglais, pour un montant non communiqué. Tideway Foundation, le produit phare de Tideway, est capable d'inventorier un système d'information (hors mainframe), pour y découvrir tant les machines que les applications, en passant par les systèmes d'exploitation ou autres éléments matériels ou logiciels intermédiaires. BMC, comme d'autres partenaires tels que Compuware ou ASG, s'appuyait dessus pour peupler sa CMDB (Configuration management database), le socle de son offre de BSM. Le Business service management a vocation à superviser les systèmes d'information et alerter les responsables de soucis techniques, mais de façon proactive, et sous un angle métier. Les offres de BSM doivent donc connaître l'importance des applications, et les interdépendances avec tous les éléments matériels et logiciels. Cet été, BMC avait complété son offre BSM en rachetant un spécialiste de la supervision de middleware, MQSoftware. On peut aussi noter que l'actuel président de la division Enterprise service management de BMC, Dev Ittycheria, qui chapeaute le BSM, était le PDG de BladeLogic, racheté en mars 2008 pour ses outils d'automatisation de la gestion des serveurs. (...)
(20/10/2009 11:50:09)Un site personnalisable et huit experts pour simplifier l'administration par le numérique
Pour relancer l'e-administration et simplifier les procédures associées, le ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction Publique et de la Réforme de l'Etat, Eric Woerth a présenté quinze mesures et une commission de huit « experts » en compagnie de Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat chargée de la Prospective et du Développement de l'économie numérique. « Il ne s'agit pas de remplacer un formulaire papier par son équivalent électronique mais de repenser l'enchaînement des procédures les plus utilisées par les Français pour les simplifier ou les rendre automatiques » a précisé la secrétaire d'Etat. La mise en place d'une commission de huit « experts », aux profils très différents les uns des autres, vise à prolonger l'effort via de nouvelles idées dans ce domaine. Depuis 2007, le site participatif ensemble-simplifions.fr vise, de la même manière, à remonter des idées. Une machine virtuelle entre le citoyen et l'administration Les mesures présentées restent centrées sur des usages, des circonstances de contacts avec les administrations. La logique demeure celle d'une sorte de « machine virtuelle » s'interfaçant entre le citoyen et la machine administrative dont la complexité réelle est ainsi masquée. « Il est compliqué de simplifier, reconnaît Eric Woerth, tant sont puissants les freins techniques, les freins juridiques - le droit est toujours plus protecteur mais, de ce fait, toujours plus complexe -, et, bien sûr, les freins de l'habitude. » Beaucoup des mesures déjà annoncées et de celles qui vont progressivement arriver dans les mois à venir s'appuient sur le portail Mon.Service-Public.fr. Encore embryonnaire, cette version personnalisable fr Service-Public.fr, lauréat d'un Trophée Entreprises et Société de l'Information en 2001, fonctionne depuis quelques mois et a déjà 150 000 comptes créés à son actif, selon les deux ministres. Le site concentre en un lieu virtuel unique, d'une part un coffre-fort pour des documents et des informations partageables avec chaque administration partenaire du portail, d'autre part un outil de déclenchement et de suivi de procédures administratives. La montée en charge du portail avec de nombreuses nouvelles procédures disponibles est prévue pour mi-2010. Un nombre de procédures limité par des questions de sécurité NKM a néanmoins admis que la sécurité du service était un des freins importants à l'extension du nombre de procédures. Relier le portail aux systèmes d'information des collectivités locales génère ainsi une certaine inquiétude sur d'éventuels points de fragilité. Et la plupart des procédures liées à la vie quotidienne supposeraient de nombreuses interconnexions : réservation d'une place en crèche ou en maison de retraire, demande de secours au CCAS (Centre communal d'action sociale), demande permis de construire... Face à un éventuel vol d'identifiant de citoyens, les administrations restent peu préparées. La mise en opposition d'un compte ne semble pas prévue à ce jour sur la page d'accueil du service. La seule réponse actuelle est préventive et passe par la sensibilisation des internautes aux bonnes pratiques de ce types de d'environnements par le biais de campagnes de communication. Deux autres avantages essentiels du développement de l'e-administration ont été évoqués plus timidement. Il s'agit d'une part de la lutte contre la fraude grâce au recoupement des informations, d'autre part des importantes économies réalisées par l'Etat sur le fonctionnement courant de l'administration. « Il est difficile de chiffrer ces économies et il s'agit donc avant tout de simplifier avant d'économiser » s'est justifié Eric Woerth. Il est vrai que les économies supposent aussi de nombreuses suppressions de postes au sein de l'administration. Enfin, pour éviter un élargissement de la fracture numérique - fossé entre ceux qui ont accès à Internet et à l'e-administration et ceux qui n'y ont pas accès -, les deux ministres ont rappelé la multiplication des EPN (espaces publics numériques), l'existence d'abonnements « sociaux » à Internet, etc. (...)
(20/10/2009 09:50:41)Sodifrance se renforce dans la migration de données
Annoncé au début du mois de septembre, le rachat de TSI (Transformation des Systèmes d'Information) par Sodifrance sera effectif le premier novembre prochain. Dotée de 67 collaborateurs, cette division de BT Global Services développe une expertise dans le domaine de la migration de données, grâce, notamment, à sa solution TRANSMIG. Ce savoir-faire va venir compléter celui de Sodifrance dans la transformation automatisée des systèmes d'information. « Nous constatons que nombre de rapprochements de systèmes d'information, par exemple dans le cas de fusion et d'acquisitions, nécessitent d'effectuer une migration des données », indique Anne-Laure Mazin, la directrice marketing et communication de Sodifrance. Or, comme le reconnaît celle-ci, Sodifrance s'était déjà plusieurs fois retrouvé en concurrence avec TSI sur des problématiques de migration de données sans vraiment pouvoir rivaliser. Une fois qu'elle aura intégré l'offre de TSI à son portefeuille de services, Sodifrance va s'atteler à proposer sa nouvelle offre à sa clientèle existante et à convertir la clientèle de TSI à ses services de transformation automatisée des systèmes d'information. Pour toucher ces clients grands comptes, elle va pouvoir compter sur ses agences régionales dont le nombre va être porté à 12 avec l'ajout des points de présence de TSI à Aix-en-Provence, Grenoble et Lyon. D'après les projections de Sodifrance, l'activité issus de TSI devrait dégager environ 4 M€ de chiffre d'affaires durant l'année suivant son acquisition. (...)
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