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(19/10/2009 17:04:20)

Lawson Software accentue les approches métiers de l'ERP M3

La semaine dernière, l'éditeur américain a présenté à ses utilisateurs français sa nouvelle organisation, qui place un responsable global à la tête de chaque ERP métier. S3 est décliné pour le secteur de la santé, le secteur public et les industries de services (principalement la banque/assurance). M3, de son côté, dispose de solutions verticales pour l'agro-alimentaire, la mode et la gestion des équipements lourds (la location de véhicules de chantier, par exemple). Une quatrième version de M3, plus générique, cible les industries de fabrication (process et discrete) et la distribution. « Désormais, chaque organisation verticale dispose de ressources dédiées à l'échelle mondiale, tant au niveau des équipes de développement, que du conseil ou encore du marketing », explique Eric Verniaut, vice-président exécutif pour l'offre M3 Industries.

L'Europe représente 30 à 40% du chiffre d'affaires global de Lawson Software et en France, l'essentiel de l'activité repose sur l'ERP M3. La filiale hexagonale compte 320 clients sur M3, contre quatre clients seulement sur S3. La plupart d'entre eux sont restés fidèles à la plateforme iSeries d'IBM (ex-AS/400), qui avait fait le succès de Movex, « mais en migrant vers la version Java de M3 », souligne Frédéric Champalbert, nommé directeur général du secteur M3 Fashion dans le monde. « Chaque offre verticale a sa propre feuille de route de développement produit », précise Eric Verniaut. Lawson compte environ 600 développeurs au niveau mondial, dont 120 se consacrent à la verticalisation des lignes métiers M3, en intervenant principalement sur l'analyse des demandes.

Cinq contrats de 1 M$ sur le premier trimestre de l'exercice


La mise en place de la nouvelle stratégie verticale de Lawson semble avoir porté ses fruits sur le premier trimestre fiscal de l'éditeur, clos fin août 2009. Sur cette période, les ventes de licences (25,9 M$) ont progressé de près de 23% par rapport à l'an dernier (en revanche, les revenus de la maintenance et du conseil, en baisse, ont fait reculer le chiffre d'affaires global de 11%, à 169 M$). « Sur ce trimestre, nous avons réalisé cinq transactions de plus de 1 M$ au niveau mondial, soit autant que sur l'ensemble de l'exercice précédent », affiche Eric Verniaut. Il est vrai que l'an dernier, à l'automne, l'éditeur avait dû faire face, comme l'ensemble de ses concurrents, à une baisse de son chiffre d'affaires qui l'avait contraint à réduire ses effectifs. « Trois des transactions de 1 M$ réalisées entre juin et août 2009 concernent le secteur ESMR [equipement service management and rental], une solution M3 très spécifique, verticalisée depuis l'an dernier, que nous avons vendue à des concessionnaires de Caterpillar, face à des concurrents comme SAP ou Microsoft Dynamics AX, précise Eric Verniaud. Actuellement, nous comptons parmi nos clients sept des plus grands concessionnaires Caterpillar ». Parmi ces ventes figurent l'un des plus gros projets réalisés par l'éditeur depuis la fusion avec Intentia.

Lors de la conférence utilisateurs de Lawson, qui a accueilli 190 personnes dont 120 clients, jeudi 15 octobre à Paris, l'éditeur a également annoncé la version 1.1 de Lawson M3 for Fashion pour mars 2010. Lawson M3 for Food arrivera un peu plus tard, ce premier semestre. La prochaine évolution du coeur de l'ERP, la version 10.1, est également attendue pour 2010, avec une centaine d'améliorations, notamment sur la gestion de la chaîne logistique. Cette version intégrera l'outil Lawson Enterprise Search permettant aux utilisateurs de l'ERP d'effectuer des recherches sur les données structurées et non structurées. Parallèlement à ses ERP métiers, Lawson dispose aussi d'une offre de gestion du capital humain. Dans ce domaine, il vient de signer pour la France, l'Angleterre et la Suisse un partenariat avec Cegedim SRH pour la gestion de la paie. (...)

(19/10/2009 16:56:56)

Veolia Propreté et Ecologic récupèrent les déchets professionnels

Les sociétés Veolia Propreté et Ecologic ont mis en place un système de récupération et de recyclage des déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE) dans les entreprises. La directive européenne sur les DEEE impose en effet aux producteurs de ce type de déchets (constructeurs), issus de matériels mis sur le marché après le 13 août 2005, de les reprendre pour en garantir le recyclage. Or, si la filière de récupération des appareils ménagers concernés par la directive DEEE est en place depuis près de 3 ans, il n'en va pas de même pour la filière professionnelle. Les matériels concernés par la législation -mis sur le marché après août 2005- vont pourtant arriver à obsolescence dans les entreprises et tomber sous le coup de cette directive. Ecologic et Veolia Propreté ont mis en place un processus de récupération et de retraitement mais aussi un outil en ligne pour faciliter la démarche. Ecologic (plus de 40 adhérents professionnels) est un des trois éco-organismes labellisés par l'Etat (avec Eco-Systèmes et ERP) pour la récupération des DEEE ménagers. De son côté, Veolia Propreté assure le tri, le démontage, le démantèlement et le recyclage (plastiques, substances dangereuses, métaux, etc.) des appareils électroniques et de leurs périphériques dans ses usines spécialisées. Les deux entreprises ont combiné leurs compétences pour proposer une offre complète aux constructeurs et à leurs clients. Depuis la récupération de parc jusqu'au calcul des quotes-parts des constructeurs Leur dispositif Courtcircuit prend en charge l'ensemble des démarches logistiques, administratives et financières de la reprise de DEEE professionnels : déclaration du constructeur au registre national des producteurs, prise de commande pour les demandes d'enlèvement, récupération des matériels chez le client, affectation des quotes-parts aux producteurs, tri et recyclage des déchets, valorisation des déchets supérieure à la législation (plus de 80% de la matière), garantie de la traçabilité des déchets, etc. Le système propose plus de 50 (200 à terme) points de dépôt de DEEE gratuits ou un service d'enlèvement gratuit des matériels sur site (à partir de 400 kg de déchets préconditionnés pour le transport). Des services optionnels payants sont également disponibles : relevé de numéros de série, destruction de données, conditionnement, récupération de matériels en étage, etc. Dans le cadre de récupération de parcs multimarques, le système de gestion intégré réaffecte à chaque producteur sa quote-part. Enfin, Veolia Propreté et Ecologic sont actuellement à la recherche de partenaires qui proposent aussi le réemploi des matériels en état de marche, afin de ne pas envoyer au recyclage des équipements encore utilisables. Le site Courtcircuit associé au dispositif éponyme permet aux entreprises - en particulier, les plus petites- qui souhaitent se débarrasser de leurs matériels, de décrire leur parc pour faire une demande d'enlèvement et de recyclage. Mais les constructeurs peuvent aussi se servir du site pour proposer à leurs clients la récupération de leurs matériels. Ces clients s'inscrivent alors tout simplement sur Courtcircuit. (...)

(19/10/2009 15:42:41)

Windows 7: n'attendez pas le SP1 pour commencer les tests alerte le Gartner

Pendant que certaines entreprises peaufinent le calendrier de déploiement de Windows 7, nombre de vieux briscards de l'informatique jouent la prudence et préfèrent attendre le premier Service Pack pour migrer vers la dernière mouture de cet OS. Microsoft a toutefois déjà annoncé qu'il ne sera disponible que dans 12 mois, soit pas avant octobre 2010. Mais les experts estiment que la situation semble désormais différente avec les mises à jour automatiques du système d'exploitation. "Comme les mises à jour corrigent Windows régulièrement, les entreprises devraient résister à l'envie d'attendre le premier Service Pack pour commencer les déploiements de Windows 7", affirme Steven Kleynhans vice-président du cabinet d'études Gartner. "Attendre les Services Packs avaient du sens dans le passé, car c'était la seule possibilité pour bénéficier de correctifs. Ce n'est plus le cas aujourd'hui". Un Service Pack Microsoft se compose d'une collection de mises à jour, de correctifs et, éventuellement, de nouvelles fonctionnalités livrées en un seul lot. Pour les administrateurs, le travail est un peu plus simple puisqu'un SP installe plus d'amélioration qu'une série de mises à jour individuelles, en particulier avec une batterie d'ordinateurs sur réseau. «La plupart des corrections rassemblées dans le premier Service Pack de Windows 7 auront déjà été installées par les utilisateurs via le système de mises à jour Windows" prédit Steven Kleynans. En fait, le Gartner recommande aux entreprises de planifier rapidement le passage à Windows 7. Le cabinet prédit toutefois que la majorité des sociétés déploieront Windows 7, 12 à 18 mois après le lancement officiel. A ce moment-là, le SP1 sera de toute façon intégré à l'OS. SP1, un argument de vente pour les constructeurs de PC Les Services Packs sont très appréciés par les fabricants d'ordinateurs, explique-t-il encore, car ils peuvent vendre leurs PC avec un OS SP fraichement mis à jour. " Quelques mois après la sortie d'un Service Pack, les utilisateurs ne doivent télécharger qu'une ou deux mises à niveau" précise Steven Kleymans. Pour le microcosme informatique, il est donc raisonnable d'attendre 1 an pour bénéficier d'un ensemble de mises à jour et de correctifs regroupés dans un package. «Ce point est ancré dans leurs têtes comme une marque dans le temps. C'est pourtant une simple installation à faire», dit Steven Kleynhans. Mais, il ajoute que les Services Packs peuvent également devenir une excuse pour l'informatique. Pour éviter d'être accusés de faire trainer les tests de validation de Windows 7, les responsables informatiques peuvent toujours arguer qu'ils attendent la disponibilité d'un Service Pack pour limiter les risques. "Mais cette fois, l'excuse ne tient plus", avance Steven Kleynhans. Pour chaque version de Windows, le Gartner estime que les utilisateurs peuvent compter sur cinq ans de support principal suivi de cinq ans de support étendu. Le support standard est gratuit, offre une assistance totale et corrige tous les bugs alors que le support étendu s'avère payant, et inclut en supplément les correctifs de sécurité. Le support de Windows XP, la version la plus distribuée de Windows, est en fin de vie. Le support principal d'un XP acheté en avril 2009 et son support étendu prendront fin en avril 2014. Si cette période semble longue, Gartner avertit toutefois que les éditeurs de logiciels abandonneront progressivement le support de XP à la fin de 2011. C'est pourquoi la plupart des entreprises souhaiteront déployer Windows 7 bien avant. Pour le cabinet d'analyse, la zone de danger de XP arrivera en 2012. "Si vous attendez le SP1 pour commencer à tester Windows 7, vous serez vraiment très en retard », souligne Steven Kleynhans. (...)

(19/10/2009 14:39:49)

L'atelier IntelliJ Idea devient Open Source

Un des rares outils commerciaux ayant survécu au rouleau-compresseur Eclipse, l'atelier de développement IntelliJ Idea de Jetbrains, passe lui aussi sous licence Open Source (Apache 2.0). Du moins, dans une version de base, dite Community Edition, disponible dès la sortie de la version 9 du produit. Une version « Ultimate » continuera d'être diffusée sous licence commerciale. Toutefois, précise Jetbrains, la Community Edition comporte déjà les outils de productivité appréciés des développeurs, et supporte les langages Java, Groovy et XML. L'édition avancée, Ultimate, garde notamment les outils de débogage, d'analyse du code, et le support de SQL, PHP, Actionscript... Jetbrains explique vouloir ainsi supprimer le principal frein pour les développeurs, le prix. La licence coûtait environ 400 euros pour les entreprises, moitié moins pour les développeurs individuels. (...)

(19/10/2009 14:21:06)

Des cadres d'IBM et d'Intel accusés de délits d'initiés

Robert Moffat, vice-président senior d'IBM responsable de l'entité Systèmes et technologie, ainsi que Rajiv Goel, un des dirigeants d'Intel Capital, la branche investissements d'Intel, sont accusés par la SEC (Securities & exchange commission), le gendarme américain de la Bourse, de délits d'initiés. Robert Moffat aurait fourni des informations sur Sun à un responsable de portefeuille au sein d'une société d'investissements, New Castle, qui s'en serait servi pour réaliser un profit d'environ un million de dollars. Le dirigeant d'IBM avait eu accès à ces informations lorsque le constructeur envisageait d'acquérir Sun. Rajiv Goel, de son côté, est accusé par la SEC d'avoir fourni des données confidentielles sur Intel et sur Clearwire (dont Intel Capital est un investisseur), au financier milliardaire Raj Rajaratnam, renseignements qui lui auraient valu une récompense d'un quart de million. (...)

(19/10/2009 12:05:18)

VoIP sur mobiles, quel impact pour les opérateurs ?

( Source EuroTMT ) Depuis que la commission américaine sur les communications, la FCC (Federal Communications Commission), a annoncé son intention d'appliquer à la téléphonie mobile les principes de la neutralité du réseau « net neutrality », les opérateurs, américains mais aussi européens, craignent que l'ouverture forcée de leurs réseaux aux logiciels de téléphonie « gratuite » sur IP ne viennent les déstabiliser. A lire les premières études publiées sur le sujet, cette crainte paraît exagérée. Et ce des deux côtés de l'Atlantique. Dans une note consacrée à l'impact de la VOIP sur la téléphonie mobile en Europe, la banque Deutsche Bank estime que les risques sont surestimés. La forte croissance des revenus venant du trafic de donnée pourra venir compenser la baisse des revenus voix. Dans un premier temps, la banque estime d'ailleurs que le développement de la VOIP pourrait être une bonne chose pour la téléphonie mobile ! La raison ? Pour utiliser ce type de logiciels, les abonnés doivent s'équiper d'un smartphone. Or le taux de pénétration de cette gamme de mobiles n'atteint que 10 à 15 % en Europe et de 35 % aux Etats-Unis. La VOIP pourrait donc accélérer la migration de la clientèle vers les smartphones, généralement vendus avec des forfaits plus chers, comprenant l'accès à internet. Ce type de clientèle, en raison d'une consommation plus élevée d'échange de données, génère aussi pour les opérateurs un revenu moyen par abonné plus important. A moyen terme, on pourrait donc voir se constituer un parc important d'abonnés mobiles équipés d'un smartphone pouvant donc basculer sur un logiciel de VOIP. Ce pourrait donc être un risque. Mais la Deutsche Bank souligne que, sauf en cas de changements imposés par la réglementation sur la constitution des offres d'abonnement, l'impact sera de toute façon peu important compte tenu de la structure du marché. Un marché européen freiné par les réseaux 3G Si la France est un cas particulier avec une prédominance des formules au forfait (68 % du parc abonnés), en Europe ce taux n'est que de 45 %, alors que tous les opérateurs cherchent à faire migrer leur clientèle vers ce type de formule qui permet notamment d'abaisser le taux de churn. Or les forfaits servent à vendre un volume de minutes de communications et, maintenant, l'accès à internet. L'impact de la VOIP à l'intérieur d'un pays semble donc marginal. D'autre part, les baisses tarifaires imposées sur le trafic (voix et données) intra-européen limitent significativement l'intérêt des logiciels dits de téléphonie « gratuite». L'étude de la Deusche Bank souligne d'ailleurs que le coût d'utilisation de ces logiciels n'est pas forcément moins cher que le prix de la minute pratiquée par les opérateurs. L'expérience en Grande-Bretagne de l'opérateur 3 UK semble le montrer. Cet opérateur permet déjà à ses abonnés d'utiliser Skype, mais les tarifs seraient assez similaires à ceux d'une communication classique. De plus, cette offre n'a pas produit d'effet significatif sur ses prises d'abonnement. Enfin, l'étude souligne aussi que la qualité, encore insuffisante, des réseaux 3G sera un frein au développement de la VOIP. La VOIP sur mobile pourrait donc n'être qu'un marché de niche. Dans le fixe, Skype, qui revendique quelque 405 millions d'utilisateurs, est surtout utilisé pour les communications internationales, un segment dans lequel il représenterait environ 17 % du trafic. Enfin, rappelons qu'AT&T a annoncé l'ouverture de son réseau mobile à Skype, devançant ainsi les décisions que devrait prendre la FCC en matière de « net neutralité » dans le mobile. A la fin du printemps, l'opérateur avait autorisé l'utilisation de Skype sur l'iPhone, mais uniquement par l'intermédiaire de connexion Wifi. En Europe, des rumeurs indiquent qu'Orange pourrait lancer prochainement une offre. (...)

(19/10/2009 11:50:38)

iPhone, un vrai moteur de croissance pour les opérateurs

( Source EuroTMT ) Vodafone a finalement rendu les armes. Après avoir longtemps résisté à l'attrait de l'iPhone, le géant britannique de la téléphonie mobile a donc, à son tour, succombé aux charmes du smartphone d'Apple et va le commercialiser, à partir de 2010, sur ses principaux marchés européens. Une décision qui a dû lui coûter, l'opérateur ayant longtemps affirmé ne pas avoir besoin de l'iPhone pour poursuivre son développement. Refusant de passer sous les fourches caudines d'Apple quand ce dernier signait des contrats d'exclusivité et de partage de revenus avec les opérateurs mobiles pour la commercialisation du tout premier modèle d'iPhone, Vodafone ne s'était pas plus intéressé au produit quand Apple abandonna ses prétentions et ouvrit à tous les volontaires la possibilité de distribuer le deuxième modèle. Mais voilà, le marché a fait craquer l'opérateur britannique, la commercialisation d'autres smartphones que l'iPhone ne lui ayant pas permis (et cela contrairement à Verizon aux Etats-Unis) de protéger ses parts de marché. Comme on a pu le constater en France quand SFR et Bouygues Telecom ont pu commercialiser l'iPhone, ce mobile constitue un formidable moteur de croissance des ventes pour les opérateurs : en trois mois, SFR en a ainsi vendu 225 000 exemplaires et Bouygues Télécom a franchi les 200 000 unités vendues en septembre, moins de cinq mois après sa mise en vente. Et l'effet iPhone explique le sursaut du marché français de la téléphonie mobile au deuxième trimestre 2009 : les prises d'abonnement ont triplé par rapport à celle du deuxième trimestre 2008. Un constat que Vodafone a été contraint de faire. Regagner des parts de marché avec l'iPhone Comme le souligne une étude récente d'Exane BNP Paribas consacré au géant britannique, l'opérateur perd des parts de marchés trimestre après trimestre en Europe depuis le début de 2008, notamment en Grande-Bretagne. Et pour les analystes de la banque, il n'y a qu'une seule explication : « Vodafone ne commercialise pas l'iPhone, contrairement à T-Mobile Allemagne et à O2 UK. » Pour justifier l'intérêt de commercialiser le mobile d'Apple, Exane BNP Paribas a aussi regardé l'impact des ventes du smartphone sur les revenus de T-Mobile. Entre début 2008 et mi 2009, l'opérateur mobile allemand a ainsi vendu près d'un million d'appareils, dont la moitié à des nouveaux abonnés. Ces derniers enregistrent un revenu moyen par abonné de 60 €, les anciens abonnés ayant acquis un iPhone voyant leur Arpu augmenter de 15 €. Ce qui est significativement supérieur à l'Arpu moyen de l'ensemble de la base clientèle qui ressortait à quelque 15 € à fin juin. Au deuxième trimestre 2009, Exane note aussi que l'iPhone a généré un chiffre d'affaires services de 93 millions d'euros, se traduisant par un impact positif de 5 % sur la croissance des revenus de T-Mobile. L'effet est donc significatif. Et il est d'autant plus quand on le compare à d'autres smartphones, dont les effets sont moindres sur le revenu par abonné et sur la croissance des revenus. Ainsi Exane estime que pris dans sa globalité, la migration de la base clientèle vers les smartphones se traduit par un revenu par abonné supplémentaire de 8 euros et un impact sur les revenus de 2 à 3 %. Et c'est à partir d'un gain de 9 euro sur l'Arpu, que la vente de smartphone par les opérateurs devient une bonne opération financière. Un niveau que seul l'iPhone permet aujourd'hui d'atteindre et, même, de dépasser. (...)

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