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(02/09/2009 17:22:34)
NKM lance un séminaire autour du numérique dans l'emprunt national
Pas moins de trois ministres ont annoncé ce matin, 2 septembre, le séminaire du 10 septembre prochain et intitulé « Numérique : investir aujourd'hui pour la croissance de demain. » Cette journée sera consacrée à l'étude des projets concernant l'économie numérique qui pourraient être financés par le futur emprunt national lancé par le Président de la République le 22 juin. Nathalie Kosciusko-Morizet, Hervé Novelli et Michel Mercier (*) ont ainsi détaillé les différents objectifs de ce rendez-vous. Il s'articulera autour de trois grandes tables rondes sur l'infrastructure et les réseaux, les logiciels et les services, et enfin le patrimoine et les industries culturelles. Objectif : exposer les besoins du numérique, mais pas encore choisir les projets, et encore moins évoquer les montants alloués. Au menu de la discussion sur les infrastructures, l'inévitable couverture nationale en très haut débit qui, le rappelle Michel Mercier, « doit jouer un rôle central dans toute politique moderne d'aménagement du territoire. Il faut construire une infrastructure de haute qualité sur l'ensemble du territoire, » et donc continuer sur la voie de la fibre. Le ministre a rappelé que la création d'un fonds de mutualisation avait été validée pour ce type de déploiements qui s'étaleront sur plusieurs années. Comment motiver les plus petites entreprises à s'équiper en TIC Le secteur du logiciel sera, lui, au coeur de la deuxième table ronde. « Les entreprises françaises investissent deux fois moins dans les nouvelles technologies que les entreprises américaines, a regretté Hervé Novelli, alors que l'on sait que cela pourrait générer au moins un demi-point de croissance supplémentaire. » La discussion tournera ainsi à la fois autour des moyens de mieux accompagner la filière française des TIC, mais aussi ceux qui serviraont à aider les entreprises, en particulier les plus petites, à s'équiper. « 55000 TPE -moins de 10 personnes- ont obtenu le passeport pour l'économie numérique relancé en mars, s'est par exemple réjoui le ministre. » La simplification administrative par le numérique sera également à l'ordre du jour. Pour preuve de l'intérêt de cette démarche, Hérvé Novelli rappelle que « 80% des 200 000 autoentrepreneurs qui ont déclaré une activité l'ont fait en ligne. Et dès la fin 2009, nous mettrons en place un portail Internet unique destiné à la création d'entreprise.» Comme se plait à le souligner NKM, « ce n'est certainement pas un hasard si le séminaire consacré au numérique est la première réunion de préparation de l'emprunt national. Il s'agira aussi de la première intervention publique d'Alain Juppé et Michel Rocard ». Les deux anciens Premiers ministres se sont vus confier une commission d'identification des priorités nationales susceptibles d'être financées par l'emprunt. Parmi les travaux sur laquelle s'appuiera cette commission, il y a désormais une mission de lisibilité et de cohérence des nombreux projets numériques proposés par tous les ministères, confiée par le Premier ministre actuel François Fillon à NKM. La ministre confirme que tous les cabinets ont proposé nombre d'idées dans le domaine du numérique, avec cependant deux risques majeurs à la clé. Celui de traiter le sujet ministère par ministère plutôt que globalement, et celui de se trouver face à une simple « numérisation » de propositions beaucoup plus traditionnelles. Le séminaire du 10 septembre est donc organisé dans le cadre de cette mission. « Avec deux obsessions, ajoute Nathalie Kosciusko-Morizet. Réduire la fracture numérique qu'elle soit territoriale, sociale, générationnelle. Et faire en sorte que les autoroutes de l'information ne soit pas seulement alimenté par du contenu venu d'autres pays, et qu'ils profitent aussi à la France. » Les intervenants seront des élus, mais surtout des acteurs du secteur des TIC : éditeurs, opérateurs, des pôles de compétitivité, etc. Parmi eux, on trouve par exemple Daniel Fava, président de l'Association des fournisseurs d'accès et des services Internet (AFA), Jacques Pélissard, Président de l'Association des maires de France, Yves Gassot DG de l'Idate, Laure de La Raudière, députée d'Eure-et-Loire, Didier Lamouche, PDG de Bull, Henri Verdier, président de Cap Digital ou encore Claudie Haigneré, présidente de la Cité des sciences et de l'industrie. (*) Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat en charge de la prospective et du développement de l'économie numérique, Michel Mercier, Ministre de l'Espace rural et de l'Aménagement du territoire, Hervé Novelli, secrétaire d'Etat chargé du Commerce, de l'Artisanat, des PME, du Tourisme, des Services et de la Consommation. (...)
(02/09/2009 12:30:36)Chute historique du marché des serveurs au 2e trimestre 2009, selon IDC
Les ventes de serveurs ne se sont jamais aussi mal portées depuis 1996, selon IDC. Frappé de plein fouet par la baisse de la demande et par les restrictions budgétaires des entreprises, le marché mondial enregistre un chiffre d'affaires de 9,8 Md$ au deuxième trimestre 2009, en baisse de 30,1% par rapport à l'année précédente. Ce secteur recule pour le quatrième trimestre consécutif. Le cabinet d'études estime cependant que le marché pourrait reprendre au cours du prochain semestre, de nombreuses entreprises devant faire face au vieillissement de leurs parcs informatiques. Selon Daniel Harrigton, analyste chez IDC, le marché devrait renouer avec la croissance en 2010. Cette reprise concernera notamment les serveurs basés sur l'architecture x86. Les serveurs Sun souffrent de l'incertitude planant autour du rachat par Oracle IBM prend la première place des constructeurs de serveurs, avec 34,5% des parts de marché. Big Blue n'échappe pas au ralentissement, il enregistre un CA de 3,39 Md$, en recul de 26,3%. Viennent ensuite HP (2,8 Md$, en baisse de 30,4%) et Dell (1,2 M$, -26,8%). Sun arrive en quatrième position (981 Md$) et subit la correction la plus sévère avec un chute de 37,2%. IDC ne prévoit pas d'embellie pour le constructeur au prochain semestre en raison du flou qui règne autour de « l'orientation que prendra Oracle concernant l'activité matérielle de Sun [une fois le rachat entériné], notamment l'avenir des serveurs Sparc, explique Daniel Harrigton. « Les clients de Sun sont inquiets. » En mai, le PDG d'Oracle Larry Ellison a tenu à les rassurer : l'éditeur californien d'abandonnera ni les serveurs Sun, ni les microprocesseurs Sparc, dans lesquels il compte même investir. En attendant, IBM et HP profitent de cette période d'incertitude pour tenter de convaincre les clients de Sun de changer de fournisseur et grappiller des parts de marché, selon l'analyste d'IDC. Comme pour les trimestres précédents, la tendance à la virtualisation soutient le les serveurs lames (1,2 Md$ de CA, en baisse de « seulement » 12,1%). Ce marché, proche de la maturité, ne devrait pas tarder à se tasser, prédit toutefois IDC. (...)
(02/09/2009 10:23:54)Vmworld 2009 : VMware place des pions dans toutes les cases de l'administration
VMworld 2009, sixième édition de la conférence maison de VMware, a ouvert ses portes mardi 1er septembre aux 10 000 visiteurs qui se pressent au Moscone Center de San Francisco. Comme il le fit à l'automne dernier, l'éditeur va distiller dans les jours qui viennent des annonces phares pour éclairer sa stratégie sur les douze mois à venir. L'an dernier, l'accent avait été mis sur la version 4.0 de son hyperviseur ESX et sur vSphere 4.0, le concept global d'administration de configurations virtualisées. Aujourd'hui, alors que ses concurrents ont comblé une part de leur retard technologique, VMware dessine trois axes d'évolution. Il souhaite d'abord consolider l'offre autour d'ESXi 4.0, la version gratuite de l'hyperviseur qui a la lourde tâche de juguler les offensives de Microsoft, de Citrix et, bientôt de Red Hat et d'Oracle sur le terrain de la "gratuité". Il ajoute aussi des fonctions dans la suite d'administration vCenter, laquelle fait son entrée officielle dans l'offre d'HP. Enfin, il vise à démocratiser l'informatique en cloud basée sur des technologies Vmware. Deux nouvelles fonctions pour vCenter Avec la version bêta de WMware Go, l'éditeur propose un service d'administration pour cet hyperviseur embarqué, hébergé par Shavlik Technology, un spécialiste de l'administration à distance. A compter de 2010, VMware Go s'adressera gratuitement aux PME, qui constituent environ 75% des sociétés qui utilisent ESXi. Du côté de vCenter, adaptation pour ESX 4.0 de la suite d'administration Infrastructure pour ESX 3.x, deux nouvelles fonctions sont annoncées. Capacity IQ, promis pour la fin 2009, optimisera les ressources allouées aux machines virtuelles, qu'il s'agisse de mémoire, de CPU, de stockage ou d'entrées-sorties. VMware affirme aussi que CapacityIQ permettra de planifier l'évolution des ressources nécessaires à l'avenir et de simuler les conséquences de l'ajout de ressources ou d'applications. Un pied dans l'administration des ressources physiques. ConfigControl, lui, n'arrivera qu'au cours du premier semestre 2010. Présenté comme un outil de "contrôle de la configuration des environnements virtuels dynamiques et leur conformité réglementaire", il valide des configurations virtuelles complètes en fonction de règles prédéfinies. Cet outil pourrait être le fruit d'un accord avec HP et avoir aussi vocation à administrer des configurations physiques. Cette dernière fonction, la capacité de centraliser la gestion des configurations physiques et matérielles, est, en tout cas, indispensable à VMare s'il veut contrer Microsoft avec son VMM (Virtual machine manager) qui s'intègre dans sa suite System Center. Faute de confirmation et en guise d'indice, HP et VMware ont annoncé la disponibilité immédiate d'HP Insight Control for VMware vCenter. L'intégration du premier dans le second permet de se contenter d'une console d'administration commune pour les environnements tant physiques que virtuels. La suite logique de ce rapprochement pourrait bien être un niveau supplémentaire d'intégration avec ConfigControl. (...)
(02/09/2009 09:26:24)Des routeurs saturés rendent Gmail inaccessible durant deux heures [MàJ]
Gmail, le service de messagerie en ligne de Google, est resté inaccessible près de deux heures hier soir, mardi 1er septembre, aux alentours de 22 heures, heure de Paris. L'ensemble des utilisateurs du monde entier, qu'ils soient individuels ou en entreprise, ont été affectés. Sur son site Google Apps Status Dashboard, Google a confirmé la panne, et a déclaré avoir résolu le problème à 23h40. « Pendant la durée du problème, les utilisateurs pouvaient continuer à envoyer et à recevoir des messages en utilisant POP et IMAP," explique néanmoins un porte-parole de l'entreprise. (Mise à jour)Ben Treynor, VP de l'ingénierie et de la disponibilité du site, explique dans un billet de blog que l'entreprise a déconnecté hier une petite fraction de serveurs Gmail, une habitude destinée à exécuter certaines mises à jour. Ces opérations doivent normalement être transparentes, puisque le trafic est tout simplement déporté vers d'autres machines. Une saturation en chaîne des routeurs de requêtes « Mais nous avions sous-estimé la charge de certaines modifications récentes (ironiquement, destinées à améliorer la disponibilité) sur les routeurs de requêtes qui dirigent ces dernières vers le serveur Gmail approprié pour la réponse, détaille Ben Treynor. Vers 12h30, heure du Pacifique, quelques un de ces routeurs ont été surchargés et ont demandé au reste du système d'arrêter de leur envoyer du trafic parce qu'ils fonctionnaient au ralenti. » Puis ce fut la réaction en chaîne. Le trafic redirigé vers d'autres routeurs a provoqué le même type de blocage et de reroutage. Finalement, quasiment l'ensemble des routeurs s'est retrouvé saturé. Mais seule l'interface Web était affectée, les accès IMAP/POP et le traitement des mails passant par d'autres routeurs. L'alerte a été identifiée très rapidement, et « un très grand nombre de routeurs a été ajouté. » Google promet justement d'installer de façon permanente une quantité plus importante de routeurs. Mais il assure aussi qu'il va mieux gérer la contamination de ce genre de problème entre ces différents centres serveurs. « Un problème sur un de nos datacenters ne devrait pas affecter les serveurs d'un autre, confirme Ben Treynor sur le blog Google. Des routeurs surchargés devraient accepter de fonctionner au ralenti, et non pas refuser tout trafic supplémentaire. » Gmail avait par ailleurs déjà fait l'objet de problèmes lundi 31 août, qui n'avaient apparemment pas totalement été résolus au moment de la deuxième panne. Des utilisateurs individuels et professionnels indifférenciés [[page]]Ces interruptions posent la questions de l'absence de différenciation entre les utilisateurs individuels de Gmail et les entreprises. Google a expliqué par le passé qu'il proposait son service de messagerie à tous les types d'internautes avec la même infrastructure. Le moindre problème est donc ressenti par tous les utilisateurs, partout sur la planète, de la même façon, qu'il s'agisse de simples internautes ou d'utilisateurs professionnels. Pour Matt Cain, analyste du Gartner, c'est une erreur : « Google doit absolument segmenter son trafic Gmail destiné aux entreprises et celui destiné aux internautes individuels. Il doit prouver que les deux sont indépendants et que les services commerciaux sont disponibles au moins 99,9% du temps. C'est la norme pour la plupart des services de mail en SaaS. » Alors que Gmail est gratuit pour les internautes lambda, il est, qui plus est, inclus dans une version Premier de Google Apps qui coûte environ 50$ par utilisateur et par an. Apps Premier comprend une garantie de fonctionnement à 99,9% pour Gmail et les autres composants de la suite. Google se dit plus fiable qu'IBM ou Microsoft Malgré quelques pannes retentissantes ces dernières années, Google continue de soutenir l'idée que le mail en SaaS est la meilleure solution pour les entreprises. Il ajoute même que son service est plus stable que des installations sur site de Microsoft Exchange ou de Lotus Notes d'IBM. Mais son succès croissant dans les entreprises, pourrait néanmoins contraindre Google à assurer une disponibilité plus importante pour Gmail, au moins à ces utilisateurs payant. (...)
(02/09/2009 08:42:29)Internet haut débit : +12% d'abonnés en France en un an, selon l'Arcep
Fin juin 2009, la France comptait 18 675 millions d'abonnements à l'Internet haut débit (câble et ADSL), selon les chiffres publiés lundi par l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep). En un an, le parc des abonnés haut débit a progressé de 12%, soit près de 2 millions d'abonnés supplémentaires. Une croissance moins importante que celle enregistrée au deuxième trimestre 2008 (+17,6%), mais toujours significative. Mois après mois, le nombre de prises Internet haut débit progresse irrésistiblement. Sur le seul deuxième trimestre 2009, le nombre d'abonnements à l'Internet haut débit a augmenté de 334 000 (+1,8%), précise le régulateur. Détail très intéressant, en un an, plus de 5,66 millions de foyers ont résilié leur abonnement téléphonique à France Télécom pour opter pour le dégroupage total (354 000 foyers au deuxième trimestre). C'est l'occasion de passer à la téléphonie sur IP avec à la clef de sérieuses économies, notamment pour les appels passés à l'international. Signalons enfin, qu'un nouvel opérateur ADSL confirme son implantation sur le paysage Internet français. Il s'agit bien sûr de Bouygues Télécom qui propose une offre quadruple play très intéressante puisqu'elle intègre un abonnement de téléphonie mobile, des chaînes de TV, de la voix sur IP et, bien sûr, un accès à Internet, le tout pour 45 euros. L'opérateur a ainsi recruté 55 000 abonnés à Internet au deuxième trimestre. (...)
(01/09/2009 16:51:39)Semestriels Steria : Malgré la baisse du CA, la SSII résiste
Le PDG de Steria, François Enaud, a mis en avant la solidité du modèle de production de services intégré construit par sa SSII, lors de la présentation, ce matin à Paris, des résultats de son premier semestre. « Un modèle capable de résister à une pression sur les prix, dans une conjoncture un peu chahutée », a-t-il commenté. Le chiffre d'affaires du groupe recule pourtant de 8,3%, à 805,4 M€, par rapport aux six premiers mois de 2008. Mais à taux de change constant, la baisse se limite à 2,3%. Le dirigeant souligne la résistance de la marge opérationnelle sur le semestre, à 6,9% du chiffre d'affaires (7,1% l'an dernier), et la bonne gestion de la trésorerie, avec des ratios d'endettement « très raisonnables » fin juin et 380 M€ de liquidités. Le ratio de prises de commandes sur chiffre d'affaires s'établit à 1,12 au 30 juin, et la dette financière du groupe est ramenée à 240 M€, soit 100 M€ de moins qu'un an plus tôt à même époque. Steria insiste par ailleurs sur le succès de son intégration avec la SSII britannique Xansa, rachetée mi 2007. « Nous avons bénéficié d'une synergie de coûts qui atteindra 49,5 M€ fin 2009 », indique François Enaud. Les systèmes d'information de Xansa ont désormais migré vers ceux de Steria, ce qui permet de générer des synergies commerciales et de déployer le modèle offshore sur l'Europe. Le modèle intégré de production de services décrit par François Enaud a été répliqué à partir de l'organisation sans couture mise en place par Xansa avec ses équipes indiennes. « C'est un modèle totalement intégré où la ligne de partage entre onshore et offshore peut évoluer tout au long d'un projet ». Il ne s'agit pas seulement d'un modèle défensif sur les marges, mais aussi d'un modèle offensif, affirme le PDG de la SSII. La France signe un contrat d'infogérance globale avec SFR [[page]]Au Royaume-Uni (39,7% de l'activité de Steria), le chiffre d'affaires baisse de 2,1%, à périmètre et taux de change constants, mais devrait croître au deuxième semestre. « Nous sommes sur des opérations de plusieurs centaines de millions d'euros », précise le PDG de la SSII. Le chiffre d'affaires de la France (31,7% du total) recule de 4,2% et celui de l'Allemagne (14,6% du total), surtout axé sur le conseil, de 7,1%. A noter que Steria France a remporté, avant la fin du semestre, son plus gros contrat à ce jour, d'un montant de 100 M€ sur quatre ans. Signé avec SFR, il porte sur l'infogérance globale du système d'information de l'opérateur sur lequel Steria cherche à atteindre 30 à 40% de productivité sur les quatre ans. « La crise ne tue pas la dépense informatique, elle la rationalise, commente à ce propos François Enaud. Encore faut-il disposer de l'offre de transformation et de l'outil industriel pour la réaliser ». Dans le reste de l'Europe (CA en progression de 6,6%), les très bons résultats de Steria en Scandinavie compensent largement les fortes difficultés rencontrées en Espagne. L'offshore se développe moins rapidement qu'attendu en France Globalement, l'activité conseil et intégration de systèmes, qui représente 60% du chiffre d'affaires de la SSII, a progressé de 1,7% sur le semestre, tandis que l'activité infogérance et BPO (business process outsourcing) a reculé de 8,6%. Toutefois, Steria réalisant de plus en plus de contrats globaux, l'équipe de direction explique qu'il est quelquefois difficile de répartir strictement les chiffres d'affaires entre les deux pôles d'activités. Sur les recrutements, comme prévu, la SSII a « ajusté sa capacité de production à la réalité de ses projets ». En France, tous les départs n'ont pas été remplacés et les embauches ont été beaucoup plus sélectives. L'effectif a été réduit de 140 personnes. Et même en Inde, il a baissé de 160 postes, ce qui n'était pas prévu il y a six mois. Avec la montée en charge des inter-contrats en début d'année, l'offshore s'est développé moins rapidement qu'attendu en Europe (alors qu'il a augmenté au Royaume-Uni). Les clients français n'ont pas poussé vers l'externalisation, explique Steria. A noter qu'il n'y a pas eu non plus de contrats de BPO signés en France ce semestre. Evoquant les programmes de réduction de coûts, François Enaud a tenu à rappeler qu'il y avait trois domaines sur lesquels Steria avait décidé de ne pas faire d'économie. « Premièrement, nous ne baissons pas les dépenses de réflexion stratégique car il faut avoir une bonne analyse de la qualité du portefeuille, explique-t-il. Deuxièmement, pas d'économie non plus sur le commercial. Tous nos commerciaux sont allés en Inde pour comprendre le modèle hérité de Xansa. Enfin, nous ne réduisons pas la communication. » (...)
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