Flux RSS

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

108538 documents trouvés, affichage des résultats 10561 à 10570.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(29/07/2009 16:00:06)

Le Syntec vent debout contre la réforme actuelle de la taxe professionnelle

Souvent qualifiée de stupide, puisqu'elle taxe les investissements, la taxe professionnelle doit être réformée, pour le plus grand bonheur des entreprises. Sauf que la réforme proposée pourrait faire plus de mal que de bien, dénoncent aujourd'hui les syndicats professionnels et fédérations du tertiaire, au premier rang desquels le Syntec et le Syntec Informatique. Pierre Nanterme, président de la fédération Syntec, Jean Mounet, président de Syntec Informatique, Alain Bentéjac, président de Syntec Ingénierie, Jean-Pierre Gaucher, président du Groupement des syndicats Syntec des études et du conseil, et Jean Wemaere, président de la Fédération de a formation professionnelle, ont signé une lettre ouverte à Nicolas Sarkozy et à François Fillon. Ils font part de leur « désapprobation sur la façon dont l'Etat projette de réformer la Taxe Professionnelle », en étendant la CVA (Cotisation sur la valeur ajoutée) aux entreprises réalisant moins de 7,6 M€ de chiffre d'affaires (mais plus de 500 000 €). La mission d'information du gouvernement sur la réforme de la taxe professionnelle avait en effet conclu que, dans la mesure où on supprimait l'assiette des investissements pour les PME, cela ferait un manque à gagner de 5 Md€ (sur les 35 Md€ que la taxe rapporte) si on ne le remplaçait pas par autre chose. En outre, cela détruirait « tout le lien fiscal entre les régions et départements et 99% du tissu économique, car les entreprises de moins de 7,6 millions de CA n'acquitteraient qu'un impôt communal ». Elle avait donc préconisé d'abaisser le seuil d'assujettissement à la cotisation sur la valeur ajoutée. Une taxe qui pourrait être multipliée par 12 pour une PME de 100 personnes [[page]] « Avec la CVA, écrivent les signataires de la lettre, vous allez fortement pénaliser, et souvent mettre en péril, les entreprises de petite taille que vous dites - à juste titre - vouloir défendre, aider, protéger : celles qui ont la plus forte valeur ajoutée (80% du CA en moyenne pour les « gazelles » du secteur de l'édition de logiciel, de l'ingénierie, du conseil, de la formation, du numérique...) ; celles qui génèrent le plus de croissance (4 à 6 fois le taux de croissance du PIB), celles qui créent des emplois qualifiés et qui sont exposées à une forte concurrence internationale. » Pour bien se faire comprendre, Jean Mounet et les autres opposants à cette réforme donnent l'exemple d'une SSII de 100 personnes, qui aurait « un chiffre d'affaires de 7 millions d'euros, une marge de 3% et une valeur ajoutée représentant 80% du CA ». Avec le projet de réforme, sa taxe professionnelle passerait de 4 000 à 50 000 euros. De conclure : « Ainsi près de 25% de sa marge se trouveraient absorbés par ce nouvel impôt, la privant d'autant de moyens pour investir en Recherche & Développement, embaucher et se développer. » Au début du mois, c'est Laurence Parisot qui dénonçait un « impact manifeste, patent, sur toutes les entreprises qui, aujourd'hui, font moins de 7,6 millions d'euros de chiffre d'affaires », si le projet de réforme passait en l'état. L'une des propositions de ces dirigeants patronaux est bien sûr de plafonner le taux de la CVA ainsi que le pourcentage de valeur ajoutée sur lequel il s'applique. (...)

(29/07/2009 11:56:30)

IBM acquiert le spécialiste du datamining SPSS pour 1,2 Md$

Le partenariat qu'IBM a noué - et annoncé le mois dernier - avec SPSS a dû tellement plaire au géant qu'il a finalement décidé de racheter le spécialiste du datamining. IBM a offert 50$ par action, soit un bonus de 42%, et un montant total de 1,2 Md$. La technologie d'analyse prédictive de SPSS venait tout juste d'être incluse dans les outils décisionnels de Big Blue. SPSS (Statistical Package for the Social Sciences) a été fondée en 1968 par des étudiants de l'université de Stanford, frustrés de ne pas avoir d'outil informatique sous la main pour analyser des données. Aujourd'hui, avec un logiciel comme Text Analysis for Surveys, SPSS est capable de tirer des enseignements de réponses libres à un questionnaire ; il constitue de ce point de vue un atout indéniable pour améliorer une gestion de la relation client (GRC/CRM). IBM veut également mettre en avant ses possibilités d'analyse prédictive pour aider des clients à détecter des événements (par exemple des fraudes) avant qu'ils ne se produisent. IBM s'est lancé sur le marché du décisionnel en 2007 avec le rachat de Cognos (pour 5 Md$ de dollars), qui répliquait aux acquisitions de BO par SAP et d'Hyperion par Oracle. En mai dernier, il a complété son offre avec une technologie de découverte et de réconciliation des données, en rachetant les actifs d'Exeros. Il a également mis en place une offre de services spécifique, baptisée Business Analytics and Optimization (BAO), qui compte quelque 4 000 personnes dans le monde. IBM a annoncé son intention de vendre et de supporter les produits de SPSS au sein de sa division Information Management après la conclusion de la transaction, qui devrait intervenir vers la fin de l'année. (...)

(29/07/2009 11:49:57)

Microsoft et Yahoo trouvent enfin un accord sur la recherche en ligne

Après des mois de palabres, Yahoo et Microsoft sont enfin sur le point de dévoiler le contenu de l'accord qu'ils sont parvenus à conclure. Selon le Wall Street Journal, Yahoo devrait profiter de ce partenariat pour accroître son emprise sur le marché de la publicité en ligne en profitant de l'intégration de l'outil de recherche de Microsoft. Loin d'avaler Yahoo comme il l'avait envisagé dans un premier temps, allant jusqu'à proposer plus de 40 Md$ en début d'année, Microsoft se contentera d'intégrer Bing, son moteur de recherche, sur les pages du portail concurrent. Yahoo, de son côté, continuera à percevoir les revenus des ventes de publicités contextuelles placées à proximité des résultats de recherche, qu'il s'agisse de ceux issus du moteur de Microsoft ou du sien. Les revenus publicitaires seront selon toute vraisemblance partagés entre les deux acteurs, et Microsoft ne devrait pas avoir à verser une prime à son partenaire pour initier cette collaboration. Pour les utilisateurs, cet accord ne devrait finalement pas changer radicalement leur usage de la recherche en ligne. Au mieux, ils profiteront de résultats plus précis grâce à l'indexation de davantage de pages. Les annonceurs, en revanche, pourraient trouver l'initiative intéressante en ce qu'elle pave la voie à une alternative costaude à Google en termes de fréquentation. Il reste aux deux nouveaux amis à convaincre les autorités de régulation que leur accord ne faussera pas le jeu de la saine concurrence. Ils insisteront pour cela sur le service qu'ils rendront aux internautes en se posant comme un rempart à l'hégémonique Google. (...)

(28/07/2009 11:47:33)

Annuels : Seagate dans le rouge mais voit l'avenir en rose

Troisième trimestre consécutif dans le rouge pour Seagate. Avec 81 M$ de pertes sur les trois derniers mois de son exercice fiscal, le fabricant de disques durs fait nettement moins bien que les 160 M$ de bénéfices enregistrés un an auparavant. La direction du groupe invoque les 106 M$ de charges exceptionnelles, dont 85 M$ pour la restructuration de l'entreprise, pour justifier cet effondrement. Crise oblige, la demande des consommateurs et des entreprises s'est sérieusement affaissée par rapport à l'année dernière, concourant à un recul du chiffre d'affaires de 19%, à 2,35 Md$. On peut aussi noter que Seagate a pris très tardivement le train des SSD. Sur l'ensemble de l'exercice, la couleur dominante est également le rouge. Les pertes nettes s'élèvent à un impressionnant total de 3,09 Md$ et contrastent sévèrement avec le bénéfice de 1,33 Md$ réalisé en 2008. Même constat pour le chiffre d'affaire : il s'écroule de 23%, à 9,81 Md$. Pour autant, dirigeants et analystes ont le sourire. Les prévisions de la direction sont en effet pleines d'espoir avec des projections de chiffre d'affaires de 2,4 Md$ à 2,6 Md$ pour le trimestre à venir, soit plus que les estimations communiquées en juin pour cette même période. Seagate estime la demande entre 134 millions et 140 millions de disques durs au cours de son premier trimestre, alors que sa précédente fourchette était de 127 à 130 millions. Hauts les coeurs donc pour l'entreprise qui a annoncé le licenciement de près de 3000 personnes en janvier (6% des effectifs) et qui voit désormais « des signes d'amélioration du marché du stockage », tout en « abordant le trimestre avec prudence ». Les analystes sont ravis, la bourse aussi : le titre progresse de près de 10%. (...)

(28/07/2009 11:41:10)

Microsoft ouvre sa « Marketplace » pour applications mobiles aux développeurs

Apple a montré la voie avec l'App Store, et Google lui a emboîté le pas avec l'Android Market. C'est désormais au tour de Microsoft d'ouvrir une plateforme permettant aux développeurs de déposer leurs applications pour Windows Mobile, afin de pouvoir les vendre directement aux utilisateurs finaux. Ce Windows Marketplace for Mobile avait été annoncé au salon Mobile World Congress, au moment du lancement de la version 6.5 du système d'exploitation pour téléphones mobiles de Microsoft. A l'époque, Microsoft expliquait que les développeurs devraient débourser 99$ pour s'inscrire, mais toucheraient ensuite 70% du prix de vente de leurs applications - un pourcentage identique à ce que proposent Google et Apple. 20 milliards d'applications pour mobiles téléchargées chaque année en 2014 Microsoft explique que chaque application devra être validée par ses soins avant d'être publiée, le processus de test devant prendre 10 jours ouvrés. L'éditeur, qui rappelle qu'il y a 30 millions d'appareils sous Windows Mobile en circulation, estime que le potentiel est énorme. Il cite le cabinet Juniper Research, qui évalue le taux de téléchargement d'applications pour mobiles à 20 milliards par an en 2014. Dans cette course à l'intermédiation entre développeurs et consommateurs, Apple a pris une certaine avance, puisque son App Store contient environ 65 000 logiciels et a dépassé le milliard d'applications téléchargées en avril dernier pour 45 millions d'utilisateurs. Pour se rattraper, Microsoft propose un concours, dit « the race to market challenge », doté de plusieurs prix dont des tables tactiles Surface et des outils promotionnels pour ses applications mobiles. Les vainqueurs seront ceux dont les applications auront été le plus téléchargées (pour les applications gratuites) et ceux dont les applications auront rapporté le plus d'argent entre le début du concours et la fin de l'année. Là encore, Microsoft n'est pas le premier à avoir eu l'idée du concours pour stimuler la créativité des développeurs. Dernièrement, c'est SFR qui récompensait les auteurs d'applications pour Android. (...)

(27/07/2009 16:23:57)

Ericsson remporte l'activité mobile de Nortel en Amérique du Nord

Le dépeçage de Nortel continue ; après Avaya qui a repris l'activité entreprise en région EMEA, c'est l'activité mobile en Amérique du Nord qui a été remportée par Ericsson, pour 1,13 Md$. Intéressés par les produits CDMA et LTE, Nokia et RIM avaient eux aussi fait des offres, beaucoup plus basses. Si les autorités de régulation approuvent la transaction, ce sont 2 500 employés de Nortel « supportant les activités CDMA et LTE » qui seront transférés. Dont 400, précise Carl-Henric Svanberg, PDG d'Ericsson, « travaillent dans la recherche et le développement de la technologie LTE », appelée à succéder l'actuelle 3G. Avec ce rachat, l'équipementier suédois prend donc position sur la technologie mobile du futur (le LTE, ou Long Term Evolution), et voit tomber dans son escarcelle « d'importants contrats CDMA avec des opérateurs nord-américains, tels que Verizon, Sprint, US Cellular, Bell Canada et Leap ». Ericsson a réalisé en 2008 un chiffre d'affaires de 19,8 Md€, dont 68% dans la fourniture d'équipements réseau aux opérateurs et entreprises, et 23% dans les services. (...)

(27/07/2009 16:17:17)

La Cnil émet des réserves sur le projet de loi Loppsi II

Le projet de loi Loppsi II n'inquiète pas seulement les tenants des libertés individuelles, il pousse également la Cnil à faire part de ses réserves. La loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure devrait être débattue au Parlement à la fin de l'automne et prévoit de compléter le code pénal afin de mieux encadrer la lutte contre la criminalité. Parmi les mesures envisagées pour endiguer la diffusion des contenus pédopornographiques sur le Web et, plus généralement, la cybercriminalité, Loppsi II mise sur le recours à des logiciels espions. Il s'agit, de fait, de mouchards « ayant pour objet, sans le consentement des intéressés, d'accéder à des données informatiques, de les observer, les collecter, les enregistrer, les conserver et les transmettre, telles qu'elles s'affichent pour l'utilisateur d'un système de traitement automatisé de données ou telles qu'il les y introduit par saisie de caractères ». Traduite par la Cnil, cette mesure instaure un dispositif visant « à capter en continu des données informatiques utilisées ou saisies sur un ordinateur, que ces données soient ou non destinées à être émises, et qu'elles empruntent ou non un réseau de communications électroniques ». L'autorité administrative indépendante s'inquiète du caractère dérogatoire à la loi de 1978 sur le traitement des données qui entoure ce projet de logiciels espions, évoque une « importante exception », et rappelle qu'en Allemagne leur utilisation n'est autorisée que dans des cas strictement définis et exceptionnels. Des mouchards des PC personnels jusqu'aux cybercafés Le projet examiné par la Cnil semble être d'application plus large et permet aux forces de l'ordre de, notamment, « collecter des données transitant sur des systèmes utilisés par des personnes protégées par le législateur en raison de secrets particuliers liés à l'exercice de leur profession ». La Commission informatique et libertés exhorte donc le gouvernement à revoir sa copie « de façon à ce que les objectifs poursuivis par le dispositif soient mieux définis ». En d'autres termes, qu'il ne soit pas permis de faire n'importe quoi (surveiller les communications des médecins, avocats, journalistes, etc.) sous couvert de lutte contre la criminalité. De même, la Cnil fait part de sa plus grande réserve à propos de la disposition du projet Loppsi permettant, selon l'autorité indépendante, « l'enregistrement pendant une durée d'au plus huit mois de tous les caractères saisis au clavier et de toutes les images affichées sur l'écran de tous les ordinateurs d'un point d'accès public à Internet, et ce à l'insu des utilisateurs ». Cette mesure autoriserait les services de police et de gendarmerie à fliquer les machines installées dans les cybercafés et tous les ordinateurs offrant un accès public au Web. Si ce mécanisme d'investigation a pu prouver son efficacité - l'arrestation de Youssouf Fofana en est un récent exemple - sa mise en place doit rester exceptionnelle tant les abus susceptibles d'en découler sont graves. Cela conduit la Cnil à souligner la nécessité « d'une vigilance particulière, afin de garantir la proportionnalité de la mesure de surveillance aux objectifs poursuivis ». A demi-mot, la Commission rappelle que le risque de censure par le Conseil constitutionnel est proche. (...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >