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(10/01/2012 09:35:30)
Atelio protège les travailleurs isolés
L'intégrateur Atelio lance son propre produit de sécurité, ce sera lors du salon IT Partners, mais sur un segment très particulier, celui de la protection des travailleurs isolés. Une législation précise encadre ce statut : la recommandation 416 R de l'INRS (Institut national de recherche et de sécurité, qui travaille en fait sur la sécurité des travailleurs et les maladies professionnelles). Le travailleur isolé est défini comme étant injoignable plus d'une heure et hors de portée de la voix ou de la vue. Le code du travail, article L 230-2 enjoint aux chefs d'entreprise de protéger ces travailleurs, les articles 221-6 et 222-19 font peser sur eux une responsabilité pénale.
Sont concernées, les activités de gardiennage, de technicien itinérant, de transporteur, pour lesquelles Atelio propose le système Dati (Dispositif d'appel pour travailleur isolé ou PTI pour Protection des travailleurs isolés). C'est un terminal fonctionnant sur le réseau GSM qui comprend des systèmes d'alarmes automatiques ou manuelles, des fonctions SOS et se fixe à la ceinture, au cou, par épingle. Ce terminal peut être couplé à un système de télésurveillance, assuré par une entreprise spécialisée. Il sera présenté sous forme de badge sur IT Partners.
Atelio compte déjà plusieurs références comme Total, Danone, Peugeot, Eurovia. L'intégrateur s'est rapproché de partenaires anglais et allemand pour la partie matériel.
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Tecnoware, spécialiste des onduleurs, arrive en France
Après avoir développé la commercialisation de ses onduleurs en Allemagne et au Royaume-Uni, l'italien Tecnoware s'attaque aujourd'hui au marché français. Suivant le proverbe italien Chi va piano va sano (e lontano), l'entreprise qui affiche un chiffre d'affaires de 30 M€ a prudemment choisi de recruter des agents commerciaux plutôt que d'ouvrir d'emblée une filiale. Pour mettre en musique sa stratégie dans l'Hexagone, elle fait appel à Gilbert Froment, qui agit comme représentant exclusif de la marque en France bien qu'il ait lui aussi un statut d'agent.
L'homme est loin d'être un nouveau venu sur le marché des onduleurs. Directeur commercial du constructeur Market Power de 1995 à 2000, il fut ensuite le directeur général d'Ascom Energy Systems puis celui de Riello France avant d'arriver à l'âge de la retraite. Mais, « J'ai été contacté par Tecnoware pour implanter la marque en France, explique-t-il. Ce nouveau challenge m'a séduit. »
Une concurrence nombreuse à affronter
Plus précisément, le défit en question va consister à développer les ventes des deux gammes de produits du constructeur transalpin. Ce dernier propose une famille d'onduleurs de 0 à 100 kVA et une autre ligne de 500 VA à 3,2 kVA. Toutefois, les choses ne vont pas être faciles, car Tecnoware va devoir affronter une concurrence nombreuse. Elle composée des leaders du secteur que sont APC et MGE et d'un bon nombre de fabricants plus petits que sont par exemple Eaton, Emerson, Riello ou encore Socomec. Mais Gilbert Froment à des arguments à faire valoir : « Contrairement à certains de ces fabricants, nous ne ferons que de la vente indirecte. En outre, nous avons une liste de prix bien déterminée qui assure à nos partenaire d'être tous traités à la même enseigne pour un volume d'achat équivalent. » Des prix qui, à en croire ce dernier, seraient assez agressifs, en tous cas inférieurs à ceux pratiqués par APC et MGE.
Reste maintenant à construire le réseau de distribution de Tecnoware en France qui est pour le moment inexistant. Dans cette optique, 1200 revendeurs français ont d'ores et déjà été prospectés par l'entreprise par e-mail. Dans le courant du mois de janvier et de février prochain, Gilbert Froment doit en outre rencontrer des grossistes dans le but de signer un ou plusieurs accords de distribution. A termes, deux autres agents commerciaux devraient venir lui prêter main forte, l'un basé dans le Sud-Est de la France, l'autre dans le Sud-Ouest. Pour sa première année de présence dans l'Hexagone, les objectifs de la Tecnoware sont modestes. Le fabricant ne vise qu'un chiffre d'affaires de 700 K€.
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Cegid repense ses agences pour les salariés et les clients
Cegid tient beaucoup à sa culture, son image et à son ancrage lyonnais. Dans le monde très bousculé de l'IT, l'éditeur parie sur sa pérennité et la longévité de ses collaborateurs. Mais chasser le turn over est tout un art. Le groupe a donc engagé depuis deux ans une réflexion sur le sujet et adopté, en comité de direction, un plan stratégique. Il porte le joli nom de « Kiffe ta boîte », choisi par les salariés.
La méthodologie est très particulière. Un questionnaire a d'abord été envoyé aux 1 800 collaborateurs. Géré par une société externe, il a permis de faire un premier point sur les aspirations des salariés de Cegid . Une dizaine d'entre eux ont ensuite « planché » pendant quatre mois sur le questionnaire et le projet d'entreprise, passant en revue l'état des locaux, les temps de transport, les besoins particuliers, bref tout ce qui entre dans la notion de bien être au travail.
Les locaux sont profondément repensés
Le projet court sur plusieurs années et porte sur plusieurs millions d'euros (le chiffre exact reste confidentiel). Les 46 agences du groupe vont être repensées. Nantes et New York ont donné le coup d'envoi. Au delà du changement de couleur, les locaux sont profondément repensés, le mobilier de bureau est changé et réparti en open space. Les espaces de restauration et de pause sont revus (avec des box pour s'isoler), de même que les salles de réunions pour l'accueil des clients ou l'interne. Le graphisme et les couleurs accompagnent le tout et soulignent les choix effectués.
Des points très particuliers sont travaillés. Comme l'acoustique du service support pour les clients ou la nouvelle salle modulaire, les deux situés au siège et destinés à l'accueil des clients. La luminosité des espaces de travail a été repensée. Tout est conçu dans un double objectif, le bien être des collaborateurs et le meilleur accueil des clients. D'autres entreprises IT ont mené de telles démarchés, mais pour leur siège, peu d'entre elles disposent d'autant d'agences et les englobent dans des démarchés semblables. Ce n'est pas un projet RH isolé, il entre dans un projet global de l'entreprise Cegid pour rendre plus cohérente son évolution et faire adhérer collaborateurs et clients.
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Spie Communications décline trois offres d'infogérance en PME
Pour adapter ses services d'infogérance aux demandes des PME et à la taille de leur parc, Spie Communications a monté une offre de prestations en trois volets. Baptisée Evolution, elle fait suite à l'offre Corteo proposée depuis quelques années par la SSII. Elle comprend deux services packagés, Evol'Duo et Evol'Proxim, plutôt destinés aux entreprises ayant moins de cent postes de travail, et un service sur mesure, pour des parcs plus importants. « Certaines PME gérant un parc inférieur à cent postes peuvent néanmoins être intéressées par l'offre sur mesure », pointe Sylvie Marchaland, responsable d'offres services chez Spie Communications.
Principalement constituée de prestations réalisées à distance, Evol'Duo comporte un helpdesk (le Point de contact service), qui apporte aux utilisateurs une assistance téléphonique sur une plage horaire standard, associé à des services d'exploitation déportés (sauvegarde des données, activations des connexions réseaux, etc.). Ces derniers englobent l'ensemble du périmètre de l'infrastructure du client, ce qui couvre non seulement l'informatique, la sécurité et le réseau, mais également les télécommunications. Evol'Duo se complète d'une assistance sur site réalisée ponctuellement, suivant les besoins de la PME (par exemple, lors d'un déménagement qui nécessite de reconfigurer les environnements de travail). Cette offre inclut également une brique de conseil, « Progrès et soutien », qui recouvre la prestation d'initialisation du projet, destinée à cadrer le périmètre d'intervention de Spie Communications, ainsi qu'une phase de suivi qui conduira à dégager avec le client des axes d'amélioration du service. Le tarif de l'offre Evol'Duo démarre à 25 euros HT par mois et par utilisateur.
Un service d'exploitation réalisé in situ
L'offre Evol'Proxim s'adresse à des entreprises qui souhaitent que les prestations d'infogérance s'effectuent dans l'entreprise. Comme la précédente, elle inclut la brique helpdesk « Point de contact service » et la brique de conseil et suivi « Progrès et soutien ». En revanche, cette fois, les prestations d'exploitation sont réalisées sur site. Pour cette formule, il est plus difficile pour Spie Communications de communiquer un tarif d'entrée standard. Quoi qu'il en soit, Evol'Duo et Evol'Proxim sont deux offres packagées dont le prix varie suivant le nombre de postes de travail gérés dans l'entreprise.
Avec la troisième offre, Evol'Sur mesure, « la prestation est dimensionnée en fonction des besoins du client », indique Sylvie Marchaland. Les services de proximité sont proposés par la SSII sous forme de demi-journées. Sur les deux premières offres, un certain nombre de demi-journées sera déterminé en fonction du nombre de postes de travail de la PME. Sur la troisième, ces interventions sont évaluées de façon plus ajustée et le Point de contact service est accessible sur une plage horaire plus étendue.
« Evol'Sur mesure » comporte également un service supplémentaire de supervision présenté par Spie Communications comme une offre de gestion complète du système d'information. « Nous anticipons les dysfonctionnements sur l'infrastructure du client », explique Sylvie Marchaland. Dès qu'une alarme est remontée, la SSII vérifie sa pertinence, puis l'identifie pour y remédier. « Dans ce cadre, nous intervenons sur trois types de plages horaires : normale, étendue, 24/24 », précise la responsable d'offres.
Le service de VOD Netflix bientôt en France ?
Acteur phare du marché de la vidéo à la demande par abonnement (SVOD), Netflix est désormais aux portes de la France. Le géant de la location a ouvert ses antennes britannique et irlandaise ce lundi 9 janvier, annonce-t-il dans un communiqué.
Leader du marché nord-américain, où il propose aussi un service de location de vidéo physique par voie postale, Netflix pose un pied en Europe via le Royaume-Uni et l'Irlande, avec une offre d'abonnement mensuel, aux tarifs respectifs de 5,99£ et 6,99€.
Un service bientôt lancé en France
Pour accoutumer les consommateurs britanniques et irlandais, Netflix propose un essai gratuit d'un mois à son offre, constituée de films et séries pour la plupart américains,d'Expendables : Unité spéciale à Breaking Bad. Le géant a bien entendu signé des accords spécifiques pour ferrer les consommateurs du Royaume-Uni et d'Irlande, avec des séries anglaises telles que Torchwood ou The Inbetweeners, connue en France pour son adaptation grand écran, Les Boloss, sortie fin 2011.
Le service est accessible par ordinateurs, mais également via consoles de jeux, téléviseurs connectés ou appareils nomades du type smartphones ou ardoises. Netflix compte à ce jour plus de 20 millions d'abonnés dans 47 pays à travers le monde. La France figure parmi les plans de la firme. Plus d'informations sur le site officiel de Netflix : signup.netflix.com
Fusion-io accélère encore les échanges CPU/mémoire flash
La technologie dite Auto Commit Memory (ACM), est une extension du système Fusion ioMemory du constructeur. « Elle permet aux données circulant entre la mémoire flash du système de Fusion-io et le processeur de contourner le système d'exploitation du serveur, » a déclaré le PDG David Flynn, lors de l'Enterprise Demo de San Francisco où il est venu présenter sa technologie. Selon le leader mondial des solutions de stockage de type « flash » sur carte PCIe, ce mode de fonctionnement, plus d'autres innovations, permet de réduire le temps de latence des opérations I/O, suffisamment pour optimiser le travail dans les datacenters et offrir aux utilisateurs une meilleure expérience en terme de navigation Internet.
Pour faire sa démonstration, Fusion-io a utilisé huit serveurs HP ProLiant DL370, chacun équipé de huit sous-systèmes mémoire ioDrive2 Duo, de la flash sur carte PCI-Express, spécialité du constructeur. Avec cette configuration, Fusion-io a pu franchir la barre du milliard d'opérations I/O par seconde (IOPS). Le système ACM n'est pas encore mûr pour une commercialisation immédiate, mais Fusion-io a déclaré qu'elle donnerait davantage de détails sur sa disponibilité lors de la conférence Demo Spring du mois d'avril.
Comparé aux vendeurs de solutions de stockage traditionnels, Fusion-io a adopté une approche différente avec sa technologie flash. Au lieu d'intégrer dans des grandes baies de stockage des disques SSD pour émuler des disques durs à plateau, Fusion-io a mis des composants flash sur les cartes PCIe et les a installées dans le serveur lui-même. Cette configuration permet de supprimer de nombreux obstacles sur le parcours qui sépare l'élément de stockage du processeur, notamment les interfaces de disques SATA, les contrôleurs de bus hôtes et les SAN.
L'ACM a été conçue pour éliminer davantage d'éléments intermédiaires et augmenter encore plus la vitesse. « C'est l'avant-dernière étape d'un processus qui consistera à supprimer les épaisses couches logicielles et faire l'économie de plusieurs centaines de milliers de cycles d'instruction. Cela permet aussi d'éviter le passage par le système d'exploitation pour exécuter les requêtes I/O sur le disque. Il faut se débarrasser de toutes ces étapes, » a déclaré le PDG de Fusion-io.
L'ACM ne va pas seulement augmenter les performances de pointe du serveur. « La technologie pourrait permettre aux entreprises d'utiliser moins de serveurs et de consommer moins d'énergie, » a-t-il ajouté. Ce système est particulièrement bien adapté au cloud computing, et devrait contribuer à améliorer l'expérience clients sur Internet.
« Il semblerait que la nouvelle fonctionnalité est une émanation de la technologie actuelle de Fusion-io, » a déclaré Henry Balthazar, analyste du Groupe 451. Des concurrents comme Micron et LSI Logic ont suivi les traces de Fusion-io, pionnier dans le domaine de la mémoire non-volatile, une technologie mise en oeuvre par le constructeur dès 2007. « Aujourd'hui, avec cette technologie, l'entreprise veut aller plus loin et conserver son avance, » a-t-il ajouté.
Selon l'analyste, l'ACM pourrait surtout intéresser des entreprises spécialisées dans l'Internet comme Google et Facebook, plutôt que des entreprises classiques. Celles-ci pourront utiliser les API de Fusion-io pour établir un accès direct entre leurs processeurs et leurs cartes flash. « Cela correspond bien aux exigences du Web 2.0 et son niveau de patience égale à zéro, » a déclaré Henry Balthazar.
(...)(09/01/2012 16:52:06)Le directeur marketing de Windows Server et Tools quitte Microsoft
Selon nos confrères de The Register, une simple phrase dans la biographie de Robert Wahbe sur le site de Microsoft indique son départ au mois de février 2012. Il était vice-président en charge du marketing des offres Windows Server et Tools. Cette activité s'occupe de la commercialisation de plusieurs produits comme SQL Server, Visual Studio, System Center et Forefront, mais aussi l'aspect cloud avec Windows Azure. Elle représente un chiffre d'affaires de 15 milliards de dollars.
Robert Wahbe a passé 16 ans chez Microsoft. Il reportait directement à Satya Nadella, qui a été nommé en février 2011 à la tête de l'activité Windows Server et Tools, après le départ de Bob Muglia à ce poste. Cette annonce intervient selon le site anglais, alors que Satya Nadella doit annoncer la semaine prochaine les orientations de System Center 2012 notamment comme composant de création de clouds privés.
(...)(09/01/2012 16:52:00)Pourquoi Linux Mint remporte les faveurs des habitués d'Ubuntu
Pour commencer, parcourons un peu l'arbre généalogique de Linux Mint. Ubuntu est basé sur Debian GNU/Linux. Et Linux Mint repose sur Ubuntu. Cependant, un projet a été lancé par l'équipe de Mint pour créer une distribution non plus basée sur Ubuntu, mais directement sur Debian. Ouverte, stable et facile à mettre en oeuvre, Debian possède une solide réputation sur le marché même si certains trouvent cette version de Linux trop conservatrice.
Une des grandes forces de Mint est le bon support des périphériques, notamment les équipements multimédias grâce à l'intégration de nombreux pilotes et codecs. Cette distribution est constamment mise à jour grâce à une communauté très réactive. C'est pourtant une des sources de problèmes pour certains utilisateurs qui expliquent sur les forums que la distribution est boguée. Comme OpenSuse, c'est une distribution pour les mordus et les expérimentateurs. Le meilleur support hardware finit par poser des problèmes de configuration matérielle. Certains systèmes sont clairement mieux adaptés que d'autres et chaque cas est particulier. Mint est plus « user friendly » qu'Ubuntu et Debian Lenny plus adapté pour monter un serveur.
Plusieurs environnements de bureau
Si Linux Mint 12 repose sur Ubuntu, elle est livrée avec plusieurs interfaces utilisateurs au choix, à savoir Gnome, KDE, Xfce, LXDE, Fluxbox. C'est ce qui plait aux utilisateurs traditionalistes qui ont été confrontés à l'environnement de bureau Unity d'Ubuntu. Pour certains détracteurs d'Unity, « l'ordinateur doit être au service de l'utilisateur et permettre d'améliorer la productivité. Les ressources et les fonctions ne doivent en aucun être dissimulées mais faciles d'accès ». Basée sur la version 3.0 du noyau Linux, Mint propose donc plusieurs saveurs, mais favorise clairement Gnome 3.2. Si pour certains Gnome est devenu lente, cette interface est très stable, et supporte un grand nombre de plates-formes matérielles.
Le point intéressant est toutefois que si la réputation de Mint repose en grande partie sur l'utilisation de Gnome, cette distribution inclut également des personnalisations comme Gnome Shell ou MATE. MATE est un fork de l'interface Gnome 2.x - l'équivalent de Trinity avec KDE 3.5 - qui reste compatible Gnome 3.2. Les développeurs de Mint reconnaissent volontiers que MATE est incomplète et n'est pas encore totalement stable. En poussant, un peu MATE, en ouvrant simplement plusieurs vidéos simultanément, il est possible de saturer le noyau et d'obtenir l'équivalent d'un écran bleu sous Windows ou Mac OS. Plusieurs minutes sont ensuite nécessaires pour redémarrer. Les fans de Gnome sont enchantés par MATE alors que les utilisateurs moins passionnés sont un peu perdus et ne comprennent pas toujours les avantages de l'une sur l'autre.
Un distribution très desktop
Pour faire face à tous les problèmes sur les postes de travail, Linux Mint propose des mises à jour à un rythme presque quotidien. Beaucoup de paquets sont proposés avec Mint et s'ils sont tous installés, il y a beaucoup de mises à jour à faire. Mais à la différence d'Ubuntu, Mint ne recommande que celles qui n'affectent pas le système.
La liste des logiciels inclus dans Mint est particulièrement longue (X.Org 7.6, Mozilla Firefox 7.0, Mozilla Thunderbird 7.0 et LibreOffice 3.4...), chacune avec ses paquets, et la distribution a parcouru un long chemin pour les gérer correctement. Une discipline imposée par les fondements mêmes de Debian.
Linux Mint 12 utilise par défaut un moteur de recherche baptisé DuckDuckGo. Conçu pour être une alternative à Google, Bing, Yahoo et tous les autres outils qui conservent des données de navigation pour dresser un profil marketing des utilisateurs, DuckDuckGo assure une totale confidentialité. Il peut être utilisé dans n'importe quel navigateur. Les revenus générés par DuckDuckGo sont partagés avec Linux Mint, mais à la différence de Google aucun cookie n'est stocké sur la machine et le suivi des adresses IP n'est pas appliqué.
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Linux Mint n'a pas été développé pour équiper un serveur ou créer une plate-forme cloud même si les bases d'Ubuntu pourraient être utilisées pour le faire. L'objectif est vraiment de simplifier et de favoriser l'utilisation de Linux sur les postes de travail en supportant les usages multimédias.
Au final, les principales divergences entre Linux Mint et Ubuntu portent bien sur les environnements de bureau, un choix pas si anodin que ça. Mint 12 offre plus de choix aux utilisateurs, propose un système de mises à jour des applications différent et repose sur une version plus avancée du noyau de Linux qu' Ubuntu 11.10. Ce sont de petites choses, mais à l'usage la différence est notable. Et pour l'instant la fraîcheur de Mint semble satisfaire tous les utilisateurs désappointés par l'interface Unity d'Ubuntu.
Disponible en version 32 et 64 bit, Linux Mint propose un rythme de sortie semestriel, avec certaines versions maintenues plus longtemps, les LTS (Long Time Support). Pour télécharger une version à installer sur une partition Windows ou une machine virtuelle, rendez-vous sur ce lien : http://www.linuxmint.com/download.php
(...)(09/01/2012 15:14:21)CES 2012 : Acer mise sur les ultrabooks et le stockage en ligne
Le constructeur taïwanais a fait plusieurs annonces lors de sa conférence pré-CES qui ouvrira ses portes demain à Las Vegas. Parmi les produits attendus, l'Aspire S5 se définit comme l'ultrabook le plus fin du moment avec 15 mm d'épaisseur. Doté d'un écran de 13,3 pouces et d'une coque mélange d'aluminium et de magnésium, il se veut à la fois facile à transporter et particulièrement réactif. Grâce à son système Green System On, l'ordinateur peut sortir d'une période de veille en 1,5s seulement et proposer instantanément une mise à jour des comptes mail et de l'actualité des réseaux sociaux. Cet ultrabook, qui succède à l'Aspire S3 présenté à l'IFA de Berlin au mois de septembre dernier, est attendu sur le marché au deuxième trimestre 2012.
Toujours à Las Vegas, Acer inaugure une gamme d'ultrabooks baptisés Timeline Ultra, de 14 et 15 pouces qui embarqueront la même technologie Green Instant On que l'Aspire S5.
Le AcerCloud, une offre de stockage en ligne
Acer a présenté aussi son offre de stockage en ligne, qu'il a nommé AcerCloud. Cette offre de service s'apparente à celle d'Apple avec iCloud, (au point de copier quelque peu la présentation de la firme de Cupertino en la matière). Cette solution se décline en trois services : Picstream pour le téléchargement de photo, AcerCloud Docs pour la synchronisation de documents (les informations sont conservées pendant 30 jours) et Clear.Fi Media pour les contenus multimédias (vidéo et musiques). A noter pour ce dernier qu'Acer propose du streaming via un index de musique présent sur l'ordinateur et non du stockage en ligne. Le service d'Acer est gratuit et pour l'instant sans limitation de volume. Il sera disponible à la fin de cette année pour l'Europe
CES 2012 : Les tablettes OLPC XO-3 à 100 $ attendues sur le salon
Après des années consacrées à sa conception et à sa fabrication, la tablette One Laptop Per Child XO-3 est prête à être expédiée. Les premières unités seront montrées cette semaine au Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas, comme l'a annoncé Nicholas Negroponte, le fondateur et président d'OLPC. La tablette, qui dispose d'un écran de 8 pouces, sera proposée à moins de 100 dollars, conformément aux prévisions initiales. Ce que n'a pas manqué de souligner le fondateur. Comme la précédente version XO-1 de l'ordinateur portable, le XO-3 est destiné au secteur de l'éducation dans les pays en développement. Pour l'instant, Nicholas Negroponte a refusé de dire si la tablette sera également vendue dans le commerce.
Annoncé fin 2009, le XO-3 tient son calendrier prévisionnel de livraison, puisque l'ordinateur portable avait été programmé pour début 2012. À l'époque, les sceptiques ne manquaient pas et s'interrogeaient sur la nouvelle mission de l'OLPC : concevoir des matériels, à des prix jugés irréalistes, reprochant même à l'organisation de se détourner de son objectif éducatif principal. La livraison dans les temps de la tablette XO-3 va aussi permettre d'effacer les mauvais souvenirs du projet XO-1 : cette version avait été livrée en retard et à un tarif double - 200 dollars - de celui promis à l'origine.
Une plate-forme basée sur une puce Marvell ARM à 1 GHZ
Le XO-3 intègre une puce Marvell cadencée à 1GHz reposant sur une architecture ARM. Celle-ci pourra faire tourner des logiciels basés sur Linux, comme les systèmes d'exploitation Android ou Chrome de Google. En option, le XO-3 pourra être équipé d'un écran Pixel Qi peu gourmand en énergie et d'un chargeur solaire pour la batterie. « Le prix de base du XO-3 sera de 100 dollars ou moins. Mais ce modèle est proposé avec des options, ce qui ne nous permet pas de garantir le prix final, » a déclaré M. Negroponte.
« La tablette XO-3 affiche une autonomie de 8 à 10 heures environ. Mais certains clients pourront choisir une batterie moins puissante pour réduire leur prix d'achat, » a déclaré Ed McNierney, directeur technique chez OLPC. Les batteries internes peuvent être rechargées par « à peu près tout système capable de délivrer de l'électricité, » a-t-il dit. En option, on trouve aussi des chargeurs solaires ou à manivelle. Et des tests sont en cours pour savoir s'il serait possible de se passer de batterie et d'alimenter directement la tablette par une pile solaire. « La possibilité de faire fonctionner la tablette avec une source d'alimentation erratique, variable, inconstante est un élément extrêmement important pour nous. C'est la première fois que de tels objectifs sont visés, » a déclaré le directeur technique. Dans sa version de base, la tablette est fournie avec un écran LCD classique. Mais, elle sera proposée avec écran Pixel Qi qui absorbe la lumière ambiante pour éclairer l'écran, ce qui réduit la consommation d'énergie et prolonge la vie de la batterie. « La taille d'écran de 8 pouces est une bonne taille pour l'affichage, » a estimé Ned McNierney. Selon lui, un écran de 9,7 pouces est trop grand et plus difficile à manipuler pour des enfants. Par contre, le 7 pouces « serait trop petit pour offrir un confort d'usage suffisant. »
« La tablette ne permettra pas de faire tourner Microsoft Windows, mais seulement des OS basés sur Linux, » a précisé Nicholas Negroponte. L'association a abandonné son idée de faire tourner Windows sur ses tablettes, même si le prochain système Windows 8 de Microsoft sera capable de tourner sur des processeurs ARM. Le fondateur a ajouté que la tablette qui sera présentée au CES tournera sous l'OS Google Android. OLPC n'a pas dévoilé plus de choses sur sa machine, mais la tablette devrait comporter un appareil photo et des ports USB, d'après certains détails de conception communiqués à IDG News Service en juillet dernier.
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« À terme, le XO-3 va remplacer les ordinateurs portables XO-1.75 commercialisés actuellement, » a déclaré Nicholas Negroponte. OLPC ne dépend pas d'un fabricant particulier pour réaliser sa tablette et son fondateur a précisé que l'association était prête à travailler « avec quiconque voulait participer au déploiement du terminal à très grande échelle, dans quelque domaine que ce soit. » Avec pour objectif de faire chuter le prix.
Des chercheurs ont mis en place un programme étalé sur deux ans pour étudier l'impact de la tablette dans le domaine de l'éducation des jeunes enfants dans les pays en développement. Ils recueilleront notamment certaines données sur les tablettes XO-3 utilisées par des enfants de trois à huit ans en Inde, en Tanzanie et en Sierra Leone. Un logiciel, installé sur les tablettes, va permettre d'enregistrer des sons et des vidéos et de proposer une plate-forme de lecture adaptée aux besoins des enfants, laquelle ne demandera pas d'intervention humaine. Le programme va s'intéresser à la façon dont les enfants interagissent avec la tablette et apprécier le fonctionnement des outils d'auto-apprentissage et le développement de la pensée critique chez les enfants.
L'un des objectifs est de donner aux enfants des connaissances de base et de les aider dans l'apprentissage de la lecture, des facteurs importants dans les pays où la formation des enseignants est insuffisante. « Pour son apprentissage de la lecture, l'enfant va sans doute utiliser seul sa tablette 6 à 8 heures par jour. C'est l'expérience la plus importante que j'ai jamais tenté... Si elle fonctionne, » a ajouté M. Negroponte. L'étude sera menée par le Media Lab du MIT (Massasuchetts Institute of Technology), en partenariat avec l'Université Tufts, l'Université de Newcastle, et l'OLPC.
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