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(10/01/2012 16:05:58)
CES 2012 : Kinect et Windows Phone pour le dernier keynote de Microsoft
La technologie Kinect de Microsoft, qui permet à un utilisateur d'interagir avec sa machine par reconnaissance gestuelle, sera disponible pour les PC sous Windows dans quelques semaines, a indiqué hier Steve Ballmer, PDG du groupe de Redmond, lors de son intervention sur le Consumer Electronics Show de Las Vegas. Et dans cet environnement, la technologie Kinect débouchera sur des applications allant bien au-delà de l'univers du jeu, promet Steve Ballmer.
Il s'agissait de la dernière conférence plénière (keynote) donnée par Microsoft sur le CES, ainsi que l'éditeur l'avait annoncé en décembre. Steve Ballmer a rejoint sur scène l'acteur et animateur radio Ryan Seacrest qui orchestrait la présentation. En revanche, pas d'apparition surprise de Bill Gates pour cette dernière intervention, alors que certains s'y attendaient. Et pas vraiment de nouveautés importantes, ce qui fut d'ailleurs la raison invoquée par l'éditeur de Windows pour tirer sa révérence sur l'avant-scène du salon (plus de stand l'an prochain, plus de keynote, même s'il prévoit tout de même de participer à cette grand'messe des produits électroniques grand public).
L'éditeur a annoncé des partenariats, avec Fox, pour porter les séries télévisées Glee, Family Guy et Bones vers la Xbox, et avec Comcast, sur son service TV Xfinity. Des programmes qui arriveront cette année sur la console de jeu.
Le Windows Phone Lumia 900 pour le marché nord-américain
Parallèlement, de longues démonstrations ont été déroulées sur le prochain système d'exploitation Windows 8 et son interface Metro, ainsi que sur Windows Phone, mais en apportant finalement assez peu d'informations nouvelles. En fait, l'annonce la plus importante de Microsoft concernant le premier Windows Phone Lumia 900 avait été faite un peu plus tôt dans la journée par Steve Ballmer dans le cadre de l'événement AT&T. Ce premier Windows Phone 4G (LTE) est destiné au marché nord-américain : un écran Amoled 4,3 pouces, un appareil photo à optique Zeiss, une caméra frontale pour les vidéoconférences, un boîtier en polycarbonate.
Une responsable de Windows a montré une version du jeu « Cut the Rope » développé en HTML 5 pour Internet Explorer 9. Elle a également présenté une fonctionnalité de mot de passe pour Windows 8 qui permettra aux utilisateurs de débloquer leurs PC en cliquant sur différentes parties d'une photo dans le bon ordre, plutôt que de saisir le mot de passe au clavier. Une version bêta de Windows 8 sera disponible fin février et, dans le même temps, la boutique Windows 8 ouvrira en proposant une sélection d'applications gratuite, a-t-elle également indiqué. Les entreprises pourront également diffuser des applications à leurs collaborateurs à travers cette boutique.
18 millions de capteurs Kinect depuis son lancement
Au cours de show de 90 minutes animé par Ryan Seacrest, peu avare de gentillesses à l'égard de Microsoft, il y eut étonnamment peu d'évocations de souvenirs liés aux keynotes réalisés au fil des années par Microsoft sur le CES. Mis à part une vidéo rappelant quelques moments mémorables où apparaissaient Steve Ballmer et Bill Gates. Microsoft a pourtant orchestré 15 des 18 derniers keynotes du CES, en commençant par celui que Bill Gates a animé en 1995, l'année où Yahoo s'est créé et juste avant que le web ne connaisse l'adoption généralisée qui fut la sienne. Le mois dernier, le groupe de Redmond avait expliqué que sa présence ne serait plus aussi importante sur le CES parce que l'événement ne correspondait pas au calendrier de lancement de ses produits.
Jusqu'à présent, la technologie Kinect n'était proposée que pour la console de jeu Xbox, permettant aux utilisateurs de contrôler ce qui se déroulait sur l'écran en actionnant leurs bras et leurs jambes. Microsoft a vendu 18 millions de capteurs Kinect depuis le lancement de sa technologie il y a un peu plus d'un an, a indiqué Steve Ballmer à l'audience rassemblée à l'hôtel Venetian.
Kinect pour PC annoncé pour le 1er février par Amazon
Microsoft travaille par ailleurs avec 200 entreprises pour développer des applications Kinect pour les PC, a-t-il poursuivi. Cela permettra d'exploiter la reconnaissance des gestes dans d'autres domaines que le jeu, même si la vidéo présentée se limitait au contrôle de robot, à l'utilisation d'instruments de musique et à des exercices physiques.
En fait, le capteur Kinect pour Windows est proposé en précommande sur la boutique en ligne d'Amazon, au prix de 250 dollars [soit deux fois plus cher que la version Xbox 360]. Il sera disponible le 1er février, selon le site. Selon Steve Ballmer, de la même façon que la Kinect a révolutionné le jeu, elle agira de même sur d'autres industries tels que les loisirs, la santé et davantage.
Microsoft utilise aussi Kinect pour apporter la télévision interactive à la Xbox. Il donne en exemple son contrat avec Sesame Street, qui développera des programmes permettant aux enfants d'interagir avec les personnages de l'émission TV.
Comment l'iPhone a obligé Microsoft à repenser Windows Mobile
Plusieurs dirigeants de Microsoft sont revenus dans le New York Times sur la genèse de la stratégie de Windows Phone notamment après le lancement de l'iPhone d'Apple. Comme le dit un ancien dirigeant, « pour Windows Phone, Microsoft a été contraint d'abandonner sa stratégie mobile et de repartir de zéro afin de se libérer du poids soudain de l'iPhone qui lui a coupé l'herbe sous les pieds. » Ces entretiens montrent que l'arrivée de l'iPhone en 2007 a eu une influence majeure sur le développement de Windows Phone. Notamment parce qu'il mettait très clairement en évidence le peu d'efforts engagés par Microsoft pour développer une plate-forme mobile pour smartphone. « Apple a provoqué un changement de fond dans l'industrie, dans le sens où l'entreprise de Steve Jobs a apporté quelque chose d'unique et de très attrayant pour les consommateurs. Nous voulions y répondre avec quelque chose de compétitif, mais qui soit aussi différent, » a déclaré Joe Belfiore, un ingénieur de Microsoft, responsable de la conception logicielle pour Windows Phone.
Lui-même avait été embauché par Terry Myerson, lequel avait pris la tête de l'ingénierie au sein du groupe mobile de Microsoft. Fin 2008, ce dernier a convoqué les ingénieurs du département mobile de Microsoft. Au terme de cette réunion qui a duré sept heures, il a été décidé que l'éditeur devait abandonner sa stratégie mobile existante et repartir de zéro. « Nous avions touché le fond. C'était le moment de prendre la liberté d'essayer de nouvelles choses, de construire une autre équipe et d'ouvrir d'autres perspectives, » a déclaré Terry Myerson. Charlie Kindel, un ancien dirigeant de Microsoft, a comparé la situation de l'éditeur sur le marché mobile à celle d'Aaron Ralston, un randonneur qui, en 2003, a du s'amputer de son bras quand il s'est retrouvé coincé sous un rocher dans l'Utah. « Le rocher Apple et Blackberry a roulé sur notre bras. Microsoft a dû lutter trois ou quatre ans pour en sortir, » a t-il déclaré.
Développer des partenariats
Malgré les avis dithyrambiques très favorables à Windows Phone cités dans l'article du New York Times, rien ne s'est encore traduit dans les ventes. Cependant, le partenariat entre Nokia et Microsoft pourrait changer la donne. Au CES de Las Vegas qui a ouvert ses portes aujourd'hui, on s'attend notamment à ce que les deux entreprises dévoilent officiellement le Lumia 900. Mais Nokia n'a pas mis tous ses oeufs dans le panier Windows Phone. Le constructeur finlandais continue à développer son OS Symbian, même si elle en a réduit le profil.
Microsoft cherche également à pousser d'autres vendeurs de smartphones à adopter sons OS Windows Phone, mais l'éditeur continue à imposer à ses partenaires des règles strictes pour valider le type de périphérique sur lesquels son OS pourrait être intégré. « Ça ne concerne pas seulement les logiciels. Il s'agit d'une expérience globale, » a déclaré Albert Shum, directeur général du studio de design pour Windows Phone.
Cette expérience d'un bout à l'autre de la chaîne, c'est justement ce qu'Apple sait très bien faire, et lui permet de conserver la maîtrise du hardware et du logiciel de l'iPhone. Si Microsoft veut commencer à concurrencer Apple sur ce marché, elle doit impérativement acquérir cette capacité cruciale à gérer toute la chaîne. Mais, elle doit en tout premier lieu commencer par convaincre les utilisateurs de vouloir vraiment un smartphone sous Windows Phone.
Mise à jour recommandée pour Windows Phone
Microsoft vient de publier une mise à jour pour Windows Phone. L'éditeur a corrigé un certain nombre de problèmes. Mais, il apporte aussi des nouveautés qui ont contrarié de nombreux utilisateurs. En premier lieu, Microsoft a décidé de ne plus informer les utilisateurs sur le calendrier de disponibilité de ses mises à jour, notamment la liste des vendeurs et des opérateurs qui assureront l'update et à quelle date ils l'appliqueront. Sur le blog de Windows Phone, il est ainsi indiqué que « cette semaine Microsoft a commencé à livrer la mise à jour 8107 de son système Windows Phone et que celle-ci est disponible pour de nombreux utilisateurs. » Le communiqué ajoute que « l'update est à la disposition de tous les opérateurs qui en font la demande, conformément au souci permanent de Microsoft d'assurer le support de Windows Phone. »
Cette dernière mise à jour comprend une série de correctifs de sécurité. La fonction « Me » dans le « People Hub » n'enverra plus d'informations aux points d'accès WiFi et aux antennes des relais mobiles situés à proximité, sauf si l'utilisateur autorise la fonction « Check in » qui permet l'accès aux données de localisation. La mise à jour abroge également un certain nombre de certificats numériques pour résoudre un problème de cryptage. Côté messagerie, la nouvelle version résout un souci de synchronisation avec Google Gmail. Elle corrige aussi un problème avec Exchange Server 2003 : désormais, quand l'utilisateur répond ou transfère un mail, le message d'origine est inclus dans le mail de réponse.
Mise à jour à la discrétion des opérateurs
La mise à jour comprend encore d'autres changements mineurs. Mais la nouveauté, celle qui a sans doute le plus attiré l'attention, concerne les modifications dans la manière dont les mises à jour seront livrées. En réalité cependant, rien n'a vraiment changé dans la manière dont Microsoft distribue ses updates. Comme pour Android, les mises à jour de Windows Phone sont soumises à la bonne volonté des fabricants de smartphones et des opérateurs de téléphonie mobile. Ceux-ci doivent donner leur aval avant l'application des mises à jour sur les terminaux Windows Phone. Comme l'a confirmé le porte-parole de Microsoft à notre confrère de PC World, la procédure de mise à jour fonctionne exactement comme avant. Mais le processus est tout simplement moins transparent et ne permet plus aux utilisateurs de savoir à quel moment ils pourront disposer de l'update.
Microsoft a fait un travail énorme pour développer une plate-forme mobile qui puisse se différencier de ses concurrents. Malheureusement, au moment du lancement, l'éditeur avait aussi voulu emprunter certaines choses pas forcément positives à iOS. Et aujourd'hui, alors que son OS mobile gagne en maturité, Microsoft semble vouloir s'inspirer d'Android pour faire « la mise à jour de ses smartphones et minimiser la fragmentation. » Mais l'approche de l'un ne convient pas forcément à l'autre. Pour ce qui est d'iOS, le système mobile d'Apple ne tourne que sur un type bien défini d'appareils, et le constructeur californien a conçu et contrôle l'ingénierie de son matériel. Il lui est donc plus facile de maintenir la cohérence de son OS. Mais les deux systèmes Windows Phone et Android sont installés sur un nombre très varié de terminaux et sont liés à un écosystème plus complexe. Tout cela nécessite une approche différente, notamment en ce qui concerne les mises à jour.
Et pourquoi ne pas faire comme pour Windows ?
Cela dit, le système d'exploitation Windows tourne sur un nombre presque infini de matériels différents, et il ne semble pas avoir le même problème. Lorsque Microsoft prépare une mise à jour pour Windows, les utilisateurs peuvent ensuite la télécharger et l'installer simplement sans avoir à attendre l'approbation du fabricant de leur PC, ou l'aval de leur fournisseur de service Internet. La question est donc posée à Microsoft (et à Android) : pourquoi ne pas mettre en place un système similaire pour les mises à jour des appareils mobiles ?
(...)(10/01/2012 14:05:28)Juniper révise à la baisse ses résultats du 4ème trimestre 2011
Juniper s'attend à ce que les résultats de son quatrième fiscal 2011, clos le 31 décembre, soit en dessous des prévisions données le 24 octobre 2011. Le chiffre d'affaires est compris entre 1,11 et 1,12 milliard de dollars contre 1,16 et 1,22 milliard de dollars dans les estimations précédentes. Le bénéfice par action est aussi revu à la baisse avec une fourchette comprise entre 0,26 et 0,28 dollar par action contre une prévision de 0,32 à 0,36 dollar par action. La marge opérationnelle est également révisée à la baisse de 21 à 23%.
L'avertissement sur résultats est principalement dû à une faible demande en routeurs par les opérateurs, notamment américains précise Juniper. « 2011 sera une année record en matière de recettes pour Juniper, même si nos revenus au quatrième trimestre ont été plus faibles que prévus » rassure Kevin Johnson PDG de Juniper dans un communiqué.
Les analystes prévoyants
Les analystes s'attendaient à des turbulences en provenance des opérateurs au 4ème trimestre. Ils pensent que la demande a impacté 3 produits de Juniper : le routeur T4000, le système de transport optique PTX et l'équipement de coeur de réseau MobileNext à destination des opérateurs mobiles. Les fournisseurs de services ont décalé leurs achats pour évaluer les différents équipements et les intégrer au deuxième semestre 2012.
La société publiera ses résultats financiers pour le 4e trimestre le 26 janvier prochain.
Le prix de SSD descend à 1 dollar par Go selon IDC
Le prix des SSD (Solid State Drive) devraient tomber en dessous de 1 dollar par gigaoctet aux Etats-Unis dans la seconde moitié de 2012 selon IDC. La tarification reste un paramètre clé pour l'adoption du SSD auprès des particuliers et des entreprises, selon le cabinet d'études. En 2011, le prix par gigaoctet était d'environ 1,56 dollars a déclaré Jeff Janukowicz, directeur de recherche sur le stockage SSD et disque dur chez IDC. Il indique que l'utilisation croissante du stockage flash par les entreprises, le développement des terminaux mobiles et la baisse des prix va populariser cette technologie de stockage dans les prochaines années. A court terme, il indique que la pénurie des disques durs traditionnels suite aux inondations en Thaïlande poussera les SSD comme solution de repli pour les constructeurs. Les SSD sont fabriqués en Corée et au Japon et n'ont donc pas été affectés.
Les revenus attendus sur ce marché en 2011 sont de 5 milliards de dollars, une hausse de 105% par rapport à 2010 (2,4 milliards de dollars). La production de SSD va progresser de 51,5% par an de 2010 à 2015 selon IDC.
(...)
Avec un forfait à 20 euros, Free fait une entrée fracassante sur le marché mobile
La conférence de presse de Xavier Niels, PDG et fondateur d'Iliad (la maison mère de Free et Free Mobile), a commencé de manière tonitruante avec un faux documentaire truffé d'allusion à Martin Bouygues et aux autres concurrents. Une fois sur scène, M. Niel a attaqué bille en tête avec un « ils nous font bien marrer [les opérateurs], vous êtes tous des pigeons. Pas moi puisque je suis déjà passé chez Free Mobile ». Après avoir détaillé les blocages, les tarifs et les conditions imposés par les 3 opérateurs français à leurs clients, le dynamique PDG au langage fleuri a détaillé les forfaits tant attendus à la manière de Steve Jobs et de son célèbre « one more thing ».
Principale annonce, un forfait à 20 euros (19,99 euros exactement) tout compris et sans engagement. C'est à dire voix illimitée en Europe et aux États-Unis (40 destinations), 3 Go de data (le fameux fair use limité à 1 Go chez les concurrents) sans services bloqués (partage de connexion, peer-to-peer...) et SMS/MMS illimités. Pour les tarifs de roaming voix et data à l'étranger, l'opérateur casse également les prix : 0,5 centime la minute aux USA, Japon et Australie par exemple. Et fort de son réseau de hotspots qui repose sur les freebox des abonnés, Xavier Niel une connexion automatique aux bornes WiFi depuis son terminal mobile. Une offre spéciale est réservée aux abonnés Freebox : 16 euros par mois. La gestion de plusieurs forfaits dans une famille sera possible dans l'interface Freebox. Pour la délicate question des mobiles, Free ne proposer pas de terminaux subventionnés comme le font habituellement les opérateurs, mais proposera un paiement étalé sur 12, 24 ou 36 mois sans frais. Des accords spéciaux ont été passés avec Apple et Samsung pour proposer l'iPhone 4S 8Go et 16 Go (à partir du 27 janvier) et le Galaxy S II à 1 euro à la commande. Les mensualités seront ensuite calculées en fonction de la durée de remboursement. Et chez Free, tous les terminaux seront livrés désimlockés. Un point pas vraiment dans les habitudes des opérateurs français.
Second et dernier forfait : 2 € par mois
Second et dernier forfait à 2 euros pas mois avec 60 minutes de voix et 60 SMS par mois pour « les petits utilisateurs et les revenus modestes ». Le dirigeant rappelle avec gourmandise que le forfait mobile RSA, forfait « Racket Super Arnaque » selon Xavier Niel, est aujourd'hui à 10 euros par mois avec 40 minutes de voix et 40 SMS : « une offre conçue par l'oligopole qui s'est entendu avec l'Etat ». Les dépassements de forfait seront facturés 0,05 centime la minute voix et 0,01 centime le SMS supplémentaire. Dernière cerise sur le gâteau, ce forfait est gratuit pour les abonnés Freebox !
Suite à un buzz savamment orchestré sur Internet, on attendait de connaître les forfaits d'un Xavier Niel qui promettait de diviser par deux la facture mobile. Force est de constater que la promesse initiale a bien été tenue : Free Mobile réussit une entrée fracassante sur le marché de la téléphonie mobile. Comme hier pour l'accès Internet par l'ADSL, les concurrents vont être obligés de revoir leurs prix, leurs prestations et surtout leurs conditions de vente. L'époque des engagements verrouillés sur 12, 24 ou 36 mois avec des terminaux simlockés et logotypés a vécu.
Les concurrents vont devoir réagir
Free Mobile reste toutefois prudent. Ces offres de lancement seront réservées aux 3 premiers millions d'abonnés a indiqué M. Niel. « Nous testons le marché et nous ajusterons notre offre ensuite ». Et avec ses deux forfaits, Free Mobile ne cherche pas encore à chasser sur des niches comme les abonnements pour les utilisateurs de tablette. Il couvre toutefois l'essentiel du marché avec des tarifs vraiment serrés. Les souscriptions à ces services sont possibles sur www.mobile.free.fr (le site est déjà saturé) et dans les boutiques Free Mobile. On attend avec impatience la réaction des 3 opérateurs concurrents et des innombrables MVNO qui avaient multiplié les offres low cost pour préparer l'arrivée de Free Mobile. L'atterrissage a été très brutal pour certains concurrents ce matin. On attend aujourd'hui avec impatience les ripostes des concurrents qui doivent faire chauffer Excel. Les offres vont se multiplier pour le plus grand bénéfices des consommateurs même si les opérateurs vont ressortir l'habituel argument sur la qualité. Mais qui est aujourd'hui prêt à payer son forfait téléphonique deux fois plus cher pour bénéficier de moins de services ?
(...)(10/01/2012 10:46:56)Numericable dévoile sa première Box
Si La Box by Numericable se veut en théorie surpuissante (jusqu'à 200Mb/s de débit), elle n'apporte pas pour autant de nouveautés, comparée à celles de ses concurrents. L'offre intégrale « Power + Cinéma » sera proposée à partir de 59,90€ par mois au public à partir du lundi 16 janvier.
Sur le papier, la Box by Numericable affiche un débit de 200Mb/s, une connexion WiFi de 300Mb/s, quatre tuners TV, deux lignes téléphoniques (avec communications fixes et mobiles illimitées), un disque dur extractible de 40 Go à 500 Go et un lecteur Blu-ray (en option). Numericable propose en outre une télécommande unique en son genre car bi-face, avec un côté numérique et un autre doté d'un clavier complet AZERTY.
Des services multimédias
Au niveau des services proposés, La Box by Numericable se présente comme une offre de TV connectée, avec la possibilité de surfer sur Facebook sur son téléviseur, son système de recommandation de programme intelligent, son comparateur de prix VoD ou encore la possibilité de visualiser deux programmes différents à l'écran (tout en en enregistrant deux autres simultanément).
L'abonnement intégral triple play incluant plus de 300 chaînes thématiques est proposé à 59,90€ par mois. Il inclut l'option multi-écrans, permettant de suivre ses programmes télévisés sur des plateformes mobiles (ordinateurs, iPhone et prochainement iPad et terminaux Android).
Numericable a avancé la présentation de cette box, prévue à l'origine le mardi 10 janvier, pour prendre de vitesse Free, qui doit annoncer sa très attendue première offre mobile ce même jour.
La CCI de Lyon bascule son anti-spam MailInBlack en outil de communication
La Chambre de Commerce et d'Industrie (CCI) de Lyon accompagne environ 69 500 entreprises en les représentants auprès des pouvoirs publics, en les aidant de leur création à leur développement et en participant à l'aménagement du territoire en infrastructures (comme l'aéroport). La CCI gère de ce fait énormément de contacts avec une politique visant à favoriser au maximum l'e-mail. Elle est ainsi en contact chaque mois avec 6 000 nouveaux correspondants. L'organisme consulaire souhaitait optimiser sa communication avec ceux-ci.
Depuis cinq ans, la CCI utilisait l'outil anti-spam de MailInBlack. Elle a récemment opté pour une autre version, MailInBlack Accueil Numérique.
Désormais, la vérification anti-spam est valorisée du point de vue de la communication grâce à une forte personnalisation des messages. L'idée peut sembler simple mais elle n'avait jamais été appliquée à notre connaissance.
Pour vérifier que le correspondant n'est pas un robot spammeur, l'outil classique demande la validation d'un captcha numérique dans une fenêtre web aux couleurs de l'outil. La version Accueil Numérique est d'une part aux couleurs de la CCI et d'autre part remplace le captcha numérique par un mot à saisir issu d'un nuage composé des valeurs de l'organisme consulaire. Le message parasite du captcha est ainsi transformé en un message de communication valorisant pour l'organisme.
La deuxième étape est l'envoi d'un message à l'expéditeur signalant, une fois le captcha saisi, que son courrier initial a bien été transmis à son correspondant au sein de la CCI. Là encore, ce message technique était juste informatif et aux couleurs de l'outil. La version Accueil Numérique transforme ce message sans valeur intrinsèque en un message porteur de sens reprenant une fiche avec les coordonnées complètes du correspondant que l'on tente de joindre et des liens vers différentes pages web de la CCI que celle-ci souhaitait mettre en avant pour chaque nouveau correspondant.
Le coût du projet n'a pas été dévoilé.
Les pages des marques et personnalités de Facebook attirent les fans
Selon une étude de l'Institut Harris Interactive, 65% des inscrits français au réseau social Facebook seraient des fans actifs d'au moins une fanpage d'une marque ou d'une personne publique. Cela représente 16 millions de consommateurs. En tout, 80% sont des adhérents français de Facebook sont fans d'au moins une page mais seulement 65% sont qualifiés d'actifs, c'est à dire qu'ils suivent effectivement le fil d'actualité de cette page. Plus de 80% des fans actifs sont des utilisateurs quotidiens du réseau social.
Ces chiffres suffisent à justifier l'attention des DSI pour suivre le comportement des fans des marques de leurs entreprises au travers d'outils décisionnels.
La « fan-attitude » concerne surtout les jeunes utilisateurs : trois sur cinq ont moins de 35 ans, même si toutes les tranches d'âges sont représentées. Les autres critères démographiques (sexe...) renvoient à la composition de la population des internautes.
Cependant, ce ne sont pas les marques de grande consommation qui ont le plus de fans. La majorité des fans le sont de personnages publics, notamment dans la tranche 15-24 ans : chanteurs, acteurs, comédiens, sportifs...
Les pages de marques et de produits n'arrivent qu'en quatrième position, avec seulement 29% des fans de pages, derrière les personnages publics (47%), les médias (40%) et les organismes et associations (35%). Au sein de ces pages, tout ce qui est « mode » ou « branché » attire particulièrement les fans : habillement (54% des fans de marques) et technologies et télécommunication (37%). Hygiène-beauté et alimentation sont bien derrière, même si certaines marques ont de beaux succès à revendiquer : Oasis (2 millions de fans français), M&M's (1,2 million), Kiabi (1 million), La Redoute (700 000), etc. Le public des pages de marques est féminin (57%) et jeune (47% dans les 15-24 ans).
Free Mobile atomise les prix des forfaits mobiles
En son temps, Bouygues Telecom avait bouleversé la téléphonie mobile en lançant les forfaits, Free Mobile aujourd'hui a décidé d'atomiser le prix de ces forfaits. Xavier Niel, fondateur d'Iliad, a présenté ses offres qui promettent de sortir du carcan des autres opérateurs. On distinguera deux offres, la première comprend les appels illimités (France, DOM et 40 destinations), SMS et MMS illimité, 3 Go de data pour 20 euros par mois. Les abonnés de Free auront une ristourne et ne paieront que 16 euros par mois. A noter que ce forfait est sans engagement.
Un autre forfait qui a été présenté par Xavier Niel vient battre en brèche l'offre RSA 10 euros pour 40 mn d'appel et 40 SMS. Free Mobile propose 1h d'appel et 60 SMS pour 2 euros par mois sans engagement. Ce sera gratuit pour les abonnés de Free. Le SMS hors forfait est à 0,01 €.
Free Mobile a indiqué que les offres, disponibles aujourd'hui, seraient réservées aux 3 premiers millions d'abonnés. Elles sont accessibles sur le site Internet mobile.free.fr
Nous reviendrons dans un prochain article sur ces différentes annonces de Free Mobile : « Avec un forfait à 20 euros, Free fait une entrée fracassante sur le marché mobile »
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